[JCG] Garde-Côtes du Japon

Le lundi 7 mars à 9h du matin, le 11^e QG des Garde-Côtes du Japon a communiqué que quatre patrouilleurs chinois croisaient dans la Zone Contiguë autour de l'île d'Ishigaki.


La météo n'a rien à y voir : elle est clémente en ce moment sur tout le sud des Ryū-Kyū.

Le lundi 14 mars 2016 à 13h25, le système de surveillance des Garde-Côtes du Japon a repéré le navire hydrographique chinois HǍI DÀ HÀO (海大号) à 160Nq de l’îlot d’Okinotorishima, ce qui le plaçait à l’intérieur de la ZEE japonaise non reconnue par la Chine. Il remorquait un câble ou une antenne linéaire.


La Chine n’ayant pas déposé la demande d’exploration à laquelle Tōkyō pouvait s’attendre, le 3^e QG des Garde-Côtes du Japon a demandé par radio au HǍI DÀ HÀO d’interrompre ses recherches, ce à quoi le chinois a répondu qu’il était en haute mer.

Fort de quoi un patrouilleur des garde-côtes a été dépêché sur place.

Après un bref intermède peut-être dû aux commémorations du 11 mars, les garde-côtes japonais ont vu arriver trois patrouilleurs chinois dans la Zone Contiguë autour des îles Senkaku le mercredi 16 mars 2016.
Il s’agit des HǍI JǏNG 31 241, 2308 et 2506.
Le patrouilleur japonais en station leur a fait les rappels d’usage à la loi de la mer.

Vers 14h le 16 mars 2016, les HǍI JǏNG 31241, 2308 et 2506 ont pénétré dans les eaux territoriales japonaises autour des îles Senkaku. Ils y sont restés un peu plus d'une heure et quart sans rien y faire d'autre que d'observer le patrouilleur japonais qui les filmait.

Le samedi 19 mars 2016, le Premier ministre japonais Abe Shinzō assistera à la cérémonie de remise des diplômes à l’école des garde-côtes de Maizuru, dans la préfecture de Kyōto. Il est le premier Premier ministre à le faire depuis la création de l’agence des Garde-Côtes du Japon.

des nouvelles des différente épave et corps retrouver ?

valdechalvagne a écrit:

des nouvelles des différentes épaves et corps retrouvés ?

Rien de notable depuis la vague des découvertes.

Le 19 mars 2016 à 05h35, un patrouilleur du 3^e district des Garde-Côtes du Japon a rejoint le navire hydrographique chinois HǍI DÀ HÀO à 135Nq au nord-ouest d’Okinitorishima. Le HǍI DÀ HÀO était en train de remorquer une antenne linéaire dans une zone que Tōkyō considère comme faisant partie de la ZEE japonaise.

Le patrouilleur lui a signalé par radio que cela constituait une activité de recherche non autorisée par le Japon et lui a demandé d’y mettre fin. Ce à quoi le chinois a répondu qu’il était en haute mer, et il a continué.

Okinotorishima ainsi que les îles Ogasawara et d'autres îles isolées au sud de Honshū, sont rattachées administrativement à la préfecture de Tōkyō. C'est pourquoi elles relèvent du 3^e district des Garde-Côtes , dont le QGest à Yokohama.

Citation :

Le HǍI DÀ HÀO était en train de remorquer une antenne linéaire dans une zone que Tōkyō considère comme faisant partie de la ZEE japonaise.

Le patrouilleur lui a signalé par radio que cela constituait une activité de recherche non autorisée par le Japon et lui a demandé d’y mettre fin. Ce à quoi le chinois a répondu qu’il était en haute mer, et il a continué.

J'aurais tendance à donner raison au tinois : remorquer une antenne (même linéaire) n'est pas équivalent à exploiter des ressources de la ZEE.

DahliaBleue a écrit:

J'aurais tendance à donner raison au tinois : remorquer une antenne (même linéaire) n'est pas équivalent à exploiter des ressources de la ZEE.

La question n'est point là, gente dame. Les activités de recherche et de prospection dans une ZEE sont tout autant soumises à autorisation que les activités d'exploitation.
La question est que la Chine conteste le classement en ZEE des 200Nq autour d'Okinotorishima parce qu'Okinotorsihima est un récif inhabité (ou du moins, non occupé de manière suffisante).

Le dimanche 27 mars 2016, le 11^e QG des Garde-Côtes du Japon a communiqué que trois patrouilleurs chinois ont effectué une intrusion dans les eaux territoriales japonaises autour des Senkaku. Ils y sont entrés vers 15h30 et en sont ressortis un peu moins de deux heures plus tard. Après leur avoir vainement fait les habituels rappels à la loi, le patrouilleur japonais présent sur zone les a accompagnés jusqu’à ce qu’ils ressortent.

Il s’agissait des HǍI JǏNG 海警31239, 2102 et 2401.

Le 30 mars 2016, le 11^e QG des Garde-Côtes du Japon a publié un communiqué selon lequel les trois patrouilleurs chinois HǍI JǏNG 2102, 2401 et 31239 continuent à croiser dans la Zone Contigüe autour des Senkaku, sans être revenus dans les eaux territoriales japonaises. Ils sont marqués à distance par un patrouilleur japonais.

Le 11^e district des Garde-Côtes du Japon a publié ce dimanche 3 avril 2016 un communiqué signalant que trois patrouilleurs chinois étaient toujours dans la Zone Contiguë japonaise autour des Senkaku.

Cela fait huit jours qu’ils y sont, mais il y a eu une relève : les HǍI JǏNG 2102, 2401 et 31239 ont été relevés par les HǍI JǏNG 2101, 2307 et 31241.

Le patrouilleur japonais de faction a fait les habituels rappels à la loi aux nouveaux venus.

La flottille de douze patrouilleurs chargée de la surveillance du sud des Ryū-Kyū et des Senkaku est désormais complète. Inexistante au début des intrusions chinoises, elle a d’abord été constituée d’unités détachées d’autres districts des garde-côtes. Cette formule n’étant satisfaisante ni pour lesdits districts, ni pour les équipages, le gouvernement a décidé de construire dix patrouilleurs supplémentaires et de les baser à Ishigaki, dans la partie sud des Ryū-Kyū. L’admission en service de l’IZENA et de l’AGUNI (classe KUNIGAMI, 1500t) en février 2016 a marqué l’achèvement du programme de construction des patrouilleurs neufs. Les onzième et douzième patrouilleurs de la flottille d’Ishigaki resteront détachés d’autres districts ou de la base de Naha ; il s’agit de patrouilleurs plus gros que les KUNIGAMI et capables d’emporter un hélicoptère.

Le 11^e district des Garde-Côtes du Japon est désormais capable d’assurer une présence permanente dans les Senkaku, sans pour autant se priver des moyens d’intervenir ailleurs dans son district en cas de besoin.

Le mercredi 6 avril 2016, les HǍI JǏNG 2101, 2307 et 31241 continuent à errer dans la Zone Contiguë autour des Senkaku.
Le patrouilleur des Garde-Côtes du Japon continue à les suivre à distance.

Le 6 avril 2016, Omachi Miyuki (大町幸) a reçu sa lettre de commandement du commandement du TSUKUBA. C’est la deuxième fois qu’elle accède au commandement d’un patrouilleur des Garde-Côtes du Japon.


Née à Iwamizawa (Hokkaidō) il y a trente-quatre ans, Mme Omachi est un pur produit de l’ascenseur social des garde-côtes : après avoir suivi une scolarité primaire, élémentaire et secondaire dans sa ville natale, elle a intégré le lycée des garde-côtes à Kure, puis l’école de navigation des garde-côtes de Niigata. Après un début de carrière à Mizushima près de Kurashiki dans la préfecture d’Okayama sur la Mer Intérieure, elle y a pris le commandement du patrouilleur MIZUNAMI (110t).

Le TSUKUBA est basé à Chōshi, ville fondée en 1933 sur l’embouchure du fleuve Tone à la pointe orientale de la préfecture de Chiba qui sépare la baie de Tōkyō de l’océan Pacifique. Long de 46 mètres et déplaçant 197 t., il a un équipage de 16 hommes. L’essentiel de ses missions consiste en police de la navigation et en assistance et sauvetage en mer. Lors de sa prise de commandement, Omachi Miyuki s’est dite pressée d’apprendre à travailler avec tous les membres de son équipage « dans la plus grande conscience professionnelle. »

Le samedi 9 avril 2016, le patrouilleur des Garde-Côtes du Japon qui assure la permanence aux Senkaku continue à marquer à distance les trois patrouilleurs chinois qui astiquent la Zone Contiguë depuis maintenant quatorze jours. Il s’agit toujours des HǍI JǏNG 2101, 2307 et 31241. Ils ont expliqué être en train d’effectuer une patrouille normale dans des eaux relevant de la compétence de la Chine, mais ne se sont pas étonnés outre mesure de la présence permanente d’un patrouilleur japonais sept jours sur sept et vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

Citation :

[…] les trois patrouilleurs chinois qui astiquent la Zone Contiguë […]. Ils ont expliqué être en train d’effectuer une patrouille normale dans des eaux relevant de la compétence de la Chine, mais ne se sont pas étonnés outre mesure de la présence permanente d’un patrouilleur japonais sept jours sur sept et vingt-quatre heures sur vingt-quatre. : homer:

… Alors que les Tinois pourraient tout aussi bien en profiter pour retourner (en droit) l'argument nipponais.

Le samedi 9 avril 2016 a eu lieu la cérémonie d’entrée pour les nouveaux élèves de l’école des Garde-Côtes du Japon de Nagahama près de Maizuru. Elle a toujours lieu le week-end pour permettre aux parents d’y assister. La rentrée scolaire proprement dite avait eu lieu le lundi 4.

Cette année, un total de 316 jeunes gens ont été admis :

• 239 dans la filière conduite du navire dont c’est la 49^e promotion,
• 11 dans la filière aéronautique (15^e promotion),
• 55 dans la filière informatique (25^e promotion),
• 11 dans la filière scientifique et océanographique (25^e promotion).

L’école assure la formation initiale de tout le personnel non-officier des garde-côtes. Le tronc commun de scolarité y dure un an, sauf pour les informaticiens dont le cursus dure deux ans. Puis viendront six mois d’école d’application.

À Maizuru, l’esprit de corps est forgé par les arts martiaux et par des séances de natation en groupe sur de grandes distances, séances dont le but est que tout le monde arrive au bout et groupé.

Le discours du directeur de l’école a mis l’accent sur la condition physique, l’esprit de corps, l’engagement à répondre aux attentes de la population et le courage pour faire face aux situations nouvelles. Il a comparé le rôle du garde-côte à celui d’un shérif de la mer.

Environ six cents personnes ont assisté à la cérémonie.

Et de deux : le mercredi 13 avril 2016, les Garde-Côtes du Japon ont vu une deuxième femme accéder au commandement d’un patrouilleur.

Il s’agit du patrouilleur EZOKAZE, basé à Tomakomai (Hokkaidō), et du lieutenant de l'enseigne de vaisseau Ishikawa Chiho.


Née sur l’île de Rebun (Hokkaidō) il y a quarante ans, Mme Ishikawa a été diplômée de l’université en octobre 1998. Elle a alors opté pour l’école des officiers des garde-côtes de Maizuru. À sa sortie de ladite école, elle a d’abord été affectée à Kushiro dans le 1^et district des garde-côtes (Hokkaidō) avant d’être nommée en 2011 première inspectrice féminine desdits garde-côtes. Avec l’EZOKAZE, la voici de retour à la mer.

L’EZOKAZE (PL-167) est un petit patrouilleur de 26 tonnes armé par un équipage de cinq personnes.

Takagi a écrit:

[…] Il s’agit du patrouilleur EZOKAZE, basé à Tomakomai (Hokkaidō), et du lieutenant de vaisseau Ishikawa Chiho. : salut:

La photo semble montrer un enseigne de vaisseau de 2nde classe (~Ensign - 少尉 ?).

Édit (beaucoup plus tard) : grade observé : 3等海尉 (Santō Kaii)

DahliaBleue a écrit:

La photo semble montrer un enseigne de vaisseau de 2nde classe (~Ensign - 少尉 ?).

Certes !

Le jeudi 14 avril 2016 à partir de 10h10 du matin, les trois patrouilleurs chinois qui erraient depuis une semaine dans la Zone Contiguë autour des Senkaku en attendant la fin du G7 ont fait une intrusion d’environ quatre-vingt-dix minutes dans les eaux territoriales.

Ils ont ensuite laissé le patrouilleur japonais qui les accompagnait reprendre sa surveillance.

Selon le 11^e QG des Garde-Côtes du Japon, il s’agissait des patrouilleurs 2101, 2307 et 31241.

Après le tremblement de terre qui a secoué la région de Kumamoto (Kyūshū) le 14 avril vers 21h26, les Garde-Côtes du Japon ont ouvert un PC de crise dans la préfecture pour coordonner leurs moyens. Quarante-et-un patrouilleurs et huit avions ont été envoyés reconnaître le littoral et la mer tout autour de la zone endommagée. L’équipe d’intervention d’urgence des garde-côtes n’a pas eu à intervenir, aucune victime ni dégât important n’ayant été signalée dans la zone littorale – ce qui n’est pas le cas à l’intérieur des terres.

(erreur)