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Quatre autres photos de la frégate BETWA après redressement, toujours du bon côté comme le dirait Jacques Dutronc :

Le sous-marin SINDHURAKSHAK sera rayé des listes de la Marine Indienne « avant la prochaine mousson », selon une déclaration faite aux médias par le vice-amiral Girish Luthra, chef du Commandement Naval Ouest, le lundi 27 février 2017.


Le SINDHURAKSHAK est le sous-marin de la classe KILO (ou SINDHUGHOSH en Inde) qu’un incendie et une explosion de torpille avaient fortement endommagé dans la base navale de Mumbai le 14 août 2013. L’accident avait coûté la vie à 18 personnes. Le sous-marin avait été acheté en 1997 à la Russie pour l’équivalent de 113 millions de Dollars puis modernisé pour 156 autres millions de Dollars. Le relevage de son épave, un an après l’accident de 2013, a coûté quelque 47 millions de Dollars supplémentaires.

La prochaine mousson commence en juin.

Selon un article de The Economic Times, la Marine Indienne est en déficit de personnel : au 30 septembre 2016, il lui manquait 1332 officiers et 10982 non-officiers.

Alors qu’il faisait route vers Port-Saïd et le canal de Suez, un groupe naval indien composé des frégates TARKASH et TRISHUL (classe TALWAR), du destroyer MUMBAI (classe DELHI) et du pétrolier-ravitailleur ADITYA a reçu un appel de détresse émanant du vraquier OS 35 qui venait d'être attaqué par des pirates le soir du samedi 8 avril 2017. Le groupe se trouvait alors dans le golfe d’Aden.

Le TARKASH et le MUMBAI se sont alors déroutés pour lui porter assistance. L’appel avait aussi été reçu par la frégate chinoise YULIN (type 054A JIANGKAI II). Les navires indiens ont établi le contact radio avec l’équipage de l’OS 35 qui s’était réfugié dans un compartiment-citadelle conformément aux pratiques en vigueur. En parfaite coordination, les deux marines sont intervenues pour libérer l’équipage : un hélicoptère indien a reconnu le cargo nuitamment en tentant d’y repérer les pirates dans les hauts, tandis que la frégate chinoise s’approchait elle aussi. L’hélicoptère n’ayant rien vu, l’équipage a commencé à sortir de son bunker et à reprendre le contrôle de l’abri navigation. Le YULIN a alors envoyé une équipe de prise investiguer et « désinfecter » le cargo. Aucun pirate n’a été trouvé à bord ; les dix-neuf marins philippins de l’équipage sont sains et saufs.


Le capitaine de l’OS 35 a remercié les deux marines, lesquelles se sont congratulées mutuellement de leur excellente coopération.

La Marine Indienne a procédé au retrait du service des deux dragueurs de mines KARWAR (M67) et KAKINADA (M70) le mardi 9 mai 2017 à Mumbai (Bombay). Le KARWAR avait été mis en service le 14 juillet 1986 soit il y a plus de trente ans. Son sister-ship KAKINADA avait été mis en service le 23 décembre 1986. Ils avaient été modernisés à plusieurs reprises. Dérivés de la classe NATYA, ces deux navires faisaient partie de la deuxième série de dragueurs construits en URSS pour le compte de la Marine Indienne. La première série de six, connue sous le nom de classe PONDICHERY, a été désarmée entre 2007 et 2012.


C’est maintenant au tour des six unités de la deuxième série, connue comme la classe KARWAR. Les quatre derniers (CANNANORE, CUDDALORE, KOZHIKODE et KONKAN) qui restent en service après le retrait de leurs deux aînés doivent être désarmés d’ici la fin 2018, laissant la Marine Indienne avec un trou capacitaire en guerre des mines. Le contrat de construction de douze MCMV à Goa en coopération avec le sud-coréen Kangnam, en discussion depuis plus de deux ans, prévoit la livraison de ces unités entre 2021 et 2026. Il n’est toujours pas signé. Une deuxième série de douze devrait suivre la première.

La frégate GANGA (F-22) va être retirée du service le 28 mai 2017 après plus de 31 ans de service. Cette frégate de la classe GODAVARI avait été construite à Bombay par Mazagon Dock Ltd. et mise en service le 30 décembre 1985.

Le 19 juin 2017, le dock flottant FDN2 a été lancé aux chantiers Larsen & Toubro's greenfield shipyard de Kattupalli près de Chennai. Ce dock, le premier à être construit en Inde depuis 30 ans, a une capacité de levage de 8000t et servira à l’entretien des bâtiments de la Marine Indienne. Il sera déployé à Port-Blair dans les îles Andaman où est déjà déployé le FDN1. Un des intérêts d’un dock flottant par rapport à une cale sèche ordinaire aux Andaman est d’être moins sensible aux tremblements de terre.

Le FDN2 fait 185 x 40m.
En comparaison, le FDN1 fait 188 x 40m et peut lever 40 000 t.

Citation :

[…] le dock flottant FDN2 […] a une capacité de levage de 8000t […]
Le FDN2 fait 185 x 40m.
En comparaison, le FDN1 fait 188 x 40m et peut lever 40 000 t. […] : marin:

Leurs dimensions (long/larg) sont donc très voisines. Alors que leur capacité de levage va du quintuple au simple…

DahliaBleue a écrit:

Leurs dimensions (long/larg) sont donc très voisines. Alors que leur capacité de levage va du quintuple au simple…

Mon petit doigt me dit que la capacité de levage est plus liée au volume des ballasts qu'à la longueur du dock.

Quelques vues de la 3^e journée internationale du yoga à bord du porte-avions VIKRAMADITYA et du sous-marin SINDHUGHOSH :

Le 29 juin 2017, la frégate BETWA qui avait spectaculairement chaviré au bassin le 5 décembre 2016 est sortie de la cale sèche dans laquelle elle avait été redressée. Lors de la mise en eau du bassin, la semaine précédente, une gîte de 8° avait été constatée, ce qui a retardé la sortie du bassin.

La remise à niveau de la frégate commencée en 2015 va pouvoir se poursuivre. La remise en service du BETWA est annoncée pour avril 2018.

La Marine Indienne a annoncé avoir coulé la coque de l’ex-SINDHURAKSHAK quelque part en mer d’Arabie au mois de juin 2017. Elle repose désormais par 3000m de fond. Contrairement à son habitude qui consiste à récupérer sur les navires désarmés tout ce qui peut l’être « y compris les vis et les écrous », la Marine Indienne n’a rien récupéré sur l’épave. La coque a servi quelque temps de site d’entraînement pour les commandos de marine.

Le sous-marin SINDHURAKSHAK avait explosé et brûlé à quai dans la base navale de Mumbai le 14 août 2013, tuant 18 hommes.

Les manœuvres navales MALABAR 2017 ont pris fin ce lundi 17 juillet 2017. Pas moins de 16 navires et 95 aéronefs américains, indiens et japonais y ont pris part dans le golfe du Bengale. Au programme malgré une météo de mousson fort humide : lutte anti-sous-marine, ravitaillement à la mer, combats aériens entre MiG-29 et F-18, constitution de dispositifs trinationaux de recherche et sauvetage en mer, arraisonnement de pirates, inspection de cargaisons, navigation tactique et rodage des liaisons radio.

Et dans quelques semaines, la presse US va annoncer qu'un vieux Kilo indien a coulé un SNA US ?

Bonjour,
A quand un appareil de l'aéronavale indienne opérant à partir de porte avions US ?

Le 15 août 2017, Jour de l’Indépendance en Inde, National Geographic diffusera à 21h (heure de New Delhi) un reportage d’une heure dont le titre est « Inside Indian Naval Academy ». Ce dernier brosse un tableau de l’entraînement et de l’enseignement que suivent les 1200 cadets de l’académie navale de la Marine Indienne. Implantée à Ezhimala dans le district de Kannur dans l’état de Kerala, cette académie qui est la plus grande d’Asie.


Lors d’une présentation à la presse de la vidéo, le directeur du personnel de la marine, le vice-amiral Anil Kumar Chawla, a annoncé le 10 août que l’académie allait porter son recrutement à 1700 cadets. Des travaux d’agrandissement sont en cours et devraient s’achever en 2020, qui devrait voir la première promotion élargie.

Cette annonce fait suite à la publication de plusieurs articles dans la presse selon lesquels le nombre impressionnants d’accidents survenus sur des unités de la marine ces dernières années serait en parti dû à une pénurie chronique de personnel qualifié, pénurie qui pousse les équipages à des fatigues excessives.

Le VA EK Chawla précise que la pénurie est de 12%. C’est pourquoi les promotions de l’INA vont passer à 1700 cadets.

Le premier missile anti-aérien à longue portée BARAK-8 co-développé par Israël et l'Inde a été remis à la Marine Indienne le mardi 29 août 2017 à Hyderabad. C'est ce type de missile qui doit armer le porte-avions VIKRAMADITYA.

La frégate SATPURA (F-48, classe SHIVALIK) et la corvette anti-sous-marine KADMATT (P-29, classe KAMORTA) effectueront une escale de courtoisie à Manille du 3 au 6 octobre 2017. Après un accueil protocolaire et règlementaire par la frégate philippine RAJAH HUMABON (FF-11, classe CANNON) devant Corregidor, les deux bâtiments de la Marine Indienne iront s’amarrer au quai n°15 du port sud de Manille.

Il y a un léger décalage technologique entre les deux visiteurs et le bâtiment qui sortira les accueillir...

Takagi a écrit:

La frégate SATPURA […] et la corvette anti-sous-marine KADMATT […] effectueront une escale de courtoisie à Manille […]. Après un accueil protocolaire et règlementaire par la frégate philippine RAJAH HUMABON (FF-11, classe CANNON) […].

Il y a un léger décalage technologique entre les deux visiteurs et le bâtiment qui sortira les accueillir… : mrgreen:

Léger, oui, c'est bien le qualificatif qui convient.
On observera cependant qu'on construisait "solide" (note) à l'époque, surtout si l'on se souvient que c'était un programme de guerre de production en grande série et dans l'urgence.

Note : ou rustique ?

Bonjour
L'INS Shakra du projet 971I a enfoncé son dôme sonar, dans des circonstances pas encore divulguées
http://morvesti.ru/detail.php?ID=66395
A+

Le vendredi 6 octobre 2017 vers 12h30, la frégate indienne TRISHUL (F-43, classe TALWAR), déployée dans le golfe d’Aden, a intercepté un appel de détresse émanant du cargo JAG AMAR qui se disait attaqué par des pirates. Une opération de secours a rapidement été lancée. L’hélicoptère Chetak a localisé le JAG AMAR et a pu déposer à bord un détachement de fusiliers des forces spéciales tandis que la frégate réduisait rapidement la distance. Les pirates n’étaient pas encore arrivés à monter à bord du cargo. Arrivée sur zone, la frégate a mis à l’eau une embarcation rapide avec une autre équipe de fusiliers qui s’est dirigée vers un boutre qui poursuivait le cargo. Surveillés par le Chetak et voyant s’approcher la frégate et son embarcation, les douze hommes présents sur le boutre n’ont pas insisté et se sont rendus. Ils n’ont pas eu le temps de se débarrasser de tout leur matériel de pêche : un chargeur de Kalachnikov, vingt-sept cartouches, des échelles et des grappins ont été découverts à bord du boutre. Les pirates ont été mis en détention.

La frégate SATPURA (F-48, classe SHIVALIK) et la corvette anti-sous-marine KADMATT (P-29, classe KAMORTA) sont arrivées en escale à Sasebo (Japon) le jeudi 12 octobre 2017 ; elles y resteront jusqu’au 15. Après leur départ, elles rejoindront le destroyer KIRISAME (DD-104, classe MURASAME) de la Force Maritime d’Autodéfense pour une série d’exercices.


C’est la vingt-quatrième escale au Japon de bâtiments de la Marine Indienne et la cinquième à Sasebo.

Il n’y a pas que dans l’US Navy que l’art de la manœuvre se perd. Le jeudi 19 octobre 2017 à 11h30, la corvette indienne KADMATT a heurté de la poupe le navire-hôpital russe IRTYSH dans le port de Vladivostok. Le navire russe a subi des enfoncements de la coque, les dégâts de la corvette n’ont pas été communiqués mais ne semblent pas très importants.


Selon les premiers éléments connus, l’accident serait dû à un manque d’expérience de la marche arrière du commandant de la corvette, aggravé par un problème linguistique entre le pilote russe et les officiers indiens.

Le KADMATT et la frégate SATPURA sont à Vladivostok pour participer à des exercices organisés par la Marine Russe.

"Le KADMATT et la frégate SATPURA sont à Vladivostok pour participer à des exercices organisés par la Marine Russe".

Est ce qu'il y a des exercices de manœuvres portuaires au programme?

Le groupe-école de la Marine Indienne est arrivé en escale à Jakarta en Indonésie ce vendredi 20 octobre. Il y restera jusqu’au 22. Le groupe est composé du navire-école TIR (A86), du patrouilleur SUJATA (P56), du navire de débarquement SHARDUL (L16), du patrouilleur des garde-côtes SARATHI (13) et des deux grands voiliers SUDARSHINI et TARANGINI. En plus des cadets de la Marine Indienne, il forme des officiers d’autres marines. Depuis une quarantaine d’années, la marine indienne a ainsi formé près de 13500 officiers étrangers. Cette année, sept officiers indonésiens en bénéficient à bord des navires du gorupe-école.