Commentaires rubrique photo

DahliaBleue a écrit:

Takagi a écrit:

Le lancement du cuirassé BOUVET à Lorient le 27 avril 1896 :

: salut:

À quoi peuvent donc correspondre les fioritures en superstructures ? des arbres/palmiers ? En guise de pavoisement ?

A la fin du XIX e on n'était pas avare de guirlandes et autres fioritures pour un lancement, voici celui du cuirassé Brennus en octobre 1891:

warburton a écrit:

[…] malheureux Raleigh […] question les images qui donnent de la bande… c'est voulu ? : scratch:

LE BRETON a écrit:

Les photos ont été postées comme ça sur le site où je les aient trouvées… : scratch:

C'est sans doute pour rendre l'horizon… horizontal ! L'appareil photo devait être fixé au pont… incliné (pas oblique).

NIALA a écrit:

Bravo à Takagi pour la photo du Bougainville, du Borda et de la Bretagne; qui plus est de l'avoir bien identifiée, car je connaissais cette photo, mais une analyse trop sommaire m'avait fait craindre une erreur de légende, j'avais cru qu'il s'agissait du 2em Bougainville et du 3ém Borda; mais en y regardant de plus près je me suis rendu compte qu'il avait raison ce qui donne plus de poids à cette photo; parce que les photos du Borda ex Valmy et du Bougainville de 1859 ne sont pas légion.

Bah... il ne m'a fallu qu'une petite heure de recherches sur le Net pour confirmer la légende de la photo. J'avais moi aussi craint une erreur, notamment sur le BOUGAINVILLE qui me semblait avoir la cheminée mal placée par rapport aux mâts. C'est que m'immiscer dans des sites où croisent des pointures, ça me pousse à vérifier trois fois avant de poster...

DahliaBleue a écrit:

À quoi peuvent donc correspondre les fioritures en superstructures ? des arbres/palmiers ? En guise de pavoisement ?

Moi je trouve que ça fait plutôt joli, tous ces faux ou vrais palmiers. Une évocation du personnage qui avait donné son nom au navire, peut-être ?

ou bien des arbres de la liberté évocation de la République

Concernant les 100 mm du Richelieu

Ces affûts sont installés en rattrapage et à la hâte à compter de novembre 1939 (4 affûts prévus pour le cuirassé Lorraine et deux en provenance de la batterie de Niolon) en lieu et place de deux tourelles de 152 mm (les 152 devaient à l'origine assurer la DCA lourde du cuirassé). Matériel ayant bonne réputation en dotation sur l'Algérie, la protection des équipes de pièces et des armoires à munition est faible ...

bonjour
superbes, ces images du Kaga et de l'Akagi.
sur la photographie représentant ce dernier, je compte une trentaine d'appareils; combien en embarquait-il à l'époque ?

En théorie jusqu'à 90 dont une petite dizaine éparpillés par petits bouts façon puzzle dans (de mémoire) un troisième hangar (ou zone de stockage) situé sous l'arrière du hangar inférieur.

bonjour Pascal
entretemps, j'ai un peu cherché. d'après mes sources (david brown), avant sa reconstruction de 1936, il embarquait 60 avions; après: 90 en théorie, mais 72 en pratique. je me souviens avoir lu quelque part (mais où?), qu'un certain nombre d'appareils de remplacement (non assemblés) complétaient cette dotation.
ces chiffres semblent correspondre aux vôtres.
je constate que ce groupe aérien était pratiquement semblable à celui des Yorktown.

Ces dotations étaient toutes théoriques, mais au Japon comme ailleurs à cette époque on cassait beaucoup de bois dans l'aéronavale ... il fallait des réserves !

warburton a écrit:

sur la photographie représentant ce dernier, je compte une trentaine d'appareils; combien en embarquait-il à l'époque ?

Tu ouvres là une boite de Pandore car le nombre d'appareils qu'un porte-avions peut théoriquement embarquer dépend de nombreux paramètres.
- de la taille des appareils et de leur usage (en réserve ou opérationnels ? en opération ou en transport)
- du nombre de pilotes / mécaniciens et armuriers
- des stocks d'essence, de munitions et de pièces détachées
- de la doctrine (stockage ou non d'avions sur le pont d'envol)
- des éventuelles limitations du bâtiment (ascenseurs trop lents ou trop petits)
- de la mission (les bâtiments japonais étaient en surcapacité pour l'attaque de Pearl Harbor)

Il n'y a pas de nombre simple et définitif et le problème n'appelle qu'une réponse de Normand.

warburton a écrit:

bonjour
superbes, ces images du Kaga et de l'Akagi.
sur la photographie représentant ce dernier, je compte une trentaine d'appareils; combien en embarquait-il à l'époque ?

60 avions avant sa dernière refonte qui verra disparaître les ponts étagés à l'avant.

pascal a écrit:

Les Japonais opèrent les torpilleurs sur les parties arrières des hangars de leurs porte avions. Ils faudrait que je reprenne mes notes mais de mémoire c'est en grande partie lié au fait que les aires de parking torpilleurs sont situé à l'aplomb du magasin des torpilles ce qui permettait de limiter au maximum les mouvements de ces engins (6 m/800kg) dans les hangars. (...) Les Japonais privilégiaient les voilures fixes pour des raisons de gains de masse et s'accommodaient d'envergures plus importantes (ou bien alors se contentaient de saumons de voilure repliable). Sur les torpilleurs un tel choix n'était pas possible en raison de l'envergure nécessaire à ces avions qui quoiqu'il arrive de ce fait devaient avoir une voilure repliable ... Par pragmatisme et compte tenu de leur organisation interne autant diminuer la surface de l'ascenseur arrière, à une époque où, de surcroît on lançait les chasseurs par l'avant depuis le hangar inférieur ...

L'agencement torpilleurs à l'arrière des hangars bb au milieu chasseurs devant (grosso modo) perdurera et ce d'autant que les torpilleurs sont les avions qui ont besoin de la plus grande longueur de pont pour décoller ...

Quelles que soient les raisons qui ont poussé les Japonais à spécialiser les ascenseurs arrière pour la manœuvre des torpilleurs, la principale étant effectivement la distance de roulage nécessaire à ces appareils, il n'en reste pas moins que ces ascenseurs arrière étaient trop étroits pour manutentionner les chasseurs et même les bombardiers en piqué à partir de 1940. En 1944, les SHŌKAKU étaient incapables d'utiliser leurs ascenseurs arrière pour la nouvelle génération d'appareils (Aichi B7A, Mitsubishi A7M et Nakajima C6N), seuls les TAIHŌ, UNRYŪ et SHINANO pouvaient le faire. En 1942, le fait que le RYŪJŌ soit devenu un "porte-avions à un ascenseur" pour les A6M et D3A l'avait rendu presque inutilisable, indépendamment de ses autres limitations, et c'est une des principales raisons invoquées par l'amiral Ugaki pour justifier qu'il ait été utilisé comme appât lors de la bataille de Santa Cruz.

warburton a écrit:

(...)avant sa reconstruction de 1936, il embarquait 60 avions; après: 90 en théorie, mais 72 en pratique. je me souviens avoir lu quelque part (mais où?), qu'un certain nombre d'appareils de remplacement (non assemblés) complétaient cette dotation.
ces chiffres semblent correspondre aux vôtres.(...)

72 appareils prêts à l'emploi + un maximum de 19 autres partiellement démontés (les ailes à plat sur les parois du hangar, les fuselages tantôt massés dans les nombreux recoins des hangars, tantôt accrochés sous le pont d'envol, tantôt accrochés en hauteur sur les parois). En pratique, l'AKAGI a très rarement embarqué 72 avions opérationnels... et la capacité maximale de 91 datait de l'époque du chasseur A5M, plus petit que le A6M.

Croiseurs britanniques 2em photo du Weymouth, le résultat d'une torpille reçue le 2 octobre 1918, il finit la guerre en beauté

Citation :

le RYŪJŌ soit devenu un "porte-avions à un ascenseur" pour les A6M et D3A l'avait rendu presque inutilisable, indépendamment de ses autres limitations, et c'est une des principales raisons invoquées par l'amiral Ugaki pour justifier qu'il ait été utilisé comme appât lors de la bataille de Santa Cruz.

Salomons orientales le 24 août 42: la seule "vraie" victoire du groupe aérien embarqué du Saratoga rattaché à son p-a. Santa-Cruz est en octobre.

ah, le A5M… quel joli petit avion ! bien qu'obsolète en 1941, entre les mains d'as, il fut loin d'être ridicule.
j'y pense… "on" n'en a pas encore parlé dans "aéonavale japonaise"… me gourge-je ?

pascal a écrit:

Citation :

le RYŪJŌ soit devenu un "porte-avions à un ascenseur" pour les A6M et D3A l'avait rendu presque inutilisable, indépendamment de ses autres limitations, et c'est une des principales raisons invoquées par l'amiral Ugaki pour justifier qu'il ait été utilisé comme appât lors de la bataille de Santa Cruz.

Salomons orientales le 24 août 42: la seule "vraie" victoire du groupe aérien embarqué du Saratoga rattaché à son p-a. Santa-Cruz est en octobre.

N'ergotons pas : la bataille du 24 août est aussi appelée première bataille de Santa Cruz, celle d'octobre la deuxième bataille de Santa Cruz.

J'en étais resté aux premières et deuxièmes batailles, mais, de Guadalcanal ...

Takagi a écrit:

En 1942, le fait que le RYŪJŌ soit devenu un "porte-avions à un ascenseur" pour les A6M et D3A l'avait rendu presque inutilisable, indépendamment de ses autres limitations, et c'est une des principales raisons invoquées par l'amiral Ugaki pour justifier qu'il ait été utilisé comme appât lors de la bataille de Santa Cruz.

La principale limitation du Ryujo (tare partagée avec le Zuiho et le Shoho), aussi grave à mon avis que celle que tu évoques, était que ce bâtiment était incapable de mettre en œuvre efficacement un groupe important de bombardiers torpilleurs. La lenteur et le pont relativement court de ce porte-avions rendaient le décollage des B5N2 problématique, sauf quand les conditions étaient optimales. Les appareils avaient souvent besoin de toute la longueur du pont, ce qui limitait le nombre d'appareil pouvant décoller en une pontée (3 à 6 selon le vent). Le potentiel offensif de ces navires était donc très limité ...

L’îlot de l'Akagi et du Hiryu à bâbord est trompeur; on est tellement habitué à l’îlot des porte-avions à tribord qu’instinctivement on a l'impression que l'Akagi navigue en sens inverse des autres navires.

Concernant les bombardiers en piqué japonais, la présence du train fixe avait un avantage incident non négligeable, sa traînée contribuait à limiter la vitesse en piqué ... surtout sur des appareils qui n'étaient pas dotés de freins de piqué ou bien dotés de freins de petite taille comme le D3A par exemple (comparer les surfaces avec celles du Dauntless)

Quans les Américains commenceront à utiliser leurs Hellcat et leurs Corsair dans des missions d'appui sol en piqué ou en glide bombing plus ou moins prononcé soit pour le largage de bombes ou le tir de roquettes les pilotes n'hésiteront pas à baisser leur train durant le piqué (moins prononcé néanmoins que celui des appareils spécialisés) pour rester dans le domaine de vol de l'avion en terme de vitesse.

bonjour
excellent sujet. je découvre encore des avions que je ne connaissais pas.
je n'avais encore jamais vu de photographie du D2A, par exemple.  
je me pose des questions au sujet de quelques légendes.
sur certaines vues où je crois reconnaitre un D2A, l'avion est identifié comme un D1A, ou un D3A…

warburton a écrit:

bonjour
excellent sujet. je découvre encore des avions que je ne connaissais pas.
je n'avais encore jamais vu de photographie du D2A, par exemple.  
je me pose des questions au sujet de quelques légendes.
sur certaines vues où je crois reconnaitre un D2A, l'avion est identifié comme un D1A, ou un D3A…

Confusion classique : le D1A2 est parfois appelé D2A, mais cette appellation n'a jamais été officialisée. On la trouve souvent dans la littérature anglo-saxonne, qui n'aime pas les "trous" dans la numérotation. En fait, le D2N/D2Y n'a jamais été accepté en service et la Marine Impériale est passée directement du D1A au D3A. Nous verrons plus tard d'autres "trous" de numérotation.
Quant au D3A, il est impossible à confondre avec un D2A.

J'ai profité de la revisite du fil sur l'aéronavale nippone pour rajouter des titres. Je commençais à me perdre dans les articles...

warburton a écrit:

(...)je me pose des questions au sujet de quelques légendes.
sur certaines vues où je crois reconnaitre un D2A, l'avion est identifié comme un D1A, ou un D3A…

Ah ! ça y est ! c'est arrivé au cerveau !
Et c'est corrigé