Marine des Philippines

Lors de son discours de bienvenue, le commandant en chef de la Flotte des Philippines, le contre-amiral Ronald Joseph Mercado, a précisé que le BRP TARLAC sera affecté à la force amphibie de ladite Flotte des Philippines.

Le TARLAC, arrivé à quai à Manille en début d’après-midi, est le plus grand navire de la marine de l’archipel.

Une partie du discours d'arrivée du TARLAC et l'annonce de l'arrivée de son sister-ship l'année prochaine :


En anglais.

Le lundi 16 mai 2016, les garde-côtes philippins, assistés d’une équipe du Bureau des Pêcheries & Ressources Aquatiques, ont arraisonné deux bateaux de pêche chinois surpris arborant un drapeau philippin malencontreusement hissé tête en bas, entre les îles Babuyan et Batanes entre Luzon et Taiwan.


Les deux navires cherchant manifestement à masquer leur nationalité, les autorités philippines ont décidé d’investiguer l’affaire ; elles ont saisi les deux bateaux et arrêté leurs vingt-cinq occupants, soupçonnés de braconnage.

Les documents saisis à bord ont permis d’établir que les deux bateaux étaient immatriculés en Chine et n’avaient aucun permis de pêche dans les eaux philippines. Reste à prouver la réalité d’une éventuelle infraction.

Citation :

Le lundi 16 mai 2016, les garde-côtes philippins, assistés d’une équipe du Bureau des Pêcheries & Ressources Aquatiques, ont arraisonné deux bateaux de pêche chinois surpris arborant un drapeau philippin malencontreusement hissé tête en bas, entre les îles Babuyan et Batanes entre Luzon et Taiwan.   Les deux navires cherchant manifestement à masquer leur nationalité, les autorités philippines ont décidé d’investiguer l’affaire ; elles ont saisi les deux bateaux et arrêté leurs vingt-cinq occupants, soupçonnés de braconnage. […] Reste à prouver la réalité d’une éventuelle infraction. : marinsimspon:

Ils ne doutent de rien, les Tinois, forts de leurs convictions.
Toutefois cette tentative (maladroite) de masquage de nationalité n'est probablement pas dictée par l'autorité politique…

Une photo publiée sur Facebook et reprise par le quotidien philippin The Inquirer montre que, en fait de "masquage de nationalité", les pêcheurs chinois arboraient bien leur pavillon chinois à la poupe (ce qui est règlementaire) et le pavillon philippin en tête de mât :


Les fins connaisseurs en pavillonnerie auront noté que le drapeau philippin que le SHE KOU arbore en tête de mât est monté à l’envers : le rouge aurait dû être en bas et le bleu en haut, comme sur la vedette des garde-côtes. Les autorités philippines soupçonnent son équipage de s'être livré à des activités de pêche non déclarées. L'interrogatoire des 25 suspects internés à Basco attendait mardi l'arrivée d'un interprète.

Le jeudi 12 janvier 2016, les garde-côtes philippins ont arraisonné trois bateaux de pêche vietnamiens près de l’île de Calayan dans l’archipel des Babuyan. Leurs 18 occupants ont été internés. Ils sont soupçonnés de s’être livrés à des pêches illégales dans les eaux philippines.


Le sous-secrétaire au Bureau des Pêcheries et des Ressources Aquatiques, Asis Perez, qui s’est entretenu avec eux le samedi 14 mai, a déclaré à l’AFP qu’ils ont été pris la main dans le sac. L’inspection des cales des navires a révélé la présence de près de quatre tonnes de poissons, en majorité des thons, déjà congelés.


Les Vietnamiens encourent une amende qui pourrait atteindre le million de dollars US par bateau d’après le barème des accords internationaux en vigueur. Si les pêcheurs ne peuvent pas payer, leurs bateaux seront saisis à titre de dédommagement par le gouvernement philippin. Les deux gouvernements se seraient d’ores et déjà entendus pour organiser le rapatriement des pêcheurs au Vietnam dès le paiement de l’amende (quand son montant aura été déterminé par la justice philippine) ou la saisie confiscatoire des bateaux.

Takagi a écrit:

Une photo publiée sur Facebook et reprise par le quotidien philippin The Inquirer montre que, en fait de "masquage de nationalité", les pêcheurs chinois arboraient bien leur pavillon chinois à la poupe (ce qui est règlementaire) et le pavillon philippin en tête de mât :
Le SHE KOU, un des deux bateaux arraisonnés lundi près de l’île de Sabtang (archipel des Batanes), a été interné à Basco (chef-lieu de la province des Batanes).

Les fins connaisseurs en pavillonnerie auront noté que le drapeau philippin que le SHE KOU arbore en tête de mât est monté à l’envers : le rouge aurait dû être en bas et le bleu en haut, comme sur la vedette des garde-côtes. Les autorités philippines soupçonnent son équipage de s'être livré à des activités de pêche non déclarées. L'interrogatoire des 25 suspects internés à Basco attendait mardi l'arrivée d'un interprète. : study:

Ce n'était donc pas de la malice, mais seulement de la maladresse…

DahliaBleue a écrit:

Ce n'était donc pas de la malice, mais seulement de la maladresse…

Pour le pavillon, probablement, même si les Philippins ont apparemment pris ça pour de la provocation.
Pour l'éventuelle infraction au code des pêches, attendons de voir.

D’après les autorités philippines, un bateau de pêche chinois avec dix personnes à bord a éperonné le navire de surveillance MCS 3010 des Garde-Côtes des Philippines.

L’incident s’est produit le 25 mai 2016 vers 20h au large de Camiguin dans les îles Babuyan au nord de Luzon.

Les autorités philippines avaient repéré trois bateaux chinois et ont envoyé deux patrouilleurs, les MCS 3007 et 3010 (MCS est l’abréviation de Monitoring, Control and Surveillance vessel) pour les investiguer. Un des chinois portait le pavillon philippin en tête de mât.

À l’approche des patrouilleurs, les Chinois n’ont pas répondu aux appels radio. Deux des bateaux ont éteint leurs feux et ont se sont esquivés dans la nuit pendant que le troisième heurtait par l’étrave le MSC 3010, laissant une entaille dans son bordé.

Le MCS 3007 s’est alors joint à la chasse, qui a duré près de deux heures. En fin de compte, une équipe de prise utilisant une embarcation rapide a réussi à monter à l’abordage de l’intrus et à s’en rendre maître. Les dix Chinois ont été placés en état d’arrestation et ramenés à Port Irène pour enquête.


Le plus étrange de l’histoire, c’est que les Philippins n’avaient rien à reprocher a priori aux pêcheurs chinois. L’inspection de la cale du pêcheur pourrait cependant les amener à changer d’avis. Les garde-côtes philippins ont mentionné des blocs ressemblant à du corail noir, qui est une espèce protégée et dont la pêche est interdite aux Philippines. Le capitaine chinois risque également d’être accusé de refus d'obtempérer, de manœuvre hostile et d’abordage envers un navire gouvernemental philippin.

C’est le même MCS 3010 qui avait procédé à l’arrestation de 25 pêcheurs chinois le 16 mai dernier dans le même secteur.

Le mercredi 1^er juin 2016, la Marine des Philippines a procédé à la mise en service de quatre navires : le BRP (Barko ng Republika ng Pilipinas) TARLAC et les trois LCH transférés en mars dernier par l'Australie.

Le premier navire océanographique des Philippines, le GREGORIO VELASQUEZ (AGR-702, ex-MELVILLE américain) est arrivé dans la baie de Manille le mercredi 8 juin 2016 à 11h du matin.

Parti de San Diego (Californie) le 27 avril dernier après son transfert de pavillon, il a fait une escale à Guam (Mariannes) du 28 mai au 2 juin.

Il a pris ancrage pour les quarante-huit heures de CIQ (Customs Immigration and Quarantine). Le vendredi 10 juin, il accostera au quai 13 dans le port sud de Manille où une cérémonie d’accueil est prévue.

Le GREGORIO VELASQUEZ sous sa livrée philippine arrive au quai n°13 du port sud de Manille, le vendredi 10 juin 2016 :

Takagi a écrit:

Lors de son discours de bienvenue, le commandant en chef de la Flotte des Philippines, le contre-amiral Ronald Joseph Mercado, a précisé que le BRP TARLAC sera affecté à la force amphibie de ladite Flotte des Philippines.

Le TARLAC, arrivé à quai à Manille en début d’après-midi, est le plus grand navire de la marine de l’archipel.

il est finis depuis le temps le rafiot ??
ont voit encore plein d'echafaudage dessus !! surtout dans le passe embarcation.
Et les marins ont tous un casque de chantier

Bill a écrit:

il est finis depuis le temps le rafiot ??
ont voit encore plein d'echafaudage dessus !! surtout dans le passe embarcation.
Et les marins ont tous un casque de chantier

Cette photo avait été prise en Indonésie, sur le chantier. La vidéo postée juste après l'article mentionné le montre achevé.

Le mercredi 13 juillet 2016, le nouveau ministre philippin de la Défense, Delfin Lorenzana, a annoncé que les missions de ravitaillement vers le petit détachement de fusiliers marins des îles Ayungin allaient reprendre.

Les Philippines entretiennent un détachement de huit fusiliers marins à bord de l’épave du SIERRA MADRE, échoué sur le récif de l’île de Pag-asa qui est la principale du banc des Ayungin. Ces huit hommes sont périodiquement relevés. Ils sont ravitaillés non pas depuis Pag-asa mais depuis la grande île de Palawan, afin d’éviter que quiconque ait un motif de s’en prendre aux habitants de Pag-asa, habitée en permanence. Le ravitaillement de la semaine dernière avait été retardé pour éviter que la Chine puisse l’interpréter comme un geste de défiance à l’approche du verdict de la Cour Permanente d’Arbitrage sur la plainte déposée par Manille à l’encontre de la Chine. Le banc des Ayungin est au cœur de la partie de la ZEE philippine revendiquée par la Chine.


Les Philippines entretiennent aussi des détachements de fusiliers marins sur les îles de Lawak (Nanshan sur les cartes internationales), Parola (Northeast Cay), Patag (Flat), Kota (Loaita), Likas (West York), Panata (Lankiam Cay) et sur le récif de Rizal (Commodore). Elles ne le faisaient pas avant que la Chine entreprenne de s’accaparer la plus grande partie de la mer de Chine méridionale.

Le ministre n’a évidemment pas donné la date du prochain ravitaillement du SIERRA MADRE.

Le jeudi 21 juillet 2016, l'-ex-cotre BOUTWELL des garde-côtes américains a été officiellement transféré à la Marine Philippine, qui le renommera ANDRES BONIFACIO. Le navire est encore aux USA, où il va bénéficier d'une remise en état. Le navire a été vendu pour 8 millions de $ et sa remise en état va coûter 16 millions de $.


C'est le troisième cotre de la classe HAMILTON que les USA cèdent aux Philippines.

Le président philippin Rodrigo Dutertre, récemment élu, a implicitement écarté la Chine de toute commande de matériel militaire. À l’occasion d’une conférence de presse, il s’est dit hostile aux retards et à la corruption dans la conduite des programmes d’armement, et il a écarté « toute nation en conflit avec les Philippines » de ces marchés, même si cette nation propose des prix inférieurs à d’autres. Grande première pour les Forces Armées Philippines, li s’est aussi engagé à tout faire pour préserver la vie des soldats et pour mettre à leur disposition des services médicaux et hospitaliers modernes. Les gouvernements précédents ont souvent été critiqués pour ne pas se soucier des militaires qu’ils envoyaient au casse-pipe, notamment contre les rebellions communistes ou islamistes dans le sud de l’archipel.

Le jeudi 4 août 2016, la marine philippine a procédé au baptême et à la réception officielle du ANDRES BONIFACIO (FF-17) à la base des USCG d'Alameda en Californie.

Le jeudi 18 août 2016, les Garde-Côtes des Philippines ont pris possession du premier Multi-Role Response Vessel (MRRV) de 44m, qui porte le nom de TUBBATAHA (numéro de coque 4401, en photo). La cérémonie a été organisée au QG des garde-côtes au quai n°13 du port sud de Manille.

Tubbatah est le nom d’un phare qui a donné son nom à parc naturel maritime de la province de Palawan.

Le BRP TUBBATHA est le premier d’une série de 10 patrouilleurs commandés au Japon en décembre 2013. Toute la série est construite par les chantiers Japan Marine United de Yokohama et est prévue être livrée avant décembre 2018, à raison d’une unité par trimestre. Tous les patrouilleurs porteront des noms de phares philippins.

Les MRRP doivent assurer cinq missions principales :

• recherche et sauvetage en mer
  
• lutte contre la pollution et protection de l’environnement
  
• police des pêches et action de l’état en mer
  
• secours en cas de catastrophe naturelle
  
• transport de personnel et assistance logistique

Ils sont également dotés de moyens de lutte contre l’incendie pour le cas où ils devraient intervenir sur un navire accidenté.

La Marine des Philippines vient d’annoncer qu’elle allait dépenser quelque 2,9 millions de Pesos philippins (soit environ 55k€…) pour réparer ses cinq plus vieux patrouilleurs. Il s’agit des MIGUEL MALVAR (PS-19), MAGAT SALAMAT (PS-20), CEBU (PS-28), PANGASINAN (PS-31) et JOSE RIZAL (PS-74), qui sont âgés de 50 à 70 ans.

L’appel d’offres pour les travaux afférents sera lancé le 30 août et les candidats devront répondre sous 45 jours.

Takagi a écrit:

La Marine des Philippines vient d’annoncer qu’elle allait […] réparer ses cinq plus vieux patrouilleurs. Il s’agit des MIGUEL MALVAR (PS-19), MAGAT SALAMAT (PS-20), CEBU (PS-28), PANGASINAN (PS-31) et JOSE RIZAL (PS-74), qui sont âgés de 50 à 70 ans.[…] […] : marinsimspon:

Ce sont quasiment des pièces de musées… conservés au titre de véhicules de collection ?

On se demande pourquoi les Philippines s'obstinent à dépenser de l'argent pour conserver des navires qui ont disparu depuis longtemps dans toutes les autres Marines, est ce pour les maintenir en service actif et pourquoi? à moins que ce soit pour en faire des Musées.

55k€ pour remettre en service pendant quelques mois des patrouilleurs achetés à faible prix et qui ne peuvent servir que contre les insurgés et les pirates du sud de l'archipel : les forces armées et les garde-côtes des Philippines sont sous-équipées, suite à des décennies de sous-investissement. Le budget de la Défense aux Philippines tourne autour de 1% d'un PNB qui n'est très élevé et qui repose essentiellement sur une agriculture d'autoconsommation. L'augmentation à 1,15% du PNB en 2015 n'a amené ce budget de la Défense qu'à 480 millions d'Euros pour l'ensemble des forces armées. Quand vous enlevez de cette somme les frais de fonctionnement, que reste-t-il pour acheter des navires, des avions et des véhicules ? Pas grand-chose...


Dans ce cas précis, peut-être les récentes déclarations martiales du président Dutertre qui veut éradiquer le mouvement Abou Sayyaf dans le sud de l'archipel ont-elles joué un rôle. Quand on a besoin d'un navire, il est trop tard pour le construire...

Le 30 août 2016, la Marine des Philippines va lancer un appel d'offres pour la maintenance de l'artillerie des deux premières frégates de la classe GREGORIO DEL PILAR (ancien cotre des USCG de la classe HAMILTON). Ces navires ont une tourelle simple OTO-Melare de 76mm et quelques canons de 20 et 25mm. Le budget alloué à cet appel d'offres est de 6 095 160 Pesos philippins très exactement, soit 117 425 €.

Le ANDRES BONIFACIO, troisième unité de la même classe, est prévu être admis au service actif en novembre.

Le vendredi 2 septembre 2016, le ministère philippin de la Défense a annoncé à l’Assemblée  Nationale que le chantier des deux prochaines frégates lance-missiles de sa marine serait confié au coréen Hyundai Heavy Industries (HHI).

Son concurrent, l’indien GRSE (Garden Reach Shipbuilders and Engineers Ltd.) a été écarté parce qu’il n’a pas la capacité d’autofinancement requise par la loi de 1984 sur les marchés publics philippins. Les quatre autres concurrents ont été écartés pour d‘autres raisons.

Le ministère dispose d’une enveloppe de 18 milliards de Pesos philippins (soit environ 345 millions d’Euros) pour conduire ce programme : 16 milliards pour les deux navires et 2 milliards pour leurs stocks de munitions. HHI a proposé de construire les deux frégates pour 15 774 571 884 Pesos.

Ces frégates doivent être aptes à mener des actions antinavires, antiaériennes et anti-sous-marines. Elles doivent pouvoir mettre en œuvre un hélicoptère.

Le calendrier de construction n’a pas encore été arrêté.