Croiseurs français

NIALA a écrit:

"Lost my job today"

Le croiseur de 2^e classe MILAN de 1885


Construit aux Chantiers de la Loire de 1882 à 1884, mis en service en 1885, il est retiré du service en 1908.
Armement 4 x 100mm + 8 x 1pdr revolver + 2 x tubes lance-torpilles de 360mm.
Équipage 194 hommes.
La photo a été prise en Extrême-Orient. Les tangons sont déployés à l'avant, le linge a été mis à sécher entre les haubans.

Le croiseur cuirassé SULLY est le troisième de la classe AMIRAL AUBE déjà présentée plus haut par Alain (Ven 21 Avr 2017, 06:53). Mis sur cale aux Forges et Chantiers de la Méditerranée à La Seyne-sur-Mer le 24 mai 1899, lancé le 4 juin 1901, il est mis en service en juin 1904. Son premier grand déploiement l’envoie en Indochine. Le 7 février 1905, il heurte un rocher dans la baie d’Along. Son équipage ne déplore aucun blessé, mais le croiseur ne peut être renfloué. Son armement et une part de ses équipements sont récupérés avant que l’épave se brise. Elle est ensuite abandonnée.

Le croiseur cuirassé JEANNE D'ARC, navire-école d'application de la marine, dans le canal de Panama le 2 décembre 1923.

NIALA a écrit:

Voici une autre photo du Chanzy sur son récif, il finit par couler par la poupe.


On aperçoit deux des trois croiseurs qui sont venu tenter vainement de déséchouer le Chanzy; à l’extrême droite le D'Entrecasteaux et a gauche le Bruix le 3ém l'Alger n’apparaît pas sur la photo

Bonjour
Ayant toujours dans les cartons le plan de cette série, je constate sur cette photo que la coque semble peinte en blanc ?
Pourrie vous m’apporter quelques précisions sur les livré de ces bateaux, normalement j’ai en projet la réalisation du Latouche Terville, mais je manque de photo.
https://forummarine.forumactif.com/t7586p25-latouche-treville-recherche-info

NIALA a écrit:

Voici une autre photo du Chanzy sur son récif, il finit par couler par la poupe.


On aperçoit deux des trois croiseurs qui sont venu tenter vainement de déséchouer le Chanzy; à l’extrême droite le D'Entrecasteaux et a gauche le Bruix le 3ém l'Alger n’apparaît pas sur la photo

Bonjour
Ayant toujours dans les cartons le plan de cette série, je constate sur cette photo que la coque semble peinte en blanc ?
Pourrie vous m’apporter quelques précisions sur les livré de ces bateaux, normalement j’ai en projet la réalisation du Latouche Terville, mais je manque de photo.
https://forummarine.forumactif.com/t7586p25-latouche-treville-recherche-info

La couleur de la livrée des navires de guerre français était jusqu'en 1908, coque noire et superstructures blanc cassé pour les navires affectés en métropole, on les repeignait totalement en blanc lorsqu'ils étaient affectés aux colonies, principalement pour protéger les locaux intérieurs de la chaleur; après 1908 on est passé au gris pour tous les navires, tout dépend donc de la date retenue pour votre maquette.

merci pour cette info

Déjà présenté plus haut par Alain (Les pérégrinations du croiseur D'ENTRECASTEAUX Ven 02 Jan 2015, 21:43), le BALTYK, ex-D'ENTRECASTEAUX, à l'ancre à Gdynia en Pologne.

Le croiseur cuirassé LÉON GAMBETTA en construction à l’arsenal de Brest en 1901. On voit clairement le pont blindé sur lequel les ouvriers s’affairent. Sur la partie centrale du bâtiment, un pont de circulation est déjà en place au-dessus du pont cuirassé. La structure charpentée que l'on voit au-dessus est apparemment un toit de protection du chantier ; sa forte charpente sert aussi à accrocher les palans de levage que l'on voit en grand nombre.


La classe a déjà été présentée et illustrée plus haut (Mar 10 Mar 2015, 15:00, Ven 01 Juil 2016, 00:12, Dim 06 Nov 2016, 17:40).

Takagi a écrit:

Le croiseur cuirassé LÉON GAMBETTA en construction à l’arsenal de Brest en 1901. On voit clairement […]. La structure charpentée que l'on voit au-dessus est apparemment un toit de protection du chantier ; sa forte charpente sert aussi à accrocher les palans de levage que l'on voit en grand nombre. […] : marinsimspon:

C'est plausible, en effet. La seule "cale" (située dans la Penfeld) qui disposait de cette structure était, en lieu et place de "bassin n°6", le hall de prémontage.

Odessa (Ukraine), 1918 : le corps expéditionnaire français débarque des chars FT-17 pour aider les Russes Blancs à lutter contre les Bolchevistes.
En arrière-plan, on reconnaît le croiseur cuirassé WALDECK-ROUSSEAU ERNEST RENAN déjà présenté plus haut par Alain (voir Jeu 28 Nov 2013, 10:35 Mar 10 Mar 2015, 15:00).


La photo n'est pas de très bonne qualité mais a une certaine valeur historique...

Désolé Takagi, mais le croiseur-cuirassé photographié à Odessa n'est pas le Waldeck Rousseau mais l'Ernest Renan; ils ont la même coque et la même silhouette à six cheminées, ils différent par l'armement 4 x 194 mm et 12 x 164 mm dont 8 en tourelles latérales et 4 casemates pour l'Ernest Renan; alors que le Waldeck Rousseau a 14 x 194 mm dont 2 tourelles doubles aux extrémités et 6 tourelles simples latérales et 4 casemates; sur la photos on distingues bien quatre tourelles de 164 mm plus petites.

Je corrige.

Et donc si j'ai bien compris, voici encore l'ERNEST RENAN, cette fois à Toulon dans une photo qui a mal vieilli mais qui a dû être superbe :

C'est bien l'Ernest Renan,très belle photo en effet

Sauf erreur d'identification  de ma part, voici le WALDECK-ROUSSEAU à quai.
La photo a probablement été prise en Extrême-Orient : on note, à gauche, un croiseur léger japonais de la classe TAMA. Peut-être a-t-elle été prise à Hong-Kong.

Le Waldeck Rousseau est affecté à l'escadre d’Extrême Orient d'avril 1929 à 1931.

D'après Guiglini et Moreau " les croiseurs de 8000 t" cette photo du Lamotte Picquet en rivière de Saigon est datée du 31 janvier 1937, et non de 1939.

NIALA a écrit:

D'après Guiglini et Moreau " les croiseurs de 8000 t" cette photo du Lamotte Picquet en rivière de Saigon est datée du 31 janvier 1937, et non de 1939.

1937 ! Je rectifie ! Le chiffre inscrit sur la photo n'est pas très net.

Salut à Tous,

NIALA a écrit:

Le Waldeck Rousseau est affecté à l'escadre d’Extrême Orient d'avril 1929 à 1931.

Le Waldeck-Rousseau est navire-amiral des Forces Navales d'Extrême-Orient du 29 mars 1929 au 21 mai 1932.

Amiraux ayant mis leurs marques sur le Waldeck-Rousseau :
- CA Mouget (Georges Jules Séraphin), CEC des FNEO du 29 mars 1929. Remplacé par le
- VA Herr (Octave Benjamin), CEC des FNEO depuis septembre 1930, remplacé par le VA Berthelot (marque sur le Primauguet), le 21 mai 1932. Le VA Herr rentre en métropole avec le Waldeck-Rousseau.

Commandants du Waldeck-Rousseau, porte-pavillon des CEC des FNEO :
- CV Fernet (Jean Léon Marie), commandant du Waldeck-Rousseau du 5 février 1929 (à Toulon), appareille de Toulon à destination de Saïgon le 3 mai 1929 pour relever le Jules Michelet, arrive à Saïgon le 20 juin 1929. Remplacé par le
- CV Petit (Victor), un marin du Haut-Rhin, commandant du Waldeck-Rousseau du 1er novembre 1930 à juillet 1932.

Le Waldeck-Rousseau est placé en réserve à son arrivée à Brest.

Cordialement,

A. Delambily, ancien du Gustave Zédé

Lancement du croiseur protégé de 2^e classe PASCAL de la classe DESCARTES à l’arsenal de Toulon en septembre 1895. Il sera admis au service en janvier 1897 mais aura une carrière assez courte et sera désarmé à Toulon dès 1909. Rayé des listes en 1910, il est démoli à La Seyne l'année suivante.

• 3960 tonnes, 96,32m de long, 12,98m de large, 6,50m de tirant d’eau
  
• 16 chaudières, deux machines à vapeur alternatives, 8500cv, 19,5nd de vitesse maximale
  
• Blindage 45mm sur le pont ; protection assurée par un compartimentage poussé
  
• Armement : 4 x 164mm/L45 M 1893, 10 x 100mm/L50 à tir rapide, 8 x 47mm, 4 x 37mm, 2 x TLT 460mm
  

Photographié depuis la canonnière américaine TULSA le 10 août 1939, le croiseur lourd SUFFREN en baie de Hong Kong.

Le croiseur protégé CHASSELOUP-LAUBAT (1893-1923)


Dernier des trois croiseurs protégés de la classe FRIANT, le CHASSELOUP-LAUBAT porte le nom d’une famille nobiliaire originaire de Saintonge qui a donné plusieurs officiers et hommes politiques à l’Ancien Régime, à l’Empire, à la Restauration et à la République. Lancé le 17 avril 1893 à Cherbourg, armé pour essais en janvier 1895, il est affecté à l’escadre de réserve des garde-côtes à Toulon de décembre 1898 à mars 1911, date à laquelle il est condamné. Il sert ensuite d’école des mécaniciens jusqu’en 1914, puis est converti en usine distillatoire pour alimenter en eau les chaudières des navires basés à Toulon. Il accompagne (à la remorque…) les expéditions lointaines : Moudros (Grèce) en 1915, Salamine (1916), Corfou (1917), avant de rentrer en métropole en 1920 (Rouen, Le Havre, Cherbourg). Il sert ensuite de simple citerne à Port-Etienne (Mauritanie) jusqu’en 1923, date à laquelle il coule au mouillage de la baie du Lévrier. L’épave est ferraillée sur place.