FREGATES MULTIROLES CLASSE FRIDJOF NANSEN

https://i.servimg.com/u/f33/11/36/46/11/mmmm1p26.jpg

L'état de la frégate n'est pas des plus joli.

La vidéo en direct est, toujours, active... https://youtu.be/9AQ1fSm1evo
... mais la (les) barge(s) de manutention a (ont) changé de position, à l'aide d'un remorque, en tout début de matinée, pour venir se positionner à -90° (pivotement vers tribord) de sa position d'hier, quasiment accolée, désormais, à la berge - la hauteur d'eau le permet! - depuis 10H00 ce matin (heure française).

Aujourd'hui, il ne passe plus grand-chose, hormis la manoeuvre matinale, suivie de la mise place d'un barrage flottant anti-pollution "hydrocarbures" et  la livraison, sur l'épave de la frégate, de manches à eau supplémentaires, pour la "purger". La ligne de flottaison est visible, tout le long de la coque, l'assiette semble être à zéro, et la brèche a été, entièrement, couverte de paillets.

Le flanc bâbord du Helge Ingstad a l'air plus sale que celui de l'autre bord ; comme encrassé par du fioul lourd ?

DahliaBleue a écrit:

Le flanc bâbord du Helge Ingstad a l'air plus sale que celui de l'autre bord ; comme encrassé par du fioul lourd ?

... ... Ah, OK... sur la base de la photo postée par Alain, à 13:39!

Voui, c'est possible, mais, uniquement, par l'effet des "remontées", vu que la brèche, elle, est sur le flanc tribord... mais dans ce cas, les abords environnants de la brèche auraient, eux, aussi, été souillés de fioul. Je me me demande si ce n'est pas, tout bêtement, un dépôt de pollution de la zone "maritime" - le trafic y est assez important -.  

Il conviendrait de vérifier, sur les rapports d'expertise - leur traduction en anglais   -, s'il y avait eu des fuites avérées de combustible, mais la brèche ne semble pas avoir atteint les réservoirs et les premières conclusions "techniques" visent, avant tout, de sérieuses faiblesses d'étanchéité - qui incriminent les chantiers espagnols - au niveau des arbres d'hélice, endommagés lors de la collision.

Sur cette copie d'écran la frégate parait toute petite par rapport aux grues; elles sont gigantesques!

La doublette "Rambiz" & "Gulliver" a une puissance maximale de levage de 8000 tonnes à 15 m de portée -  et leurs flèches principales ont une longueur de 90 m.  

Le HELGE INGSTAD relevé et ramené à Hanøytangen au matin du 28 février 2019.


Vers9h du matin pour préciser.

A 21h52, çà pompe "grave" (une vraie cascade!), depuis plusieurs heures, à l'avant, pour évacuer la flotte des fonds.

Je suppose qu'ils ont étanchéifié la coque parce que sinon, pendant qu'on le vide par l'avant, il se rempli par l'arrière!
même si les portes étanches ont été fermées, si on allège l'avant sans alléger l'arrière, il va finir par se déformer.

Bonjour,

Pour ceux que çà intéresse, le lien de la fiche technique et de l'abaque de charges (PDF en bas de page) de Rambiz, l'une des deux barges de levage belges (Scaldis-Anvers)

http://www.scaldis-smc.com/en-GB/rambiz/31/

Par contre, le même document qui existait, encore hier pour la seconde barge, Gulliver, lui a disparu "corps et biens". .. mais j'avais enregistré le PDF!

Ce matin elle est tout à fait dans ses lignes d'eau

Ils sont en train de jouer aux "Shaddocs", en poupe, au niveau de la brèche, par l'intermédiaire du bâtiment technique.

C'est bon signe ils pompent maintenant près de l'arrière.

Ça devient bon la barge est maintenant à coté de la frégate.

Voici une vue à l'intérieur de la frégate

Ça y est ce matin la frégate est sur la barge; et depuis trois heures environ les pompes ne rejettent plus d'eau.

Apparemment, les flèches ont été abaissées, mais il est difficile de distinguer les mouvements très lents.
Il y a du vent, aujourd'hui, çà pourrait expliquer la mise en marche des hélices des barges de levage.

Les flèches ont été abaissées pour positionner la frégate sur la barge.

Le vent semble souffler de plus en plus fort même les étais des contrepoids de Rambiz bougent.

Depuis le tout début de la matinée, les mouettes ou les goélands "s'amusent" à faire du "sur place" en jouant avec le vent, les élingues des contre-flèches "vibrent", le pavillon de "Gulliver" est tendu comme un string et, au moins, une hélice des barges "grutières" compense l'effet du vent, qui a de la prise, les deux barges ayant le profil aérodynamique d'une armoire normande!.  

Le "chantier-dock flottant" est en train de "remonter" tout doucement, depuis le milieu de la matinée.
Je suis béat d'admiration devant le boulot abattu (et sa qualité) depuis plus de 36 heures. J'attends, avec "impatience", d'assister à la manoeuvre de décrochage de l'élingage.

Il y en quelques-uns qui doivent faire, sérieusement, la gueule, chez Navianta, en observant ce renflouage, parce çà risque de devenir un jeu d'enfant pour identifier les faiblesses de construction & d'étanchéité au niveau des arbres d'hélices, qui, dans les premiers rapports établis, alors que la frégate était sous la flotte, étaient, déjà, mis en cause (en sus des erreurs humaines imputables à la passerelle de la frégate).  Les Australiens, qui ont, actuellement, des frégates en construction chez Navianta, ont, déjà, commencé à afficher leur méfiance.

Le fait que les étais des grues bougent au vent me laisse à penser, qu'ils ne sont plus sous tension, donc que le frégate a retrouvée une flottabilité positive et ne pèse plus ou presque plus sur les grues, à moins que le poids ne soit déjà supporté par la barge.

NIALA a écrit:

Le fait que les étais des grues bougent au vent me laisse à penser, qu'ils ne sont plus sous tension, donc que le frégate a retrouvée une flottabilité positive et ne pèse plus ou presque plus sur les grues, à moins que le poids ne soit déjà supporté par la barge.

Il y a de ça, aussi, mais si la charge est bien équilibrée - ce qui est le cas! - entre les flèches et les contre-flèches, l'élingage entre les contre-flèches et les contre-poids a peu d'effet (enfin, tout est relatif! ), le gros de la charge se répartissant (vectoriellement) entre les précédentes. A cette heure, la charge, en bout de moufles, doit être de l'ordre de 6000 tonnes, alors que la capacité de levage des deux barges est, elle, de 7000 tonnes, à 20 m de portée (verticale du moufle principal), par rapport à leurs axes.