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 Frégates FREMM

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MessageSujet: Re: Frégates FREMM   Frégates FREMM - Page 19 EmptyJeu 17 Avr 2008, 12:31

Salut
oui c'est bien le 127 mm Oto-melara, mais attention la photo représente la version proposée à la grèce et pas la variante Marine nationale...............Crying or Very sad
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MessageSujet: Re: Frégates FREMM   Frégates FREMM - Page 19 EmptyJeu 17 Avr 2008, 16:06

dadou a écrit:
Salut
oui c'est bien le 127 mm Oto-melara, mais attention la photo représente la version proposée à la grèce et pas la variante Marine nationale...............Crying or Very sad
Sur je ne vois pas plus de fonction antiaerienne ?
pas plus de vls, ni d'autre radar style lrr car il me semblait que la grece voulait surtout une antiaerienne.
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MessageSujet: Re: Frégates FREMM   Frégates FREMM - Page 19 EmptyJeu 17 Avr 2008, 16:10

D'après FdC 2008, la Grèce souhaite faire construire 6 frégates pour remplacer ses Korteaner mais seulement 2 seront antiaériennes et 4 seront multimissions. Les modèles envisagés outre les FREMM sont le modèle Meko D allemand, le LCF neerlandais, l'Alvaro de Bazan espagnol, le Fridjof Nansen norvégien, le F 361 danois (programme FPS) et le LCS-1 américain

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MessageSujet: Re: Frégates FREMM   Frégates FREMM - Page 19 EmptyJeu 17 Avr 2008, 16:14

Ceci explique cela lol!
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MessageSujet: Re: Frégates FREMM   Frégates FREMM - Page 19 EmptySam 19 Avr 2008, 06:30

Le Maroc signe pour une frégate multi-missions

Frégates FREMM - Page 19 F24b99af8f04fbef43381578dca00
Vue d'une frégate multi-missions (FREMM)
crédits : DCN



18/04/2008


Selon nos informations, les documents relatifs à la commande par le la marine royale marocaine d'une frégate multi-missions ont été signés. Conçu et réalisé par DCNS, le bâtiment devrait être livré à partir de 2012. D'une longueur de 137 mètres pour un déplacement de plus de 5000 tonnes en charge, la FREMM marocaine sera directement dérivée des bâtiments construits pour la Marine nationale. Elle disposera, notamment, de solides capacités de lutte anti-sous-marine.
Développée en coopération avec l'Italie, la FREMM présente un gros potentiel à l'export. Outre le Maroc, d'autres pays de la région seraient intéressés par des frégates. La Grèce s'intéresse aussi à la FREMM, dans une version aux capacités antiaériennes développées (missiles Aster 30 et Mica VL). DCNS espère également vendre cette gamme au Moyen Orient et en Asie du sud-est.
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MessageSujet: Re: Frégates FREMM   Frégates FREMM - Page 19 EmptyMar 13 Mai 2008, 11:14

Citation :
FREMM grecques : Le contrat à ne pas rater pour DCNS

Citation :
Frégates FREMM - Page 19 12405
Vue de la FREMM proposée à la Grèce
crédits : DCNS
Après une première vente remportée au Maroc le mois dernier, DCNS espère définitivement lancer à l'export sa frégate européenne multi-missions grâce à la Grèce. Afin de remplacer les 10 unités de la classe Elli (type Kortenaer néerlandais), mises en service entre 1978 et 1983, la marine hellénique souhaite, en effet, se doter de six nouveaux bâtiments. L'industriel français présente par conséquent une version dérivée de la FREMM adoptée par la Marine nationale (8 exemplaires commandés et 9 autres en option) et conçue en coopération avec l'Italie, qui doit en construire une dizaine. DCNS propose donc à la Grèce un navire de premier rang très polyvalent, long de 142 mètres pour une largeur de 20 mètres et un déplacement de 6000 tonnes. « Les atouts de cette frégate sont la furtivité, l'intégration des dernières technologies, l'automatisation qui limite l'équipage à une centaine de personnes et sa conception modulaire, qui permet d'embarquer les missiles les plus récents mais aussi ceux que souhaite la marine hellénique. C'est aussi un bateau très intégré avec un système de combat performant, à même d'assurer des missions antiaériennes ou anti-sous-marines », souligne Jean-Marie Poimboeuf, président de DCNS. La FREMM « made in Grèce » pourra conduire des opérations de lutte anti-sous-marine grâce à un sonar d'étrave et un sonar remorqué, des torpilles légères MU90 et un hélicoptère embarqué. La lutte antinavire est assurée par 8 missiles Exocet MM40. De plus, le gouvernement français a donné son feu vert à la vente de missiles de croisière Scalp Naval. Si cet accord n'a rien d'étonnant en raison de la position d'allié européen de la Grèce, il n'en constituerait pas moins la première vente à l'export de ce matériel stratégique, concurrent du Tomahawk américain. Pour mémoire, le Scalp Naval, qui serait dans ce cas embarqué à 16 exemplaires par frégate, peut atteindre une cible terrestre à une distance de 1000 kilomètres, sa précision étant de l'ordre du mètre. Le premier navire équipé de cet armement sera la frégate Aquitaine, tête de série du programme FREMM, dont la livraison est prévue en 2012.
Frégates FREMM - Page 19 12409
Frégates FREMM - Page 19 12410

Une vitrine flottante pour MBDA

DCNS n'est pas le seul industriel pour lequel le contrat est de première importance. Outre l'Exocet et le Scalp Naval, MBDA est très présent sur le projet « FREMM Grèce ». Les navires doivent, en effet, devoir assurer des missions de défense aérienne. Pour cela, MBDA fournira, si le contrat est remporté, 16 missiles Aster 30 (portée de 70 kilomètres) par bâtiment, de même que du Mica VL. C'est la première fois que ce missile, mis au point à partir de la version air-air embarquée sur avion de chasse, est intégré sur un bâtiment de conception française (des études en ce sens avaient néanmoins été réalisées pour les BPC du type Mistral). Tirés depuis trois lanceurs octuples Sylver A35, développés par DCNS à Ruelle, près d'Angoulême, les Mica VL seraient dans cette configuration embarqués à 24 exemplaires. Les lanceurs sont disposés sur bâbord arrière, au niveau du hangar. D'une portée de 15 kilomètres, le Mica VL assure une très bonne protection contre missiles à courte et très courte portée. L'enjeu est donc de taille pour MBDA, mais serait aussi une sorte de retour aux sources puisque c'est en Grèce, à la toute fin des années 70, qu'Aérospatiale avait mis en service son premier Exocet MM38 (sur un patrouilleur de la famille La Combattante). Le célèbre missile était opérationnel quelques semaines plus tard en France.
D'autres industriels français sont également concernés par le projet, au premier rang desquels Thales qui, outre les sonars, fournirait l'Herakles. Pour mémoire, ce radar multifonctions assure à la fois la détection, la désignation d'objectif et la conduite de tir. Outre la panoplie classique détecteur-brouilleur-veille infrarouge, les contre-mesures comprendraient quant à elles deux lance-leurres NGDS de Sagem et deux systèmes de lutte anti-torpille (SLAT). Côté artillerie, les Grecs sont plus favorables au canon de 127 mm (contre du 76 sur les FREMM française), un calibre plus important à même de pouvoir être utilisé dans l'appui-feu contre des objectifs côtiers. Enfin, une artillerie légère de 12.7 mm est prévue. « Ces frégates, qui bénéficient des technologies les plus modernes, permettront d'effectuer toutes les missions, de l'escorte au contrôle du trafic maritime ou à la maîtrise de l'espace aérien, le tout dans une perspective de renforcement de la coopération européenne de défense », assure le président de DCNS.
Frégates FREMM - Page 19 12408
lanceur Sylver A35 pour missiles Mica VL

Construction chez Elefsis

Projet majeur pour les armées grecques, avec un coût estimé entre 2 et 3 milliards d'euros, les futures frégates devront être réalisées localement. Pour cela, DCNS s'est allié aux chantiers Elefsis, situés près d'Athènes. Après un premier accord, signé en octobre 2006, les deux industriels ont décidé, le mois dernier, de renforcer leur coopération en vue de décrocher le marché. Le nouveau texte précise l'organisation industrielle envisagée pour la réalisation des frégates, dont des éléments et équipements pourraient être réalisés en France, mais dont l'essentiel de la construction serait confiée aux chantiers grecs. « Il y a presque trois ans que nous avons engagé des discussions à propos d'une éventuelle coopération industrielle entre DCNS et Elefsis sur le programme des frégates de la marine hellénique. A cette époque, le programme apparaissait plutôt confus et lointain », rappelle le président d'Elefsis. Or, selon Nikolaos Tavoularis, le projet « semble maintenant être plus sûr et d'après certaines déclarations assez proche ». De fait, on estime chez DCNS que le marché des nouvelles frégates est « tout à fait à portée ».


Après une première vente remportée au Maroc le mois dernier, DCNS espère définitivement lancer à l'export sa frégate européenne multi-missions grâce à la Grèce. Afin de remplacer les 10 unités de la classe Elli (type Kortenaer néerlandais), mises en service entre 1978 et 1983, la marine hellénique souhaite, en effet, se doter de six nouveaux bâtiments. L'industriel français présente par conséquent une version dérivée de la FREMM adoptée par la Marine nationale (8 exemplaires commandés et 9 autres en option) et conçue en coopération avec l'Italie, qui doit en construire une dizaine. DCNS propose donc à la Grèce un navire de premier rang très polyvalent, long de 142 mètres pour une largeur de 20 mètres et un déplacement de 6000 tonnes. « Les atouts de cette frégate sont la furtivité, l'intégration des dernières technologies, l'automatisation qui limite l'équipage à une centaine de personnes et sa conception modulaire, qui permet d'embarquer les missiles les plus récents mais aussi ceux que souhaite la marine hellénique. C'est aussi un bateau très intégré avec un système de combat performant, à même d'assurer des missions antiaériennes ou anti-sous-marines », souligne Jean-Marie Poimboeuf, président de DCNS. La FREMM « made in Grèce » pourra conduire des opérations de lutte anti-sous-marine grâce à un sonar d'étrave et un sonar remorqué, des torpilles légères MU90 et un hélicoptère embarqué. La lutte antinavire est assurée par 8 missiles Exocet MM40. De plus, le gouvernement français a donné son feu vert à la vente de missiles de croisière Scalp Naval. Si cet accord n'a rien d'étonnant en raison de la position d'allié européen de la Grèce, il n'en constituerait pas moins la première vente à l'export de ce matériel stratégique, concurrent du Tomahawk américain. Pour mémoire, le Scalp Naval, qui serait dans ce cas embarqué à 16 exemplaires par frégate, peut atteindre une cible terrestre à une distance de 1000 kilomètres, sa précision étant de l'ordre du mètre. Le premier navire équipé de cet armement sera la frégate Aquitaine, tête de série du programme FREMM, dont la livraison est prévue en 2012.

DCNS n'est pas le seul industriel pour lequel le contrat est de première importance. Outre l'Exocet et le Scalp Naval, MBDA est très présent sur le projet « FREMM Grèce ». Les navires doivent, en effet, devoir assurer des missions de défense aérienne. Pour cela, MBDA fournira, si le contrat est remporté, 16 missiles Aster 30 (portée de 70 kilomètres) par bâtiment, de même que du Mica VL. C'est la première fois que ce missile, mis au point à partir de la version air-air embarquée sur avion de chasse, est intégré sur un bâtiment de conception française (des études en ce sens avaient néanmoins été réalisées pour les BPC du type Mistral). Tirés depuis trois lanceurs octuples Sylver A35, développés par DCNS à Ruelle, près d'Angoulême, les Mica VL seraient dans cette configuration embarqués à 24 exemplaires. Les lanceurs sont disposés sur bâbord arrière, au niveau du hangar. D'une portée de 15 kilomètres, le Mica VL assure une très bonne protection contre missiles à courte et très courte portée. L'enjeu est donc de taille pour MBDA, mais serait aussi une sorte de retour aux sources puisque c'est en Grèce, à la toute fin des années 70, qu'Aérospatiale avait mis en service son premier Exocet MM38 (sur un patrouilleur de la famille La Combattante). Le célèbre missile était opérationnel quelques semaines plus tard en France.
D'autres industriels français sont également concernés par le projet, au premier rang desquels Thales qui, outre les sonars, fournirait l'Herakles. Pour mémoire, ce radar multifonctions assure à la fois la détection, la désignation d'objectif et la conduite de tir. Outre la panoplie classique détecteur-brouilleur-veille infrarouge, les contre-mesures comprendraient quant à elles deux lance-leurres NGDS de Sagem et deux systèmes de lutte anti-torpille (SLAT). Côté artillerie, les Grecs sont plus favorables au canon de 127 mm (contre du 76 sur les FREMM française), un calibre plus important à même de pouvoir être utilisé dans l'appui-feu contre des objectifs côtiers. Enfin, une artillerie légère de 12.7 mm est prévue. « Ces frégates, qui bénéficient des technologies les plus modernes, permettront d'effectuer toutes les missions, de l'escorte au contrôle du trafic maritime ou à la maîtrise de l'espace aérien, le tout dans une perspective de renforcement de la coopération européenne de défense », assure le président de DCNS.


Projet majeur pour les armées grecques, avec un coût estimé entre 2 et 3 milliards d'euros, les futures frégates devront être réalisées localement. Pour cela, DCNS s'est allié aux chantiers Elefsis, situés près d'Athènes. Après un premier accord, signé en octobre 2006, les deux industriels ont décidé, le mois dernier, de renforcer leur coopération en vue de décrocher le marché. Le nouveau texte précise l'organisation industrielle envisagée pour la réalisation des frégates, dont des éléments et équipements pourraient être réalisés en France, mais dont l'essentiel de la construction serait confiée aux chantiers grecs. « Il y a presque trois ans que nous avons engagé des discussions à propos d'une éventuelle coopération industrielle entre DCNS et Elefsis sur le programme des frégates de la marine hellénique. A cette époque, le programme apparaissait plutôt confus et lointain », rappelle le président d'Elefsis. Or, selon Nikolaos Tavoularis, le projet « semble maintenant être plus sûr et d'après certaines déclarations assez proche ». De fait, on estime chez DCNS que le marché des nouvelles frégates est « tout à fait à portée ».

Retombées sur l'économie locale

Le groupe français et son partenaire grec mettent en avant les retombées du projet sur l'économie locale. « L'accord vise à ce qu'Elefsis réalise complètement les frégates à partir du dessin réalisé par DCNS, en coopération avec l'Italie, dans le cadre des FREMM françaises. C'est un partenariat industriel approfondi qui permettra un large transfert de technologie entre DCNS et Elefsis. Ce que nous proposons, c'est un partenariat global à haute valeur technologique, une coopération industrielle bénéfique pour l'industrie grecque et créatrice d'un grand nombre d'emplois qualifiés. Le programme permettra aussi aux équipementiers grecs de se positionner sur l'ensemble du programme FREMM. Ainsi, des entreprises grecques pourront concourir afin de proposer des équipements pouvant être installés sur les frégates françaises et celles vendues à l'export », souligne Jean-Marie Poimboeuf. Pour l'heure, le président de DCNS indique qu'il n'est pas encore possible de déterminer quels matériels seraient concernés. « Cela dépendra des discussions avec l'industrie locale et la capacité des équipements à s'intégrer ». On évoque, néanmoins, comme accessibles aux entreprises locales, toute une gamme de sous-ensembles de la climatisation à l'informatique, en passant par l'électronique.

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MessageSujet: Re: Frégates FREMM   Frégates FREMM - Page 19 EmptyMar 13 Mai 2008, 11:17

Citation :
Un tremplin vers la Méditerranée orientale et le Moyen-Orient

Mais, pour DCNS, l'enjeu du contrat des FREMM grecques va bien au-delà de la simple réalisation des six frégates souhaitées par Athènes. « Notre volonté est de nous établir durablement en Grèce, où nous avons ouvert un bureau permanent, pour participer au renouvellement des moyens de la marine hellénique, mais aussi développer nos activités. Notre but est de développer notre coopération industrielle dans le domaine des frégates, non seulement pour la Grèce, mais également de manière plus large », précise Jean-Marie Poimboeuf. En clair, le groupe français souhaite, avec Elefsis, disposer d'une base plus proche d'autres clients potentiels. On pense bien évidemment à des pays comme la Bulgarie ou la Géorgie, qui doivent, ou pourraient, investir dans des corvettes du type Gowind, mais également aux Etats du Moyen-Orient. Pour l'industrie grecque, les débouchés seraient alors plus conséquents que le seul programme national. « Si on gagne cette affaire, on va s'appuyer sur Elefsis et si on peut faire du business avec d'autres pays on le fera », confirme une source française. De plus, DCNS pourrait intégrer à son catalogue d'offres les produits réalisés par son partenaire grec. Ainsi, non seulement Elefsis pourrait toucher les clients du groupe français, par exemple en Amérique latine ou en Asie, mais DCNS enrichirait, du même coût, sa gamme de produits. Pour l'heure, le Français est en effet absent du segment des petites unités, notamment des patrouilleurs, un créneau qu'il regarde sans doute de près vu le marché qu'il représente...

Elefsis : Du yacht à la frégate, de la construction à la réparation

Ouverts en 1969 après sept ans de travaux, les chantiers Elefsis font aujourd'hui partie du groupe Neorion, qui compte également le chantier de Syros, dans l'archipel des Cyclades. Situé à une trentaine de kilomètres d'Athènes, Elefsis présente une cale de construction de 200 mètres de long et 55 mètres de large, surmontée par un portique d'une capacité de 400 tonnes. Le site compte par ailleurs trois dry docks de 162, 227 et 252 mètres de long (largeurs de 24 à 41 mètres). Disposant d'un linéaire très important de quais, le chantier peut accueillir de 7 à 10 navires simultanément. Une partie importante de son activité porte sur la réparation navale et les refontes, qu'il s'agisse de gros cargos ou de navires à passagers. Pour cela, Elefsis abrite quelques 26.800 m² d'ateliers. Côté construction neuve, l'expérience de l'industriel grec est importante. Au-delà du secteur civil, avec par exemple le ferry Nissos Chios ou des structures offshores, l'entreprise travaille beaucoup pour la marine hellénique. Elle a réalisé la série des six patrouilleurs lance-missiles du type Super Vita (design VT Group), dont les deux derniers exemplaires ont été livrés en 2007. C'est également Elefsis qui a sorti, en 2003, le pétrolier ravitailleur Prometheus, construit suivant les plans (légèrement modifiés) de l'Etna, développé par Fincantieri pour la marine italienne. Elefsis mène, actuellement, la refonte des quatre patrouilleurs grecs du type La Combattante III. On notera enfin, côté produits, que le groupe a mené à bien la réalisation de deux méga-yachts de 85 mètres, navires très complexes qui en disent long sur le potentiel technique du groupe. L'outil industriel du site, qui compte un atelier de découpe et d'assemblage des tôles de 6600 m², a par ailleurs été partiellement rénové, le chantier bénéficiant en outre d'une certification ISO 9001 version 2000 couvrant les activités de conception, de fabrication et de réparation.

Face à la concurrence allemande...

Tous les ingrédients seraient donc réunis pour un conte de fées franco-grec, si un autre poids lourd de la navale militaire européenne ne convoitait pas déjà la belle : L'Allemand TKMS. Celui-ci est déjà très présent dans le pays, où il a repris l'ancien chantier public de Skaramanga. Et, contrairement à Elefsis, Hellenic Shipyards a déjà réalisé des unités de combat de première importance pour la flotte grecque. Ce fut le cas entre 1992 et 1998 avec trois frégates du type Meko 200 HN, la tête de série ayant été construite préalablement en Allemagne, chez Blohm & Voss. De même, Skaramanga travaille maintenant sur trois sous-marins du type 214 allemand. Mais, contrairement aux bâtiments précédents, ce contrat ne se déroule pas au mieux. Les Grecs n'ont d'ailleurs pas caché leur agacement après une série de problèmes rencontrés sur le Papanikolis, premier de la classe, réalisé en Allemagne. Les industriels français espèrent donc que les déboires du nouveau sous-marin de TKMS (qui a minimisé les difficultés) jouent en leur faveur. Mais, malgré ces problèmes, les Allemands restent très puissants dans le pays et, avec Skaramanga, disposent d'un argument social de choix : De nouvelles frégates ou le désinvestissement... Pourtant, les Français estiment qu'il ne manque pas grand-chose pour emporter la décision d'Athènes. « Le calendrier et la préférence technique sont très favorables à la France. On bénéficie du potentiel de FREMM, un superbe programme, et le premier vraiment européen. En face, les Allemands sont certes bien implantés en Grèce, mais ils n'ont que des bateaux plus anciens à proposer, leur nouveau type 125 n'étant pas adaptés aux spécifications de la marine hellénique, notamment au niveau du nombre de missiles », explique-t-on côté français.
En dehors des Allemands, DCNS doit aussi composer avec la concurrence des Néerlandais, qui propose le LCF (classe De Zeven Provincien) et des Espagnols avec le F100. Il sera néanmoins plus difficile d'obtenir des missiles de croisière pour ces bateaux, conçus pour pouvoir embarquer des Tomahawk. Enfin, les Italiens pourraient également entrer dans la course avec leur propre FREMM mais cette perspective n'est pas celle qui inquiète le plus DCNS.

... Et le spectre d'une rivalité destructrice entre Français

« L'Etat grec considère le programme des frégates comme prioritaire. Pour nous, c'est à portée de la main et l'enjeu est considérable. La Grèce est un projet accessible qui n'attend plus qu'une impulsion politique. Il faut donc convaincre l'Etat de le soutenir. Car, si ce n'est pas le cas, d'autres en profiteront », estime-t-on chez DCNS. A Paris, et notamment à la présidence de la République, de s'engager maintenant en faveur de l'industrie française. « Ce genre de programme a toujours une connotation très politique, car les contrats d'armement définissent une certaine distribution des partenariats avec les pays alliés. Pour mener à bien un projet de cette nature, il faut qu'il soit évoqué régulièrement, au niveau politique, comme un sujet important. Ce doit être le cas, quand les ministres sont en déplacement et, à fortiori, quand c'est le chef de l'Etat », explique un spécialiste du lobbying politico-industriel. Dans cette perspective, la visite en Grèce de Nicolas Sarkozy, prévue avant l'été et la présidence française de l'Union Européenne, pourrait être déterminante. DCNS et ses partenaires espèrent, en effet, une décision de lancement du programme avec la France cette année, pour une signature du contrat en 2009. Mais, dans le milieu naval, on redoute que les frégates fassent les frais d'une « guéguerre » franco-française et que l'Etat « lâche la proie pour l'ombre ».
N'étant pas encore parvenu à vendre le Rafale à l'export, Dassault Aviation n'a, en effet, pas caché son intérêt pour la Grèce, alors qu'une perspective s'ouvre pour DCNS. Et, il se murmure que, pour placer son avion de combat, l'avionneur, réputé efficace lobbyiste, n'hésiterait pas à contrecarrer les projets de son compatriote industriel. Certains affirment même que Dassault aurait demandé à l'Etat un soutien « clair et exclusif du gouvernement en faveur du Rafale ». Autant dire que dans l'industrie navale, on ne cache pas son agacement. « Si les frégates sont en phase avec le calendrier grec, il y a un décalage certain avec l'avion, dans la mesure où la Grèce vient de moderniser ses appareils. C'est donc un programme plus lointain et hypothétique. Il faut jouer le Rafale après. Dans le temps c'est possible mais si on le privilégie tout de suite, il y a fort à parier qu'en définitive, la France n'aura rien du tout. Et ça ne serait pas la première fois que les guéguerres franco-françaises plombent des contrats ». Rencontré à Athènes, un officier supérieur, qui n'est pourtant pas un marin, confirme quant à lui la « pertinence » de l'option navale : « Le projet FREMM est beaucoup plus mature et le besoin opérationnel est plus évident, d'autant que les forces armées ont touché récemment des F-16 et des Mirage modernisés. En outre, le missile de croisière Scalp est un gros plus pour la frégate ».

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MessageSujet: Re: Frégates FREMM   Frégates FREMM - Page 19 EmptyMar 13 Mai 2008, 15:59

Bonne nouvelle, à condition encore une fois que ca ne fasse pas des frégates en moins pour la Royale (même si l'option des 17 FREMM me parait de plus en plus improbable).

C'est pas mal les silos de missiles MICA-VL à l'arrière, domage que nos FREMM n'en soient pas équipées Evil or Very Mad
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MessageSujet: Re: Frégates FREMM   Frégates FREMM - Page 19 EmptyMar 13 Mai 2008, 16:07

si ils en prennent 5 on peut avoir droit à une FREMM gratuite............Frégates FREMM - Page 19 Connerie Frégates FREMM - Page 19 Connerie

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MessageSujet: Re: Frégates FREMM   Frégates FREMM - Page 19 EmptyMar 13 Mai 2008, 19:14

cela permettra logiquement de faire diminuer le prix unitaire d'une frégates avec l'achat en série de certains équipements;)
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MessageSujet: Re: Frégates FREMM   Frégates FREMM - Page 19 EmptyMer 14 Mai 2008, 18:22

Salut
Citation :

EXCLUSIF : Premiers détails sur la vente de quatre FREMM à l'Algérie






par Jean GUISNEL
Frégates FREMM - Page 19 8518_Fremmwide

Une frégate Fremm


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Comme la lettre spécialisée Maghreb Confidentiel l'avait révélé voici quelques semaines, la visite de Nicolas Sarkozy en Algérie en novembre 2007 a ouvert la voie à un énorme contrat d'armement : l'achat par Alger de quatre exemplaires de la frégate ultramoderne FREMM.

Le Point
peut ajouter qu'Alger est en outre intéressée par plusieurs autres achats en France, dont celui de deux exemplaires du Bâtiment de projection et de commandement de type Mistral . Pour faire bonne mesure, les discussions portent sur l'acquisition clés en main de deux infrastructures navales considérables : une base navale complète et un chantier de construction navale. Tout ce que Paris compte de marchands d'armes est mobilisé autour des ces gigantesques et néanmoins toujours hypothétiques contrats, dont les négociations sont pilotées en personne et en direct depuis l'Élysée par les deux hommes qui ont pris la haute main sur ce type de dossier : le secrétaire général de l'Élysée Claude Guéant, et le chef de l'état-major particulier de la présidence, l'amiral Édouard Guillaud.

Concurrence exacerbée

À Paris, tout le monde fait profil bas. Difficile d'arracher une confidence où que ce soit et l'Élysée est muet. Pourtant, les choses avancent, apparemment hors des procédures habituelles. Des réseaux commerciaux français informels, mais très actifs en Algérie où la corruption des décideurs est une règle de base ont été écartés. On nous a affirmé de plusieurs sources que d'autres intermédiaires cherchent à se mettre en place, mais dans un contexte concurrentiel exacerbé. Chacun pousse ses pions, tous les industriels sont certains d'avoir déniché la perle rare qui ouvre les portes des "vrais" décideurs algériens : les Russes, qui tiennent jusqu'à présent d'une main ferme les marchés militaires en Algérie, ont déjà annoncé qu'ils avaient remporté celui des frégates, comme l'indiquait il y a peu la revue Kommersant . Mais ni les Britanniques, ni les Allemands, ni les Français n'ont renoncé.

Les officiels comme les industriels français sont certains qu'il est possible de remporter ce marché à la condition que certaines règles soient respectées. Un homme bien informé des négociations en cours explique : "Nous ne paierons pas de pots-de-vin. Les Algériens veulent un contrat d'État à État. Ils ont la garantie du gouvernement français que les prix proposés par les industriels seront dérivés de ceux payés pour ses propres navires par notre marine nationale. Augmentés de 3 % de frais généraux, des frais financiers éventuels et des coûts spécifiques des adaptations qu'ils exigeraient." Mais quand il s'agit de connaître les prix proposés, c'est motus. Seule référence, le prix non confirmé auquel une FREMM a été récemment vendue au Maroc : 500 millions d'euros. On imagine ce que représente le possible contrat algérien : un pactole ! Quoique... Pour les BPC de type Mistral, il n'est plus tout à fait certain que les Algériens soient toujours intéressés. Quant à la base navale, qui concernerait une extension de Mers-el-Kebir, les contours du projet sont encore vagues. Et pour ce qui est du chantier naval, on est encore loin d'un accord.

Les Algériens exigent enfin que ce soit la marine nationale qui forme leurs équipages (une part substantielle de la facture), alors que Paris a monté une structure spécialisée, la NAVFCO, branche spécialisée du groupe paraétatique Défense Conseil International . Mais on est là dans les infimes détails...

La volonté algérienne de se doter d'une marine moderne, tout en se rapprochant de l'Otan, est une véritable aubaine pour les vendeurs d'armes français. Notamment parce que le pays est riche, solvable et dispose d'un cash considérable. Le poids du passé semble ne plus entrer en ligne de compte, dès lors qu'il s'agit de parler business. Mais attention aux embuscades. De source bien informée sur ce dossier, mais travaillant pour un industriel européen, on se persuade que les Algériens ont déjà pris la décision de se fournir auprès de... l'Allemagne ! Il faudra attendre pour connaître la réponse, car rien ne se décidera avant la fin de cette année, au plus tôt...
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MessageSujet: Re: Frégates FREMM   Frégates FREMM - Page 19 EmptyJeu 15 Mai 2008, 10:48

Citation :
Piraterie, assauts depuis la mer : Vivement la FREMM AVT...

L'affaire du Ponant a, une nouvelle fois, démontré l'importance de disposer de moyens adéquats pour traiter ce genre de crise. La France, après le détournement du voilier, a annoncé son intention de proposer aux Nations Unies la création d'une force maritime internationale chargée de la lutte contre la piraterie. Mais, face à des bandes de mieux en mieux organisées, une lutte efficace passe par des capacités adaptées. La version Action Vers la Terre (AVT) de la future frégate multi-missions devrait rendre, à ce titre, les plus grands services. Au moment du détournement du Ponant, c'est en effet l'aviso commandant Bouan qui a été chargé, compte tenu de sa proximité, de suivre le voilier abordé par des pirates somaliens. Le Bouan est le dernier d'une série vieillissante qui ne compte plus que 8 unités en service sur les 17 initialement construites. Ces petits bateaux de 80 mètres et 1100 tonnes de déplacement, s'ils rendent encore de grands services, ne sont toutefois pas conçus pour les missions d'intervention et de surveillance océanique. Néanmoins, à défaut d'aligner suffisamment de frégates, la marine les envoie de manière permanente patrouiller en océan Indien et, régulièrement, au large de l'Afrique : Bien loin des théâtres d'opérations pour lesquels ils avaient été imaginés.

Développé au milieu des années 70, en pleine guerre froide, l'aviso devait, avant tout, assurer la lutte anti-sous-marine côtière. « L'aviso n'est pas fait pour les grandes traversées. Dès qu'il y a un peu de mer, il se transforme en sous-marin. Ce sont des bateaux très marins, mais, comme les chalutiers, ils ne tiennent pas la mer. En plus, ils ont une autonomie très limitée. Avec le Ponant, on a clairement vu qu'il fallait des navires de plus gros tonnage », explique un officier. Car, durant la crise du Ponant, les militaires ont eu beaucoup de chance. Si, par un heureux hasard, le bâtiment de commandement et de ravitaillement Var n'avait pas été dans le secteur mais à l'autre bout de l'océan Indien, l'aviso, à court de combustible, n'aurait pas pu suivre le voilier détourné. Outre un manque d'autonomie, qui dans ce cas aurait pu se solder par un abandon pur et simple de la poursuite, les avisos ne disposent ni de plateforme, ni de hangar pour embarquer un hélicoptère. Quant aux possibilités d'hébergement, elles sont des plus limitées. Au fil du temps, des modifications ont été apportées, avec par exemple le débarquement du lance-roquettes et son remplacement par une station satellite et un poste pour 9 commandos. Mais ces capacités restent faibles. Ainsi, pour le Ponant, c'est une cinquantaine de commandos qui a été mobilisée.

Une frégate conçue pour les opérations spéciales

Dans le cadre du renouvellement de son parc de frégates et d'avisos (18 unités), la marine a donc souhaité disposer d'une série homogène de bâtiments polyvalents. D'une longueur de 142 mètres pour un déplacement de 6000 tonnes, les FREMM pourront plus aisément opérer dans la durée et de façon nettement plus autonome que les avisos. Dotés de solides capacités antiaériennes (Aster15), anti-terre (missiles de croisière Scalp Naval) et antinavire (Exocet MM40), ces bâtiments ont également été conçus, dès l'origine, pour pouvoir faire face à des situations comme celle du Ponant. La piraterie maritime n'est, en effet, pas un phénomène récent et les marins français déployés au nord de l'océan Indien sont, déjà, plusieurs fois intervenus dans le cadre d'attaques de navires marchands. Début 2006, la frégate Courbet avait, ainsi, empêché l'abordage d'un vraquier turc, au large de la Somalie. Le programme des frégates européennes multi-missions, développé avec l'Italie, intègre cette problématique, tout comme celle, plus générale, des opérations spéciales. Au nombre de 17 pour la France, les FREMM sont réparties en deux versions. La première, forte de 8 frégates, sera plus spécifiquement dévolue à la lutte anti-sous-marine et sera notamment chargée de la protection des sous-marins stratégiques, du groupe aéronaval et des approches maritimes. Neuf autres navires sont étudiés pour l'action vers la terre (AVT). Ils doivent être capables de mener des missions de renseignement, d'exfiltration et d'intervention sur le littoral, tout en disposant de capacités de frappes en profondeur grâce au missile de croisière Scalp Naval (portée de 1000 kilomètres), ainsi que des opérations d'assaut à la mer.
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La nouvelle embarcation des commandos marine l'ECUME


37 commandos à bord

Les FREMM AVT disposeront de locaux permettant l'accueil de 37 commandos. Les postes seront situés à l'arrière du navire. Ils donneront directement accès à la plateforme pour les assauts héliportés, ainsi qu'au petit radier, situé à la poupe, en lieu et place du sonar remorqué des FREMM ASM. Le local comprendra un shelter contenant l'ensemble des matériels destinés aux forces spéciales, comme les tracteurs sous-marins, ou encore les équipements des nageurs de combat. Il disposera aussi d'une embarcation commando à usage multiple embarcable (Ecume), dont le premier exemplaire vient d'être pris en charge par la marine. L'Ecume sera abritée dans le radier, fermé par une porte, et sera encore mise à l'eau par des mers de force 3. Une seconde Ecume devait être logée dans une niche, sur le travers du bâtiment. Toutefois, compte tenu de l'importance croissante des opérations spéciales, la marine a demandé à DCNS de pouvoir intégrer une troisième embarcation, disposée sur l'autre bord des frégates. Pour mémoire, les unités d'élite ne sont généralement pas embarquées sur les bâtiments lorsque ceux-ci sont amenés à intervenir sur des « imprévus », comme ce fut le cas pour le Ponant. Les commandos sont alors dépêchés par moyens aériens et parachutés près des navires. Les Ecume sont, elles aussi, aérolargables en mer à partir d'avions C160, C130 H, C130 H30 et A400 M.
A noter également que pour les opérations héliportées, la plateforme des FREMM pourra accueillir non seulement un NH90, mais également un Merlin EH101 ou un Cougar Resco.
Une première tranche de 8 FREMM a été commandée fin 2005 et la mise sur cale de la tête de série, l'Aquitaine, est intervenue deux ans plus tard chez DCNS, à Lorient. Sur cette première tranche, les quatre premières FREMM seront à vocation anti-sous-marine. La cinquième sera une frégate AVT puis l'industriel livrera alternativement, au rythme d'un bateau tous les 7 mois, un navire ASM puis un navire AVT. Après la notification des 8 premières frégates, deux tranches optionnelles portant respectivement sur 4 et 5 unités, doivent être affermies en 2011 et 2013.

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MessageSujet: Re: Frégates FREMM   Frégates FREMM - Page 19 EmptyJeu 15 Mai 2008, 13:27

eh oui!!...si seulement les décideurs pouvaient se rendre aux évidences...
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MessageSujet: Re: Frégates FREMM   Frégates FREMM - Page 19 EmptyJeu 15 Mai 2008, 13:50

Mais a-t-on réellement besoin de navires de 6000 tonnes pour faire de la police en mer ?

A mon sens, on devrait plutôt se pencher vers des navires d'environ 100 m
3000 T comme le nouveau cost guard américains avec des capacités commandos (comme ce qui est dit dans l'article : une quarantaine d'homme et les embarcations qui vont avec) et surtout les capacités pour 2 NH 90.
A mon avis l'arme principale de ce nouveau genre de frégate de surveillance doit être l'hélicoptère, equipé pour tirer des missiles anti navires légers, des MU90 voire une mitrailleuse lourde.

Je développerai plus mon point de vue dans mon article sur l'étude de la Marine Nationale.
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MessageSujet: Re: Frégates FREMM   Frégates FREMM - Page 19 EmptyJeu 15 Mai 2008, 14:01

En même temps les allemands pour leurs frégates de stabilisation type F125 ne font pas dans le léger. L'idéal serait de posséder une demi-douzaine de gros navires d'action vers la terre qui dirigeraient des essaims de patrouilleurs de haute mer de 1200t et de 100m de long qui eux même disposeraient de drones, une sorte de gigantesque toile d'araignée pour contrôler efficacement toute une zone sans parler des avions, des hélicoptères et des drones aériens

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MessageSujet: utilité   Frégates FREMM - Page 19 EmptyJeu 15 Mai 2008, 21:06

Il ne faudrait pas oublier que les FREMM AVT ne sont pas là que pour faire de la "police des mers" mais sont aussi et surtout là en temps que soutient de navire amphibie (Aster 15 + 76 mm) ou bien en "politique de la canonnière" (Scalp) et du coup les 6000 T sont pleinement justifiés.
Pour la surveillance et protection des routes maritimes, la France n'a pas vocation à assurer seul ce rôle et tous les pays en dépendant doivent aussi participer militairement ou financièrement, ce n'est pas une ou deux frégates françaises de plus ou de moins qui feront la diférence mais plutot la participation de TOUS les pays européens à cette mission.

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MessageSujet: Re: Frégates FREMM   Frégates FREMM - Page 19 EmptyJeu 15 Mai 2008, 22:04

C'est bien ce que je dis. Je ne parle pas de remplacer les FREMM AVT mais d'une nouvelle classe.
Il faut aussi prendre en compte que pendant que tu fais faire de la police à un bateau de 6000 t, les équipements fatiguent, la structure fatigue. Tu consommes du petrole, bref tu tires sur le matériel pour un truc qui n'en vaut pas le coût. C'est pour ça que je propose des batiments plus petits, plus économiques dont c'est le boulot.
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MessageSujet: Re: Frégates FREMM   Frégates FREMM - Page 19 EmptyJeu 15 Mai 2008, 23:51

Concernant le travail de police de la mer, un bâtiment plus petit, c'est sympathique, mais lorsqu'il s'agit d'aller faire celà au milieu de l'océan Indien, près des eux somaliennes ou dans le détroit de Malacca, loin de toute base française, de vraies frégates rendent de grands services.

Quant aux navires que vous décrivez et souhaitez, c'est tout simplement la classe Floréal. Il suffit de remettre les plans au gout du jour et d'en construire de nouvelles unités. (Pure spéculation, espérons déjà que quand elles arriveront en fin de vie, elles seront remplacées. Heureusement, ce n'est pas encore pour tout de suite)

Concernant les AVT, elles ont aussi deux autres intérêts propres, que soulignait Joseph Henrotin : Leur potentiel d'utilisation pour envoyer des signaux politiques : Le fait qu'elles disposent d'une capacité de frappe à terre conduira leur envoi à être un signal fort, semblable, dans une moindre proportion, à celui signifié par l'envoi d'un porte-avions. Ensuite, elles permettent effectivement de frapper à terre en profondeur (L'intérêt de cette version est essentiellement ça au départ), à la fois précisemment dans une guerre de basse intensité, mais aussi de manière pénétrante dans le cas d'un conflit de haute intensité. Car ce dernier type de conflit est moins récent ces dernières années, mais il ne manquera pas d'arriver de nouveau. La marine de demain qui est créée aujourd'hui ne doit pas uniquement penser aux missions actuelles mais aussi aux possibles missions futures.
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MessageSujet: Re: Frégates FREMM   Frégates FREMM - Page 19 EmptyVen 16 Mai 2008, 08:09

Artheval_Pe a écrit:
Concernant le travail de police de la mer, un bâtiment plus petit, c'est sympathique, mais lorsqu'il s'agit d'aller faire celà au milieu de l'océan Indien, près des eux somaliennes ou dans le détroit de Malacca, loin de toute base française, de vraies frégates rendent de grands services.

On a pourtant un aviso A69 (80m, 1200 t) qui fait le boulot actuellement.
La taille que je propose est tout sauf une barcasse


Artheval_Pe a écrit:
Quant aux navires que vous décrivez et souhaitez, c'est tout simplement la classe Floréal. Il suffit de remettre les plans au gout du jour et d'en construire de nouvelles unités. (Pure spéculation, espérons déjà que quand elles arriveront en fin de vie, elles seront remplacées. Heureusement, ce n'est pas encore pour tout de suite)
Pas d'accord. Les Floréals (que j'aime bien par ailleurs) n'ont par exemple qu'un helicoptere non armé et pas de moyen commandos.

Artheval_Pe a écrit:

Concernant les AVT, elles ont aussi deux autres intérêts propres, que soulignait Joseph Henrotin : Leur potentiel d'utilisation pour envoyer des signaux politiques : Le fait qu'elles disposent d'une capacité de frappe à terre conduira leur envoi à être un signal fort, semblable, dans une moindre proportion, à celui signifié par l'envoi d'un porte-avions. Ensuite, elles permettent effectivement de frapper à terre en profondeur (L'intérêt de cette version est essentiellement ça au départ), à la fois précisemment dans une guerre de basse intensité, mais aussi de manière pénétrante dans le cas d'un conflit de haute intensité. Car ce dernier type de conflit est moins récent ces dernières années, mais il ne manquera pas d'arriver de nouveau. La marine de demain qui est créée aujourd'hui ne doit pas uniquement penser aux missions actuelles mais aussi aux possibles missions futures.
J'aimerais bien que quelqu'un me dise où j'ai dit qu'il ne fallait pas de FREMM AVT.scratch Je suis d'accord avec ça. Là où je ne suis pas d'accord, c'est sur l'efficience (http://fr.wikipedia.org/wiki/Efficience) d'utiliser une Fremm pour la lutte anti trafic et l'anti terrorisme. Merci de ne pas me faire dire ce que je n'ai pas dit.
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MessageSujet: Re: Frégates FREMM   Frégates FREMM - Page 19 EmptyVen 16 Mai 2008, 10:03

Bonjour
J'ai beaucoup ri lol! lol! lol! quand j'ai lu sur l'article de mer et marine 'Vivement les FREMM AVT...' que l'aviso présent lors de l'affaire du Ponant avait les pattes courtes.
J'ai fait la TLD du Pimodan en 78 et nous avons rallié sans ravitaillement Cochin (sud de l'Inde) à Djibouti par le sud de Socotra.
Alors les pattes courtes, c'est probablement parce que l'aviso en question avait déjà bien entamé ses soutes...
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MessageSujet: coût   Frégates FREMM - Page 19 EmptyVen 16 Mai 2008, 10:14

Le problème c'est qu'un pays comme la France n'a pas les moyens d'avoir 10 navires d'un type pour la lutte contre les trafics, 10 d'un autre type pour l'appui-feu d'un groupe amphibie, 10 d'un troisième type pour des opérations commados et pour finir 10 pour la frappe en profondeur. Le tout avec des besoins limités dans le temps pour chaque mission. Donc, la solution est de n'avoir qu'un type de navire pour ces missions qui peuvent aussi évolué alors que le navire est déjà déployé, pour cela 6000 T c'est pas spécialement de trop.
De plus un gros navire se fatigue moins vite qu'un petit dans une mer formée et c'est là l'un des défauts des A69 en plus de l'absence d'hélico.
Quand au cout, avec les FREMMs, on est quant même pas mal et refaire un nouveau navire de 3000 T augmenterait le cout des FREMM (série moins grande) en ayant un cout important pour le nouveau navire (là encore petite série). Je ne suis pas sûr qu'on ferait la moindre économie.

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MessageSujet: Re: Frégates FREMM   Frégates FREMM - Page 19 EmptyVen 16 Mai 2008, 11:24

Il ne faut pas 4 type de navires mais 2

1 - Navires de 1 er rang FREMM ou similaire avec quelques variantes d'équipement - ASM - AA - AVT ...
Ce doit être des modules interchangeables d'un navire à l'autre.

2 - Navires de 2ème rang (avec plateforme hélico), plus légèrement équipé et destiné à la présence outre mer, surveillance du traffic...
En cas de crise internationnale sérieuse, un module ASM ou AA par ex pourrait être embarqué.

2 types de navire



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MessageSujet: opérations   Frégates FREMM - Page 19 EmptyVen 16 Mai 2008, 12:58

Sauf qu'on aurait une augmentation du coût (fin de mon précédent poste) avec une perte opérationnelle car si un navire de 1er rang peut faire des missions d'un de 2e rang, l'inverse n'est pas vrai.
Sans compter les difficultés industrielles qui imposeraient sûrement de faire d'abord les Fremm puis les navires de secong rang alors que là, on a le choix de l'ordre entre les ASM, les AVT et sans doute les AA.
Bref, je pense qu'on aurait tout à perdre à refaire des navires de 2e rang.

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MessageSujet: Re: Frégates FREMM   Frégates FREMM - Page 19 EmptyVen 16 Mai 2008, 14:31

Traquer les pirates avec des FREMM.
scratch scratch scratch


La conception modulaire ne doit pas poser de problèmes.
Il faut bien cerné les besoins et le matériels à installer.


Jef salut
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MessageSujet: Re: Frégates FREMM   Frégates FREMM - Page 19 EmptyMer 21 Mai 2008, 10:26

Citation :
Menaces sur le rythme de production des FREMM
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A quelques semaines de la parution du Livre Blanc sur la Défense et en perspective de la nouvelle loi de programmation militaire, des inquiétudes semblent poindre sur le rythme de construction des frégates multi-missions. Pour tenter d'étaler le coût du programme dans le temps, l'hypothèse d'un ralentissement de la cadence de livraison des huit premières FREMM, commandées fin 2005, serait à l'étude. Après la construction de la tête de série, l'Aquitaine, mise sur cale chez DCNS, à Lorient, en décembre 2007, la seconde frégate (Normandie) sera opérationnelle 13 mois après son aînée. Le planning prévoit ensuite une cadence d'un navire lancé tous les 7 mois. Or, selon nos informations, des délais nettement plus longs menacent le programme. Au sein de l'Etat, on envisagerait purement et simplement de doubler la durée entre deux navires, soit une quinzaine de mois entre deux bateaux. Mais, prévient-on côté syndical, chez DCNS, une telle mesure serait « catastrophique ». Selon une source industrielle : « le programme FREMM vise à bénéficier d'un effet de série avec une même classe de bâtiments capables de remplacer à la fois les frégates et les avisos. D'autre part, le rythme de production, très rapide, permet d'optimiser les coûts de fabrication, de recours à la sous-traitance et d'utilisation de l'outil industriel, pour lequel DCNS a investi des dizaines de millions d'euros à Lorient. L'ensemble aboutit à une frégate 30% moins chère que ses équivalents européens ». Or, si ralentissement il y a, c'est toute l'organisation industrielle qui devra être remise à plat. « On assistera inévitablement à une hausse importante des coûts, sans oublier qu'il y aura des conséquences sociales et inévitablement un plan social à la clé », s'inquiète un responsable syndical, qui appelle le gouvernement à « respecter ses engagements ». Selon lui : « Lorsque DCN a changé de statut, l'Etat s'est engagé, avec les frégates et sous-marins, à assurer un plan de charge à l'entreprise, de façon à ce que la société puisse prendre son envol dans la construction navale européenne. Mais on n'a pas encore eu le temps d'avoir un carnet de commandes correct à l'export. Si l'Etat abandonne DCNS en rase campagne en ralentissant ou supprimant des contrats, ça ne fera que l'affaiblir et la mettre en grand danger ».

Des prix qui pourraient bien s'envoler

Selon plusieurs sources concordantes, y compris au niveau de l'Etat, ralentir ou élaguer fortement le programme FREMM risque bien de coûter très cher. Le montant de la facture ? Dans le pire des scénarios, le surcoût pourrait dépasser 20 %, la première tranche du contrat (8 frégates) s'élevant pour le moment à 3.5 milliards d'euros. Et ce n'est pas tout car il conviendra ensuite de voir ce que deviendront les 9 frégates des deux tranches optionnelles (3 milliards d'euros au total), prévues pour être affermies en 2011 (4 navires) et 2013 (5 unités). Quelques semaines avant la parution du Livre Blanc sur la Défense, une réduction du programme à 10 ou 12 navires est par exemple évoquée. Or, depuis 2003, l'ex-Direction des Constructions Navales n'est plus une administration et ses relations avec l'Etat sont désormais régies par des contrats en bonne et due forme, contrats auxquels le ministère de la Défense sera obligé de se tenir. Echaudé par une histoire faite de reports et de constructions annulées pour raisons budgétaires, l'industriel a contractualisé en 2005 plusieurs sauvegardes destinées à protéger au maximum le programme FREMM. L'une d'elle porterait justement sur le cadencement. Selon une source, au-delà d'un rythme de livraison d'un bâtiment tous les dix mois, le Mindef devra payer des pénalités de retard. En outre - elles avaient été évoquées officiellement lors de la notification de la première tranche de FREMM, le contrat comporte des clauses de dédit. En clair, si l'Etat n'assume pas ses engagements et renonce à une partie des 17 navires, il devra payer à DCNS des indemnités. S'y ajoutera dans le même temps un report du coût de développement des tranches annulées vers les bateaux réellement construits. D'un coût unitaire de 450 millions d'euros environ pour une série de 17 unités, chaque FREMM pourrait dans ce cas voir son prix s'envoler à plus de 600 millions d'euros en cas d'abandon des 9 dernières frégates.
Autant dire qu'en voulant modifier le premier programme naval spécialement étudié pour optimiser les coûts, l'Etat risque bien de commettre une véritable « aberration » budgétaire. « Ce serait une grave erreur car au lieu de faire des économies, ils paieraient en fait plus cher à l'arrivée », estime un responsable syndical. Et, pour le contribuable, la facture serait à terme encore plus salée si on y ajoute l'augmentation prévisible du coût de la maintenance des bâtiments actuellement en service. Car, si la livraison des FREMM est ralentie, il faudra inévitablement prolonger l'actuelle flotte, qui arrive déjà à bout de souffle. On semblerait alors bien loin d'une gestion en « bon père de famille », ce qu'en matière de finances publiques, l'Etat est sensé faire.

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