Fil Infos - PLAN - Marine Chinoise

Ici une vidéo américaine montrant le déploiement de l'escadron VP-5 Mad Foxes (Patrol Squadron FIVE) de l'US Navy à la base aérienne de Kadena au Japon, les P-8A de cet escadron patrouillent dans la mer de Chine méridionale depuis 2014, date à laquelle les SNLE chinois de Type 094 ont commencé leur cycle de patrouille stratégique dans le Pacifique de l'Ouest en empruntant le détroit de Bashi. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'un J-11B de la marine chinoise avait eu un incident avec un P-8A l'année dernière au dessus de la mer de Chine méridionale.

La vidéo est en HD 1080p, vous pouvez choisir cette résolution dans le réglage de Youtube.



A partir de 2 min 45 de la vidéo, il y a quelques passages très intéressants : le survol par un P-8A d'un Arleigh Burke, d'un sous marin et d'un destroyer chinois de Type 052C.

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Un article de Navy Times parle de ce déploiement de VP-5 :

http://www.navytimes.com/story/military/2015/02/13/patrol-squadron-five-returns-p-8-deployment/23292529/

Citation :

The sailors of Patrol Squadron 5 are back home as of Thursday for their first deployment with the Navy's shiny new maritime patrol aircraft, a deployment marked by joint training, community outreach, and an international incident with the Chinese.

VP-5's "Mad Foxes" started their return to Naval Air Station Jacksonville, Florida, after a seven-month stint flying the P-8A Poseidon at Kadena Air Base in Okinawa, Japan, according to a squadron release.

The squadron logged more than 350 missions and over 3,600 flight hours, conducting maritime theater security operations and joint training with the Japanese Maritime Self Defense Force.

It wasn't all smooth sailing, though. In August, a Chinese J-11B jet buzzed one of VP-5's planes in international airspace 135 miles off the coast of Hainan Island in the South China sea.

The fighter came within 30 feet of the P-8, then performed a barrel roll over the American plane. Pentagon press secretary Rear Adm. Jon Kirby described the intercept as "very, very close, very dangerous."

The U.S. sent a diplomatic note to China condemning the behavior, but China responded that the claims were groundless and that the intercept was retaliation for U.S. surveillance of China.

VP-5 also hit a milestone, the release said, by hitting more than 200,000 operational flight hours without a class-A mishap.

The deployment included 39 detachments to sights around the Pacific, to showcase the Poseidon to various countries' militaries.

"As my first deployment, it was an awesome opportunity to travel to countries I never thought I'd see," Aviation Electronics Technician Airman Canaan Stowe said in the release. "While there were many difficult days, we all worked hard together to get the job done."

Henri K.

Un reportage CCTV sur l'évacuation des ressortissants chinois au Yémen.



La 19ème flottille d'escorte anti-piraterie chinoise a repris la patrouille dans le Golfe d'Aden après avoir évacué tous les ressortissants chinois au Yémen.



Henri K.

Des ressortissants chinois ont filmé leur évacuation du Yémen. Ces 571 Chinois se trouvaient à une dizaine d'endroits différents dans le pays, rendant l'opération de l'évacuation très difficile.





L’ambassadeur chinois au Yémen raconte l'évacuation.



Après avoir évacué les ressortissants chinois, la 19ème flottille d'escorte anti-piraterie chinoise a également aidé 225 ressortissants étrangers de 10 pays différents à quitter le Yémen.



D'après des officiers du port de Yémen, des unités armées sont descendues des navires de guerre chinois et ont pénétré à l'intérieur du pays. Selon des témoignages locaux, peu après le débarquement de ces unités chinoises, des coups de feu ont été entendus. A confirmer par d'autres sources.







Henri K.

Photos de l'évacuation des ressortissants étrangers du Yémen.

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Henri K.

Un peu plus de détails ont été donnés sur l'évacuation des ressortissants chinois et étrangers du Yémen par la marine chinoise.





A la demande des autres pays, la marine chinoise est retournée au Yémen pour évacuer d'autres personnes.



Pendant que la 19ème flottille d'escorte anti-piraterie était en train de mener des opérations d'évacuation au Yémen, la 20ème flottille a quitté la Chine.



Henri K.

2 corvettes ASW de Type 037, numéro de coque 728 et 729, ont été retirées du service après 29 et 30 ans de service dans la flotte du Sud. Les 2 corvettes seront transférées vers un musée maritime à Guangzhou.

Les vieilles Type 037 de 400t devraient être remplacées par les nouvelles corvettes de Type 056 et de Type 056A. Le nombre de Type 056 commandé jusqu'à présent est de 64.



Henri K.

Reportage CCTV sur l'Académie des équipements navals de la marine chinoise, qui vient de développer un drone sous-marin chasseur des mines.



Henri K.

Une étude intéressante de l'USNI (U.S. Naval Institute), qui appartient à l'U.S. Naval Academy, intitulé "The PLA Navy New Capabilities and Missions for the 21st Century".

http://news.usni.org/wp-content/uploads/2015/04/2015_PLA_NAVY_PUB_Print.pdf#viewer.action=download

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Et malgré la notoriété de l'USNI, les erreurs grossières apparaissent un peu partour, comme par exemple utiliser les références d'export pour nommer les missiles utilisés par la marine chinoise...

En bonus, un autre document de l'USNI sur les ADIZ en Asie.

http://news.usni.org/2015/02/27/document-report-to-congress-on-chinas-air-defense-identification-zone

Ca m'a fait marrer quand je vois les différentes ADIZ et la réaction des autres pays quand la Chine a fait créer la sienne.

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Henri K.

Entrainement de la 20ème flottille d'escorte anti-piraterie chinoise dans l'Océan Indien.



Henri K.

Le chantier naval Jiangnan de Shanghai a fêté son 150ème anniversaire en 2014, un reportage vidéo spécial a été enregistré.



A part la partie prise à l'intérieur du chantier naval qui est intéressante, il y a quelques passages aussi qui sont biens.

Destroyer Type 052D









SSK Type 039B





Dans une salle de projection



Henri K.

Pour le 66ème anniversaire de la marine chinoise, 28 officiers de 26 pays étrangers ont été invités à visiter la flotte du Sud et le corps des Marines chinois.

Beaucoup sont surpris par la transparence de la marine chinoise dans les présentations. Cela montre sous un autre angle que la Chine est de plus en plus confiante de sa marine.



Henri K.

La marine chinoise a organisé une journée des portes ouvertes le 23 Avril 2015 pour fêter son 66ème anniversaire, 8 navires de guerre des 3 flottes sont ouverts aux publics.



Henri K.

CCTV diffuse une série de reportages télévisées pour le 66ème anniversaire de la marine chinoise.

Cette 1ère vidéo parle un peu de l'histoire du début de la marine chinoise. Ce qui est intéressant est vers la fin il y a un passage où on voit le tir par un sous-marine d'un missile Soum-Mer.



Le tir d'un missile Soum-Mer

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Le groupe aéronaval autour du porte-avions 16 Liaoning. L'image devrait venir de l'essai en mer en 2014 dans la mer de Chine méridionale.

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La 2ème vidéo parle un peu de tout, on voit pour la 1ère fois l'ouverture et la fermeture du nouveau VLS universel du destroyer 172 Kunming de Type 052D dans un exercice à la mer de Chine méridionale, le tir d'un AJK-16 depuis une frégate de Type 054A...etc.





Le VLS du destroyer 172 Kunming de Type 052D - Il est conçu pour être compatible à la fois pour les missiles hot-launch et cold-launch, le premier opérationnel de son genre dans le monde. Il n'y a plus du tunnel central d'évacuation de flemme au milieu d'un module de 8 cellules.

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Quelques captures d'écran intéressantes sur le destroyer Type 052D - les salles de commandement, le canon principal H/PJ-38, le CIWS HQ-10...etc.

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Le lancement d'un AJK-16 depuis une frégate de Type 054A.

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Le 3ème reportage commence ex tempore par l'histoire de 81192. Pour un peuple qui a une mémoire très longue comme les Chinois, je sais qu'un jour les Américains paieront, et ils paieront lourds, d'une manière ou d'une autre.





Henri K.

La marine chinoise et l'US Navy ont mené un exercice de sauvetage conjoint dans la mer de Chine méridionale.



Henri K.

Un reportage CCTV sur l'intensification des opérations haute mer de la marine chinoise. Aujourd'hui les navires de première ligne chinois restent en mer entre 200 à plus de 300 jours en mer, 4 fois plus qu'il y a 15 ans.

Dans la vidéo on peut voir quelques images sympathiques sur les lancements de missile.



Henri K.

Le 25 Avril 2015, au chantier naval Hudong de Shanghai...

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Henri K.

Henri K. a écrit:

CCTV diffuse une série de reportages télévisées […]
Le 3ème reportage commence ex-tempore par l'histoire de 81192. Pour un peuple qui a une mémoire très longue comme les Chinois, je sais qu'un jour les Américains paieront, et ils paieront lourds, d'une manière ou d'une autre.[…]

voir -> ici

Reportage CCTV sur les différentes divisions et flottilles de la flotte du Sud. Quelques passages intéressants comme ceux qu'on voit à l'intérieur d'un FAC de Type 022 (au fait c'est plutôt Type 22, le 0 est de trop), ou encore là où on apprend qu'une division de frégate reste en moyenne 260 jours sur mer.



Henri K.

Henri K. a écrit:

[…] là où on apprend qu'une division de frégate reste en moyenne 260 jours sur mer.[…]

Deux cent soixante jours de mer… par an ? Cumulés ou partagés entre les éléments de la division ?
En posant cette question, j'ai quasiment la réponse : pour que ce score soit impressionnant, ce doit être 260 jours/an pour chacune des unités !

Ceci réduit toutefois (un peu) la performance (supposée) de la frégate 571 Yuncheng (du Type 054A) qui ne compte "que" 200 jours de mer annuels depuis cinq ans !

DahliaBleue a écrit:

Deux cent soixante jours de mer… par an ? Cumulés ou partagés entre les éléments de la division ?
En posant cette question, j'ai quasiment la réponse : pour que ce score soit impressionnant, ce doit être 260 jours/an pour chacune des unités !  

Ceci réduit toutefois (un peu) la performance (supposée) de la frégate 571 Yuncheng (du Type 054A) qui ne compte "que" 200 jours de mer annuels depuis cinq ans !

Pour être exact, vers 1min30 à 35, ils disent que "chaque navire de cette division de frégate reste en moyenne 260 jours par an en mer".

Henri K.

Reportage CCTV sur les missions para-militaire de la marine chinoise, comme les escortes anti-piraterie, les escortes de convois de l'arme chimique, les missions humanitaires...etc.



Henri K.

Une petite partie de la flotte de l'Est, à la base navale Zhoushan près de Shanghai.

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Henri K.

L'orchestre de la marine chinoise participe à la fête internationale de la musique à Shanghai.



Henri K.

Henri K. a écrit:

L'orchestre de la marine chinoise participe à la fête internationale de la musique à Shanghai.[…]

Pour cette (superbe) prestation, on n'a pas trop besoin des sous-titres !

J'ajouterais "What Is China's Navy (FUCKING) Doing in Mediterranean?"

What Is China's Navy Doing in Mediterranean?

Citation :

MAY 1, 2015 5:09 PM EDT
By Noah Feldman

Why is China announcing joint naval exercises with Russia in the Mediterranean, so far from home? There’s a global answer connected to the new cool war and China’s interest in responding to U.S. initiatives in the Pacific. But there’s also a more revealing local answer arriving from the nature of China’s growing involvement in the Middle East and North Africa.

The global geopolitical explanation for the exercises, expected this month, is certainly interesting and distinctive. China’s military and security aims are primarily focused on the Pacific, and it can’t reasonably hope to compete with the U.S. or European powers in their own backyards. Yet China gains symbolic value from presenting itself as an increasingly global power. A naval exercise in the Mediterranean -- even one on a very small scale -- is the kind of thing great powers do. The announcement is therefore useful to communicate China’s seriousness and commitment to this rise. It may be even more valuable within China, where President Xi Jinping is nurturing an increasingly nationalist strain of pride under the slogan of the “Chinese dream.”

Seen in this light, the Chinese-Russian exercises also look like a symbolic response to U.S. efforts to strengthen security relationships with China’s Asian neighbors. Japanese Prime Minister Shinzo Abe’s recent visit to Washington is a case in point. Abe has begun a genuine discussion within Japan about whether to amend the pacifist constitution, transforming the country’s self-defense force into something more like a standard military.

The impetus for this change is China’s increasing security threat to its Asian neighbors -- and a nagging uncertainty on the part of Japanese about whether the U.S. would go to war to defend Japan in a pinch. Abe’s visit is part of an attempt by the Barack Obama administration to reassure the Japanese, but also to implicitly to lend credibility to Abe’s defense initiatives.

It’s worth noticing that this military positioning on both sides, even if symbolic, coexists with close economic cooperation between China and both Japan and the U.S. if this seems unusual, that’s because it is: The chief feature of the cool war is the coexistence of strategic competition and economic cooperation. One reason China can get away with a little minor saber rattling in the Mediterranean -- alongside Vladimir Putin’s belligerent Russia -- is that it won’t affect China’s economic partnerships with anyone, including the U.S. or European powers. That’s just the way the new cool war game is played.

Yet this geopolitical angle doesn’t necessarily explain why the Mediterranean. Naval exercises almost anywhere could’ve expressed the same thing, perhaps even more strongly, because China’s naval assets in the Mediterranean aren’t particularly significant.

The better explanation for why the Mediterranean is much more local. China has twice in recent years had to send its ships to rescue and evacuate significant numbers of Chinese workers who fell into danger as a result of regional instability. The first time was in Libya, where 35,800 Chinese workers had to be evacuated after the 2011 uprising and subsequent bombing campaign to bring down Muammar Qaddafi. The second time was in late March and early April, when Chinese ships helped offload several hundred Chinese workers from Yemen as the situation there further deteriorated and Saudi airstrikes escalated.

These episodes brought home China’s evolving role in the Middle East and North Africa. So far, Chinese policy makers have shown no interest in inheriting the traditional U.S. role of maintaining hegemony in the Middle East to create stability and facilitate the flow of oil. However, China has to some degree included the Middle East in its strategy of building infrastructure projects in less-developed countries and establishing substantial settlements of Chinese workers there.

In sub-Saharan Africa, the point of this strategy is to build government-to-government relationships and keep steady the flow of raw materials that China needs to grow economically. Chinese political influence is primarily an adjunct to business interests. In Libya, the strategy accounted for the Chinese presence. A comparable number of Chinese workers probably still exists in Algeria -- perhaps 40,000 -- and there are Chinese workers elsewhere in the region, although exact numbers are difficult to ascertain.

Over time, China’s increasing presence in the region will shift China’s interest in the Mediterranean. Large business investments will drive a national interest in, you guessed it, stability. Instability is what caused China to have to evacuate workers, which is the local reason China now has a naval presence in the Mediterranean. But over the long term, a more significant Chinese naval presence could be used to help create stability -- not just to rescue Chinese workers when instability comes.

What I’m proposing is that China is at the very early stages of Middle Eastern mission creep – and that its Mediterranean naval exercises are a leading indicator of how that creep will proceed. Once a country is a great power, and once the country is prepared to boast of its naval presence in a region, strategic logic requires that force to be able to accomplish strategic objectives. Right now, China’s Mediterranean fleet (if you can call it that) is doing rescue. Eventually it will need to do more than that, or else it’ll become a symbol of Chinese weakness, rather than growing Chinese strength.

The day when China becomes an important Middle Eastern power is still some time away. Much will depend on the trajectory of Iran, a Chinese ally that's rising in the region even as it continues to face challenges to the regime’s legitimacy at home. But when a history of China’s rise in the region is written, it’ll have a page for these naval exercises. As China will learn, asserting its presence has benefits -- but also comes with some significant costs.

I call this the traditional U.S. role because it was obtained roughly from the beginning of the Cold War until 2003. With the invasion of Iraq, the U.S actually inverted the goal of stability by trying to create instability through regime change. That happened.

To contact the author on this story:
Noah Feldman at nfeldman7@bloomberg.net

Henri K.