Marine des Philippines

Info Marines et Forces Navales n°191

-Réception de huit drones aériens légers à voilure fixe Scan Eagle  de Boeing-InSitu donnés par les Etats-Unis. Ils peuvent patrouiller 20h dans un rayon de 100km.

Après les quatre antiquités qu’étaient les PANGASINAN (PS-31), QUEZON (PS-70), EMILIO LIWANAG (PC-118) et SALVADOR ABCEDE (PC-114), retirées du service le lundi 1^er mars 2021, la Marine des Philippines annonce qu’elle désarmera les MIGUEL ALVAR (PS-19) et MAGAT SALAMAT (PS-20) avant la fin de l’année.


Construits dans les années 1940, ils avaient été transférés dans les années 1970. Ils devraient être remplacés par des constructions neuves ou par des navires d’occasion de moins de dix ans d’âge, selon le contre-amiral Adelius Bordado, chef d’état-major adjoint de la marine.

La frégate ANTONIO LUNA (FF-151) sera officiellement admise au service ce vendredi 19 mars 2021 le long du quai 13 du port sud de Manille. La cérémonie commencera à 08h30.

Le 12 mars 2021, une délégation de la Marine Philippine s'est rendue à Paris où elle a rencontré, entre autres, le chef d'état-major de la Marine nationale. Laquelle Marine nationale pourrait aider sa consoeur philippine à se doter d'une force sous-marine, notamment en participant à l'entraînement de ses équipages et en renouvelant les exercices bilatéraux.

Les Philippines envisagent de doter leur marine de deux sous-marins conventionnels.

Depuis le lundi 22 mars 2021, une importante flottille chinoise mouille dans les eaux du récif de Whitsun en Mer de Chine Méridionale ou, si l’on préfère les appellations en cours à Manille, les eaux du récif Julian Felipe en Mer Occidentale des Philippines. Extérieurement, il s’agit de bateaux de pêche. Manille craint que cela soit un prélude à l’occupation militaire du récif (inhabité) et à sa transformation en base artificielle pour l’Armée Populaire de Libération. Les forces armées philippines ont dénombré quelque cent quatre-vingt-trois navires, amarrés par grappes bord à bord et à l’ancre sur le site. Interpelée par le gouvernement philippin, l’ambassade de Chine à Manille a expliqué que ces pêcheurs se sont réfugiés à Niu’e Jiao (le nom que Pékin donne au récif dont elle revendique la souveraineté) pour échapper au mauvais temps. Le banc de Whitsun est à 175 Nq de Palawan et dans la Zone Economique Exclusive des Philippines.


Plusieurs membres du gouvernement philippin ont répondu mercredi et jeudi à l’occasion de plusieurs conférences de presse et d’interviews donnés aux médias de l’archipel. La formation de mouillage adoptée par les Chinois a été qualifiée de phalange. Par sa rigidité et les risques de collision qu’il engendre, cet amarrage à couple et à plusieurs est totalement incompatible avec du mauvais temps. C’est une formation déjà observée dans les eaux coréennes et qui permet aux miliciens de la mer qui arment les bateaux de pêche de se porter assistance l’un l’autre en cas d’abordage par les forces de l’ordre. Aucun avis de mauvais temps n’a été émis par les agences météorologiques et le temps est clément depuis des semaines. Malgré le calme de la mer, aucun des équipages chinois n’a effectué la moindre opération de pêche depuis le début de l’affaire. L’incident n’est pas sans rappeler que les miliciens de la mer, qui sont rattachés au ministère chinois de la défense, sont le bras armé de Pékin pour pousser sans conflit ouvert les revendications du Parti Communiste Chinois sur les mers voisines.


Les Forces Armées Philippines ont demandé au Secrétaire à la Défense, Delfin Lorenzana, de relayer leur demande de voir les Chinois évacuer le secteur. La Marine des Philippines aurait déployé des navires dans le secteur. Officiellement, la diplomatie philippine souligne que les Chinois n’ont pas dit qu’ils comptaient rester ; elle compte sur la bonne volonté de Pékin pour ne pas gâcher les relations entre les deux capitales. La présidence compterait sur une « amélioration de la météo » pour que les Chinois lèvent le camp.

Le dimanche 4 avril 2021, le ministre philippin de la Défense, Delfin Lorenzana, a réitéré ses accusations d’ingérence à l’encontre des milices de la mer chinoises qui mouillent depuis deux semaines près du récif de Whitsun. L’ambassade de Chine à Manille a entretemps expliqué que le récif est une « zone traditionnelle de pêche » chinoise, et les avions philippins ont photographié de nouvelles constructions sur le récif, bien que l’endroit soit dans la Zone Economique Exclusive des Philippines.


Jusqu’à 250 bateaux chinois ont été comptés près de l’île. L’explication pékinoise selon laquelle ils se seraient réfugiés là pour échapper au mauvais temps ne tient plus, après deux semaines de temps clément pendant lesquelles les bateaux chinois n’ont pas bougé et leurs homologues philippins ne se sont pas privés de prendre la mer bien qu’ils soient plus petits. Quatre navires de guerre chinois ont été vus au mouillage sur l'île artificielle de Mischief, militarisée par la Chine.

En début de semaine, la presse pékinoise a qualifié de « mensonge flagrant » la présence, dénoncée par Manille, des milices de la mer à Whitsun.

La presse internationale avance deux hypothèses : soit le régime chinois extorquerait une contrepartie à l’aide que la République Populaire de Chine apporte gracieusement aux Philippines pout vacciner sa population (avec des vaccins chinois), soit il testerait les réactions de la présidence Biden qui pourrait reprendre l’indécision de celle de Barack Obama en matière de politique internationale.

 

Le face-à-face entre pseudo pêcheurs chinois est autorités philippines sur le récif de Whitsun se poursuit après avoir connu un pic début avril. Après le signalement initial de 220 pêcheurs chinois par les Garde-Côtes des Philippines, ce grand groupe de bateaux s’est scindé en plusieurs sous-groupes. Il en est resté 44 à Whitsun (où ils sont restés à l’ancre par groupes), tandis que 115 ont investi le banc de Chigua et 45 celui le groupe d’îles de Pag-Asa. La flottille initiale a été rejointe par d’autres qui en ont démultiplié l’action : en tout, une cinquantaine de bateaux se sont dispersés autour des bancs de Mischief, de Flery et de Subi, tous dans le groupe d’îles de Kalayaan au large de Palawan. Quatre navires de l’Armée Populaire de Libération ont été vus sur le récif de Panganiban. Le 8 avril, une équipe de journalistes philippins qui tentaient de s’approcher des Chinois ont été éconduits par deux navires de l’Armée Populaire de Libération. Le 11 avril, il ne restait en tout que 28 de ces soi-disant pêcheurs dans les eaux revendiquées par les Philippines.

En face, si l’on ose dire, les Garde-Côtes des Philippines ont déployé début avril le patrouilleur CABRA (MRRV 4409) dans le secteur, assisté par deux autres patrouilleurs du Bureau des Pêcheries et des Ressources Aquatiques. Le 13 avril, un peu après le gros de la crise il est vrai, la Marine des Philippines a déployé quatre petits navires basés à Palawan : le navire soutien logistique DAGUPAN CITY (LS 551) et les patrouilleurs APOLINARIO MABINI (PS 36), MAGAT SALAMAT (PS 20) et MIGUEL MALVAR (PS 19).

Si j'en crois la presse philippine, l'affaire des soi-disant pêcheurs chinois secoue le monde militaro-politique philippin. Les Forces Armées Philippines ont appelé à plusieurs reprises le président Duterte à réagir et à déployer l'armée. Le président, qui n'a jamais fait mystère d'une volonté de conciliation entre Manille et Pékin et qui a été plusieurs fois taxé de sinophilie incurable, a préféré temporiser, arguant (non sans un certain réalisme...) que l'emploi de la force armée face à la Chine n'était pas une option et que de toute façon il ne devait pas rester beaucoup de poissons là où les Chinois sont passés.
Ces derniers jours, les Forces Armées Philippines ont annoncé par voie de presse qu'elles n'entendaient pas retirer leur confiance au président, et ce dernier a déclaré hier qu'il démissionnerait s'il perdait le soutien de la police et de l'armée. Ce matin (à l'heure philippine), le président annonce l'envoi de moyens militaires au large de Palawan, là où les pseudo-pêcheurs chinois sont déployés. On n'imagine pas ce genre de déclarations de part et d'autre dans notre monde franco-français.

Citation :

[…] Ce matin (à l'heure philippine), le président annonce l'envoi de moyens militaires au large de Palawan, là où les pseudo-pêcheurs chinois sont déployés. On n'imagine pas ce genre de déclarations de part et d'autre dans notre monde franco-français. : shock:

Pas bien compris pourquoi (ou en quoi) on n'imagine pas…
Il arrive (parfois) que nos moyens militaires soient déployés par-ci, par là, non ? Mali, Méditerranée, Golfe persique… voire Mer de Chine…
Mais sans déclaration agressive, peut-être ?

DahliaBleue a écrit:

Pas bien compris pourquoi (ou en quoi) on n'imagine pas…
Il arrive (parfois) que nos moyens militaires soient déployés par-ci, par là, non ? Mali, Méditerranée, Golfe persique… voire Mer de Chine…
Mais sans déclaration agressive, peut-être ?

On (ou plutôt : Je) n'imagine guère un tel échange de mots doux entre la présidence de la république et les forces armées. L'échange de communiqués philippins met en lumière un statut particulier ou une perception particulière des forces armées philippines qui auraient ou s'arrogeraient le pouvoir de déstabiliser la présidence en lui retirant leur soutien. En France, quand un haut gradé militaire critique l'exécutif par voie de presse, même à mots feutrés, il ne reste pas longtemps à son poste. Ce n'est apparemment pas le cas aux Philippines (je suis tombé sur plusieurs exemples analogues sur quelques années). Peut-être ai-je une vision réductrice de la subordination du militaire français au politique. Mais développer ce sujet général serait peut-être mal venu dans ce fil consacré à la marine des Philippines, d'autant qu'il est potentiellement polémique.

Takagi a écrit:

[…] On (ou plutôt : Je) n'imagine guère un tel échange de mots doux entre la présidence de la république et les forces armées. L'échange de communiqués philippins met en lumière un statut particulier ou une perception particulière des forces armées philippines qui auraient ou s'arrogeraient le pouvoir de déstabiliser la présidence en lui retirant leur soutien. En France, quand un haut gradé militaire critique l'exécutif par voie de presse, même à mots feutrés, il ne reste pas longtemps à son poste. Ce n'est apparemment pas le cas aux Philippines (je suis tombé sur plusieurs exemples analogues sur quelques années). Peut-être ai-je une vision réductrice de la subordination du militaire français au politique. Mais développer ce sujet général serait peut-être mal venu dans ce fil consacré à la marine des Philippines, d'autant qu'il est potentiellement polémique.

Loin de moi l'idée de susciter une polémique.
En fait, j'avais rattaché la remarque sur ce genre de déclarations à l'annonce de l'envoi de moyens militaires au large de Palawan par le président ; et non à l'appel (à plusieurs reprises) des Forces Armées Philippines pour que le président Duterte réagisse et déploie l'armée.
Effectivement, nous ne sommes pas tout à fait dans le même monde.
Sinon, pour nous, ça aurait pu rappeler une époque plus ancienne, aux environs d'avril 1961.

La Marine des Philippines a acquis l’ex-patrouilleur côtier américain CYCLONE (PC-1) en 2004 et l’a rebaptisé GENERAL MARIANO ALVAREZ (PS-38). L’US Navy vient de désarmer trois de ses sister-ships et en conserve dix autres en service. Un des trois retirés du service (ZEPHYR, SHAMAL et TORNADO) va être proposé à la vente au titre des Foreign Military Sales ; le vice-amiral Carlo Bacordo, commandant en chef de la marine philippine, s’est dit intéressé.


Ces patrouilleurs, utilisés dans le Golfe du Mexique pour lutter contre les contrebandiers, filent 35 nd. Leur autonomie est de 2000 à 2500 Nq et leur endurance est de 10 jours de mer. Ils sont armés de canons stabilisés de 25mm et disposent d’un petit drone pour reconnaître et identifier les échos radar. Rien ne dit cependant qu’ils seraient transférés avec leur armement complet. Conçus à l’origine pour une durée de vie de 15 ans, ils ont bénéficié d’une importante remise à niveau pour les prolonger d’une dizaine d’années.

D’autres exemplaires pourraient suivre au fur et à mesure de leur désarmement aux USA. Aux Philippines, ils permettraient d’attendre la mise en service de patrouilleurs neufs dans quelques années.

Présence chinoise près d’un îlot philippin : Manille perd patience et appelle Pékin à « se casser »
http://www.opex360.com/2021/05/04/presence-chinoise-pres-dun-ilot-philippin-manille-perd-patience-et-appelle-pekin-a-se-casser/

Takagi a écrit:

[…] On (ou plutôt : Je) n'imagine guère un tel échange de mots doux entre la présidence de la république et les forces armées. L'échange de communiqués philippins met en lumière un statut particulier ou une perception particulière des forces armées philippines qui auraient ou s'arrogeraient le pouvoir de déstabiliser la présidence en lui retirant leur soutien. […].

moi-même a écrit:

[…] En fait, j'avais rattaché la remarque sur ce genre de déclarations à l'annonce de l'envoi de moyens militaires au large de Palawan par le président […]

PALEZ a écrit:

: bismarckaction Présence chinoise près d’un îlot philippin : Manille perd patience et appelle Pékin à « se casser » […]

Ce que rapporte ici "Opex360", c'est un peu la suite de l'observation précédente sur l'indépendance des militaires vis-à-vis du Pouvoir :

opex360 a écrit:

Dans cette affaire, le président philippin, Rodrigo Duterte, joue un drôle de jeu. Partisan d’un rapprochement avec la Pékin aux dépens de la relation privilégiée de Manille avec Washington, il a sermonné son chef de la diplomatie. « La Chine reste notre bienfaiteur. Ce n’est pas parce que nous avons un contentieux avec elle que nous devons être impolis et irrespectueux », a-t-il dit.

Mais cette fois, c'est la Diplomatie qui marque sa liberté de penser.

Après la diplomatie du mégaphone, celle de la VHF. Les Garde-Côtes des Philippines ont réussi à déloger sept pêcheurs chinois qui squattaient le banc de Sabina (autrement appelé banc d’Escoda par les Philippins) au large de Palawan. Le patrouilleur CABRA (MRRV-4409) les avait repérés au radar mardi dernier ; il s’est approché jusqu’à les prendre en visuel et les a appelés par radio pour leur dire qu’ils n’avaient rien à faire là et que le banc était dans la Zone Économique Exclusive des Philippines. Il leur a ensuite demandé de décliner leurs noms, leurs immatriculations et leur port d’attache tandis qu’il continuait à réduire la distance. Deux patrouilleurs de l’agence des pêches, les MCS-3002 et MCS-3004 lui ont emboîté les hélices pour faire nombre.


Avant l’arrivée des patrouilleurs, un premier pêcheur a levé l’ancre, un autre a commencé à culer mollement, puis les sept ont mis en route les uns après les autres. Ils n'ont jamais répondu aux injonctions radio des Philippins.

Vive l'écologie  
Si les navires chinois sont autorisés à tirer sur les navires étrangers entrant dans les eaux territoriales chinoises, qu'en sera-t-il de forces armées sur un territoire réclamé ?
Manille va installer une « base logistique » sur l’une de ses îles pour faire face à la milice maritime chinoise
http://www.opex360.com/2021/05/18/manille-va-installer-une-base-logistique-sur-lune-de-ses-iles-pour-faire-face-a-la-milice-maritime-chinoise/

Le chef d'état -major de la marine philippine a annoncé la future livraison en 2022 de 3 patrouilleurs lance-missiles (FAIC-M) par Israel Shipyards  pour un budget de 509USD.
Philippines Navy to receive three FAIC-M boats next year
https://www.naval-technology.com/news/philippines-navy-to-receive-three-faic-m-boats-next-year/

EN février la marine philippine confirmait la commande de 8 patrouilleurs Shaldag V
An East Asian Navy buys Shaldag MK V vessel by Israel Shipyards
https://www.navyrecognition.com/index.php/naval-news/naval-news-archive/2021/may/10129-an-east-asian-navy-buys-shaldag-mk-v-vessel-by-israel-shipyards.html

PALEZ a écrit:

(...) 3 patrouilleurs lance-missiles (FAIC-M) par Israel Shipyards  pour un budget de 509USD.

A ce prix-là, qui aurait hésité ?

Le Département de la Défense Nationale des Philippines a « mené des discussions » avec le ministère sud-coréen de la Défense au sujet de l’acquisition de nouveaux patrouilleurs et de sous-marins pour les Philippines. D’après Arsenio Andolong, chargé de communication auprès du Département, le vice-ministre sud-coréen de la Défense, Seo Hyeung Jin, se serait engagé au nom de son pays à appuyer ce plan d’acquisition.

Les forces armées et les agences gouvernementales des Philippines ont durci leur position vis-à-vis de la République Populaire de Chine sur la question des Spratley et sur celle de la présence chinoise dans la Zone Economique Exclusive philippine. Ce durcissement fait suite à cinq années de complaisance du président Duterte vis-à-vis de Pékin.

Selon un communiqué de presse de l'état-major de la marine qui date déjà de quelques semaines (je parle du communiqué, hein !), le patrouilleur hauturier GREGORIO DEL PILAR (P-15) devrait reprendre du service en juillet ou en août 2021. Il avait été endommagé en août 2018 en s'échouant sur un récif en Mer de Chine.

Les réparations ont commencé très tard, certaines pièces de rechange telles que les lignes d'arbres et les chaises de ligne d'arbres n'étant en stock nulle part et ayant dû être re-fabriquées. La pandémie de coronavirus a également joué son rôle en déstructurant temporairement les services de l'état et en asséchant les budgets non liés à la santé publique.

Info issue de DSI n°154



-Commande auprès d'Israël Shipyards pour un montant de 503 millions de dollars de huit patrouilleurs Shaldag Mk V. Quatre seront armés de missiles Spike NLOS et quatre de canons. Les trois premières unités seront livrées dès 2022.

Info issue de Raids Aviation n°55

Les deux hélicoptères Leonardo AW-159 Wildcat commandés pour 114 millions d'euros en 2016 (livrés le 7 mai 2019) ont été déclarés opérationnels. Ils doivent opérer à bord des frégates de classe Jose Rizal. Ces appareils vont être mis en œuvre par l'escadron MH-40 de la Naval Air Wing basé à Danilo Atienza de Cavite City au sud de Manille.

Ces hélicoptères qui vont mettre en œuvre des Spike ER et des torpilles légères MBDA K745 Blue Shark. A noter que les équipages sont encore en formation.

Les 23 et 24 août 2021, la toute nouvelle frégate ANTONIO LUNA a effectué deux jours d’exercices avec le destroyer RANVIJAY (classe RAJPUT, KASHIN-Mod indien) et la corvette KORA (classe éponyme) de la Marine Indienne au large de Palawan. Les exercices ont eu lieu dans la Zone Exclusive Économique philippine revendiquée par Pékin. A l’issue de ces exercices, les deux bâtiments indiens ont ravitaillé à Manille.

Après quelques retards dus au délai d’approvisionnement de pièces de rechange et à la pandémie de coronavirus, le GREGORIO DEL PILAR (P 15) devrait retrouver la mer vers la fin du mois de septembre 2021. Il est sorti le 24 août 2021 de la cale sèche où ont été remplacés l’hélice à pales orientables et son mécanisme de commande, qui avaient été endommagés lors de son échouage sur le banc Hasa-Hasa en août 2018.


Son sister-ship ANDRES BONIFACIO (P 17), qui était dans la même cale sèche pour un arrêt technique d’entretien, a également été remis à flot. Il a reçu un système de ravitaillement à la mer, un canon téléopéré de 25mm Mk38 et des pieds de mitrailleuses supplémentaires. Il a été déclaré bon pour le service le mercredi 25. Le GREGORIO DEL PILAR devrait l’être à son tour dans deux semaines.

Le samedi 24 septembre 2021, la frégate ANTONIO LUNA (FF-151) a participé à l’exercice Lumbas 2021 que la marine australienne avait organisé au large des Philippines. Sa participation s’est bornée à la tenue de formation, à des manœuvres tactiques et à la pratique des codes de communication tactique de l’OTAN.


A l’issue de l’exercice, deux frégates et un pétrolier ravitailleur australiens ont fait escale à Manille pendant trois jours.