questions bêtes

Bonjour,

Selon la définition du dictionnaire (Larousse) pour rhumb ou rumb : quantité angulaire comprise entre deux des trente-deux aires de vent et égale à 360°/32, soit 11°15'

et pour quart : unité d'angle correspondant à un rhumb, soit ici encore 11°15'

Ce type d'unité permettait d'être assez précis dans l'indication de la direction du vent, sans aller jusqu'au degré (précision illusoire dans ce cas).
Egalement utilisée pour les ordres de barre à l'époque. Ex : abattre d'un quart.



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Bonjour,

Pour apporter un complément au post précédent, ci-dessous extraits, à propos du rumb, de l'Encyclopédie Méthodique- Marine, Tome 3, de Vial Du Clairbois, publié en 1787 ...

Les éoliennes augmentent-elles la vitesse des nuages ?

questions bêtes… à propos de la natation dans la marine :

Loïc Charpentier a écrit:

[…] Des pertes au combat, ça reste, hélas, chose courante et, de toute manière, de règle, en temps de guerre.
Certes, la perte d'un bâtiment en mer coûte cher, mais il convient […] de comparer les pertes humaines navales avec celles enregistrées à terre, où ça se compte […] en milliers d'hommes blessés ou tués.
[…]
En tant qu'ancien mataf, il y a un truc dont je me souviens très bien, dans les années 60-70. En nageant 50 m, en piscine, sans aucun critère de temps, nous avions droit à "50 points de nage" […].

Y a-t-il un rapport (une équivalence ?) avec la mention : « Sait nager » ?

Citation :

[…] Sauf que quasiment personne n'effectuait ses "cinquante points de nage", car le mataf préfère sombrer rapidement, plutôt que devoir agoniser durant de longues heures, mourir geler, dans les mers froides, ou se faire bouffer par les requins, en mers tropicales. […] Brutalement dit, il vaut mieux crever très rapidement, plutôt que d'agoniser des heures, voire, si nécessaire et les circonstances, se débarrasser de son gilet de sauvetage — quand on a eu le temps de l'enfiler ! —, pour sombrer plus vite !

Autrement dit, dans son inconscient (ou dans son subconscient), afin de ne pas être confronté au choix (cornélien !) entre "nager et agoniser", ou bien "se laisser doucement couler" (et en finir), le marin en question préférait en ignorer (négliger) l’alternative et, pour être bien certain qu’elle ne se présentera pas à lui, refusera que l’une des deux options lui soit possible ?
Pourtant, le fait de savoir nager, interdit-il vraiment de se laisser couler à pic, si l'envie lui en prend ?

Accessoirement, savoir nager n'est pas — en soi — une garantie de survie ; dans l'eau (très) froide, par exemple.
Inversement, si les conditions sont favorables, « nager » (comme un compétiteur) n'est pas forcément utile. On ne cherche pas là à traverser la Manche (ou la mer Noire) à la nage. L'important, ce n'est pas de « nager », mais plutôt de « flotter » (en attendant les secours).

Citation :

[…]  Je sais très correctement nager, de très longue date, mais durant les années où j'ai servi dans la Marine […]

 

DahliaBleue a écrit:

Pourtant, le fait de savoir nager, interdit-il vraiment de se laisser couler à pic, si l'envie lui en prend ?

  [/quote]
L'expérience montre que le plus souvent une personne qui ne sait pas nager va tout faire pour rester en surface par réflexe. Un nageur peut s'il le souhaite occulter ce réflexe
L'eau refroidit le corps 25 fois plus vite que l'air disent les Canadiens

Sans vêtements, voici le temps de survie d'un être humain dans l'eau froide:

45 minutes dans une eau à 3 °C
30 minutes dans une eau à 0 °C,
10 minutes dans une eau gelée en surface −3 °C
Source: https://cartebateau.com/survie-eau-froide

Starshiy a écrit:

DahliaBleue a écrit:

Pourtant, le fait de savoir nager, interdit-il vraiment de se laisser couler à pic, si l'envie lui en prend ?

 
L'expérience montre que le plus souvent une personne qui ne sait pas nager va tout faire pour rester en surface par réflexe. Un nageur peut s'il le souhaite occulter ce réflexe
L'eau refroidit le corps 25 fois plus vite que l'air disent les Canadiens

Sans vêtements, voici le temps de survie d'un être humain dans l'eau froide […]

Personnellement, je savais nager au moins 100 mètres en entrant dans la Marine en 1965, j'avais en effet la mention "Sait nager", mais je n'ai pas eu l'occasion d'obtenir ces 50 points de bonus, même à la fin du CFOM ou alors je ne l'ai pas su, je n'ai jamais eu mes notes !
De toutes façons, eau froide ou eau chaude, pas beaucoup de temps de survie dans le liquide...
Merci (one more time) Starshiy !

JJMM a écrit:

, pas beaucoup de temps de survie dans le liquide...

Ca dépend lequel

Starshiy a écrit:

JJMM a écrit:

, pas beaucoup de temps de survie dans le liquide...

Ca dépend lequel

Farpaitement, mais y'a des exceptions hips ! la reine mère d'Angleterre, Churchill, et puis aussi les corni hips, cornichons, on en connaît !!!

DahliaBleue a écrit:

Y a-t-il un rapport (une équivalence ?) avec la mention : « Sait nager » ?

La mention "sait nager" était distincte des "50 points de nage", qui, eux, exigeaient une inscription personnelle afin de passer l'épreuve requise à des dates fixées et publiées.
De nos jours, je ne sais pas si cette épreuve est toujours d'actualité.
Les "50 points de nage" permettaient, par exemple,  dans certaines spécialités du Service Générale, où la promotion était un peu bouchée, d'acquérir le total de points suffisants, afin d'être sélectionné pour le "cours de chouffe", passage indispensable pour passer du bachi à pompon à la casquette d'officier marinier.
Pour certaines spécialités de l'Aéronavale, telles que, de mon temps, les électroniciens (cours long) et les électriciens d'équipement,  où les promotions étaient, alors, relativement (beaucoup) plus rapides et quasiment "programmées", pour les engagements longs (5 ans + rempilement exigé, à savoir 2 ans minimum de service à la sortie du cours de chouffe), à moins d'une "c... rie" personnelle un peu conséquente, ces "50 points" n'étaient pas nécessaires.

Merci pour la précision Loïc !