Les sous marins nucléaires d'attaque classe SUFFREN

les réponses sont pourtant claires et sont citées dans l'article du journal de Colbert

-entre la Perle lancée en 1990 et le lancement du Suffren il se sera passé 28 ans et depuis le lancement du Terrible il s'est passé 10 ans; dans ce domaine les risques de pertes de compétences sont majeurs, les concepteurs des Triomphant sont à la retraite pour la plupart ... on a le même soucis avec le Bureau d'étude militaire de Dassault pour l'après Rafale. Quand les programmes ne se tuilent pas les savoir faire se perdent

-le Suffren est le prototype de la série certains choix techniques devront être déverminés sans parler de ceux qui pourraient ne pas s'avérer pertinents ... dixit le CEMM

Bref au-delà de la rigueur budgétaire les défis technologiques sont considérables, ce n'est pas pour rien qu'aujourd'hui seuls 5 pays maîtrisent la technologie des sous-marins à propulsion nucléaire (je ne tiens pas compte de l'Inde qui pour le moment travaille sur la technologie russe).
Quand on voit les soucis des Anglais avec l'Astute, les déboires de Navantia avec ses SSK made in Espana voir les aléas du début du programme Virginia on se dit que la construction d'un SNA ce n'est pas un sport de masse, c'est même un des trois secteurs majeurs les deux autres étant les avions de combat et les missiles balistiques.

Il va falloir être patients et humbles.

Voilà la bête ! article dans le DSI HS 59 qui vient de paraître

Toutes les photos !
http://lefauteuildecolbert.blogspot.fr/2017/03/chantier-du-sna-ng-suffren-2007-2017.html?m=1

on note que les TLT sont encore en frontal avec le sonar placé au niveau < à la différence des 688 et des Virginia ( je crois pour ces derniers)

pascal a écrit:

on note que les TLT sont encore en frontal avec le sonar placé au niveau < à la différence des 688 et des Virginia ( je crois pour ces derniers)

Et les Yasen ...

pascal a écrit:

on note que les TLT sont encore en frontal avec le sonar placé au niveau < à la différence des 688 et des Virginia ( je crois pour ces derniers)

En effet c 'est le design Américain TLT sur les flancs sous le kiosque approximativement pour le Seawolf aussi utilisé depuis très longtemps au moins depuis les Sturgeon * et par conséquent le sonar est dans la proue ce qui à grandement facilité l' installation des lanceurs verticaux après les 688 1st Flight sans compromettre l' hydrodynamique et unique cas étranger le Yasen.

*http://www.hisutton.com/Sturgeon_SSN.html

Malgré tout quand on vois la différence de taille entre le Rubis et le Suffren c 'est curieux qu' in n' emporte que seult 20 armes contre 14 les Trafalgar de même taille en ayant 25 - 30 !

Citation :

Malgré tout quand on vois la différence de taille entre le Rubis et le Suffren c 'est curieux qu' in n' emporte que seult 20 armes contre 14 les Trafalgar de même taille en ayant 25 - 30 !

et tu peux rajouter 38 sur un Astute ...

à mon avis l'explication est à trouver dans au moins trois domaines non exhaustifs
-une meilleure habitabilité sur le Suffren (par opposition à la boîte de sardines que sont les Rubis) çà compte quand on part 70 jours
-un agencement différent des matériels (plus d'espacement pour les trappes de visite ...) pour une maintenance plus aisée
-les aménagements des Suffren sont calculés pour emporter 10 nageurs de combat ...

pascal a écrit:

Citation :

Malgré tout quand on vois la différence de taille entre le Rubis et le Suffren c 'est curieux qu' in n' emporte que seult 20 armes contre 14 les Trafalgar de même taille en ayant 25 - 30 !

et tu peux rajouter 38 sur un Astute ...

à mon avis l'explication est à trouver dans au moins trois domaines non exhaustifs
-une meilleure habitabilité sur le Suffren (par opposition à la boîte de sardines que sont les Rubis) çà compte quand on part 70 jours
-un agencement différent des matériels (plus d'espacement pour les trappes de visite ...) pour une maintenance plus aisée
-les aménagements des Suffren sont calculés pour emporter 10 nageurs de combat ...

C 'est plutôt 25 armes pour les Trafalgar donc pour leur taille c 'est très bon autant qu' un Los Angeles ( 26 sans les VLS ) plus gros

On doit est être plutôt serré dans un Rubis  

Un Suffren avec 20 doit pouvoir emporter en général 4 SM-39 comme les Rubis + 8 - 12 torpilles + 4 - 8 MdCN en considérant que contre des cibles terrestres il faut une salve plus importante que contre des navires donc 8 serait l' idéal.

Après c 'est comme pour les futurs SNLE Columbia, Dreadgnought plus gros que les prédécesseurs et moins bien armés ! du côté Asiatique en particulier Chinois c ' est le plutôt le contraire...

En attendant, demain, le baptême officiel du premier de la liste, voici quelques photos trouvées sur le forum de nos amis russes.

Reportage intéressant.

Belle bête...

on note la taille des antennes de flancs ainsi que la petite taille et l'angulation des ailerons mobiles des barres de plongée arrières ...

Ils ont dû beaucoup travailler sur les modèles informatiques de simulation pour la manœuvrabilité, plus la surface est petite, moins il y a d'angle de braquage plus c'est discret.
Sacrée bécane !

Ce qui m'étonne ce sont les barres de plongées arrière; avec cette disposition en croix de St André; elles servent à la fois de gouvernail et de barres de plongée, puisqu'il n'y a pas de gouvernail de direction vertical; elle permettent donc les mouvements dans les trois dimensions.

Bon, rien n'est plus ennuyeux qu'un lancement statique....

On arrête pas le progrès avant on lançait un navire , puis on le mettait à flot; maintenant on l'inaugure  le vocabulaire me heurte un peu; c'est comme une maison, ou est la symbolique du navire qui entre en contact avec son élément.

https://www.ouest-france.fr/normandie/cherbourg-en-cotentin-50100/direct-emmanuel-macron-en-visite-cherbourg-pour-la-fin-de-la-construction-du-suffren-6442254

Citation :

Bon, rien n'est plus ennuyeux qu'un lancement statique… : | […]

Alors que les quatre cinquièmes des journalistes parlant (radio, télé) prononcent le nom du Suffren comme il convient (i.e. = "sufrène" ; ce qui me plaisait plutôt bien il est vrai que tous ceux-là doivent connaître par cœur l'avenue du même nom à Paris), je me demande bien qui a soufflé au P.R. l'idée de le prononcer "à la bretonne" ("sufrain") ? Sans doute son chef d'état-major particulier (CEMP) ; né à Brest ?  

Citation :

On n'arrête pas le progrès avant on lançait un navire, puis on le mettait à flot; maintenant on l'inaugure : D  le vocabulaire me heurte un peu ; c'est comme une maison, où est la symbolique du navire qui entre en contact avec son élément ? : boulet: […] ouest-france.fr/normandie/cherbourg-en-cotentin-50100/direct-emmanuel-macron-en-visite-cherbourg-pour-la-fin-de-la-construction-du-suffren-6442254

Un peu comme les avions qui, auparavant, effectuaient leur premier vol, et qui aujourd'hui  pratiquent leur vol inaugural…

Espérons que tout ça n'augure rien de mauvais…

En plus Ouest France s'imagine que le P.R. est "en visite" ; et qu'il marque ainsi la fin de la construction du sous-marin…

DahliaBleue a écrit:

Alors que les quatre cinquièmes des journalistes parlant (radio, télé) prononcent le nom du Suffren comme il convient (i.e. = "sufrène" ; ce qui me plaisait plutôt bien il est vrai que tous ceux-là doivent connaître par cœur l'avenue du même nom à Paris), je me demande bien qui a soufflé au P.R. l'idée de le prononcer "à la bretonne" ("sufrain") ?

"Comme il convient", je ne sais pas.

J'ai toujours entendu "Sufrain" de la part des officiers de marine (Canal Sufrain à Toulon, bailli de Sufrain etc.) et "Sufrenne" de la part des "éléphants". Voir aussi ce billet bien documenté qui va dans le même sens que moi.

Quant à la prononciation de "en" final en Bretagne, dans les patronymes et les noms de lieux, il y a de quoi écrire un livre (il en existe d'ailleurs au moins un). Pourquoi dit-on "Guégain" et "Jaouenne", "Lesnevain" et "Pont-Avenne"...? Des débuts d'explications ici.

Bleu Marine a écrit:

DahliaBleue a écrit:

Alors que les quatre cinquièmes des journalistes parlant (radio, télé) prononcent le nom du Suffren comme il convient (i.e. = "sufrène" ; ce qui me plaisait plutôt bien il est vrai que tous ceux-là doivent connaître par cœur l'avenue du même nom à Paris), je me demande bien qui a soufflé au P.R. l'idée de le prononcer "à la bretonne" ("sufrain") ?

"Comme il convient", je ne sais pas.

J'ai toujours entendu "Sufrain" de la part des officiers de marine (Canal Sufrain à Toulon, bailli de Sufrain etc.) et "Sufrenne" de la part des "éléphants". Voir aussi ce billet bien documenté qui va dans le même sens que moi.

Quant à la prononciation de "en" final en Bretagne, dans les patronymes et les noms de lieux, il y a de quoi écrire un livre (il en existe d'ailleurs au moins un). Pourquoi dit-on "Guégain" et "Jaouenne", "Lesnevain" et "Pont-Avenne"...? Des débuts d'explications ici.

pour le dernier lien, je me suis bien amusé!

On trouve des incongruités similaires avec certains patronymes d'origine alémanique ou germanique. Par exemple, à Strasbourg, il y a la place Broglie - à prononcer "Broglit" - alors qu'à Paris, çà devient "Breuille", soit-disant vieux rappel d'une supposée prononciation germanique "Broieuleu"!

Au passage, Suffren n'était pas breton, mais provençal, donc, en principe, c'est sensé se prononcer "Suffrin(g)"... par contre, en Bretagne, au moins du côté de Lorient (Morbihan) - parce qu'il y a aussi des variantes de prononciation selon les "paroisses" (Morbihan,Finistère, Côtes du Nord... pardon, Côte d'Armor! ) - de mon temps, même si c'était erroné, çà se prononçait "Suffraine" (à la "bretonne")!

Citation :

[…] Quant à la prononciation de "en" final en Bretagne, dans les patronymes et les noms de lieux, il y a de quoi écrire un livre (il en existe d'ailleurs au moins un). Pourquoi dit-on "Guégain" et "Jaouenne", "Lesnevain" et "Pont-Avenne"...? Des débuts d'explications ici. : marinsimspon:

Entièrement d'accord.
Dans le même genre, il me semble que le nom de la rivière Penfeld, usuellement et couramment prononcé "pène_fèlde" (au lieu de pain_fèle ?) pourrait être une déformation ou une importation (par les marins alsaciens, nombreux ?) de la commune de Benfeld (Bas-Rhin).  

Citation :

[…] J'ai toujours entendu "Sufrain" de la part des officiers de marine (Canal Sufrain à Toulon, bailli de Sufrain etc.) et "Sufrenne" de la part des "éléphants". Voir aussi ce billet bien documenté qui va dans le même sens que moi.[…]

Excellente mise au point. Je m'y rallie      

DahliaBleue a écrit:

Dans le même genre, il me semble que le nom de la rivière Penfeld, usuellement et couramment prononcé "pène_fèlde" (au lieu de pain_fèle ?) pourrait être une déformation ou une importation (par les marins alsaciens, nombreux ?) de la commune de Benfeld (Bas-Rhin).

Bonjour,

Ancien "ti-zef" dans les années 60-70, je n'ai jamais entendu que "Pain-Fèlde".

Mais peut-être les choses ont-elles changé entre-temps, avec un effort de "bretonnitude" dans cette grande ville française de Bretagne...?

Dans les années 1950-1970, les navettes régulières entre Lorient-Belle-Ile & Groix étaient assurées par deux "pataches", le Pen Mané et le Pen Ervro, très officiellement appelées, y compris par leurs équipages, "Penne" ou "Peine" Mané... Ervro ! Hormis, éventuellement, "dans la tronche", de la part d'un passager irascible, il n'y avait pas de "Pain"

De belles photos de la bête d'Ewan Lebourdais http://www.ewan-photo.fr/

Merci PALEZ pour ces belles photos; le système de vérins pour la mise à l'eau, et bien visible, le voir en fonctionnement est encore plus spectaculaire, un vrai mille pattes.

Citation :

[…] le système de vérins pour la mise à l'eau, est bien visible, le voir en fonctionnement est encore plus spectaculaire, un vrai mille pattes. : D

Avec lui, on ne peut même plus sourire en chantant :


Il est vrai qu'au lieu de jambes, ce sont des pattes ! Mais qui lui permettent de marcher vraiment.

Notre vieux camarade "Bill", après un long séjour de 17 ans, en Chine, brutalement interrompu - je l'avais, pourtant, prévenu, il y a plusieurs années de çà, qu'il ne fallait pas jouer au gugusse déguisé en uniforme d'officier de marine (de réserve!) français sur les quais chinois, à l'arrivée de bâtiments français! - bosse, désormais, comme ingénieur, à Naval Cherbourg.

Il s'y fait gravement ch..., peste après les lourdeurs syndicales - suivez mon regard à propos des grèves -, la "misère", toute relative des salaires français et des couvertures sociales ; n'empêche que l'hospitalisation de son fils cadet, en urgence, en 2017, depuis la Chine, lui avait, certes, couté, au bas mot, 10 000 roros de sa poche, sauf que les prises en compte de notre Sec Soc "nationale", plus deux ou trois "manips" - très officiellement, conseillées- avec des complémentaires "Santé", et parfaitement réglementaires -, lui avaient, aussi, assez rapidement, "sauvé les fesses" de la catastrophe financière !

Bref, selon son témoignage "en direct", l'armement de notre nouvelle classe de sous--marins  se "résume" à 4 tubes lance-torpilles AV et un compartiment AR entièrement automatisé, totalement dépourvu de tout tube lance-torpille!  Ce n'est en rien une "déficience" technique, car, vu  la vitesse, sous l'eau, de nos nouveaux sous-marins d'attaque, l'armement arrière, à vocation, essentiellement, défensive, n'a plus lieu d'être!