Commentaires rubrique photo

Ça m’apprendra à ne pas bloguer avant d’avoir pris mon café.

Oups, désolé, j'avais répondu directement dans la rubrique "photos"
La date du 1er mai 1886, pour la superbe photo du Courbet, est beaucoup plus réaliste.

Loïc Charpentier a écrit:

Oups, désolé, j'avais répondu directement dans la rubrique "photos"
La date du 1er mai 1886, pour la superbe photo du Courbet, est beaucoup plus réaliste.

Surtout que le Courbet n'existait plus en 1916 ayant été démoli en 1910

Quand je vois la quantité de croiseurs de la Royal Navy, je comprends mieux qu'ils étaient (ou étaient perçus comme) une composante essentielle à la protection des lignes de communication de l'empire britannique. Du coup, l'insistance des Anglais pour sortir le combustible et l'eau des chaudières du déplacement Washington s'explique...

NIALA a écrit:

Jean-Bart, école de canonnage du 18 octobre 1955 au 1er août 1957
(...) mais on ne peut que regretter la disproportion: 15 ans d'achèvement, et deux ans de service actif! (...)

D'un certain côté, n'est-ce pas le fruit de l'obstination à vouloir achever un cuirassé conventionnel en 1955 ?
Même si la situation des arsenaux et de l'industrie navale française en 1945 ne laissait guère d'autre choix économique.

La décision d'achever le Jean Bart a été prise le 22 février 1945.
Le 21 septembre 1945 le Conseil Supérieur de la Marine doit choisir entre trois options:
-Arrêter l'achèvement du Jean Bart
-Achèvement en batiment de ligne
-Achèvement en porte-avions
l’achèvement en porte-avions a été rejeté parce que trop cher; trop long à réaliser; nombre d'avions insuffisant, il semble que le projet a été assez mal étudié, les amiraux n'en voulaient pas.
C'est donc l’achèvement en batiment de ligne avec une DCA nettement améliorée par rapport au Richelieu qui a été retenue.
La durée de l'achèvement s'explique parce que le projet à évolué plusieurs fois, du nouveau matériel a été testé; le Jean Bart de 1955 était très différent des plans de 1945, eux mêmes différents de ceux de 1940; on peut le considérer comme un navire expérimental.

Citation :

il semble que le projet a été assez mal étudié

Les contingences liées à la présence du blindage et le compartimentage particuliers (soutes protégées ... ) sont telles que ce genre de transformation (cuirassé en p-a) ne fut jamais une réussite confer le Shinano et dans une moindre mesure les deux Lexington achevés à hauteur d'environ 30/35 % de mémoire lors de leur conversion

Durant l'hiver 1929 les turbines électriques du Lexington sont raccordées au réseau électrique de Tacoma pour approvisionner la ville en énergie suite à l'arrêt des centrales hydroélectriques de la région (Etat de Washington) en raison du gel. On voit les gros câbles d'alimentation qui ont été tirés depuis les compartiments propulsion.

La présence de l'hydravion s'explique par le fait qu'il s'agit d'un moyen de liaison rapide pour le bâtiment immobilisé dans un port civil mais surtout qu'à l'époque on a pas encore d'idée particulièrement bien arrêtée sur la composition et le rôle des groupes aériens embarqués et que souvent à l'inventaire des deux p-a on trouve quelques hydravions.

Impressionnant le nombre de manches à air du Blake...

Peut-être que cette classe est destinée au service outre-mer ?

bonjour
quand on examine les photographies des cuirassés et grands croiseurs britanniques de la fin XIX°, on peut voir que les manches à air y occupaient une place non négligeable. curieusement, elles disparaissent ensuite.
avant l'avènement de la turbine…
à quel progrès cela pourrait-il être dû ?
le Béarn au crépuscule: superbe photographie !

warburton a écrit:

bonjour
quand on examine les photographies des cuirassés et grands croiseurs britanniques de la fin XIX°, on peut voir que les manches à air y occupaient une place non négligeable. curieusement, elles disparaissent ensuite.
avant l'avènement de la turbine…
à quel progrès cela pourrait-il être dû ?

Bonjour,

Evolution due à l'adoption de l'électricité à bord des navires. Les ventilateurs électriques apparaissent à la fin du siècle.

Ce lien vers un historique de l'électricité dans la Royal Navy.

"le Béarn au crépuscule: superbe photographie !"

C'est ou, cela ne me dit rien ?

NIALA a écrit:

C'est où, cela ne me dit rien ?

Pas d'autre idée que celle de la légende...

Je ne vois pas ce Béarn, je cherche la photo.
Je n'avais pas compris qu'il s'agissait d'un nouveau post, je cherchais dans les post surveillés

Merci, j'ai trouvé, je n'avais pas pensé à un nouveau post

La photo du cuirassé français Formidable est antérieure à 1898, année ou il a perdu son mat militaire arrière qui a été remplacé par un mat gaule.

NIALA a écrit:

La photo du cuirassé français Formidable est antérieure à 1898, année ou il a perdu son mat militaire arrière qui a été remplacé par un mat gaule.

1898 est aussi sa dernière année passée en Méditerranée avant son retour à Brest : cqfd.

La photo du ravitaillement à la mer du Furutaka est très intéressante les japonais ravitaillaient à couple dès 1935 je ne suis même pas sûr (sous réserve de vérifications) que l'USN le faisait déjà à l'époque; en Europe on ravitaillait en flèche.

A cette époque la Marine impériale est en avance dans de nombreux domaines tactiques et doctrinaires.

pascal a écrit:

La photo du ravitaillement à la mer du Furutaka est très intéressante les japonais ravitaillaient à couple dès 1935 je ne suis même pas sûr (sous réserve de vérifications) que l'USN le faisait déjà à l'époque; en Europe on ravitaillait en flèche.

A cette époque la Marine impériale est en avance dans de nombreux domaines tactiques et doctrinaires.

Oui... La volonté d'intercepter la flotte US au large des îles sous mandat avait poussé à l'amélioration des tactiques et de certains matériels.
La Marine Impériale n'avait cependant que fort peu de pétroliers militaires, la plupart de ceux de la guerre étaient des navires civils réquisitionnés (on les reconnaît à leur suffixe MARU : NIPPON MARU, etc.). Les équipages de ces derniers n'avaient pas l'entraînement des militaires et le ravitaillement des grands bâtiments (cuirassés, porte-avions) s'effectuait en flèche, pour éviter les problèmes de tenue de cap du pétrolier dans les remous du ravitaillé. Contrairement à ce qui se pratique aujourd'hui, le ravitaillé était devant, le pétrolier derrière : le ravitaillé étant le plus puissamment motorisé, il pouvait dégager rapidement en mettant en avant toute sans être gêné par le tanker.

Très intéressante, la série de photos montrant les travaux sur le MIRABEAU, même si elles ne sont pas "top" sur le plan de la technique photographique... et les explications donnent vie à l'histoire. Je plussoie.

Pour répondre à Pascal en ce qui concerne le Mirabeau, il n'y a pas eu que la neige! il y a les décisions ou plutôt l'absence de décision des politiques qui ont laissé les marins se débrouiller comme ils ont pu; a cela il y a les mutineries un peu sur tout les navires avec des marins communistes qui voulaient faire allégeance avec les bolcheviques que les officiers avaient pour mission de combattre.. Ambiance à bord! à cela il faut ajouter l'épidémie de grippe qui sévissait sur les cuirassés; pour exemple le commandant du Condorcet signalait qu'il n'avait plus ni de premier maître mécanicien, ni maître chauffeur, il manque 50% des maîtres, 40% des seconds maîtres, 44% des quartiers maîtres, 24% des ouvriers mécaniciens, 39% des quartiers maîtres chauffeurs, la situation à bord du Mirabeau était à peine meilleure!

Alors ils ont fait ce qu'ils ont pu!

la grippe "espagnole" je présume ...

Les gars n'avaient qu'une seule envie rentrer chez eux après 4 ans en opérations

pascal a écrit:

la grippe "espagnole" je présume ...

Les gars n'avaient qu'une seule envie rentrer chez eux après 4 ans en opérations

C'est bien cela