[JMSDF] Actualités

Pourquoi nous envoyons un SNA dans le Pacifique a Guam ?


Est ce que l'Emeraude ne viendrait pas jusqu'en Corée a Ulsan des fois ??

D’avant en arrière : le JOHN S. McCAIN, l’ÉMERAUDE et le HYŪGA en mer des Philippines.


La semaine d’exercices auxquels ils participent simule le transit d’un convoi (apparemment joué par le BSAM SEINE) entre Guam et le Japon. Pendant la guerre du Pacifique, cette route maritime a été mise à mal par la sous-marinade américaine face à des moyens japonais complètement dépassés par la tâche. Cette route maritime entre Palaos et la métropole était pourtant, de toutes celles qui reliaient le Japon à ses conquêtes outre-mer, celle qui bénéficiait des plus gros moyens puisqu’elle bénéficiait de l’escorte de nombreux bâtiments de guerre remontant ou revenant des arsenaux de la métropole pour s’y faire entretenir. Ces bâtiments étaient handicapés par la mauvaise qualité de leurs radars, le le manque de connaissances en matière de bathythermographie, l’absence d’armes ASM tirant vers l’avant comparables au Hedgehog britannique, le manque d’avions spécialisés et les incuries des procédures de coopération avion / navire en lutte ASM. La plupart de ces défauts n’ont été corrigés (partiellement) que beaucoup trop tard. Autant de leçons que la Force Maritime d’Autodéfense garde en mémoire depuis des décennies et qui donnent aux compliments américains en matière ASM donnent un relief particulier.

L'exercice international Sea Dragon 2021, organisé à Guam par l'US Navy, a commencé le 12 janvier 2021. La Force Maritime d'Autodéfense japonaise et les armées de l'air indienne, australienne et canadienne y participent.

Takagi a écrit:

L'exercice international Sea Dragon 2021, organisé à Guam par l'US Navy, a commencé le 12 janvier 2021. La Force Maritime d'Autodéfense japonaise et les armées de l'air indienne, australienne et canadienne y participent.

Des details la dessus ?

Sea Dragon est un exercice de lutte anti-sous-marine destiné essentiellement à l’aviation de patrouille maritime. Le sous-marin américain CHICAGO (classe LOS ANGELES) sert de plastron. Il y a plusieurs exercices élémentaires, certains consistant à pister un sous-marin entièrement fictif et à se passer la suite d’un avion à l’autre. La série culmine avec la traque réelle du CHICAGO. Les briefings préparatoires sont communs de manière à ce que les équipages échangent leurs astuces et leurs tactiques. Comme d’habitude dans les exercices américains, chaque exercice est noté et voit les participants se faire attribuer un certain nombre de points en fonction d’un barème appliqué à ses prestations. A la fin, l’équipage qui a le plus de points se voit remettre la « Dragon Belt ». Créée l’année dernière, cette Dragon Belt a été attribuée à un équipage néo-zélandais.

Accessoirement, les hôteliers de Guam se félicitent de l’arrivée des équipages pour la durée de l’exercice : en ces temps de pandémie, les touristes se font rares sur l’île…

Sans cette fichu pandemie je serais en famille en Coree, plutot que tout seul, et ma premiere destination de vacances aurait sans doute ete Guam qui n est qu a 1h30 de vol de la ou je me trouve ... je hais le coronavirus @!@

Situation terrible en effet ! Je compatis et partage ta colère ...

Le sous-marin SETOSHIO (SS-599) a quitté Yokosuka le jeudi 14 janvier 2021 pour se rendre à Hawaii et s’y entraîner avec la marine américaine. Mis en service le 28 février 2007, il est le dixième et avant-dernier de la classe OYASHIO. C’est la deuxième fois qu’il se rend aux Hawaii ; la première fois, c’était pour RIMPAC 2014. Il devrait rentrer à Yokosuka le jeudi 1^er avril.

Les Japonais attendent de ces exercices une amélioration du niveau d’entraînement de son équipage. Les Américains en profitent pour s’entraîner contre un sous-marin diesel-électrique, ce qu’ils ne peuvent pas faire avec leurs propres sous-marins.

La participation de la Force Maritime d’Autodéfense à シードラゴン2021 (shīdoragon2021, transcription phonétique de Sea Dragon 2021) consiste en deux Kawasaki P-1 et un échelon de 40 personnes (équipage des avions inclus) du 12^e hikōtai du 1^er kōkūtai de la base aéronavale de Kanoya.

Les Américains ont envoyé deux P-8A (un du Patrol Squadron VP-5 et un du VP-8 ), les Australiens et les Indiens deux P-8 chacun et les Canadiens deux P-3C.

Le SETOGIRI (DD-156) appareillera de Maizuru le dimanche 31 janvier 2021 pour prendre la relève de la mission japonaise contre la piraterie somalienne dans le Golfe d’Aden. En plus de ses 220 membres d’équipage, il embarquera huit membres des Garde-Côtes du Japon. Tous auront préalablement effectué des tests PCR contre le coronavirus. Le navire devrait mettre quatorze jours pour rallier Djibouti. Le trajet sera mis à profit pour mener plusieurs exercices de lutte contre la piraterie.


La Force Maritime d’Autodéfense a pris l’habitude de faire appareiller et revenir un dimanche les navires qui partent en mission de longue durée parce que cela permet aux familles d’être sur le quai à ces occasions.

Le vendredi 15 janvier 2021, le KONGŌ (DDG 173) et l’ASAHI (DD 119) ont été intégrés pour la durée d’un exercice au groupe de combat du porte-avions américain THEODORE ROOSEVELT (CVN-71) qui comprend aussi le croiseur BUNKER HILL (CG 52) et le destroyer JOHN FINN (DDG 113).


L’exercice consistait à intégrer temporairement deux navires japonais à un dispositif américain soumis à une attaque aérienne. Il a permis de tester la souplesse des règles de reconfiguration d’un écran antiaérien. Le BUNKER HILL et l’ASAHI étaient en protection rapprochée du porte-avions, les deux autres positionnés à plus grande distance de manière à opposer à l’assaillant une défense antiaérienne multicouche.

Takagi a écrit:

Le vendredi 15 janvier 2021, le KONGŌ (DDG 173) et l’ASAHI (DD 119) ont été intégrés pour la durée d’un exercice au groupe de combat du porte-avions américain THEODORE ROOSEVELT (CVN-71) qui comprend aussi le croiseur BUNKER HILL (CG 52) et le destroyer JOHN FINN (DDG 113).

L’exercice consistait à intégrer temporairement deux navires japonais à un dispositif américain soumis à une attaque aérienne. Il a permis de tester la souplesse des règles de reconfiguration d’un écran antiaérien. Le BUNKER HILL et l’ASAHI étaient en protection rapprochée du porte-avions, les deux autres positionnés à plus grande distance de manière à opposer à l’assaillant une défense antiaérienne multicouche.

Merci de l'info cela va me permettre de compléter mon article sur les Ticonderoga en cours de rédaction

La fin de l’année fiscale approche. Plusieurs bâtiments neufs, censés être livrés pendant l’exercice de cette année fiscale seront admis au service au cours du mois de mars. Ce sont :

• le destroyer lance-missiles HAGURO (DDG 180, classe MAYA)
• le collecteur de renseignements acoustiques AKI (AOS 5203, classe HIBIKI)
• le chasseur de mines ETAJIMA (MSO 306, classe AWAJI)
• le sous-marin TŌRYŪ (SS 512, classe SŌRYŪ)

La frégate FFM1, qui aurait dû être lancée en novembre 2020 en tant que première de la classe KUMANO, n’a pas encore officiellement de nom et sa nouvelle date de lancement n’a pas encore été communiquée. Un retard d’approvisionnement de l’aspiration d’air de la turbine à gaz est à l’origine de ce retard au lancement.

La plus célèbre baie du Japon va perdre quelque temps le charme désuet des ukiyo-e de Hiroshige. Du lundi 1^er au jeudi 10 février 2021, un exercice de guerre des mines va s’y tenir. Deux navires-bases de dragueurs de mines, un chasseur et treize dragueurs de mines vont s’y entraîner à la pose puis à la détection et à la neutralisation de barrages de mines. Trois hélicoptères antimines MCH-101 de la Force Maritime d’Autodéfense et une dizaine de plongeurs démineurs de l’U.S.Navy y participeront également.


Les cruciverbistes affûtés auront reconnu la baie d'Ise.

A Guam, l’exercice Sea Dragon s’est conclu le jeudi 27 janvier 2021. Pendant deux semaines, quelque cent quatre-vingt-dix personnes du monde de la patrouille maritime se sont entraînées pendant un total de 250 heures, soit au sol, soit en vol. L’exercice a culminé sur la traque du sous-marin nucléaire d’attaque PROVIDENCE (SSN 719, classe LOS ANGELES).


Chaque équipage s’est vu attribuer un certain nombre de points à l’issue de chaque exercice. Le classement national fait à l’issue a vu attribuer la Dragon Belt au Squadron 407 de la Royal Canadian Air Force. Non sans une certaine ironie, les deux avions du Squadron 407 étaient des CP-140 Aurora, variante canadienne du Lockheed P-3C, c’est-à-dire le plus vieux des avions engagés. Et le Canada est la dernière nation du Pacifique à s'être jointe aux autres.

Takagi a écrit:

[…] De gauche à droite : P-8A américain, P-8A australien, CP-140 canadien, P-1 japonais et P-8i indien […] : salut:

Plaisante photo de famille : elle me fait découvrir que le Kawasaki P-1 n'est pas aussi "petit" que je le voyais jusqu'alors (en raison des ses sabords de cockpit) : leurs "grandes" dimensions avaient tendance à rapetisser l'appareil ; en comparaison avec les P-3 et autres P-8…

Le MURASAME (DD-101) a terminé sa mission de collecte de renseignements en Mer d’Arabie et dans le Golfe d’Oman. Il rentre à Yokosuka où il est attendu le jeudi 11 février 2021. Il en était parti le dimanche 30 août 2020 et était sur zone depuis le 16 septembre.


Le SUZUNAMI (DD-114) a appareillé d’Ōminato le 20 décembre pour le relever.

DahliaBleue a écrit:

Plaisante photo de famille : elle me fait découvrir que le Kawasaki P-1 n'est pas aussi "petit" que je le voyais jusqu'alors (en raison des ses sabords de cockpit) : leurs "grandes" dimensions avaient tendance à rapetisser l'appareil ; en comparaison avec les P-3 et autres P-8…

Près de 80 tonnes de masse maximale au décollage (près de trois fois un H8K2 de naguère) et des dimensions comparables à celles d'un P-3C pour ne pas avoir à construire de nouveaux hangars.

Takagi a écrit:

[…] Près de 80 tonnes de masse maximale au décollage (près de trois fois un H8K2 de naguère) et des dimensions comparables à celles d'un P-3C pour ne pas avoir à construire de nouveaux hangars. : study:

Ah, oui, quand même ! Sinon (sans limitation des hangars) ils auraient été plus gros encore ?

DahliaBleue a écrit:

Ah, oui, quand même ! Sinon (sans limitation des hangars) ils auraient été plus gros encore ?

Difficile à dire, vu que la limitation de taille faisait partie des spécifications... Par ailleurs, un avion trop gros manœuvre mal à basse altitude.

Le dimanche 31 janvier, le SETOGIRI a appareillé de Maizuru pour prendre la relève de la mission japonaise contre la piraterie dans le Golfe d'Aden.


Tout son équipage a été testé au PCR contre le coronavirus. Par précaution, et contrairement aux habitudes antérieures, il ne va pas profiter du trajet aller pour effectuer les entraînements individuels : le SETOGIRI va rester deux semaines en Mer du Japon pour les faire. D'une part, cela lui permettra de bénéficier des moyens d'entraînement métropolitains, et d'autre part ces deux semaines correspondent au délai de quatorzaine lié à la pandémie : si un membre d'équipage a contracté le coronavirus juste avant le test PCR et est passé au travers, il devrait avoir les symptômes avant l'éloignement de l'escorteur et pourrait être ramené au Japon sans organiser de voyage sanitaire compliqué.

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Citation :

Le dimanche 31 janvier, le SETOGIRI a appareillé de Maizuru pour prendre la relève de la mission japonaise contre la piraterie dans le Golfe d'Aden. […] si un membre d'équipage a contracté le coronavirus juste avant le test PCR et est passé au travers, il devrait avoir les symptômes avant l'éloignement de l'escorteur et pourrait être ramené au Japon sans organiser de voyage sanitaire compliqué. […]

Dans ce cas de figure, ça pourrait aussi conduire à consigner tout l'équipage… et à annuler la mission ?

DahliaBleue a écrit:

Dans ce cas de figure, ça pourrait aussi conduire à consigner tout l'équipage… et à annuler la mission ?

Les Forces d'Autodéfense ne sont pas aussi rompues que certaines de leurs consœurs à la gestion de ce genre de crise, le nombre cumulé de cas déclarés depuis le début de la pandémie ne se comptant qu'en dizaines, mais la politique actuelle prévoit le confinement strict du malade et de ses cas contacts jusqu'à leur évacuation (les hélicoptères SH-60 ont un kit d'évacuation de covidé), mais pas l'annulation pure et simple de la mission. Cela ne vaut évidemment que face à un nombre réduit de cas et ne survivrait sûrement pas à une contamination massive telle que celles que l'US Navy a vécues.

 La force sous-marine japonaise a désormais sa page sur le site de la force maritime d'autodef :  https://www.mod.go.jp/msdf/sbf/

Les lundi 15 et mardi 16 février 2021, le SUZUNAMI (DD 114, classe TAKANAMI) a participé à l’exercice AMAN 21 organisé par la Marine Pakistanaise depuis 2007 dans le nord de la Mer d’Oman. Mené tous les deux ans, cet exercice va pour thème la lutte contre la piraterie et contre le terrorisme en mer et met l’accent sur la coopération internationale. Cette année, pas moins de quarante-cinq marines y étaient présentes, dont celles des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de la Turquie, de la Russie et de la République Populaire de Chine. L’exercice (dont le nom Aman signifie « ensemble pour la paix ») comportait deux phases : la première, commencée le jeudi 11, ne comportait que des conférences et des exercices sur table, et la deuxième a culminé mardi sur une parade photographique de grande ampleur.


Parti d’Ōminato le 20 décembre 2020, le SUZUNAMI est déployé depuis le 20 janvier dans la mission japonaise de collecte de renseignements en Mer d’Arabie. Avant de transiter vers le Mer d’Arabie, il a effectué deux semaines d’entraînement à proximité du Japon. Sa contribution à AMAN 21 a consisté en mise en œuvre des mesures contre le coronavirus lors des arraisonnements, en exercice de recherche et sauvetage en mer et en manœuvres tactiques en formation qui ont précédé la prise de photos aériennes.