Commentaires rubrique photo

Des boscos ravis et des manœuvriers heureux !

Il y avait une contre-péterie ?

même pas ! enfin je ne crois pas !

Deux des photos du Despatch ne correspondent pas à la légende:


Sous celle ci on peut lire HMS Durban 23 septembre (l'année est illisible)



Et sous celle ci HMS Diomede 4 octobre 1928 ce qui est confirmé par son canon de 152 mm en tourelle qui ne se trouve qu'a bord du Diomède.

Bon il est temps que je reprenne des vacances.....

LE BRETON a écrit:

Bon il est temps que je reprenne des vacances.....

Mais non, mais non

Surtout pas !

Bonjour Le Breton,

Aujourd'hui vous nous présentez le HMS Flora échoué, c'était quand? il n'y a pas eu de conséquences pour le croiseur?

Cordialement

NIALA a écrit:

Bonjour Le Breton,

Aujourd'hui vous nous présentez le HMS Flora échoué, c'était quand? il n'y a pas eu de conséquences pour le croiseur?

Cordialement

Bonjour. Je me permets de répondre en partie. C'était en 1903 en Colombie Britannique. Un entrefilet du 6 décembre 1903 du New York Times relate une partie des opérations de renflouement :
http://query.nytimes.com/mem/archive-free/pdf?_r=1&res=9C00EFDE1539E433A25755C0A9649D946297D6CF&oref=slogin

Merci Takagi pour cette réponse

On note sur la photo du Clemenceau en construction la découpe de la cloison étanche dictée par le "slope" du Pont Blindé inférieur

Intéressants les photos des destroyers japonais, on est dans une séquence catastrophes, mais on retrouve le taux d'abordages et d'accidents divers de toutes les Marines; la seule anomalie concernant spécifiquement la Marine japonaise concerne les navires du programme 1931 ou on avait privilégié les qualités offensives au détriment de la stabilité, problèmes que j'ai traité voici pas mal de temps déjà et qui avait nécessité de redessiner les navires.    
Ci dessous le lien:
https://forummarine.forumactif.com/t7493-les-problemes-de-stabilite-des-navires-japonais-de-1931

Dans la Marine impériale le taux d'abordage est élevé et les pertes humaines aussi, l'entraînement est poussé à un très haut niveau de réalisme, il n'est que de voir le nombre de bâtiments rentrés sans étrave à l'occasion d'exercices de nuit ... çà paiera en 1942

NIALA a écrit:

Intéressants les photos des destroyers japonais, on est dans une séquence catastrophes (...)

Il y a quelques années, on ne trouvait partout que les sempiternelles photos déjà vues mille et mille fois, et en général de source américaine.
Puis on a commencé à voir des photos de chantiers, montrant des navires en construction ou en essais.
Depuis deux ou trois ans, on commence à voir des photos personnelles sortir des albums - souvent après le décès du père, du grand-père ou de l'oncle qui les avait prises.
Et depuis quelques mois, des forums japonais commencent à publier des photos de navires accidentés, pour la plupart prises dans des chantiers de réparation ou à des fins d'enquête. Même le wikipedia nippon s'enrichit d'articles qui ne sont plus de bêtes traductions des articles américains...

En bref, après avoir longtemps été tabou, la guerre devient un objet d'histoire. Pas toujours à la gloire des armées impériales (et même pratiquement jamais), d'ailleurs, si ça peut éviter aux sinocentrés d'interpréter de travers ce nouvel intérêt.

Ne considérez pas ma remarque comme une critique au contraire, je désirais simplement faire remarquer que l'on trouve des collisions ou des accidents dans toutes les marines, il ne faudrait pas en tirer de fausses conclusions sur les capacités nautiques des commandants japonais.

Je ne l'ai pas du tout prise comme ça !
Je me félicitais de la mise en ligne récente de nombreuses photos inédites...

NIALA a écrit:

Désolé Takagi, il y a encore une erreur de légende fréquente d'ailleurs sur cette photo; il s'agit du Giulio Cesare de la classe Cavour et non du Caio Duilio de la classe Andréa Doria; un moyen facile de distinguer les deux classes; la tourelle centrale est un pont plus bas sur les Andréa Doria.

C'est moi qui suis désolé.
J'avais vérifié sur deux sites... qui avaient manifestement copié la même erreur !

Il ne faut pas être désolé, les erreurs de légende sont les plus sournoises, parce que comme pour ce navire, elles se répètent, j'ai appris à mes dépends, après pas mal d'erreurs de légendes justement; à ne plus me fier aux légendes, dans la mesure du possible bien sur; je vérifie toujours avec les informations que j'ai; et en comparant avec les autres photos que j'ai aussi, fort nombreuses heureusement, avant de considérer une légende comme exacte; et puis ma manie d'aimer l'identification des navires me sert beaucoup pour débusquer les erreurs de légende!

à propos des torpilleurs allemands

Citation :

Le Wolf en 1938 en visite de "courtoisie" paraît-il, à Brest en 1938 : scratch: […]

Et pourquoi pas ? La guerre n'était pas encore déclarée ; peut-être même venions-nous de signer les Accords de Munich ?

D'accord avec vous sur le principe, mais étant donné les relations avec l'Allemagne de 1938, le terme de courtoisie prête à sourire.

NIALA a écrit:

D'accord avec vous sur le principe, mais étant donné les relations avec l'Allemagne de 1938, le terme de courtoisie prête à sourire.  

C'est un degré de classification d'escale.
On distingue en effet plusieurs types d'escale (ou de "visite", ou encore de "relâche") :

• Escale officielle - le plus pompeux ~impliquant un haut niveau gouvernemental ;
  
• Escale (ou visite) de courtoisie ~impliquant un niveau diplomatique convenable ;
  
• Escale, relâche (ou visite) de routine ~n'impliquant que les représentations locales (consulaires ou moins) ;
  
• Relâche (ou visite) technique : pour ravitaillement/avitaillement ou réparations sommaires.
  

Ceci dit, je ne sais pas quelle était la qualification officielle de cette escale, il serait intéressant de trouver des journaux d'époque pour en savoir plus.

bonjour
en 1938, le Wolf fit partie des navires allemands déployés au large des côtes espagnoles.
il se pourrait qu'il s'agisse d'une escale…
il ne porte pas les marques de neutralité, mais je me souviens avoir vu des photos d'un croiseur allemand dans un port du sud-ouest de la France, qui n'en n'arborait pas davantage.
ces marques étaient-elles portées en permanence ?

ceci dépendait peut-être de la distance à laquelle ils opéraient des côtes, ou de leur mission

à propos des contre-torpilleurs italiens

Citation :

Un navire à la carrière bien remplie :
[…] C'est le GIUSEPPE CESARE ABBA de la classe PILO, que les deux photos montre[nt] dans son état final. : marin:

Effectivement, bien que numéroté M5330 (dans la nomenclature "Europe occidentale") le numérique de ce bâtiment (comme la plupart des dragueurs italiens de l'époque) n'était pas précédé de l'identifiant "M".