Humour & blagues

Citation :

[…] Imaginez si ici nous devions casser des voitures à chaque fois que l'on a " un coup de chaud " !! : affraid: : lol!: […]

C'est pourtant bien un peu ce qui se passe régulièrement : "Saint-Sylvestre", "Quatorze-Juillet", "Championnats de foot"… ~40 000 véhicules brûlés chaque année.

Oui mais il ne s'agit pas des mêmes hormones

pila a écrit:

N'étant pas sportif du tout (j'ai appris il y a peu que j'ai une déficience en globules; d'où ma fatigue), je craignais comme beaucoup à Hourtin d'être affecté aux fusiliers-marins. Le vendredi des affectations, avant le départ en permission, je ne trouvais pas mon nom pour Lorient. En fait, je ne trouvais mon nom nulle part !
J'allais voir le bidel. La sentence fut rude : on avait oublié de me noter sur les affectations fusiliers-marins.
Je fis quatre jours aux fusiliers. Une irruption de boutons et 40° de fièvre m'emmenèrent bien vite à l'Hôpital des Armées. Je revins au centre d'entrainement la dernière semaine d'avril 1979 pour y faire la vaisselle et le ménage.  
Je n'ai jamais su ce que j'avais eu.

Quel était le problème, chez les sacos ?... Une vie saine en plein air, agrémentée d'exercices favorisant la forme physique!

Euh... y compris pour les appelés, les affectations et "spécialisations" étaient, en principe, établies à partir de la batterie de tests, à laquelle étaient soumis tous les incorporés, lors de leur séjour au CFM. Les fusiliers-marins, même du temps du service militaire obligatoire, n'étaient pas très nombreux. Effectivement, si tu n'étais ni cuistot, ni cordonnier, ni tailleur, ni "apte" à une spécialité technique, il te restait la très prometteuse carrière de matelot "sans spécialité" ou, au mieux, rejoindre les sacos. Ôte-moi d'un doute, avais-tu "demandé" la Marine ou était-ce un pur hasard ?

JJ a écrit:

Et ceux de l'aéro nous surnomment bien les ... dans l'eau  

C'est pas faux!
Évidemment, quand un Pingouin se retrouve affecté sur un PA, dans une flottille qui y embarque régulièrement, ou versé dans l'équipe chargée de l'unique ventilateur du bord, il devient, lui aussi, un ch.. dans l'eau!  
C'était d'autant plus vrai, par exemple, sur l'Arro, bâtiment qui n'avait pas été conçu "stade 0", où les goguenots de l'équipage étaient à "l'air libre", ce qui, par mer formée, exigeait un sphincter musclé et une nette aptitude à  la constipation, si on ne souhaitait pas finir son séjour (même fugace!) au p'tit coin, trempé jusqu'aux os, avec le colombin en guise de pompon, sachant que le bachi, lui, avait été, soigneusement, posé sur le haut de la minuscule porte "d'intimité", pour signaler la présence du courageux défèqueur potentiel, qui, compte-tenu des mouvements du bâtiments, tout en s'accrochant, désespéramment, à l'une des deux poignées à sa disposition, en essayant de tenir son benouse, tentait d'éviter de perdre son couvre-chef, en équilibre précaire!... Après, expliquez-moi la procédure pour se torcher le fion, avec les deux mains occupées?

Citation :

[…] quand un Pingouin se retrouve affecté sur un PA, dans une flottille qui y embarque régulièrement, ou versé dans l'équipe chargée de l'unique ventilateur du bord, il devient, lui aussi, un ch.. dans l'eau ! : D  
C'était d'autant plus vrai, par exemple, sur l'Arro, […] Après, expliquez-moi la procédure pour […]

Ce surnom convient en effet mieux à ceux de la Patrouille maritime qu'aux aéro. embarqués.

Quant au sobriquet (désobligeant), je me demande s'il n'a pas été importé de l'armée de l'Air ; ou bien (dans le cas contraire) si les aviateurs ne l'auraient pas adopté avec enthousiasme…

DahliaBleue a écrit:

Citation :

[…] quand un Pingouin se retrouve affecté sur un PA, dans une flottille qui y embarque régulièrement, ou versé dans l'équipe chargée de l'unique ventilateur du bord, il devient, lui aussi, un ch.. dans l'eau ! : D  
C'était d'autant plus vrai, par exemple, sur l'Arro, […] Après, expliquez-moi la procédure pour […]

Ce surnom convient en effet mieux à ceux de la Patrouille maritime qu'aux aéro. embarqués.

Quant au sobriquet (désobligeant), je me demande    s'il n'a pas été importé de l'armée de l'Air ; ou bien (dans le cas contraire) si les aviateurs ne l'auraient pas adopté avec enthousiasme…

Non, le surnom (peu flatteur) de "ch.. dans l'eau" est bien une expression à usage exclusivement naval, les Gonfleurs d’Hélice et autres Biffins n'ayant aucune notion sérieuse des conditions de vie à bord et leurs connaissances techniques s'arrêtant au pantalon à braguette et au lieu d'aisance à la turque.

Loïc Charpentier a écrit:

Non, le surnom (peu flatteur) de "ch.. dans l'eau" est bien une expression à usage exclusivement naval,  

+ 1 Je confirme ( pour ça il faut avoir eu un matricule dans la MN ...  )

JJ a écrit:

Loïc Charpentier a écrit:

Non, le surnom (peu flatteur) de "ch.. dans l'eau" est bien une expression à usage exclusivement naval,  

+ 1 Je confirme ( pour ça il faut avoir eu un matricule dans la MN ...  )

That's life!

Les "feuillées" n'ont rien d'un lieu d'aisance, si on se réfère à l'étymologie exacte du dernier qualificatif...Définition du mot "Aisance", selon Wiki ... "Liberté de corps et d’esprit dans le travail, dans les mouvements, dans les manières, dans le commerce de la vie; état de fortune suffisant pour se procurer les commodités de la vie".  Même si, dans les domaines de l'odorat et la promiscuité, elles n'étaient pas idéales, comparées au contexte naval (cf. photo JJ ou ma propre relation), c'était presque du luxe, d'autant qu'un biffin, selon les circonstances, peut, éventuellement, dénicher un bosquet discret, ce qui n'était pas le cas à bord d'un bâtiment (re-cf. photo JJ)
Je suis désolé d'insister sur ces basses contingences humaines, mais elles deviennent, très rapidement, obsédantes, voire annihilantes. Quand vous vous retrouverez, par malheur, au volant d'une voiture, coincé dans embouteillage et pris d'une envie urgente, quelles seront vos priorités ?

Cette photo et l'autre ont été prises à bord de soum ( eh oui quand sur deux l'un est occupé par des vivres ... )

De nos jours quelques fois on a des surprises.

Là j'ai fait demi tour et par peur j'ai choisi un autre endroit

JJ a écrit:

Cette photo et l'autre ont été prises à bord de soum ( eh oui quand sur deux l'un est occupé par des vivres ... )

... et le second, bouché!

Exact.

Il y a eu pire, l'histoire hilarante de la méprise du commandant de l'U-1206 et de ses poulaines dernier cri car il a coulé son u-boot    

J'avais fait un sujet la dessus avec schéma à l'appui.

" Advanced as it was, the toilet was extremely complicated. First, it directed human waste through a series of chambers to a pressurized airlock. The contraption then blasted it into the sea with compressed air, sort of like a poop torpedo.

A specialist on each submarine received training on proper toilet operating procedures. There was an exact order of opening and closing valves to ensure the system flowed in the correct direction.

Now meet U-1206 and its proud 27-year-old captain, Karl-Adolf Schlitt. On April 14, 1945, Schlitt and his submarine were eight days into their first combat patrol of the war. The submarine lurked 200 feet beneath the surface of the North Sea when Schlitt decided that he could figure the toilet out himself.

But Schlitt was not properly trained as a toilet specialist. After calling an engineer to help, the engineer turned a wrong valve and accidentally unleashed a torrent of sewage and seawater back into the sub.

The situation escalated quickly. The unpleasant liquid filled the toilet compartment and began to stream down onto the submarine’s giant internal batteries — located directly beneath the bathroom — which reacted chemically and began producing chlorine gas.

As the poisonous gas filled the submarine, Schlitt frantically ordered the boat to the surface. The crew blew the ballast tanks and fired their torpedoes in an effort to improve the flooded vessel’s buoyancy.

Somehow, it got worse when the submarine reached the surface. “At this point in time British planes and patrols discovered us,” Schlitt wrote in his official account.

After taking damage from an air attack, the only option was to scuttle the sub and order the sailors overboard.

“The crew reached the Scottish coast in rubber dinghies,” Schlitt added. “In the attempt to negotiate the steep coast in heavy seas, three crewmembers tragically died. Several men were taken onboard a British sloop. The dead were Hans Berkhauer, Karl Koren and Emil Kupper.”

Schlitt survived the war and died in 2009. U-1206 rests on the bottom of the North Sea to this day. "

Résultat : un sous marin sabordé + 4 morts et 44 survivants

Faut dire qu'il fallait avoir son brevet à l'époque pour manoeuvrer l'usine !

...Eh, Merde!

s'il n'a pas été importé de l'armée de l'Air ; ou bien (dans le cas contraire) si les aviateurs ne l'auraient pas adopté avec enthousiasme…

Perso je l'ai toujours entendu quelque soit l'endroit ou l'affectation, mais il pourrait bien aussi venir des anciens vaisseaux ou les poulaines se trouvaient tout à l'avant.



JCC

Cotentin a écrit:

: D […] Perso je l'ai toujours entendu quelque soit l'endroit ou l'affectation, mais il pourrait bien aussi venir des anciens vaisseaux ou les poulaines se trouvaient tout à l'avant. […]

Alors que dans le même temps, les bouteilles sont tout à l'arrière.

DahliaBleue a écrit:

Alors que dans le même temps, les bouteilles sont tout à l'arrière.

Les bouteilles ? Quelles bouteilles ? Celles du coqueron ?

Si oui, le coqueron peut être à l'avant ou à l'arrière d'un bâtiment, selon .

Citation :

Citation :

Alors que dans le même temps, les bouteilles sont tout à l'arrière.

Les bouteilles ? Quelles bouteilles ? Celles du coqueron ?
Si oui, le coqueron peut être à l'avant ou à l'arrière d'un bâtiment, selon .

Cotentin a écrit:

[…] Perso je l'ai toujours entendu quelque soit l'endroit ou l'affectation, […]

Ce qui confirmerait (s'il en était besoin) que ce sobriquet est bien en usage chez les aviateurs.

D'ailleurs sa connotation désobligeante (voire méprisante - v.note) ne serait pas convenable entre marins. À la rigueur peut-elle se comprendre de la part de marins qui ne sont pas susceptibles de servir à la mer.

Note : sauf si c'est de l'humour (peu flatteur pour son inventeur et ses utilisateurs), réplique à l'aimable surnom de pingouin qui, lui, inclut tout qui en porte l'insigne de bras, aéronautique navale embarquée ou non.

DahliaBleue a écrit:

Cotentin a écrit:

[…] Perso je l'ai toujours entendu quelque soit l'endroit ou l'affectation, […]

Ce qui confirmerait (s'il en était besoin) que ce sobriquet est bien en usage chez les aviateurs.

Non.

" quelque soit l'endroit ou l'affectation " : l'ami Cotentin fait, enfin je crois, allusion à endroit ou affectation " marine ".

Deux images principales sont associées au pingouin, les ailes et l'eau donc aéronavale et non pas armée de l'air cqfd

DahliaBleue a écrit:

Cotentin a écrit:

[…] Perso je l'ai toujours entendu quelque soit l'endroit ou l'affectation, […]

Ce qui confirmerait (s'il en était besoin) que ce sobriquet est bien en usage chez les aviateurs.

D'ailleurs sa connotation désobligeante (voire méprisante - v.note) ne serait pas convenable entre marins. À la rigueur peut-elle se comprendre de la part de marins qui ne sont pas susceptibles de servir à la mer.

Note : sauf si c'est de l'humour (peu flatteur pour son inventeur et ses utilisateurs), réplique au surnom de pingouin qui, lui, inclut tout qui en porte l'insigne de bras, aéronautique navale embarquée ou non.

Cà m'étonnerait qu'un "aviateur" lambda fasse la différence (somme toute, subtile) entre, par exemple, un BE1/QM2/QM1 Mécano du Service Général et son équivalent Mécano Aéro, même si le second arbore le "Pingouin". Pour lui, c'est, juste, un "mataf".
L'expression "Ch.. dans l'eau" est, plus que probablement, à "usage interne" (quoique.. ) et fait, effectivement, référence aux poulaines et à l'ancienne disposition des lieux d'aisance sur nos bâtiments, du temps où ils n'étaient pas conçus "Stade 0". Cela dit, elle n'a aucune connotation désobligeante ou méprisante. Les gars du Service Général se marraient et répliquaient en nous traitant "d'Aviateurs"...des matafs "égarés" chez les "Gonfleurs d'Hélice".

"Gonfleurs d'Hélice"...

Curieux de nature, un jour ( c'était au siècle dernier ) j'ai cherché ce qui se cachait derrière cette expression.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas :

" Les premières hélices à pas variable Ratier étaient mises en position "petit-pas" avant le décollage, au sol par le mécano qui branchait une pompe pneumatique (genre pompe à vélo améliorée) sur une valve en bout du cône d'hélice. La pression générée déplaçait un piston (repoussé par un ressort) jusqu'à la position petit-pas à laquelle il était alors bloqué par un cliquet. Après le décollage, le pilote tirait sur une manette qui déclenchait le cliquet ; le piston poussé par le ressort revenait vers la position grand pas progressivement grâce à une fuite calibrée dans le cylindre. Cette hélice n'avait de "pas variable" que le nom puisque seules deux positions existaient et qu'il était impossible au pilote de revenir vers petit pas. Le mécano "gonflait" réellement l'hélice "



Crédit : forum CHEMIN DE MEMOIRE DES PARACHUTISTES

NB : sur hélico, exemple Sikorsky H34, HSS1, Super Frelon et autres, les pales du rotor elles aussi étaient " gonflées "  à l'azote avec un détecteur de fuite jaune et rouge pour détecter la présence de crique ou de cassure du longeron, si le détecteur passait au rouge la pale était remplacée.

du "tuyau" (de gonflage!). Je reconnais que je n'avais jamais eu la curiosité de m'informer sur l'origine de ce surnom.
Par contre, en ce qui concerne le gonflage à l'azote des pales d’hélico, je n'ai connu cette procédure qu'à l'occasion de visites techniques spécifiques, telles que les V3 (250 & 500 heures) mais  je n'ai pas souvenance d'un dispositif de contrôle installé à demeure et à "fonctionnement permanent".

Au passage, s'il avait été installé sur le Super-Frelon, basé à Saint-Raph, l'accident (rupture de pale) n'aurait, probablement, pas eu lieu.

Wiki a écrit:

"le premier appareil de série livré est le n° 103 (destiné à la 27.S - en cours de formation à la 20.S). Il s'envole de Marignane le 22 août 1966 pour Saint-Raphaël mais une rupture de pale au-dessus de Pourières provoque sa chute - les huit hommes présents à bord périssent.

Rectification : Ce jour-là, il effectuait un aller-retour BAN Saint-Raph/Marignane (Sud-Aviation)/BAN Saint-Raph et c'est sur le chemin de retour qu'il s'était crashé dans une pinède, pas très loin de Toulon.
De mémoire, l'appareil était équipé d'un lot de pales neuves "déclassées". il n'y a pas de piège, juste que leur durée vie initiale avait été ramenée, très officiellement, de 500 ou 750 heures - j'avoue avoir oublié -  à 320 heures - le motif n'était pas précisé sur la fiche de suivi technique du lot de pales -; il est probable que le prix de cession à la Royale avait été revu en conséquence et qu'elle avait sauté sur l'opportunité. Toujours est-il que le jour de l'accident, lesdites pales avaient, à peine, deux cents heures et étaient, donc, largement, en-dessous de leur limite de vie, d'autant que le Super, jusqu'alors, sortait, en moyenne, tous les deux-trois jours, et qu'aucun problème de voilure n'avait été signalé.

Téléphoniquement, çà se concrétise par une sonnerie dans le vide...ou "Il n'y a pas d'abonné au N° que vous avez demandé" - de nos jours, le message est plus laconique, "le N° n'est plus attribué" -... ou le très célèbre "Tut...tut...tut" (ligne occupée)!

Nous avons, quand même réussi à pondre deux pages sur ce sujet "vital", le manque d'inspiration peut, dès lors, s'expliquer.