Actualités de la marine néo-zélandaise

Le 1^er août 2020, le navire de soutien MANAWANUI (A 09) a appareillé de Gisborne pour Hawaii où il participera à l'exercice RIMPAC 2020 organisé par les États-Unis du 17 au 31 août.


Mis en service l'année dernière après une carrière de navire de soutien offshore civil en Norvège, le MANAWANUI sert de navire hydrographique, de bâtiment de soutien polyvalent et de base de plongeurs.

Par rapport à l'année précédente, la Nouvelle-Zélande a revu sa participation à RIMPAC à la baisse. Les années précédentes, des soldats avaient participé aux opérations amphibies et avaient effectué des tirs à munitions réelles. Autre nouveauté, les soixante-six membres d'équipage du MANAWANUI ne pourront pas faire de tourisme à Hawaii : ils resteront consignés à bord, COVID-19 oblige.

écubiers intégraux ... les conditions météo et les mers sont loin d'être clémentes en Mer du Nord

Ce qui est certain, c'est que les conditions sont plus clémentes là

Starshiy a écrit:

Ce qui est certain, c'est que les conditions sont plus clémentes là

avec toutes ses plumes ont se croirait au folie bergère !!!!

valdechalvagne a écrit:

avec toutes ces plumes, on se croirait aux Folies Bergères !!!!

Bah, les plumes sont-elles plus anachroniques que le sabre de cérémonie que manie l'officier au deuxième plan ? Que les guêtres ?

Il y a différente manières de brandir le sabre ...

https://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/cata_sabre_m2/1172723-1-fre-FR/cata_sabre_m.jpg

Citation :

[…] les plumes sont-elles plus anachroniques que le sabre de cérémonie que […] : lol!:

Ne sont-elles pas moins anachroniques que folkloriques ? Il s'agit sans doute là, de s'accaparer une culture locale antérieure, quasi préhistorique, et de tenter de s'assimiler aux peuplades aborigènes. Un peu comme si notre marine (ou notre armée) adoptait le casque gaulois comme couvre-chef officiel.

Oh oui, un amiral avec un casque d'Astérix !!!

DahliaBleue a écrit:

Citation :

[…] les plumes sont-elles plus anachroniques que le sabre de cérémonie que […] : lol!:

Ne sont-elles pas moins anachroniques que folkloriques ? Il s'agit sans doute là, de s'accaparer une culture locale antérieure, quasi préhistorique, et de tenter de s'assimiler aux peuplades aborigènes. Un peu comme si notre marine (ou notre armée) adoptait le casque gaulois comme couvre-chef officiel.

En réalité, les Néo-Zélandais, comme les Australiens, tous d'origine européenne,  cherchent, par ce genre de démonstration de tradition locale, à faire oublier les "nettoyages ethniques"  menées par le passé, à l'encontre des populations autochtones. Compte-tenu de l'époque où elles s'étaient déroulées, on peut leur trouver des excuses... sauf que la France, durant l'existence de son empire coloniale, tout en étant loin d'être exempte de faits isolés semblables, n'avait, au grand jamais, atteint un tel taux de "nettoyage" local  - se référer, dans la zone Pacifique, à la Nouvelle-Calédonie et à nos actuels autres territoires -.

A un moment, assez récent, dans les années 1970-1980, les gouvernances australiennes et néozélandaises s'étaient rendues compte que leur occupation des sols étaient, essentiellement, le résultat d'occupations militaires et, par voie de conséquence,que la situation pouvait leur porter, internationalement,  préjudice, les populations aborigènes et autochtones, ayant, alors, commencé à "ouvrir leur gueule", au moins pour réclamer leur reconnaissance officielle.

Quand je vois de "purs blancs", dont les ascendants directs sont, tous, originaires de Grande-Bretagne, vouloir se la jouer "autochtones", drapés, cérémonieusement, dans des manteaux de plumes, issus de la culture locale maori néozélandaise, elle-même dérivée de l'ancestrale culture polynésienne, çà me fait doucement et tristement marré!  Je ne souhaite pas que nos amiraux et généraux, sur place,en Polynésie française, se prêtent à de telles comédies, ne serait-ce que par simple respect envers la population locale, avec laquelle, d'ailleurs, çà se passe très bien - il y aura bien, toujours, quelques râleurs invétérés ! - , dans un contexte très particulier et serein d'une très large autonomie locale! -.

Au passage, j'ai oublié Hawaï, où, depuis son occupation américaine, en 1893-1894 et son intégration en tant qu'état américain, en 1959, la culture locale est devenue, pour l'essentiel, un piège à touristes et la population indigène réduite à pas grand-chose.

Loïc Charpentier a écrit:

[

Au passage, j'ai oublié Hawaï, où, depuis son occupation américaine, en 1893-1894 et son intégration en tant qu'état américain, en 1959, la culture locale est devenue, pour l'essentiel, un piège à touristes et la population indigène réduite à pas grand-chose.

Tu oublies la "conquête de l'Ouest" et ses couvertures contaminées avec la variole:affraid:

pascal a écrit:

écubiers intégraux ... les conditions météo et les mers sont loin d'être clémentes en Mer du Nord

Je me demande d'ailleurs si les déformées en maille de l'étrave sont d'origine où si çà serait pas plutôt la "baston".....

ARMEN56 a écrit:

pascal a écrit:

écubiers intégraux ... les conditions météo et les mers sont loin d'être clémentes en Mer du Nord

Je me demande d'ailleurs si les déformées en maille de l'étrave sont d'origine où si çà serait pas plutôt  la "baston".....

Vu leur emplacement, je pencherai aussi pour le baston

Le gaufrage laisse transparaître un maille pourtant serré je dirais même très serré de la structure lisses membrures derrière le bordé.
Grosse baston

Les frégates néo-zélandaises TE KAHA (F77) et TE MANA (F111) en cours de modernisation au Canada.


Ces deux frégates sont de la classe ANZAC. La modernisation comprend le remplacement d'une bonne partie du système de combat.  

Et toc ! La frégate TE KAHA quitte Esquimalt Harbour saluée par le contre-amiral Auchterlonie, commandant de la flotte canadienne du Pacifique !


Esquimalt Harbour est situé à la pointe sud de l'île de Vancouver.

Info issue du DSI n°155

-Commande auprès de Huntington Ingalls de quatre drones sous-marins Remus 300. Première commande export pour ce modèle.

Info issue de Marines et Forces Navales n°196

-Commande de trois embarcations rapides de type LMC (Littoral Manoeuvre Craft) au chantier australien PFG Group. Ils sont destinés à des tâches de reconnaissance et de chasse aux mines.

Info issue de Marines et Forces Navales n°202

-Réception du premier Boeing P-8A destiné à la RNZAF qui en à commandé quatre en juillet 2018. Ils doivent remplacer les P-3 Orion en service.

La marine néo-zélandaise vient de placer en réserve trois de ses navires. Il s’agit des patrouilleurs hauturiers WELLINGTON, OTAGO et HAWEA qui datent des années 2010. Leurs équipages vont être réduits aux stricts besoins du maintien en condition des navires à quai.


Cette décision est motivée par le manque criant d’effectifs de la marine, les marins étant attirés par le secteur privé où ils sont bien mieux payés (plus de 40 000 $ US contre 33 000 à 38 000 dans l’armée) malgré une récente augmentation de 9% des soldes qui ferait rêver dans d’autres marines. La pénurie d’effectifs dans la marine atteint les 17%. La dernière mission d’assistance aux pêches du WELLINGTON a dû être interrompue parce que son équipage amputé ne pouvait plus étaler la charge de travail.

Les trois patrouilleurs représentent un tiers de la flotte (neuf navires) et près de la moitié des navires armés de la Nouvelle-Zélande.

clausewitz a écrit:

Info issue de Marines et Forces Navales n°202

-Réception du premier Boeing P-8A destiné à la RNZAF qui en à commandé quatre en juillet 2018. Ils doivent remplacer les P-3 Orion en service.

Info issue de Raids Aviation n°65

-La RNZAF à retiré du service ses trois derniers P-3K2 Orion suite à l'arrivée du premier des quatre P-8A Poseidon commandé par la Nouvelle-Zélande.

C'est la fin d'une longue carrière entamée en 1966 avec la livraison de cinq appareils suivit d'un sixième en 1986. Ils ont volé 150000 heures.

https://meta-defense.fr/2023/09/12/royal-new-zealand-navy-modernisation/?fbclid=IwAR0A_i7gkfCtE1H8KpS45p7wT4ddcoDdtB1EvQitCwhCE9FGFPD2X6llRqs

Le navire hydrographique MANAWANUI (A 09) de la marine néozélandaise a coulé ce dimanche 06 octobre 2024, après avoir heurté la veille un récif sur la côte sud de l’île d’Upolu dans les Samoa. Tout l’équipage a été évacué sain et sauf.


Le navire s’est planté sur le récif samedi soir. A 06h40 dimanche matin, il donnait une forte bande du fait de l’envahissement d’eau dans la coque ; à 9h un avion a vu qu’il avait chaviré. Entretemps, les 75 membres d’équipage avaient été évacués à terre, à 1 Nq du lieu du naufrage.

Le MANAWANUI avait été lancé en 2003 (sous le nom de EDDA FONN) pour la recherche pétrolière avant d’être racheté en 2018 par la Nouvelle Zélande. Sa perte ne laisse que quatre navires opérationnels à la marine néo-zélandaise : la frégate TE KAHA (F 77), le navire multi rôle CANTERBURY (L 421), le pétrolier AOTEAROA (A 11) et le patrouilleur TAUPO (P 3570). La frégate TE MANA (F 111) est toujours en maintenance.

Le TE KAHA s’entraîne en Australie. L’AOTEAROA est déployé en Asie du Sud-Est depuis juin en soutien des marines sud-coréenne, japonaise et australienne.