COURS D'ARCHITECTURE NAVALE VOLUME III

Une étude très bien foutue!
... avec, peut-être, selon moi,  dans le propos de l'époque, une autosatisfaction un peu excessive, quant à l’efficacité réelle de nos torpilleurs "numérotés".  

Intéressante étude très complète.

Citation :

Pendant la guerre, l'Allemagne sort:
— un type E très marin, construit à un grand nombre d'exemplaires, 34 m (à la flottaison) - 96 t (jusqu'à 104 t) - formes rondes, teugue - construction mixte (bois - métal léger), 3 x 2 000 CV Diesel -38/40 n- 19 t gas oil. I 37 AA - II ou III 20 AA — III mitrailleuses 15 mm —IV T. 530 mm grenades sous-marines, pont en acier à blindage (sur les dernières vedettes construites).

Les MG 151 de 15 mm, en dépit de leur désignation (Machinengewehr = mitrailleuse) étaient, de fait, des canons automatiques, utilisant des munitions à charge explosive additionnelle, conçus, à l'origine, pour les appareils de la Luftwaffe, que, la mise en service des canons (d'aile et d'axe d'hélice) de 3 cm, avait "déclassés", à l'exception de l'armement de tourelle. Il a existé deux modèles, MG 151/15 (15 mm) et MG 151/20 (2 cm) - le stock le plus important -, généralement, associés en affûts jumelés (parfois en triplette, fin 1944), avec des volumes de feu impressionnants  (2 x 750 coups/mn, pour la doublette). Mais leur "mise en service" sur les S-Boote ne date, très probablement, que de l'été 1944, série S170 (+) et, malheureusement, les clichés existants, pour cette période, sont très rares (ou ont été censurés par les Alliés).

Tourelle dorsale (factice) de MG 151/20 jumelées, conçue pour le bombardier Junkers Ju 290 B



Avant cette date, au mieux, courant 1944, l'armement des S-Boote, se limitera, dans le meilleur des cas, à 4 monotubes de 2 cm Flak 30 (puis 38), parfois remplacés par des Bofors (suédois) de 40 mm, eux-mêmes, écartés au profit de la pièce de 3,7 cm Flak 37 - à la cadence de tir assez tristounette (180-200 coups/mn max) -, et des doublettes ou affûts quadruples de MG 34 (7,92 m), reconnaissables aux "trous" de leur capotage, pour le refroidissement par air, les canons de15 mm, 2 cm, 3,7 cm étant, eux, du modèle lourd, pour lesquels, l'épaisseur du tube était sensée dissiper la chaleur.

[quote

Avant cette date, au mieux, courant 1944, l'armement des S-Boote, se limitera, dans le meilleur des cas, à 4 monotubes de 2 cm Flak 30 (puis 38), parfois remplacés par des Bofors (suédois) de 40 mm, eux-mêmes, écartés au profit de la pièce de 3,7 cm Flak 37 - à la cadence de tir assez tristounette (180-200 coups/mn max) -, et des doublettes ou affûts quadruples de MG 34 (7,92 m), reconnaissables aux "trous" de leur capotage, pour le refroidissement par air, les canons de15 mm, 2 cm, 3,7 cm étant, eux, du modèle lourd, pour lesquels, l'épaisseur du tube était sensée dissiper la chaleur.[/quote]

Merci pour ce complément d'info très ciblé

Le WE dernier , en trifouillant dans le capharnaüm organisé de Pénina ( Madame Frerot)  
https://www.justacote.com/caen-14000/librairie/librairie-bouquinerie-p-frerot-532293.htm
J’ai trouvé ceci






Bien entendu que si des intéressés ,  je poste les pages  souhaitées

ARMEN56 a écrit:

Le WE dernier, en trifouillant dans le capharnaüm organisé de Pénina […] J’ai trouvé ceci […] Bien entendu que si des intéressés,  je poste les pages souhaitées

Belle et précieuse trouvaille !

DahliaBleue a écrit:

ARMEN56 a écrit:

Le WE dernier, en trifouillant dans le capharnaüm organisé de Pénina […] J’ai trouvé ceci […] Bien entendu que si des intéressés,  je poste les pages souhaitées

Belle et précieuse trouvaille !

Et entre les pages de la théorie du blindage j’y ai trouvé , dessiné sur un petit bout de papier , le portrait d’une « élégante » que je trouve superbe  …un élève amoureux sans doute !?

Oh, une belle Dahlia de l'époque

Belle trouvaille, merci !
Ecriture manuscrite superbe et croquis de la belle à l'avenant aussi !

suite

M'sieur, M'sieur... Voui, là, le cancre, qui lève le doigt, assis sur le banc du fond, près du radiateur   ... il aimerait bien les pages 265 +, "Protection du commandement Blockhaus" et 282 + "Installation de l'artillerie, Disposition générale"

Grâce à ce livret, je viens (enfin) de piger cette histoire d'obus alourdis, mis en service à dater de 1906; en fait, il s'agissait d'une nouvelle génération d'obus de rupture, calibres 24 & 30 cm (Classe Danton). On  trouve un (gros) complément d'infos sur le sujet dans le Cours d'Artillerie Navale, de l'Ecole d'Application du Génie Maritime, professé en 1914, par M. Goldschmidt, Ingénieur en Chef de 2ème classe, Directeur de l'Ecole d'Application d'Artillerie Navale... document disponible sur le site de la BNF/Gallica.

, d'avance.

Raah... Lovely!

Pfiou... avec 21 personnes (8 au tir, 13 à la manoeuvre) dans un blockhaus de commandement de 4 m x 5,30 m (dimensions intérieures), à bord d'un cuirassé d'escadre de "18 000 tonnes", classe Danton, il y aurait eu un sérieux problème pour le respect de la distanciation "sociale" Covid-Machin!

Un détail "étonnant", la télémétrie ne semble pas être évoquée dans le livret. ...Snif. Sinon, c'est de la balle, cet ouvrage, si on s'intéresse aux "Vieilleries"!

Loïc Charpentier a écrit:

Raah... Lovely!  

une belle référence , chauffe Marcel !

Pas grand chose sur la télémétrie ....je fouille

A ce train là, le matelot va vite gagner des galons

ARMEN56 a écrit:

Pas grand chose sur la télémétrie ....je fouille

Loin de moi l'idée de me la péter, mais la télémétrie est, manifestement, le parent pauvre des domaines techniques, plus particulièrement entre ses premières utilisations navales - 1902 ?...1904 ?... 1905? - qui avaient, plus ou moins, eu un rapport avec la guerre navale russo-japonaise.

La marine française avait, très probablement, été, à la suite de ces engagements, dès 1906,  la première à ordonner des exercices de tir entre 4000 et 6000 m, qui impliquaient, dès lors, l'usage de la télémétrie.  La portée "pratique" théorique, au fil des années et peu avant 1914, avait été estimée à plus de 10 000 m, mais, à l'époque, seule la MN, avec son pas de tir d'essais de Gâvre... et la Kaiserliche Marine, en Baltique, étaient en mesure de pouvoir le vérifier;  les Brits, jusqu'à la fin de 1915, ne disposeront d'aucun pas de tir naval autorisant les tirs à plus de 10 000 yards!  

Après, il y a, probablement,  le "problème" de la licence britannique Barr & Stroud (télémètres à coïncidence), dont découlent, directement,  les premières générations de télémètres en service dans la MN. Vu le côté "cocardier" de nos écrits de l'époque et notre antagonisme historique avec la marine de la Perfide Albion, il pouvait paraitre déplacé de vanter les qualités d'un nouveau matériel, que nous avions été contraints de lui acheter sous licence, vu que nous n'avions pas été foutus de le développer de notre côté, avant le(s) dépôt(s) international(naux) de licence de Barr & Stroud, ou de mettre au point, comme la firme allemande, Zeiß, la version stéréoscopique, elle, "libre de tout droit", parce que jugée trop coûteuse à fabriquer et (très) compliquée à utiliser!  Après le Traité de Versailles, la MN (notamment) s'était "appropriée" la technologie stéréoscopique navale allemande, qu'elle installera, entre autres, sur ses cuirassés des classes Dunkerque & Richelieu.

Cà fait des années que je recherche, via le Oueb, des documents officiels militaires français, qui traiteraient de la télémétrie navale, au moins entre "1900" et "1920"... rien, que dalle, zob! ! Au mieux, sur les plans, on déniche leurs envergures... point-barre!  Sinon, il convient de se référer à l'excellent ouvrage "Dreadnought.Gunnery and the Battle of Jutland - the Question of Fire Control", rédigé par John Brooks et publié en 2005... mais, vu le contexte, le propos y est "essentiellement" britannique! ... et aux très rares rapports techniques comparatifs - qui trainent sur le Oueb -, résultats d'essais, réalisés par la RN, après la fin de la Der des Ders, mais menés en dépit du bon sens, notamment, en l'absence de la préalable & nécessaire sélection de télémétreurs dotés d'une aptitude visuelle "stéréoscopique". Les rapports de la RN, de ce fait, sont, faute d'objectivité technique intentionnelle, bons pour être jetés à la poubelle!

Starshiy a écrit:

A ce train là, le matelot va vite gagner des galons

C'est le but!... Slurp!

Non, j'en rajoute!  En fait, je n'ai jamais bien compris pourquoi je m'intéresse, bizarrement, depuis des décennies, à "l'ancienne" artillerie et à tout ce qui s'y rapporte, alors que çà n'a, jamais, été, contrairement à toi, ma spécialité... au point de pondre un bouquin sur une niche "parfaite", l'artillerie de campagne allemande 1933-1945, étonnamment bien accueilli, y compris à l'international , et qui s'est, déjà, bien vendu, après une première année de commercialisation -  900 exemplaires vendus, pour un bouquin à 45 roros, c'est largement plus qu'honorable et... surtout, l'éditeur dégage du bénef! -.

Ce qui me passionne, dans le sujet, c'est l'évolution depuis les premiers canons de marine en fer - à la louche, 1625-1627 -, chargés par la gueule, qui tiraient des boulets ronds, à une distance pratique efficace de l'ordre de 500 m (2,5 encablures) - durant les Guerres napoléoniennes! - et leurs "héritiers",  développés, en gros, à dater des années 1870, capables de balancer un pélot +/- 500 kilos à 10 bornes, à la veille de 1914!  Technologiquement, les trente dernières années du XIXème siècle avaient été une période de cinglés, car les pièces produites en série étaient, souvent, obsolètes, dès leur mise en service! ... de même que la cuirasse ou la machinerie!

Loïc Charpentier a écrit:

Starshiy a écrit:

A ce train là, le matelot va vite gagner des galons

C'est le but!... Slurp!

C'est àl'autre matelot du forum que je pensais, et non pas au croûton de "frégaton" du dit forum !

Starshiy a écrit:

Loïc Charpentier a écrit:

Starshiy a écrit:

A ce train là, le matelot va vite gagner des galons

C'est le but!... Slurp!

C'est à l'autre matelot du forum que je pensais, et non pas au croûton de "frégaton" du dit forum !

Oups! Pardon, Commandant! Où est le smiley avec lequel on affiche son c... déculotté! Scrogneugneu!
C'est sûr que Armen 56 mérite une promotion rapide!
Néanmoins, où se trouve le smiley avec l'index (violemment) dressé, siouplait!
Veux-tu que je te dégaines les "vieilleries", quasi-inconnues, qui roupillent benoitement dans nos archives nationales ? Ce n'est pas un problème!

Sinon, tu sais ce qu'il dit, le "crouton de frégaton" ? Namého! En plus, suite à une absence prolongée pour raisons professionnelles - je bosse, moi, Môssieur... Hihi! - , j'avais du m'asseoir, ici-même, sur un historique de présence 2009-2011, voire sur une période plus grande, mon compte ayant été, alors, supprimé!

Bonjour

Récemment je postais un extrait , du document  « Emile Barrillon sa vie son œuvre » rédigé par Roger Brard, relatif au design  de carène de nos cuirassés contraint en déplacement. Le voici complet et à suivre  un liminaire du livre «La construction des navires marchands» de plus de 700 pages , signé Henri Charpentier directeur du STCAN .

Bref les grands nom du GM français ( Barrillon , Brard , Piczon , Fould , Charpentier ……) ; concepteur et constructeur  s’y croisaient en ces années de juste avant guerre avec sur les cales matrices de ST NAZ; Normandie et Strasbourg  , l’un dans sa majestueuse envergure l’autre et son ainé sur « anneaux gastriques » à énerver la maistrance si j’ai bien compris .

Cependant parfois je me demande si dans les lignes hydro carène toussa ,  de ce  brassage intellectuel naval d’époque , Strasbourg fit Normandie ou l’inverse …. ?

Bonjour à tous,

Merci Armen56 pour ces documents.

L'éloge funèbre, genre littéraire un peu particulier, tendait à remplir la majorité des pages de la revue de la SAGM (Société amicale du génie maritime) dans les années 70...

Merci pour ces plans magnifiques Armen ! Le Normandie, un must ...

ARMEN56 a écrit:

[…] Récemment je postais un extrait , du document  « Emile Barrillon sa vie son œuvre » rédigé par Roger Brard, […]

pour cette biographie.
Grâce à CASimage, on y gagne nettement en lisibilité des textes.

NB : Je me demande d'ailleurs si les captures trop petites remarquées précédemment avec ServImg, ne résulteraient pas d'une option trop réduite de leur largeur. Par exemple 320 px au lieu de 1024 px ?