Marine des Philippines

Suite de l'affaire du naufrage du MERCRAFT 3 : ce matin, les garde-côtes ont annoncé avoir récupéré 252 passagers et membres d'équipage.
Il y avait 257 personnes (passagers et membres d'équipage) à bord avant le naufrage. D'après un des rescapés, les passagers se seraient affolés quand le bateau a commencé à embarquer de l'eau. Ils se sont tous massés du bord opposé, ce qui aurait fait chavirer le ferry.

Le gouvernement philippin vient d’approuver la commande d’une quatrième tranche de trois Multi-Purpose Attack Crafts (MPAC). Une dotation budgétaire exceptionnelle de 270,16 millions de Pesos philippins (4,5 M€) a été débloquée. Logiquement, la construction de ces MPAC n°10, 11 et 12 devrait être confiée aux même chantiers que les précédents, à savoir le taïwanais Lung Teh Shipbuilding Co. et le philippin Propmech Corporation sis à Subic.

Le 31 janvier 2018, un des avions TC-90 transférés par le Japon aux Philippines a effectué un premier vol opérationnel au-dessus du récif de Scarborough, au large de la côte de Luzon mais revendiqué par la Chine. Passant relativement bas (800 pieds, soit 240m), il a repéré quatre patrouilleurs des garde-côtes chinois et neuf autres bateaux (dont quatre étaient des pêcheurs philippins). Il n’a pas rencontré d’opposition.


Un autre avion philippin, un Casa C 295, avait déjà effectué un vol au-dessus du récif le 22 janvier dernier. Il était resté à plus grande altitude (5000 pieds, 1500m) et avait repéré cinq patrouilleurs des garde-côtes chinois et six bateaux de pêche.

Lors d’une conférence de presse qu’il a tenue le vendredi 9 février 2018, le président Rodrigo Duterte a appelé la Marine Philippine à ouvrir le feu sur les navires étrangers surpris à piller les ressources naturelles dans la Zone Économique Exclusive des Philippines. La conférence de presse portait en particulier sur le banc de Benham au nord-est de l’archipel, potentiellement riche en hydrocarbures et également zone de pêche. Les autorités philippines s’étaient inquiétées des allées et venues d’un navire d’exploration chinois l’année dernière dans ce secteur. Celui-ci n’était ni le seul ni le premier : d’autres bateaux chinois, sud-coréens, américains et japonais avaient également été repérés les années précédentes, parfois en transit, parfois en train de se livrer à une activité. Le président Duterte entend désormais que toutes les recherches dans ce secteur soient faites par des bateaux philippins, ou par des bateaux étrangers avec des représentants philippins à bord. Il a précisé que si un navire était surpris en train de prélever quoi que ce soit dans le secteur, il ordonnerait à sa marine d’ouvrir le feu. Des avions ont été déployés sur la côte orientale de Luzon pour effectuer des patrouilles aériennes.

Les Philippines s’acheminent-elles vers une posture aussi intransigeante que celle de la République Indonésienne ?  

Le mardi 13 mars, la première équipe philippine de mise en œuvre des drones ScanEagle arrivera à Manille après plusieurs mois passés au centre de formation Boeing Insitu de Bingen dans l’état de Washington. Les drones ayant déjà été livrés, ils devraient donc être rapidement opérationnels.


Les Forces Armées Philippines ont commandé douze systèmes, chacun composé d’un groupe de véhicules pour le transport, le lancement et le guidage de trois drones. Ces douze systèmes seront déployés dans la Marine et dans l’Armée de l’Air, l’Armée de Terre s’étant équipée en drones israéliens.

Le ScanEagle est un drone de petite taille conçu pour la reconnaissance.  

C’en est fait du RAJAH HUMABON : le jeudi 15 mars 2018, la Marine des Philippines a procédé au retrait du service du vétéran dans la base navale de Sangley Point à Cavite. C'était son plus vieux navire.


Mis en service le 29 août 1943 sous le nom d’USS ATHERTON (DE-169), il avait été construit par les chantiers Federal Shipbuilding and Drydock Company dans le New Jersey. D’abord transféré à la toute nouvelle Force Maritime d’Autodéfense japonaise le 14 juin 1955, il a pris le nom de HATSUHI (DE-263) jusqu’à ce qu’il soit rendu aux USA en juin 1975. Racheté par les Philippines le 23 décembre 1978 et remis en état en Corée du Sud, il a alors pris le nom de RAJAH HUMABON et est reparti pour une troisième carrière longue de près de 40 ans. Malgré son âge, il a été le navire-amiral de la Marine des Philippines de 1980 à 2011, date à laquelle il a été remplacé dans ce rôle par la frégate GREGORIO DEL PILAR.

Ces derniers temps, il ne servait plus qu’à l’accueil officiel des navires de guerre étrangers arrivant en escale à Manille, en sortant à leur rencontre les accueillir au large et les accompagner à quai.

Plusieurs des anciens commandants du RAJAH HUMABON – et ils sont nombreux – ont assisté à la cérémonie de désarmement. Depuis longtemps considéré comme une pièce de musée, l’ex-destroyer d’escorte américain devenu navire-amiral de la flotte philippine devrait prochainement devenir la pièce maîtresse du musée de la Marine Philippine à Sangley Point.

Ce n’est pas le seul survivor de la marine philippine à voir ses vieux jours écourtés : le coût d’entretien de certaines unités datant des années 1940-60 ayant atteint des sommets pour une utilité très limitée, le Secrétaire d’état à la Défense, Delfin Lorenzana, entend les mettre à la retraite à un rythme accéléré et réaffecter leurs équipages sur des unités plus récentes - j'ai failli écrire : sur des unités neuves.

Rajah Humabon était le Rajah de Cebu quand Ferdinand Magellan a touché l'île en 1521. Il est connu par la chronique qu'Antonio Pigafetta a rédigée sur l'expédition de l'explorateur portugais.

Trois photos officielles de la cérémonie de désarmement du RAJAH HUMABON le 15 mars 2018. Trois photos pour marquer la fin de 75 années de service bien remplies.

Le 19 mars 2018, la Marine des Philippines a officiellement admis au service le deuxième des cinq Beechcraft TC-90 que le Japon lui a cédés. Un aumônier catholique a béni l’avion à l’occasion de la cérémonie sur la base aéronavale de Cavite. Désormais numéroté 392, l’ancien avion-école de la Force Maritime d’Autodéfense japonaise va rejoindre son confrère dans les missions de patrouille maritime non armée. Les autorités philippines ont souligné le doublement de cette capacité : le Philippine Navy's Naval Air Group compte désormais deux avions au lieu d'un.

Les trois derniers Beechcraft TC-90 que la Force Maritime d'Autodéfense japonaise devait remettre à la Marine Philippine sont arrivés à la base aéronavale Haracleo Alano à Sangley Point près de Cavite le samedi 24 mars 2018. Ils devraient officiellement être réceptionnés à l'occasion d'une cérémonie le mardi 27 mars.

En mars 2018, la Marine des Philippines a effectué trois semaines d’exercices avec sa consœur australienne. La cérémonie de clôture a eu lieu le lundi 2 avril  à la base navale Romulo Espaldon (Mindanao occidental). Les exercices se sont déroulés pendant trois semaines en mer de Sulu et avaient pour thème la lutte contre le terrorisme maritime.


Côté philippin, la TF61 alignait les GREGORIO DEL PILAR (FF15), GENERAL MARIANO ALVEREZ (PS38), FELIX APOLINARIO (PC395), FILIPINO FLOJO (PC386) et FLORENCIO INIGO (PC393). Les Australiens avaient envoyé le BROORME (APCB 90) et le LANCESTAUN (APCB 94 qu’on voit au centre de la photo). L’ensemble formait le Joint Task Group 629. Pendant trois semaines, ils se sont entraînés à la lutte coordonnée contre le terrorisme et la piraterie autour des îles de Tawi-Tawi, Sulu et Basilan.

C’est le deuxième exercice de ce genre organisé par les deux nations. Le premier avait eu lieu en décembre. Les Philippines profitent de ces manœuvres pour mettre leur marine, longtemps cantonnée à l’action côtière contre les rebelles et trafiquants de toute sorte avec des navires hors d’âge, à la hauteur des enjeux et des méthodes des pirates modernes. Il y a seulement quelques années, la marine des Philippines aurait été incapable d'aligner cinq navires dont une frégate pendant trois semaines d'affilée pour un exercice bilatéral.

Le vendredi 27 avril 2018, les quelque 300 hommes d’équipage de la frégate GREGORIO DEL PILAR ont eu droit à un départ en fanfare pour MNEK 2018 (Multilateral Naval Exercise Komodo 2018, ou Komodo 2018 en plus court). La frégate participera du 4 au 9 mai 2018 à cet exercice organisé cette année à Lombok en Indonésie. Pas moins de 50 navires et 5500 personnes venus de 42 pays différents y participeront (beaucoup comme simple observateurs, beaucoup moins comme participants actifs).


L’exercice Komodo, qui en est à sa troisième édition, vise à renforcer la capacité des marines de la région à coopérer pour intervenir après une catastrophe naturelle, situation dans laquelle les moyens nationaux sont souvent débordés et la coopération internationale freinée par le manque d’entraînement. Pour Komodo 2018, le GREGORIO DEL PILAR doit jouer le rôle d’un coordinateur d’intervention philippino-indonésienne. Il est attendu à Lembar près de Mataram sur l’île de Lombok le 4 mai.

Le ministère philippin de la Défense a annoncé le mercredi 2 mai 2018 que les systèmes lance-missiles Spike ER destinés aux patrouilleurs MPAC (Multi-Purpose Attack Craft, déjà présentés plus haut) avaient été livrés fin avril et que la firme Israélienne Rafael, leur fournisseur, participait à leur intégration à bord des patrouilleurs.

La chose peut paraître anodine, mais c'est le premier système lance-missile monté sur un navire militaire philippin...

La cérémonie de découpe de la première tôle des futures corvettes philippines a eu lieu le 1^er mai 2018 dans le chantier sud-coréen Hyundai Heavy Industries d’Ulsan. Le secrétaire d’état philippin à la Défense, Delfin Lorenzana, et le vice-amiral Robert Empredad, commandant en chef de la Marine des Philippines, y ont assisté.


La cérémonie met fin à plusieurs mois de polémiques sur l’achat et les caractéristiques de ces corvettes, polémiques qui ont agité les milieux philippins et provoqué le limogeage de l’ancien commandant de la marine, qui aurait préféré acheté plus de navires plus simples.

Ces deux corvettes de 2600 tonnes et 107m de long sont dérivées des FFX-I sud-coréennes. Elles devraient pouvoir filer 25nd et avoir une autonomie de 4500Nq. Leur armement devrait comprendre un canon de 76mm, des missiles antiaériens, des torpilles et un hélicoptère. Manille en a contractualisé la commande en 2016. C’est la première fois que la Marine Philippine se dote de navires neufs de cette taille, la première fois qu’elle aura des systèmes d’armes antiaériens autres que des canons, la première fois qu’elle aura des capacités anti-sous-marines.

La première de ces corvettes devrait être livrée fin 2020, la seconde (dont la construction commencera en septembre 2018) au début de 2021.

Le mardi 9 mai 2018, les Philippines et le Japon ont effectué une mission de patrouille maritime conjointe dans la partie de la Mer de Chine Méridionale que Manille appelle la Mer des Philippines Occidentale, au large de Palawan.


Le thème de l’entraînement était la recherche et le sauvetage en mer. Côté philippin, il a permis à un équipage de prendre en main son Beechcraft C-90 (qui a perdu le T du TC-90 d’entraînement qu’il était sous les cocardes japonaises) et de se former aux procédures de coopération et de passation de contact entre avions ainsi qu’aux procédures d’identification à vue. Le Japon avait envoyé un Kawasaki P-1.

L'exercice avait été précédé de trois jours d'entraînement au vol en formation. Le C-90 (à bord duquel plusieurs équipages se sont succédés) et deux P-1 y avaient participé du 5 au 8 mai.

Le 30 mai 2018, la Marine des Philippines a admis au service son troisième Beechcraft King TC-90. Cet appareil avait été transféré du Japon le 26 mars dernier en même temps que deux autres, non encore remis en service. Ce troisième appareil rejoint les deux précédents, transférés en 2017 et déjà en service.

Le Japon pourrait céder aux Philippines d’autres avions Beechcraft King TC-90 dont il ne sert plus. C’est du moins ce que le vice-amiral Robert Empedrad, commandant en chef de l’aéronavale philippîne, a déclaré au retour de sa récente visite au Japon.

La Force Maritime d’Autodéfense japonaise a déjà transféré aux Philippines cinq des TC-90 qu’elle utilisait auparavant pour l’entraînement intermédiaire de ses pilotes. Trois de ces appareils sont déjà en service dans l’aéronavale philippine, les deux derniers sont en cours de mise aux standards et aux couleurs philipines.

Ces appareils biturbopropulseurs ont un rayon d’action supérieur à 1000 Nq et une vitesse de croisière de 226nd. Ils servent à patrouilleur le vaste espace maritime philippin. En mission secondaire, ils peuvent transporter huit passagers en plus de l’équipage.

Le 26 juin 2018, la frégate ANDRES BONIFACIO (FF-17) et le navire de transport amphibie DAVAO DEL SUR (SSV-602) sont arrivés à Hawaii.
 

Les deux bâtiments participent aux exercices RIMPAC du 27 juin au 2 août. Ils se partagent un hélicoptère AW-109.

La Marine des Philippines va faire agrandir sa base navale Rafael Ramos sur l’île de Lapu-Lapu qui fait face à Cebu. Selon l’agence de presse Philippine News Agency, les travaux devraient coûter environ un milliard de Pesos philippins (soit un peu moins de 16M€) et consistent en dragage, construction de nouveaux quais, de rampes de mise à l’eau et d’une cale sèche capable d’accueillir les plus grands bâtiments (actuels et à venir) de la marine. Un appel d’offres en ce sens a été lancé début juillet. La base navale Rafael Ramos devrait devenir la première base navale philippine à pouvoir accueillir les deux LPD (ou SSV) de la marine, qui sont actuellement obligés de rester au mouillage par manque de quais appropriés pour les faire accoster (même à Subic Bay), ce qui oblige à louer le quai 113 du port de Manille-Sud quand il faut les mettre à quai. La cale sèche pourra les accueillir, ainsi que les frégates de la classe GREGORIO DEL PILAR et les futures frégates construites en Corée du Sud.

Le 17 juillet 2018 se sont achevées les manœuvres américano-philippines Sama Sama 2018 sur la base navale Ernesto Ogbinar près du cap Poro à San Fernando, à l’ouvert du golfe de Lingayen (Luzon). Elles ont duré une semaine et ont permis d’enchaîner une douzaine d’exercices.


La marine philippine était représentée par la frégate RAMON ALCARAZ (FF-16) et le navire de soutien multirôle TARLAC (SSV-601), en photo ci-dessus. L’US Navy avait envoyé le transport rapide MILLINOCKET (classe SPEARHEAD, T-EPF-3). Les exercices se sont déroulés dans le long de la côte occidentale de Luzon, dans le secteur de San Fernando, Zambales et Manille. La base aérienne de Clark Field a également été utilisée par un P-8 américain (pour le PHOTEX final…) Les exercices ont porté sur l’action de l’état en mer, la coopération opérationnelle internationale, le tir à munitions réelles et l’évacuation médico-sanitaire.

C’était la deuxième fois que cet exercice annuel avait lieu.

Le mercredi 28 mars 2018, les Garde-Côtes des Philippines ont pris livraison à Manille des deux derniers patrouilleurs MRRV (multi-role response vessel) de la classe PAROLA construits au Japon. Numérotés 4408 et 4409, ils portent le nom de CAPE SAN AGUSTIN et CABRA.


 

Alors que le différend qui oppose les Philippines à la République Populaire de Chine au sujet de la Mer de Chine, Pékin a offert quatre patrouilleurs à Manille. Des photos de ces vedettes bleues ont circulé sur les médias sociaux le dimanche 29 juillet 2018. Trente fusils lance-grenade propulsée faisaient partie du lot livré ce dimanche. La Marine des Philippines, bénéficiaire de ces vedettes, s’est dit prête à en assurer la logistique et l’entretien.


Le président Rodrigo Duterte n’a jamais fait mystère de sa volonté de se rapprocher de la Chine au lieu de l’affronter sur le plan juridique comme le faisait son prédécesseur. Lors de l’affaire du banc de Benham en mars 2017, il avait commencé à plaider la bonne foi des Chinois avant de mettre la sourdine devant les réactions des Philippins. En 2017-2018, une loi autorisant la Chine à investir dans plusieurs domaines stratégiques (télécom, autoroute, chemin de fer, infrastructures portuaires) a été retoquée par le parlement philippin. Et pas plus tard que la semaine dernière, un sondage a conclu que deux Philippins sur trois étaient contre l’idée de pactiser avec la Chine…

     

Le PANGLAO, deuxième patrouilleur rapide de 24m construit (FPB 72 Mk.2) par Ocea et destiné aux Garde-Côtes des Philippines, a été chargé sur son transporteur à Saint-Nazaire le 27 juillet 2018. Il est en route vers Manille et porte le numéro de coque 2402. Le premier, le BORACAY, a été livré début juin. Ces deux patrouilleurs ont un équipage de 12 hommes et filent 28nd. Ils sont dérivés des FPB 72 construits par Ocea pour le Nigéria (2012 et 2017) et le Surinam (2013).


En plus des deux déjà achevés, deux autre FBP 72 Mk.2 sont prévus être livrés avant la fin de l’année. Un autre patrouilleur beaucoup plus grand (84m) devrait suivre en 2019.

Le lundi 20 août 2018, la frégate RAMON ALCARAZ a appareillé de Manille pour aller représenter les Philippines aux manœuvres Kakadu 2018 organisées par l’Australie. Kakadu se tiendra dans la région de Darwin du 31 août au 15 septembre. C’est la troisième fois cette année que les Philippines participent à des manœuvres navales internationales.

Le 9 août 2018, la Marine des Philippines a mené les essais de qualification des missiles surface-surface Spike-ER qu’elle a reçus en avril dernier du fabricant Rafael Advanced Defense Ltd. ces essais ont consisté à tirer des missiles depuis trois patrouilleurs multirôles MPAC sur une cible située à six kilomètres. La portée maximale du Spike-ER est d’environ huit kilomètres. Il reste une séance d’essais à passer à la mer, mais d’ores et déjà l’engin est déclaré accepté par la marine, dont c’est le premier système d’armes missile.

Le jeudi 23 août 2018, les Garde-Côtes des Philippines ont reçu les deux derniers MRRV (Multi Role Response Vessels) construits au Japon par Japan Marine United. Ils portent les noms de BAGACAY (MRRV 4410) et CAPE ENGAÑO (MRRV 4411).


Ce sont les deux derniers de la série de dix patrouilleurs offerts par le Japon aux Philippines. La classe comprend donc les Tubbataha, Malabrigo, Malapascua, Capones, Suluan, Sindangan, Cape San Agustin, Cabra, Bagacay et Cape Engaño.