FIL INFO INDE

Bonjour
https://thediplomat.com/2019/12/indias-new-attack-subs-to-be-fitted-with-imported-air-independent-propulsion-system/
Voilà quii devrait mettre un coup quasi fatal au projet équivalent russe qui manque de financement !
A+

Ténébreuse affaire au sein de la Marine Indienne : le 20 décembre 2019, sept engagés de ladite marine ont été arrêtés et placés en détention provisoire jusqu’au 3 janvier 2020. Il leur est reproché d’avoir divulgué des informations sensibles sur les mouvements de navires et de sous-marins des bases navales de Bombay (2 marins arrêtés) , Karwar (2 autres marins) et Vishakapatnam (3 marins), et de s’être fait rétribuer depuis le Pakistan via un réseau hawala de transfert de fonds. L’affaire a révélé une faille de sécurité des installations militaires et est prise très au sérieux en Inde. La Sécurité Maritime et les services centraux de renseignement ont coopéré avec les polices des provinces concernées pour arrêter les sept jeunes marins simultanément. D’autres suspects ont été interrogés par la police militaire. Première conséquence : l’introduction et l’usage de smartphones sont désormais interdits dans toutes les bases navales et à bord de tous les navires. L’utilisation des réseaux sociaux tels que Facebook, Instagram, WhatsApp et autres est également interdite, même depuis un ordinateur. La sécurité maritime vérifie si les fuites d’information peuvent être corrélées avec des mouvements de navires espions chinois au large des bases navales.

Les jeunes marins auraient été piégés : ils se seraient filmés dans des scènes explicitement sexuelles avec leurs petites amies respectives. Les vidéos auraient été récupérées par un agent pakistanais qui aurait ensuite fait chanter les amoureux pour obtenir des informations qu’il aurait ensuite rétribuées. On ne sait pas ce qui a mis la puce à l’oreille des services indiens de renseignement.

Wow ça craint.
En tout cas il es claire que les membres des appareils de défenses de quelques pays que ce soit doivent être prudent sur le net.

Concours de gourdins au large du Pakistan : alors que la Chine et le Pakistan ont commencé leur exercice Sea Guardians sur fond de tension indo-pakistanaise au sujet du Cachemire, la Marine Indienne a envoyé son porte-avions VIKRAMADITYA pour montrer le pavillon et ses avions. Vingt-deux appareils se trouvent à bord : en majorité des MiG-29K, et quelques hélicoptères. Du côté sino-pakistanais, des frégates, des destroyers et des sous-marins s’entraînent à coopérer pour prendre le contrôle d’une partie de la Mer d’Arabie – contrôle que New Delhi entend contester avec son porte-avions, à en croire la presse indienne.

Le gouvernement indien n’a pas fait dans la finesse lors de la rationalisation du budget de la Défense pour 2020. La marine avait demandé 64 307 crores de Roupies, elle ne s’en est vu proposer que 41 259 soit un rabotage de l’ordre de 36%. Indépendamment du rappel de la définition du crore, unité comptable qui vaut 10 millions, cette réduction oblige la marine à revoir à la baisse ses prévisions d’achats :

• réduction de 12 à 8 du nombre de bâtiments antimines MCMV
  
• réduction de 10 à 6 du nombre d’hélicoptères Ka-31 de guet aérien
  
• réduction de 10 à 6 du nombre d’avions de patrouille maritime P-8 additionnels
  
• remise aux calendes grecques du programme de nouveaux LPD
  
• report du programme de ravitailleurs FSS (Fleet Support Ship)

Les huiles de la marine ne sauraient être surprises : les parlementaires avaient prévenu que la situation économique de l’Inde allait demander des sacrifices. L’objectif d’une marine de 200 navires à l’horizon 2027 est d’ores et déjà abandonné ; les autorités tablent désormais sur une marine de 175 navires.

Takagi a écrit:

Ténébreuse affaire au sein de la Marine Indienne : le 20 décembre 2019, sept engagés de ladite marine ont été arrêtés (...)

Le dimanche 19 janvier 2020, les autorités indiennes ont annoncé avoir arrêté un musulman dans le cadre de l’enquête qui a déjà conduit à l’arrestation de sept engagés de la Marine Indienne. Interrogé le 16 janvier, le suspect était sous surveillance depuis plusieurs mois. L’examen de son téléphone mobile a conduit à son arrestation le dimanche 19.

Prénommé Rashid et âgé de 23 ans, il est soupçonné d’avoir fait passer des renseignements à des commanditaires pakistanais depuis le mois de mars 2019. Selon plusieurs médias, il aurait utilisé l’application WhatsApp pour ce faire. Il se serait rendu à deux reprises au Pakistan ; c’est au cours de son second séjour en 2018-19 qu’il aurait été « recruté » par ses commanditaires. Son rôle aurait été de fournir aux dits commanditaires les numéros de téléphone de marins indiens utilisant WhatsApp, et de faire passer des photos, des vidéos et divers renseignements concernant les déploiements des forces armées. En retour, il aurait reçu de l’argent et une assistance pour son mariage arrangé.

Il a été placé en détention au titre de l’Article 123 du Code Civil indien (mise en détention pour assistance à des préparatifs de guerre) en attendant d’être présenté à un juge.

Rashid, précisons-le, est de nationalité indienne et que, comme la plupart des autres inculpés, il est de confession musulmane. Au moins deux autres suspects ont été interrogés par la police et les services de contre-espionnage mais n’ont pas été incarcérés.

Takagi a écrit:

[…] les autorités indiennes ont annoncé avoir arrêté un musulman dans le cadre de l’enquête qui a déjà conduit à l’arrestation de sept engagés de la Marine Indienne. […] Rashid, précisons-le, est de nationalité indienne et que, comme la plupart des autres inculpés, il est de confession musulmane. […] : ?

Le Rashid en question appartient-il également à la marine indienne ?

DahliaBleue a écrit:

Le Rashid en question appartient-il également à la marine indienne ?

Apparemment pas. Du moins, cela n'a pas été mentionné par les trois articles de presses que j'ai consultés.

Pour la deuxième fois en six jours, l’Inde a réussi un lancement de missile balistique K-4 depuis un ponton immergé au large de Vizag dans l’état de l’Andhra Pradesh sur le Golfe du Bengale. Le premier avait eu lieu le 19 janvier. Le K-4 est dit avoir une portée de l’ordre de 3500km. Il devrait équiper l’ARIHANT, pour l’heure unique SNLE indien en service. Le succès des deux lancements montre que l’Inde maîtrise la sortie du tube et le lancement en plongée.

私 a écrit:

Ténébreuse affaire au sein de la Marine Indienne : le 20 décembre 2019, sept engagés de ladite marine ont été arrêtés et placés en détention provisoire (...)

私 a écrit:

Le dimanche 19 janvier 2020, les autorités indiennes ont annoncé avoir arrêté un musulman dans le cadre de l’enquête qui a déjà conduit à l’arrestation de sept engagés de la Marine Indienne. (...)

Le 16 février 2020, les autorités indiennes ont communiqué que treize membres de la Marine Indienne avaient déjà été arrêtés dans le cadre de cette affaire. L'enquête, menée par la police de l'état d'Andhra Pradesh et par la sûreté maritime, a été élargie à d'autres profils sur les réseaux sociaux parce qu'ils sont susceptibles d'avoir été en contact avec des agents des services de renseignement pakistanais. Les marins ont été arrêtés dans plusieurs bases navales dont Bombay, Karwar et Visakhapatnam. Victimes de chantage à la diffusion de vidéos de leurs ébats sexuels, ils ont cédé aux injonctions d'agents pakistanais et leur ont communiqué des informations sur les mouvements des unités de la marine.

L'interdiction des smartphones décrété après la première vague d'arrestation a créé un certain malaise parmi les équipages, incapables de communiquer avec leurs familles. Du coup, la Marine Indienne a autorisé l'utilisation des réseaux 2G, réduits à l'usage du téléphone et du texto mais privés d'accès à Internet et aux réseaux sociaux gourmands en bande passante. En Inde (comme en Europe, du reste...), on trouve encore beaucoup de téléphones 2G en vente.

Parallèlement, l'enquête a permis à la presse indienne de s'apercevoir que les autres armées indiennes avaient été victimes de fuites similaires dans le passé, certains de leurs membres ayant été corrompus par le même chantage. Ces autres armées n'avaient pas pour autant interdit les smartphones.

Coronavirus oblige, la Marine Indienne a décidé de repousser les manœuvres Milan 2020 qui auraient dû avoir lieu du 18 au 28 mars 2020. Une trentaine de nations y sont invitées ; la sécurité des participants a été privilégiée. Les nouvelles dates de l’exercice ne sont pas encore connues. Elles obligeront probablement les marines à modifier leur participation.

Outre leurs effets sur les commandes de navires neufs, les restrictions budgétaires pèsent sur les travaux d'infrastructure : les aménagements sur les îles Nicobar et Andaman sont en grande partie remis aux calendes grecques, et l'agrandissement de la base navale de Chennai (projet Varsha) pour accueillir le VIKRANT ne sera pas financé. En lieu et place, la marine envisage de louer 260m de quai du chantier naval M/s L&T de Kattupalli près de Chennai pour une durée de huit ans (2022-2030) pour y mettre le porte-avions indigène à quai.

Coronavirus oblige, l’état-major indien a ordonné à tous ses navires déployés outre-mer de s’abstenir de faire des escales à l’étranger sauf en cas d’urgence absolue, et encore en s’abstenant le cas échéant de se rendre dans les pays atteints. Cette décision s’applique quelles que soient les missions desdits navires.  Pour rendre cette décision applicable, des ravitailleurs vont se rendre sur les zones de déploiement et ravitailler à la mer les unités concernées.


Parallèlement, des consignes strictes ont été données pour mettre en confinement strict tout membre d’équipage soupçonné d’être contaminé. Des équipements de protection ont été distribués aux équipages sur zone et à ceux en partance ; des mesures de précaution seront prises au retour en Inde des unités déployées outre-mer.

Ces mesures ont été décidées après l’annulation des manœuvres MILAN pour cause de coronavirus. Ces manœuvres auraient dû se dérouler à partir du 18 mars au large de Vishakhapatnam et voir participer quarante-et-une nations.

Pour l’heure, la Marine Indienne et les Garde-Côtes Indiens ont six bâtiments déployés dans les eaux internationales dans l’Océan Indien :

• le TARKASH en patrouille dans le Golfe Arabo-Persique pour y assurer la protection du trafic
  
• le SHARDUL en mission humanitaire à Madagascar où il a livré 600 tonnes de riz le 10 mars
  
• le SUNAYANA en patrouille dans le Golfe d’Aden contre la piraterie
  
• le TIR en escale à l’île Maurice avec le patrouilleur SARTHI des garde-côtes
  
• le JAMUNA au large du Sri Lanka pour une mission hydrographique.

La Russie a répondu au RFI (Request for information) indien portant sur la construction de nouveaux navires antimines. Les douze navires envisagés devront être construits par le chantier GSL de Goa mais des partenariats étrangers sont possibles.

Dimitri Shugayev, directeur du FSVTS (le service fédéral russe de coopération militaro-industrielle) a déclaré à Jane's le 18 mars 2020 que Moscou propose son Projet 12701-E (E pour Export), ou classe Alexandrit-E, comme candidat au futur MCMV indien. Ce navire à coque en fibre de verre renforcée de 61,60m et 890 tonnes pourrait intéresser New Delhi.

Affaire à suivre ?

Hola
La Russie propose à l'Inde d'entamer la modernisation de trois sous-marins de la classe 877EKM. Par ailleurs, cette proposition inclut la fourniture à l'Inde de trois sous-marins de la même classe prélevés sur l'inventaire de la marine russe, et fournis après modernisation. Le marché s'élèverait à 1,8 milliards de dollars Source: https://flotprom.ru/2020/%D0%98%D0%BD%D0%B4%D0%B8%D1%8F20/ Commentaires: la Russie va être irrémédiablement distancée dans le cadre de l'appel d'offres indien P75I, n'ayant aucune proposition technique valable (absence d'AIP) à proposer. Mais elle dispose déjà d'une base technique importante avec l'existence en Inde de sous-marins de la classe 877EKM déjà modernisés en classe 08773. En procédant ainsi, avec une offre beaucoup moins chère, elle espère retarder, sinon torpiller les propositions étrangères. Pour un coût moindre ... A mon avis, les sous-marins russes proposés seraient ceux de la flotte du Pacifique retirés du service après l'arrivée des nouveaux 06363
Bon courage !

Accident mortel su r un sous-marin nucléaire
https://www.theweek.in/news/india/2020/04/04/navy-sailor-dies-in-accident-onboard-under-construction-nuclear-.html
A+

Le mardi 28 avril 2020, les armées de mer et de l’air ainsi que la compagnie aérienne Air India ont été mises en alerte au cas où l’épidémie de coronavirus obligerait New Dehli à évacuer une partie des 10 millions de ressortissants indiens expatriés dans les pays du Golfe Persique. Pour y répondre, la Marine Indienne a commencé à adapter le transport de chalands de débarquement JALASHWA (L-41) et deux navires de débarquement de chars de la classe MAGAR. Le premier est l’ancien TRENTON (LPD-14) américain de la classe AUSTIN, vendu à l’Inde en 2007. Déplaçant 16 000 tonnes à pleine charge, il peut embarquer quatre barges de débarquement LCM-8 et jusqu’à six hélicoptères Sea King de transport. Il dispose d’une infirmerie de douze lits. Sa capacité normale de transport de troupes est de 1000 hommes ; selon la presse indienne, la marine serait en train d’en débarquer des équipements non indispensables pour pouvoir embarquer des réfugiés astreints à des règles de distanciation sociale et dont certains pourraient être contaminés. Le JALASHWA (dont le nom signifie « Hippopotame ») est le plus grand navire de la Marine Indienne après le porte-avions VIKRAMADITYA. Les LST de la classe MAGAR sont beaucoup plus petits (5500 tonnes). L’ensemble des trois navires devraient pouvoir embarquer 1500 personnes.


Depuis l’apparition de l’épidémie, l’armée de l’air et la compagnie aérienne ont rapatrié des ressortissants indiens de Chine, d’Italie, d’Iran et du Japon, mais ces rapatriements étaient sans commune mesure avec ceux qu’on leur a demandé de préparer.

Les plus grandes opérations d’évacuation menées par l’Inde dans le passé depuis le Liban, la Libye ou le Yémen avaient porté sur une dizaine de milliers de personnes ; celle envisagée pourrait concerner 50 000 personnes dans un premier temps (estimation faite par un diplomate anonyme). Il s’agit essentiellement de travailleurs expatriés dont le contrat de travail est terminé ou a été révoqué mais qui sont encore bloqués dans lesdits pays du Golfe par la suspension des vols internationaux. Parmi eux, certains sont atteints du COVID-19.

Le 1^er mai 2020, les dispositions prises par la Marine Indienne pour évacuer des ressortissants indiens coincés dans les pays du Golfe Persique se sont un peu précisées.

Aménagements faits pour préserver la distanciation entre les personnes, le JALASHWA pourrait embarquer environ 850 rapatriés. Ce ne serait pas deux mais six des huit LST de la classe MAGAR qui participeraient à l’opération ; chacun pourrait embarquer 400 personnes de plus. Ils ont appareillé de Cochin, Vishakhapatnam et Port Blair à destination de Bombay où la flottille est en cours de rassemblement ; les deux derniers sont actuellement en arrêt technique pour entretien.


Forte de ces sept navires de transport, la flottille devrait pouvoir transporter environ 3000 ressortissants. La Marine Indienne prévoit d’y adjoindre un nombre encore indéterminé de frégates et peut-être un ravitailleur, tant pour porter la capacité totale aux alentours de 4000 personnes que pour assurer l’escorte du groupe dans les eaux agitées de la Mer d’Arabie, du détroit d’Ormuz et du Golfe Persique. L’appareillage pourrait avoir lieu dimanche mais ne se fera que sur ordre du gouvernement. Les ports d’embarquement possibles pour les expatriés sont ceux où ces derniers ont pu se rassembler près des consulats ou des ambassades : Dubai (Emirats Arabes Unis), Doha (Qatar), Mascate (sultanat d’Oman) et peut-être Chabahar (Iran).

Rien vers la Thaïlande?
A mon époque (1992 !), ils se réfugiaient au Laos entre deux visas de travail en Thaïlande, parce que la vie y était beaucoup moins chère !

Starshiy a écrit:

Rien vers la Thaïlande?
A mon époque (1992 !), ils se réfugiaient au Laos entre deux visas de travail en Thaïlande, parce que la vie y était beaucoup moins chère !

D'après ce que j'ai compris, via mon "fiston", qui a longuement communiqué, il y a 48 heures, avec un camarade de longue date, qui s'est, désormais, installé en Thaïlande, les frontières de la péninsule "indochinoise" sont, actuellement, très sérieusement "verrouillées" On n'y entre pas et on n'en sort pas... point-barre! D'autant que les pratiques de la police thaïlandaise ne sont pas particulièrement tendres.

Loïc Charpentier a écrit:

Starshiy a écrit:

Rien vers la Thaïlande?
A mon époque (1992 !), ils se réfugiaient au Laos entre deux visas de travail en Thaïlande, parce que la vie y était beaucoup moins chère !

D'après ce que j'ai compris, via mon "fiston", qui a  longuement communiqué, il y a 48 heures, avec un camarade de longue date, qui s'est, désormais, installé en Thaïlande, les frontières de la péninsule "indochinoise" sont, actuellement, très sérieusement "verrouillées" On n'y entre pas et on n'en sort pas... point-barre! D'autant que les pratiques de la police thaïlandaise ne sont pas particulièrement tendres.

Elles ne l'ont jamais été, dès lors que l'on n'est pas thaï et ou très très très riche!

Le lundi 4 mai 2020, la Marine Indienne a annoncé maintenir quatorze navires disponibles pour une opération d’évacuation des travailleurs indiens expatriés bloqués outremer par l’épidémie de coronavirus. L’opération a été baptisée « Samudra Setu » ce qui signifie « pont maritime ».

Le lendemain, la première phase a été lancée :

• Le JALASHWA et le MAGAR ont appareillé pour Malé dans les Maldives où ils sont attendus le 8 mai (JALASHWA) et le 10 (MAGAR) pour y embarquer mille ressortissants indiens qu’ils ramèneront à Kochi dans l’état du Kerala.
  
• Le SHARDUL (classe MAGAR) est parti pour Dubai où il est attendu le jeudi 7 mai. Là, les modalités du rapatriement seront arrangées avec la mission diplomatique indienne sur place, puis le navire rentrera à Kochi où un centre médicalisé d’accueil des rapatriés a été installé.

D’après le commandant du centre de Kochi, seules les personnes asymptomatiques seront autorisées à embarquer sur les navires. Arrivées à Kochi, elles resteront quatorze jours en observation. Les candidats au rapatriement ont été priés de s’y préparer.

Les onze autres navires préparés pour la mission attendent les ordres. L’armée de l’air a également configuré trente avions de transport C-17 et C-130 pour le rapatriement de travailleurs expatriés ; depuis le mois de janvier, certains de ces appareils ont déjà effectué des missions semblables vers la Chine, le Japon, l’Iran, le Koweit et l’Italie. La compagnie aérienne nationale, Air India, a programmé quelque soixante-quatre vols pour en rapatrier quinze mille autres entre le 7 et le 14 mai.

Une partie de l’opération Samudra Setu de rapatriement de travailleurs expatriés est terminée. Le 10 mai 2020, le JALASHWA (L41) est arrivé à Kochi avec 698 rapatriés ; le surlendemain, le MAGAR (L20) en a ramené 202 autres. Ces 900 personnes venaient des Maldives mais ne représentent qu’une partie des quelque 4500 ressortissants indiens coincés aux Maldives et qui souhaitent rentrer chez eux. Sur les 3600 restants, 1800 à 2000 autres pourraient être ramenés par d’autres rotations de navires, le reste par avion. Il est déjà prévu que le JALASHWA reparte de Kochi le vendredi 15 mai pour effectuer une nouvelle rotation.


Avant la pandémie, environ 27 000 Indiens vivaient ou travaillaient saisonnièrement aux Maldives. Les 4500 qui ont exprimé leur souhait de rentrer en Inde n’en sont qu’une fraction.

Après les phases 1 et 2 de l'opération Samudra Setu, le JALASHWA va effectuer la phase 3 en allant chercher 600 à 700 ressortissants indiens au Sri Lanka pour les rapatrier.

Les deux premières phases, menées par le JALASHWA et le MAGAR, ont permis de rapatrier 1488 expatriés coincés outremer par la suppression des vols internationaux et la précarisation ou la suspension de leur contrat de travail.

Avant la mission Samudra Setu, le LST KESARI (L15, classe MAGAR) avait effectué la mission Sagar vers les Maldives, l'île Maurice, les Seychelles, Madagascar et les Comores pour y livrer du ravitaillement et du matériel médical anti-COVID-19 et pour y apporter le soutien de santé d'une équipe médicale spécialement embarquée.

Le jeudi 21 mai 2020, le patrouilleur hauturier SUNAYNA (P 57) est rentré à Kochi après 80 jours de déploiement contre la piraterie dans le golfe d’Aden. Le SUNAYNA est le deuxième OPV de la classe SARYU. Coronavirus oblige, il n’a fait aucune escale pendant sa mission : son soutien logistique s’est entièrement fait en mer auprès de ravitailleurs américains et indiens. Le commandement naval sud, dont relève le patrouilleur, s’est publiquement félicité du moral préservé de l’équipage.