[JMSDF] Marine Japonaise actuelle et future

Labrador7 a écrit:

Takagi a écrit:

Labrador7 a écrit:

(...)Remplacent les 14 Asagiri ( 8 ) et Abukuma (6 ) 2 seront mises en service chaque année 14 de prévues.
(...)

L'article de Navy Recognition et le ministère japonais de la Défense parlent de huit bâtiments construits deux par deux, et pas de quatorze... D'où sort ce nombre ?

ici 8 + 6 : 14
The 30DX will follow the latest Asahi-class of Destroyers. It will be quite smaller and some of its mission set include mine warfare. 30DX is expected to replace both the Asagiri-class destroyer (8 units built in the 1980ies) and the Abukuma-class destroyer escort (6 corvettes built in the late 1980ies/early 1990ies).
www.navyrecognition.com/index.php/news/naval-exhibitions/2018/sea-air-space-2018/6136-sas-2018-japan-s-mhi-showcasing-30dx-multi-mission-frigate-design.html

ll n'a jamais été question de remplacer ces navires nombre pour nombre et l'article ne le dit pas non plus.
D'ailleurs, une partie de ces unités ont été converties en navire-école et ne seront pas remplacées par des 30DD.

Takagi a écrit:

Labrador7 a écrit:

Takagi a écrit:

Labrador7 a écrit:

(...)Remplacent les 14 Asagiri ( 8 ) et Abukuma (6 ) 2 seront mises en service chaque année 14 de prévues.
(...)

L'article de Navy Recognition et le ministère japonais de la Défense parlent de huit bâtiments construits deux par deux, et pas de quatorze... D'où sort ce nombre ?

ici 8 + 6 : 14
The 30DX will follow the latest Asahi-class of Destroyers. It will be quite smaller and some of its mission set include mine warfare. 30DX is expected to replace both the Asagiri-class destroyer (8 units built in the 1980ies) and the Abukuma-class destroyer escort (6 corvettes built in the late 1980ies/early 1990ies).
www.navyrecognition.com/index.php/news/naval-exhibitions/2018/sea-air-space-2018/6136-sas-2018-japan-s-mhi-showcasing-30dx-multi-mission-frigate-design.html

ll n'a jamais été question de remplacer ces navires nombre pour nombre et l'article ne le dit pas non plus.
D'ailleurs, une partie de ces unités ont été converties en navire-école et ne seront pas remplacées par des 30DD.

Le nombre bien sur très important avec certains voisins... pour moi 8 c ' est le premier lot je ne pense pas qu' ils remplacent 19 ou même 16* navires en tout avec seulement 8 ca fais peu !

Et en effet 3* des 5 Hatsuyuki sont des navires d' entrainement mais je présume toujours armés y compris avec les missiles ? cas différent des navires de guerre transférés aux Gardes Cotes je pense par exemple aux Jiangwei I transférées ou tous les missiles ont été enlevés, dans le monde les seuls  Gardes Cotes ou assimilés qui ont des navires armés de missiles sont les Russes avec les Krivak III Russes dans le Pacifique, cas unique.

Intermède en clin d’œil : arrimé à l'intérieur du hangar hélico de l'AKEBONO (DD-108, classe MURASAME), le mannequin qui sert à l'entraînement au repêchage d'homme à la mer.


Le réalisme du mannequin a ses limites : il est affublé d'un manche de râteau qui facilite sa récupération. Le but de l'entraînement est de manœuvrer l'escorteur, une de ses chaloupes ou son hélicoptère pour venir au secours d'un homme tombé à l'eau, il n'est pas d'apprendre à se saisir à la main de ce dernier.

Citation :

Intermède en clin d’œil : arrimé à l'intérieur du hangar hélico de l'AKEBONO (DD-108, classe MURASAME), le mannequin qui sert à l'entraînement au repêchage d'homme à la mer. Le réalisme du mannequin a ses limites […]: marinpilote:

… mannequin classiquement surnommé (ou prénommé) Oscar, pour une simple et bonne raison…

L’entreprise Mitsui E&S Shipbuilding (anciennement Mitsui Engineering & Shipbuilding) de Tōkyō a reçu commande d’un nouveau navire collecteur de données acoustiques. Ce T-AGOS sera construit par le chantier Mitsui de Tamano.

Il fait suite au HIBIKI (n° de coque 5201, construit en 1991) et au HARIMA (5202, 1992) et il devrait être mis en service en mars 2021. Déplaçant 2900 tonnes, ce catamaran devrait avoir un équipage de 40  personnes et un matériel de détection acoustique et de pistage ultra-moderne. Le contrat table sur un prix de 18 332,2 millions de Yens soit un peu moins de 144 M€ au cours actuel.


Le HIBIKI et le HARIMA sont basés à Kure dans la préfecture de Hiroshima.

Le gouvernement japonais a confirmé son souhait de faire construire au Japon un drone sous-marin destiné à la guerre des mines. L’engin, long d’environ 5m et déplaçant une tonne, fait l’objet d’un programme de recherche et développement lancé en 2010 et en voie de s'achever. Le premier exemplaire sera commandé en 2019.


Ce drone sous-marin est prévu être employé en coordination avec un drone de surface dont le rôle sera de détruire à l’aide de mini-torpilles les mines repérées par l’engin sous-marin. Les deux robots sont prévus fonctionner en automatique après avoir été mis à l’eau depuis un navire de la Force Maritime d’Autodéfense. Le robot sous-marin communiquera avec celui en surface, lequel restera en communication avec le navire-mère qui pourra, en cas de besoin, modifier le plan de recherche, les critères d’engagement, la politique de communications ou rappeler les drones. Le drone sous-marin n’est équipé que d’un sonar de chasse aux mines et de systèmes de communication à relativement courte portée ; il n’est pas armé.

L’intérêt du tandem serait de pouvoir déminer avec une relative discrétion et sans risquer de vies humaines une zone surveillée par un ennemi. Comme il ne saurait s’agir que d’une opération défensive, le déminage discret d’un chenal menant à une « île isolée occupée illégalement » est mis en avant. Indépendamment de cet aspect opérationnel, le tandem sert évidemment de banc d’essais pour des développements futurs.

Le NAGASHIMA (MCM-677), un des derniers représentants de la classe UWAJIMA, reconverti en contrôleur de drones anti-mines dont on voit ici deux prototypes remorqués à couple. En fait de drones, il s'agit de barges de démolition automotrices et télé-opérées depuis le NAGASHIMA. Elles servent à détruire des mines posées sur le fond et à dégager un chenal d'accès.

Le gouvernement japonais a décidé de confier une nouvelle mission à la Force Maritime d’Autodéfense : celle d’assurer une permanence de navires capables de servir d’hôpital mobile en cas de catastrophe naturelle. Les navires concernés par cette nouvelle mission sont les quatre porte-hélicoptères des classes IZUMO et HYŪGA et les trois navires de transport de chars de la classe ŌSUMI. Dès 2020, deux d’entre eux devront rester disponibles en permanence pour cette mission, par roulement. Les navires étant déjà prévus pour assurer techniquement cette mission, la contrainte portera surtout sur les calendriers des arrêts techniques de ces sept navires.

La mission comprendra deux volets : le déploiement depuis la mer d’hôpitaux mobiles de la Force Terrestre d’Autodéfense, et la mise à disposition des installations médicales du bord pour opérer les blessés amenés par hélicoptère. Le navire pourra également servir de relais pour évacuer les sinistrés hors des zones touchées. Ces dernières années, et suite à la catastrophe de mars 2011, la plupart de ces sept navires ont reçu des systèmes de communication qui leur permettent de rester directement en contact avec les deux autres forces armées et avec les instances gouvernementales. Les derniers vont les recevoir en 2019 et des manœuvres restent à organiser pour que tous les intervenants soient rompus à la coopération sous faible préavis. Il reste également à interconnecter le réseau hospitalier civil avec ces systèmes gouvernementaux : ce devrait être fait avant la fin de l’année fiscale 2020.


Lors du séisme et du tsunami de mars 2011, quelque trois cents des trois cent quatre-vingt hôpitaux des préfectures d’Iwate, de Miyagi et de Fukushima ont été endommagés ou détruits. Non seulement ils n’ont pas pu accueillir les nombreuses victimes de la catastrophe, mais il a fallu évacuer leurs patients et leurs soignants - quand ils avaient survécu.

En cas de catastrophe, le Cabinet du premier ministre coordonnera ses actions avec les préfectures impactées pour déployer les moyens militaires projetables : hôpitaux mobiles, navires-hôpitaux, équipes du génie, moyens de transport aérien, moyens logistiques du train, pétroliers côtiers.

Le ministère des Transports travaille de même aux règles de réquisition ou d’affrètement d’urgence de navires marchands : porte-conteneurs pouvant accueillir des hélicoptères, car-ferries, pétroliers de desserte locale, bacs, ferries à passagers, navires de croisière. Depuis 2013, tous les pilotes d’hélicoptère du Japon – privés ou publics – doivent suivre un module de formation leur permettant d’effectuer des évacuations sanitaires en cas de besoin.

Les garde-côtes disposent également de moyens (patrouilleurs, porte-hélicoptères) utilisables en cas de catastrophe naturelle mais ils ne sont pas équipés pour servir d’hôpital mobile. Ils restent cependant indispensables pour d'autres missions : évacuations ponctuelles, acheminement d'eau potable et de ravitaillement vers des zones isolées, etc.

Le ministère prévoit de rédiger un guide pour ces missions afin de pérenniser les enseignements des exercices et des interventions réelles de ces dernières années (2011 dans le Tōhoku, 2016 à Kumamoto).

Suite de mon post du Lun 28 Mai 2018, 17:00...


Le 15 janvier 2020, le navire de recherches acoustiques AKI (あき) a été lancé et baptisé au chantier Mitsui Engineering & Shipbuilding (三井E&S ) de Tamano. Il s’agit du troisième T-AGOS de la classe HIBIKI (mis en service en 1991) qui compte également le HARIMA (1992). Long de 67m, large de 29,90m et déplaçant 2900 tonnes, il sera armé par un équipage d’une quarantaine de personnes et filera 11nd. Sa mise en service est prévue en mars 2021.

Initialement estimé à 18 332,2 millions de Yens, son prix a été réévalué à environ 22 600 millions, soit une augmentation de 23%.

Une autre vue du lancement de l'AKI :

Le mardi 24 mars 2020, l’Agence Centrale de Presse de Corée du Nord (KCNA, abréviation de Korea Central News Agency, concession hérétique à la langue du grand Satan) a accusé le Japon d’aggraver les inquiétudes de la communauté avec ses « navires de guerre anti-sous-marine ». Vu que la Force Maritime d’Autodéfense n’a pas mis en service de navire ASM depuis quelques années, l’article vise à l'évidence le navire d’écoute passive AKI, lancé le 15 janvier dernier par Mitsui Tamano. L’article de KCNA poursuit : « Le Japon, qui possède la seule force maritime de la région Asie-Pacifique après les États-Unis, accroît sans cesse son contrôle des mers en réponse aux menaces environnantes. » Prouvant qu’il s’agit bien des T-AGOS nippons, l’agence précise les craintes de Pyongyang : « La perspective de voir les navires de guerre anti-sous-marine récemment lancés fournir des renseignements au réseau de surveillance des sous-marins construit par les États-Unis et de voir ces navires déployés dans des bases proches des eaux où il y a un différend territorial avec la Chine fait controverse. Cela aggrave nos inquiétudes. » Pour Pyongyang, « la prétendue menace que la Chine ferait peser sur la nation insulaire est devenue le cache-sexe de l’augmentation des capacités militaires japonaises pour faire face à la menace nord-coréenne. C’est là la réalité. » Et l’article de conclure : « Cela met encore une fois en évidence le mensonge et la duplicité du Japon qui appelle de ses vœux une nouvelle ère et de nouvelles avancées dans les relations sino-japonaises. »

Takagi a écrit:

Le mardi 24 mars 2020, l’Agence Centrale de Presse de Corée du Nord […] a accusé le Japon d’aggraver les inquiétudes de la communauté avec ses […] Pour Pyongyang, « la prétendue menace que la Chine ferait peser sur la nation insulaire est devenue le cache-sexe de l’augmentation des capacités militaires japonaises pour faire face à la menace nord-coréenne. C’est là la réalité. » Et l’article de conclure : « Cela met encore une fois le mensonge et la duplicité du Japon qui appelle de ses vœux une nouvelle ère et de nouvelles avancées dans les relations sino-japonaises. » : laugh:

L'accusation de « … mensonge et [de] duplicité » est vraiment savoureuse !

DahliaBleue a écrit:

L'accusation de « … mensonge et [de] duplicité » est vraiment savoureuse !

On met ce qu'on peut dans le chou cuit du Kimchi pour le pimenter un peu, hein ! sinon c'est fade.

Le mardi 19 mai 2020, la société Shin Kurushima s’est vu notifier la commande de deux pétroliers portuaires de 4900 tonnes dérivés de ceux déjà en service dans la Force Maritime d’Autodéfense. Ces deux navires, inscrits sur le budget 2019 de la Défense mais non encore commandés, devront être livrés en avril et juillet 2022.

C’est la première fois que 株式会社新来島どっく (Shin Kurushima dokku dont le dernier mot est la transcription de dock), reçoit des commandes du ministère de la Défense et la première fois qu’il construit des navires militaires. Fondée en 1902 sous le nom de Habohama Docks, devenue Kurushima en 1949 puis Shin Kurushima en 1980 (Shin signifie « nouveau »), l’entreprise a son siège dans le quartier Chiyoda de Tōkyō et fédère aujourd’hui plusieurs chantiers implantés à Ōsaka, Ujina (Honshū), Fukuoka (Kyūshū), Ōnishi et Imabari (Shikoku). Elle est spécialisée dans les navires de transport de petit tonnage majoritairement destinés au cabotage dans l’archipel japonais et ses alentours. Inquiétée par la raréfaction des commandes commerciales, elle vit cette commande militaire comme un soulagement.

Les 4900 tonnes des futurs YOT (Yard Oiler Tanker, comme ils sont désignés sur le programme d'acquisition) dépassent largement le tonnage des pétroliers côtiers et portuaires actuellement en service dans la Force Maritime d'Autodéfense, qui tournent autour des 500 à 600 tonnes (lège).

C'est amusant : je retrouve dans un site web la traduction mot pour mot du texte de mon précédent article sur les Yard Oil Tankers (YOT) commandés chez Shin Kurushima. Texte qui était de mon cru, et non pompé / collé d'une autre source (ce que je fais rarement). Passons...

Les YOT devraient ressembler à ça d'après le ministère de la Défense :

Takagi a écrit:

C'est amusant : je retrouve dans un site web la traduction mot pour mot du texte de mon précédent article sur les Yard Oil Tankers (YOT) commandés chez Shin Kurushima. Texte qui était de mon cru, et non pompé / collé d'une autre source (ce que je fais rarement). Passons...

Bienvenue au club: le plagiat sur Internet est une plaie, ce qui m'a à mon regret conduit à restreindre l'accès à mon site !
A+

Starshiy a écrit:

Takagi a écrit:

C'est amusant : je retrouve dans un site web la traduction mot pour mot du texte de mon précédent article sur les Yard Oil Tankers (YOT) commandés chez Shin Kurushima. Texte qui était de mon cru, et non pompé / collé d'une autre source (ce que je fais rarement). Passons...

Bienvenue au club: le plagiat sur Internet est une plaie, ce qui m'a à mon regret conduit à restreindre l'accès à mon site !
A+

C'est signe que vos écrits sont de qualité. Il faut travailler dans les fosses septiques pour pomper de la

https://www.meta-defense.fr/2020/12/10/le-japon-va-construire-2-destroyers-aegis-supplementaires-pour-sa-defense-anti-missiles/?fbclid=IwAR2D3xUYayeYYxMLIqXOKz_xSAq-0DoIYdqNFP8obRwISl1mlAFtZnsxD_M

clausewitz a écrit:

https://www.meta-defense.fr/2020/12/10/le-japon-va-construire-2-destroyers-aegis-supplementaires-pour-sa-defense-anti-missiles/?fbclid=IwAR2D3xUYayeYYxMLIqXOKz_xSAq-0DoIYdqNFP8obRwISl1mlAFtZnsxD_M

Tout le monde aura corrigé de lui-même :

• les deux DDG ne s'ajouteraient pas aux 6 AEGIS existants puisqu'il y en a déjà 8
• le gouvernement ne peut pas décider début décembre de doter la force d'autodéfense de deux destroyers supplémentaires, il ne peut à ce stade que demander à la Diète d'approuver leur inscription au budget
• Dahlia aura corrigé que "500 Md de Yens" ne valent pas "prêt de 4 Md €" puisqu'une dépense n'est jamais un prêt

Takagi a écrit:

clausewitz a écrit:

https://www.meta-defense.fr/2020/12/10/le-japon-va-construire-2-destroyers-aegis-supplementaires-pour-sa-defense-anti-missiles/?fbclid=IwAR2D3xUYayeYYxMLIqXOKz_xSAq-0DoIYdqNFP8obRwISl1mlAFtZnsxD_M

Tout le monde aura corrigé de lui-même :

• les deux DDG ne s'ajouteraient pas aux 6 AEGIS existants puisqu'il y en a déjà 8
  
• le gouvernement ne peut pas décider début décembre de doter la force d'autodéfense de deux destroyers supplémentaires, il ne peut à ce stade que demander à la Diète d'approuver leur inscription au budget
  
• Dahlia aura corrigé que "500 Md de Yens" ne valent pas "prêt de 4 Md €" puisqu'une dépense n'est jamais un prêt
  

: mrgreen:

Si c'est de moi qu'il s'agit ici, je confirme !

Je confirme :

• le gouvernement a décidé d'inscrire les premiers financements de ces deux DDG au projet de budget qui va être soumis à la Diète
• Dahlia est bien DahliaBleue

La Force Maritime d'Autodéfense a fait rentrer ses deux P-3C déployés à Djibouti. Le vol retour leur a fait faire escale aux Maldives et l'aéroport de Kuala Lumpur en Malaisie. La dernière partie du retour vers le Japon s'est effectuée de nuit. Il n'est pas question à ce jour d'arrêter ces missions contre la piraterie somalienne.

Le 11 février 2021, le MURASAME est rentré à Yokosuka. Parti le 30 août 2020, il était déployé contre la piraterie dans le golfe d'Aden.

Mise en service d'un nouveau dragueur de mines par la marine japonaise

https://www.meretmarine.com/fr/node/247557

Au terme de trente-cinq années de service, l’escorteur MATSUYUKI (DD 130) a été désarmé le mercredi 7 avril 2021 à Maizuru. Neuvième unité de la classe HATSUYUKI à être admise au service et dernière encore en activité en tant que destroyer, il avait été mis en service le 19 mars 1986.


Son vingt-huitième et dernier commandant, le capitaine de frégate Hara Hiroaki, âgé de 53 ans, a souligné qu’il était lui-même entré dans la Force Maritime d’Autodéfense la même année que le MATSUYUKI. Au cours de sa carrière, le MATSUYUKI a parcouru environ 864 000 Nq.


Les douze destroyers de la classe HATSUYUKI ont été les premiers destroyers polyvalents de la Force Maritime d’Autodéfense ; avant eux, il y avait des destroyers antiaériens et des destroyers anti-sous-marins. Quatre d’entre eux ont été convertis en navire-école à la fin de leur vie ; il n’en reste qu’un seul, le SETOYUKI (TV 3518), les trois autres ayant été définitivement désarmés (SHIRAYUKI le 30/01/2017, YAMAYUKI le 19/03/2020 et SHIMAYUKI le 19/03/2021).