Commentaires rubrique photo

bonjour
merci pour ces éclaircissements.
confondre avec le D3A… pas moi !
comme Monsieur Smith, j'aime les bombardiers en piqué (tout au moins ceux qui furent réussis: Junkers 87, D3A, SBD).
je profite de l'occasion pour vous poser une question au sujet de la prononciation japonaise:
le croiseur Oï; doit-on prononcer "oye", ou "o-hi" ?
j'ai rencontré une Madame "O-hi" (comme elle prononçait), mais j'ignore si son nom s'écrit de la même façon que celui du navire précité.

Takagi a écrit:

NIALA a écrit:

Bravo à Takagi pour la photo du Bougainville, du Borda et de la Bretagne; qui plus est de l'avoir bien identifiée, car je connaissais cette photo, mais une analyse trop sommaire m'avait fait craindre une erreur de légende, j'avais cru qu'il s'agissait du 2em Bougainville et du 3ém Borda; mais en y regardant de plus près je me suis rendu compte qu'il avait raison ce qui donne plus de poids à cette photo; parce que les photos du Borda ex Valmy et du Bougainville de 1859 ne sont pas légion.

Bah... il ne m'a fallu qu'une petite heure de recherches sur le Net pour confirmer la légende de la photo. J'avais moi aussi craint une erreur, notamment sur le BOUGAINVILLE qui me semblait avoir la cheminée mal placée par rapport aux mâts. C'est que m'immiscer dans des sites où croisent des pointures, ça me pousse à vérifier trois fois avant de poster...

modestie très "japonaise" !

warburton a écrit:

(...)je profite de l'occasion pour vous poser une question au sujet de la prononciation japonaise:
le croiseur Oï; doit-on prononcer "oye", ou "o-hi" ?(...)

Ni l'un ni l'autre : "o-i" (deux voyelles accolées, sans h aspiré). Du moins dans la transcription moderne Ōi, le petit trait sur le O indiquant que ce O est légèrement prolongé. En hiragana, ça donne おおい (O O I) et c'est ainsi qu'apparaîtrait le nom à la poupe aujourd'hui. Dans le temps (et à l'époque du croiseur), ça s'écrivait おほゐ (O HO WI) mais la modernisation de la langue a perdu le kana ゐ et a fait contracter le おほ en おお... Sur la poupe du croiseur de la classe TAMA, il était écrit おほゐ.

Impressionnant de voir combien de navires français ont servi d'école, et combien d'écoles ont coexisté en parallèle à Toulon ou ailleurs. Chaque spécialité semblait avoir son croiseur ou son cuirassé école. Quelqu'un se souciait-il de savoir combien ça coûtait ?

Takagi a écrit:

Impressionnant de voir combien de navires français ont servi d'école, et combien d'écoles ont coexisté en parallèle à Toulon ou ailleurs. Chaque spécialité semblait avoir son croiseur ou son cuirassé école. Quelqu'un se souciait-il de savoir combien ça coûtait ?

Le problème c'est que l'on construit des navigues de guerre à la fois pour des question de prestige, et pour se préparer  à la guerre, donc les navires existent de toute façon;  il faut bien les entretenir, engrainer les équipage, etc... qu'en fait on en temps de paix? on les utilise comme navire école; pour les pontons écoles c'est au contraire pour des raisons d'économie, çà coûte moins cher d'aménager une coque qui existe que de construire une école à terre.

hypothèses personnelles: ceci permettait d'éviter de construire des casernes à terre, dont le coût était peut-être lui considéré comme trop important. Les conditions de vie sur ces bâtiments devaient être plus que rudimentaires et les aménagements minimum ... Brest en hiver ! On considérait peu-être aussi que la troupe avait besoin de s'endurcir.
Peut-être aussi qu'au XIXe on considérait que c'était un bon moyen de soustraire les marins aux contagions politiques des "rouges".

En outre c'est un moyen d'habituer les jeunes recrues à la vie à bord, même à quai ils sont déjà dans l’ambiance

Citation :

Takagi a écrit:

[…] Chaque spécialité semblait avoir son croiseur ou son cuirassé école. Quelqu'un se souciait-il de savoir combien ça coûtait ? : scratch:

[…] on construit des navi[gu]es de guerre à la fois pour des question[] de prestige, et pour […] donc les navires existent de toute façon ; il faut bien les entretenir, en[grai]ner les équipage[], etc… […] coûte moins cher d'aménager une coque qui existe que de construire une école à terre.

Citation :

hypothèses personnelles : ceci permettait d'éviter de construire des casernes à terre, dont le coût était peut-être lui considéré comme trop important. Les conditions de vie sur ces bâtiments devaient être plus que rudimentaires et les aménagements minimum ... Brest en hiver ! On considérait peu-être aussi que la troupe avait besoin de s'endurcir.
Peut-être aussi qu'au XIXe on considérait que c'était un bon moyen de soustraire les marins aux contagions politiques des "rouges".

NIALA a écrit:

En outre c'est un moyen d'habituer les jeunes recrues à la vie à bord, même à quai ils sont déjà dans l’ambiance : bounce:

C'est en effet davantage une question de culture (maritime et navale) que d'économie. D'ailleurs l'école navale elle-même était alors sise sur un ponton à flot. Seule l'école de guerre (ou école supérieure de la marine) était à terre (et à Paris). Encore qu'il y eût (à une époque) une division de croiseurs dédiée aux applications à la mer de ladite école.

Ce n'est qu'au début des années 1970 que la majorité des écoles a été mise à terre, abandonnant (notamment) les cuirassés Richelieu et Jean Bart au profit des Centres d'instruction (CIN) de Brest et de Saint-Mandrier

Bravo à Takagi pour cette histoire du cuirassé japonais Kotestu, particulièrement intéressante, un vrai travail d'historien de la Marine  

NIALA a écrit:

Bravo à Takagi pour cette histoire du cuirassé japonais Kotetsu, particulièrement intéressante, un vrai travail d'historien de la Marine  

... de traducteur, tout au plus...

warburton s'y met aussi, bravo pour l'historique du Standart

bonjour
merci, Alain.
je m'étais lancé avec les "destroyers britanniques", mais par paresse, (je ne veux pas faire de copié-collé), ou par modestie (certains intervenants sont bien plus forts que moi), je me suis ensuite abstenu…
il a fallu que je découvre l'histoire de cet étonnant navire pour être motivé.

à propos des bâtiments école français

Takagi a écrit:

Quatre autres photos de l'ALBATROS après sa remise en service : : study:

Constatons, non sans satisfaction, que nous n'hésitons plus ici à risquer l'ire de Marius et ses (soi-disant) droits d'auteur…

Takagi a pris un gros risque

DahliaBleue a écrit:

à propos des bâtiments école français (...) Constatons, non sans satisfaction, que nous n'hésitons plus ici à risquer l'ire de Marius et ses (soi-disant) droits d'auteur…

J'ignorais l'ire ici rapportée... Les photos sont ailleurs sur le web en accès libre...

NIALA a écrit:

Takagi a pris un gros risque

Le risque de devoir retirer les photos ? Je le ferai s'il le faut.
Bon, j'ai compris, j'le ferai plus !

Je plaisantais bien entendu, c'est vrai que Marius Bar est particulièrement empoisonnant pour être poli, pour ma part j'évite de mettre ses photos sur le forum.

Intéressante la photo du cuirassé Clemenceau en construction à Brest le 3 août 1939, je ne connaissais pas cette photo de qualité.

Pour les destroyers japonais
"les cornettes que l'on voit sur les hublots avant servaient à capter l'air frais et à le faire circuler dans les locaux vie."
A mon époque on appelait ça des oreilles d'âne
A+

Toujours pour la photo du Clemenceau, je me pose une question; la photo est datée du 3 août 1939; or la mise sur cale a eu lieu le 17 janvier 1939, je me demande si il est possible que la coque soit si avancée au bout de 7 mois seulement de construction; en outre le 1er juin 1940 la construction n'était qu'à 10% d'avancement d’après Robert Dumas, elle était donc forcément nettement inférieure 10 mois auparavant; or cette construction semble avancée de plus de 10%; alors il me semble y avoir là une incohérence concernant cette photo; ou la date est erronée, ou il ne s'agit pas du Clemenceau, qu'en pensez vous?

NIALA a écrit:

Toujours pour la photo du Clemenceau, je me pose une question; la photo est datée du 3 août 1939; or la mise sur cale a eu lieu le 17 janvier 1939, je me demande si il est possible que la coque soit si avancée au bout de 7 mois seulement de construction; en outre le 1er juin 1940 la construction n'était qu'à 10% d'avancement d’après Robert Dumas, elle était donc forcément nettement inférieure 10 mois auparavant; or cette construction semble avancée de plus de 10%; alors il me semble y avoir là une incohérence concernant cette photo; ou la date est erronée, ou il ne s'agit pas du Clemenceau, qu'en pensez vous?

Pas sûr... La coque ne me semble pas très avancée : quille, fond de la coque, quelques cloisons internes planes donc pas très compliquées à assembler. Si l'on retient que l'achèvement au niveau du pont supérieur représentait environ 75% d'achèvement, je ne suis pas sûr que celui-ci ne soit pas à moins de 10%.
Par ailleurs, quel autre navire de cette taille pourrait avoir été à Brest à cette époque ? Et le texte semble avoir été inscrit directement sur le négatif.

la photo du Redoutable est magnifique

Pour le Clemenceau effectivement les seuls élément montés sont les cloisons étanches des tranches propulsion jusqu'au PB inférieur

Je ne voudrais pas passer pour un mauvais coucheur; la photo du Redoutable est très belle en effet sauf qu'il ne s'agit pas du Redoutable mais du Courbet du type Dévastation, la cheminée du Redoutable est beaucoup plus grosse, alors que là on voit qu'il s'agit de deux cheminées jumelles, la seconde est derrière, je possède la même photo elle est datée du 1er mai 1886.
Il y a une erreur de légende, ce n'est pas la première fois que je constate cette confusion entre le Redoutable et les deux cuirassés du type Dévastation.  

Cordialement

Je crois que vous avez raison d'autre part il semble bien que les Courbet ont un franc-bord plus important que le Redoutable

NIALA a écrit:

Je ne voudrais pas passer pour un mauvais coucheur(...)

Aucun risque !
Merci pour la correction de légende.

Takagi désolé, c'est encore moi pour  le Courbet la date est 1er mai 1886 et non 1er mai 1916