Commentaires rubrique photo

warburton a écrit:

pas mal le coup du "bavoir" du Nassau. […]

Où se trouve-t-il donc ? Dans le présent forum ?

heu… non.
un peu merdouillé. voir "corvée de charbon".
mais bon; on ne peut pas créer une rubrique "commentaires" pour chaque sujet…

warburton a écrit:

heu… non.
un peu merdouillé. voir "corvée de charbon".
mais bon ; on ne peut pas créer une rubrique "commentaires" pour chaque sujet…

Non, bien sûr.
Mais ce qui peut aider, c'est d'utiliser la fonction "Citer", en l'orientant vers la bonne rubrique…

NIALA a écrit:

[…] En Allemagne :
Le Nassau charbonne proprement il a mis son bavoir : D […]

à propos du bâtiment base (du CEP) Maine (ex-El-Mansour)

NIALA a écrit:

Croiseur auxiliaire X6 El-Mansour […] Le Maine ex El-Mansour en 1964 bâtiment base du CEP […].

Sur cette photo (prise à Brest), on aperçoit les superstructures du bâtiment de ligne Richelieu, à gauche, devant l'étrave du Maine.

Effectivement, DahliaBleue a une bonne vue cela confirme et le lieu et la date parce que le Richelieu était bien à Brest en 1964.

A la même époque, le Jean Bart avait été converti, à Toulon, comme centre-école des canonniers, qu'en était-il du Richelieu ? Si, j'ai, encore, connu le "cul" du Jean Bart, amarré par la poupe, à Toulon, j'avoue que je n'en sais rien de son sister-ship.

Le Richelieu quitte Toulon pour Brest en 1956; il est caserne des Élèves Officier de Réserve à Brest de 1956 à 1959; il est mis en réserve spéciale B le 1er août 1959; il est désarmé le 30 septembre 1967; condamné le 16 janvier 1968 pendant tout ce temps il ne s'est pas déplacé de la rade de Brest; il est vendu en août 1968 à un chantier de démolition le Cantieri Navali Santa Maria de Gênes; il quitte Brest le 25 août 1968 à la remorque du Rodsee pour être démoli à la Spezia en Italie ou il arrive le 8 septembre 1968, un canon de 380 mm est conservé dans l'arsenal de Brest (on en a parlé récemment).

Cordialement

Loïc Charpentier a écrit:

A la même époque, […] qu'en était-il du Richelieu ? […]

NIALA a écrit:

Le Richelieu quitte Toulon pour Brest en 1956 ; il est caserne des Élèves Officier de Réserve à Brest de 1956 à 1959 ; il est mis en réserve spéciale B le 1er août 1959 ; il est désarmé le 30 septembre 1967 ; […]

Outre sa fonction d'école des EAR/EOR, il a abrité simultanément (à partir de 1959, en remplacement de l'ex-croiseur Tourville) l'école de Manœuvre, l'école de Maistrance et l'école des Mousses.
Ces écoles sont restées actives sur le Richelieu jusqu'en 1967, date à laquelle elles ont été transférées au Centre d'Instruction naval de Brest (C.I.N.) [EOR, Maistrance et Mousses] ou bien à l'école navale [école de Manœuvre].

NIALA a écrit:

Le Richelieu quitte Toulon pour Brest en 1956; il est caserne des Élèves Officier de Réserve à Brest de 1956 à 1959; il est mis en réserve spéciale B le 1er août 1959; il est désarmé le 30 septembre 1967; condamné le 16 janvier 1968 pendant tout ce temps il ne s'est pas déplacé de la rade de Brest; il est vendu en août 1968 à un chantier de démolition le Cantieri Navali Santa Maria de Gênes; il quitte Brest le 25 août 1968 à la remorque du Rodsee pour être démoli à la Spezia en Italie ou il arrive le 8 septembre 1968, un canon de 380 mm est conservé dans l'arsenal de Brest (on en a parlé récemment).

Cordialement

DahliaBleue a écrit:

Outre sa fonction d'école des EAR/EOR, il a abrité simultanément (à partir de 1959, en remplacement de l'ex-croiseur Tourville) l'école de Manœuvre, l'école de Maistrance et l'école des Mousses.
Ces écoles sont restées actives sur le Richelieu jusqu'en 1967, date à laquelle elles ont été transférées au Centre d'Instruction naval de Brest (C.I.N.) [EOR, Maistrance et Mousses] ou bien à l'école navale [école de Manœuvre].  

Oui, bon, il servait, lui-aussi, de base-école.

bonsoir
à propos du Jean Bart, et surtout du livre que Niala nous invite à lire:
je confirme; ça se lit très facilement et très vite.
c'est pas grave, on peut le re-lire.

à propos des croiseurs auxiliaires :

NIALA a écrit:

Croiseur auxiliaire X6 El Mansour […] Cédé aux Allemands suite aux accords Laval/Koffmann en janvier 1943 […].

Citation :

Le croiseur auxiliaire X17 El Djezair […] Cédé aux Allemands suite aux accords Laval/Koffmann en janvier 1943 - Transféré aux Italiens; repris par les Allemands le 20 octobre 1943; l'El Djezair est désarmé dans l’étang de Thau […].

Citation :

Le croiseur auxiliaire X16 El-Kantara […] Cédé aux Allemands suite aux accords Laval/Koffmann en janvier 1943 […]

… Laval-Kaufmann, en fait…

Vous avez entièrement raison il s'agit de l'accord signé à Paris le 23 janvier 1943 entre Laval et le commissaire du Reich Karl Kaufmann transférant à l'Allemagne 159 navires de commerce! 31 navires à passagers, 112 cargos et 16 pétroliers.
J'ai rectifié le nom dans les articles

et pourquoi cette accord, la France y gagnait quoi

adama a écrit:

et pourquoi cette accord, la France y gagnait quoi

sans doute en application du principe qu'on obtient plus de choses en demandant avec un revolver qu'en demandant tout seul ?

adama a écrit:

et pourquoi cette accord, la France y gagnait quoi

Strictement rien , mais la France est occupée, de plus Laval est un premier ministre de Vichy pur collaborateur, les allemands estiment que la France n'a plus besoin de sa flotte marchande, et qu'elle serait bien utile pour transporter les troupes et le matériel allemand en Afrique du Nord, alors comme Laval ne sait rien refuser aux allemands; de toute façon il faut dire que si il n'avait pas donné son accord, ils auraient pris les navires par la force, alors il donne son accord.

bonsoir
une petite pensée pour "Rammer" Roope, le commandant du Glowworm.
il aurait dû être le premier marin de la seconde guerre mondiale à recevoir la Victoria Cross. son "exploit précédant" celui de Warburton Lee.
il ne la reçut qu'aprés, et - fait unique - grâce au rapport de son ennemi Heye, le commandant de l'Admiral Hipper. une histoire peu ordinaire.

à propos du croiseur auxiliaire X.19 Barfleur

même a écrit:

[…]

Ce qui est étrange, c'est que le nom arboré à l'avant (bâbord) ne ressemble pas vraiment à BARFLEUR. […]

L'explication de la non-concordance du nom est donc là :

NIALA a écrit:

Le croiseur auxiliaire X19 Barfleur […] Le croiseur auxiliaire X19 Barfleur en 1942 […] Le transport X2 Barfleur en 1944, il n'a gardé que les deux canons de 152 mm aux extrémités […] il reprend son service commercial le 28 mai 1947; il est vendu en 1955 et prend le nom de Boswell ; il change plusieurs fois de nom ; Crome en 1959/1960 ; […]

La photo du site de la poste navale militaire montre donc l'ex-Barfleur dans sa version Crome, vers 1959-60.

Citation :

Le Cyrnos avant guerre, remarquez l'étrave Maier

Pas très courant comme configuration sur un paquebot. Celui-ci avait, manifestement, été conçu pour opérer dans des zones de mer ayant tendance à geler en hiver. Cà "pue" la proue brise-glace.
Du côté de la Corse, ce dessin d'étrave ne devait pas lui être très utile;

La forme de coque Maier que l'on trouve sur les navires de construction allemande des années 1930 n'a rien a voir avec les brises glaces, voici un article de wiki sur l'inventeur et sur ces navires:


"
Fritz f. Maier (1844-1926), qui avait étudié la construction navale à Vienne, a commencé ses premières expériences dans un réservoir d'essai en Ecosse. Après le début du siècle, il a développé une forme de navire dans le laboratoire de remorquage de l'Allemagne du Nord Lloyd, dont les avantages ont été déterminés pendant des décennies par l'industrie de la construction navale. Cette forme de coque avec des cadres caractéristiques en v et un présteven surdimensionné a entraîné une plus grande vitesse avec la même performance de la machine en raison de la résistance à la conduite plus faible, un meilleur comportement, des surfaces plus grandes et des espaces de chargement plus larges. Maier aîné est mort en 1926 et n'a pas connu l'application pratique de la forme de son navire.

Après la mort de Fritz Maier, son fils Erich Maier (1901-1981) prit en charge le Maier, et commença à commercialiser et développer les idées de son père. En 1927, la société de collecte de GES.m.b.h de Maier-Vessel a été fondée à Brême. Ceux-ci ont fourni des conceptions et des licences émises. Après 1928 3 bateaux à vapeur ont été construits selon Maier, ils sont venus à 26 navires en 1931. En 1938, 481 navires ont été comptés selon Maier [1] et au déclenchement de la seconde guerre mondiale, plus de 900 Maier-les navires étaient déjà en route. Pour la marine allemande, Maier-GmbH a conçu les soi-disant chalutiers de guerre (KFK), un navire de soutien pour les services d'avant-poste, qui pourrait être rapidement converti en un coupeur de pêche régulier en temps de paix. Avec un ordre de 1072 véhicules, dont jusqu'à la fin de la guerre 612 bateaux pouvaient être achevés sur différents chantiers navals, ils représentent la plus grande série de construction navale dans l'histoire allemande. 2]

Après la guerre, la conception a évolué au fil des ans. Par conséquent, le Stevens des navires construits aujourd'hui n'a rien à voir avec le nom original Maier. Le nombre de navires construits selon Maier est passé à plus de 6000, y compris les navires de passagers et de fret, ainsi que les tracteurs, les pétroliers, les bateaux de navigation intérieure et les navires de sauvetage."

Excusez le langage traduction google, mais le principal est de comprendre de quoi il s'agit

Le ravitailleur de SM Weichsel un autre exemple d'avant Maier:

NIALA a écrit:

La forme de coque Maier que l'on trouve sur les navires de construction allemande des années 1930 n'a rien a voir avec les brises glaces, voici un article de wiki sur l'inventeur et sur ces navires:

J'y voyais un emploi beaucoup plus restreint... même si on retrouve, historiquement, ce genre de proue sur des petits bâtiments civils.

Au sujet de l'ADMIRAL HIPPER,

valdechalvagne a écrit:

bonjour ! quelle genre de faiblesse ?
j ai lu que les machines était d une complexité extrême , et avaient poser des problèmes au marins US après guerre .
donc qu elle autre faiblesse ? SVP

et

adama a écrit:

la pression des machines étaient très haute.

Une haute pression de vapeur n'est pas une faiblesse en soi, sauf si la technologie des circuits vapeur n'a pas suivi... ce qui était le cas.

Le manque de fiabilité de l'ensemble propulsif était précisément une des faiblesses de ces croiseurs.
J'en vois au moins deux autres : un blindage assez léger, notamment au niveau des ponts mais aussi au niveau de la ceinture, et une autonomie un peu courte.

les navires allemands construits avant et durant la seconde guerre mondial ont une aura incroyable (deutch qualiteit), outre leurs beauté indéniable, ils avaient bien des qualités, mais pas mal de défauts, leurs propulsions leurs autonomies, leurs blindages....ça fait beaucoup pour peux de navires.

donc question d'ou leur viens cette aura? WWI?