Avisos français

Amiral Charner.
aviso colonial de la classe Bougainville. lancé en 1932. fait partie de l'escadre française victorieuse à Koh Chang en 1941. sabordé à Mytho (Vietnam) le 14 mars 1945.

Le Rigault de Genouilly de la même classe. lancé en 1932. torpillé devant Alger le 4 juillet 1940, par le sous marin britannique HMS Pandora.



je me suis fié aux légendes. je suis incapable de les différencier.

C'était de beaux navires vous avez raison de les rappeler à notre souvenir; moi non plus je n'arrive pas à les différencier warburton, bien que construits sur 10 tranches navales (1927 à 1937) ils étaient très semblables du moins jusqu'à la guerre.

Alain

oups ! si même vous… j'aime assez le style "années 30" de ces avisos. proche de celui de la "Jeanne".
je ne suis pas parvenu à trouver une photo "libre" de celle-ci.

warburton a écrit:

[…] j'aime assez le style "années 30" de ces avisos. proche de celui de la "Jeanne". je ne suis pas parvenu à trouver une photo "libre" de celle-ci.

Aucune de la Jeanne ? Celles des avisos coloniaux le sont-elles ?

NIALA a écrit:

[…] je n'arrive pas à les différencier […] bien que construits sur 10 tranches navales (1927 à 1937) ils étaient très semblables du moins jusqu'à la guerre.[…]

… ce qui est plutôt exceptionnel pour notre marine nationale, connue pour apporter des modifications multiples aux plans d'origine, et ne (presque) jamais aboutir à des séries totalement homogènes.  

DahliaBleue a écrit:

warburton a écrit:

[…] j'aime assez le style "années 30" de ces avisos. proche de celui de la "Jeanne". je ne suis pas parvenu à trouver une photo "libre" de celle-ci.

Aucune de la Jeanne ? Celles des avisos coloniaux le sont-elles ?

NIALA a écrit:

[…] je n'arrive pas à les différencier […] bien que construits sur 10 tranches navales (1927 à 1937) ils étaient très semblables du moins jusqu'à la guerre.[…]

… ce qui est plutôt exceptionnel pour notre marine nationale, connue pour apporter des modifications multiples aux plans d'origine, et ne (presque) jamais aboutir à des séries totalement homogènes.  

elles sont censées l'être…

faute corrigée

warburton a écrit:

[…] elles sont sensées l'être…

… me voilà censément rassurée   

Voici une photo de l'aviso Chevreuil en 1940. Il s'agit d'un classe dénommée à l'origine aviso dragueurs coloniaux pour les distinguer de la classe Elan ayant les mêmes caractéristiques mais sans teugue.
24 ont été commandés; 5 étaient terminés en 1940; 3 ont été terminés par les allemands; sur les 16 autres; la construction de 4 a été reprise après la guerre, dont 3 terminés en 1947, et 1 démoli en 1951 sans avoir été terminé.



Le Chevreuil est construit à Lorient mis sur cale en 1937; il est lancé le 17 juin 1939; il entre en service fin 1939; après une longue carrière, il est cédé à la Tunisie en 1959; il est utilisé comme ponton en 1972.

Alain

Les Elan étaient des avisos-dragueurs et les Chamois classe à laquelle appartient le Chevreuil étaient des avisos-dragueurs coloniaux, le pont avec teugue s'explique par la recherche d'une meilleure habitabilité pour les pays chauds

Voici La Boudeuse  un aviso-dragueur de la classe Elan de mêmes caractéristiques que les Chamois, mais sans teugue; 13 ont été construits ils sont entrés en service en 1939/1940; 4 ont été sabordés à Toulon et à Bizerte; les autres ont été rayés entre 1951 et 1964.


La Boudeuse en 1946, son étrave est particulièrement basse et facilement battue par la mer.  
La Boudeuse est mise sur cale aux A Ch de France à Dunkerque en mars 1938; elle est lancée le 10 février 1940 et entre en service en mai 1940 dans l'urgence; elle est démolie en 1958.

Alain

Les avisos du type Arras ont été commandés en 1917. Prévus pour la chasse aux sous-marins allemands, ils étaient très armés: 2 canons de 138 mm ou de 145 mm, et 1 canon de 75mm. Ils avaient une silhouette rappelant les navires marchands pour pouvoir être utilisés comme Q-ships. 43 avisos de ce type ont été commandés, mais 13 ont été annulés à l'armistice. Ces avisos portaient le nom de villes éprouvées par la Grande guerre. Les 30 avisos terminés sont entrés en service entre 1918 et 1922, trop tard pour participer à la Première Guerre Mondiale, et nombre d'entre eux ont été placés rapidement en réserve. Parmi ceux-ci, six ont été prêtés par la Marine nationale à la compagnie Latécoère en 1927, pour la ligne d'aviation France-Amérique du Sud, ce sont les avisos suivants: Reims, Belfort, Epernay, Luneville, Peronne et Revigny.
                            
Au début de la Seconde Guerre Mondiale; 11 sont encore en service en 1939:                                                             Arras;Ypres;Amiens ;Belfort ;Calais ;Coucy ;Epinal ;Lassigny ;LesEparges ;Tahure ;Vauquois.


L'aviso Arras

L' aviso Arras est mis sur cale à Brest en 1917; il est lancé le 24 juillet 1918; il entre en service en 1918, en 1940, il participe à l'évacuation de Dunkerque, il se réfugie ensuite à Portsmouth ou il est saisi par les britanniques le 3 juillet, il sera cannibalisé pour fournir des pièces de rechange à l'Amiens lui aussi en Angleterre, il sera condamné et démoli en 1946.

Alain

Le programme naval de 1916 à autorisé la construction de six aviso de la classe Marne de 600 tonnes, deux Marne et Aisne construits à Lorient avaient deux cheminées, alors que les quatre autres Meuse, Oise, Somme et Yser n'a avaient qu'une.
Seuls Marne, Somme et Yser étaient encore en service au début de la Seconde Guerre mondiale.


L'aviso Marne en 1916, il avait deux cheminées comme l'Aisne

La Marne est mise sur cale en 1916 à Lorient, lancée le 25 novembre 1916, elle entre en service en 1917; en 1918 elle patrouille dans l'Atlantique, de 1919 à 1921 elle est en Baltique; en avriL 1925 elle est affectée à l'escadre d’extrême Orient, le 17 janvier 1941 elle participe à la bataille de Koh Chang contre la marine siamoise, en 1942 elle escorte des convois de Saigon au Tonkin, elle est sabordée le 10 mars 1945 à Can Tho en Indochine lors de l'attaque japonaise, l'épave sera renflouée le 19 juin 1957 et démolie.


L'aviso Yser en 1926, il avait une cheminée comme la Meuse, l'Oise et la Somme

L'aviso Yser est mis sur cale en 1916 à Rochefort, lancé le 22 janvier 1917, il entre en service le 12 septembre 1917, il est affecté à la division de chasseurs de Bretagne en 1917/1919; en Mer Noire en avril 1919, il participe à l'évacuation des russes blancs de Crimée en 1920, de 1922 à 1926 il est affecté à l'école de canonnage, le 1er octobre 1940 il est annexe de l'école navale à Toulon,  il est sabordé à Toulon le 27 novembre 1942, renfloué le 5 février 1943, incorporé dans la Kriegsmarine sous le N° SG27, il est retrouvé coulé à la libération devant le port de la Ciotat, il est démoli le 22 novembre 1946.

Le programme naval 1917 a autorisé la construction des trois avisos de la classe Scarpe de 600 tonnes, ils se distinguaient de la classe Marne parce qu'ils ont été conçus comme Q-ship, la silhouette se rapprochait de celle de navires marchands, des panneaux a l'avant, à l'arrière masquant l'artillerie étaient installés; ces panneaux ont été supprimés en 1927.


La Scarpe à son entrée en service, les panneaux avant et la fausse guibre, arrière dissimulant l'artillerie lui donne une allure de grand yacht  


La Sarpe après la suppression des panneaux en 1927 a désormais une allure plus militaire

La Scarpe est mise sur cale en 1916 à Lorient, elle est lancée le 31 octobre 1917, et entre en service le 25 avril 1918; elle est affectée aux patrouilles dans l'Atlantique en 1918; en 1919 elle est en Mer Noire, participe à l'évacuation des ports de la Mer d'Azov; en 1926 elle est affecté a la 5 em escadrille d'avisos destiné à l'instruction avec son sister-ship la Suippe, elle est rayée le 28 janvier 1938.

Le programme de 1917 a autorisé aussi deux avisos de 500 tonnes l'Ailette et l'Escaut avec également une silhouette de navires marchands pour tromper les commandants de sous-marins, leurs quatre canons de 100 mm situés aux angles de la passerelle étaient dissimulés par les parois rabattables.


L'Ailette à Cherbourg, les quatre canons de 100 mm dissimulés par des parois rabattables ne sont pas visibles

L'Ailette est construite par l'arsenal de Brest, mise sur cale en 1917; elle est lancée le 14 mars 1918 et entre en service en 1918; elle sert dans l'Atlantique en 1918; en 1919 elle est affectée à la division navale de la Baltique; en 1922 elle participe à l' évacuation de Memel; de 1934 à 1939 elle est garde pêche en Scandinavie; en juin 1940 elle participe aux patrouilles de l'Océan, à l'escorte de convois et à l'évacuation de Lorient; en août 1940 elle est en gardiennage à Port Lyautey; le 14 octobre 1941 elle est condamnée à Port Lyautey et utilisée comme batterie flottante; démolie le 21 décembre 1956.  








?

En 1917 une nouvelle classe d'avisos, réduction des Arras, est autorisée la classe Dubourdieu; dont tous les noms commencent par la lettre D; cinq sont terminés entre 1918 et 1920, déplaçant 453 tonnes ils sont armés d' un canon de 138 mm et un de 100 mm, en 1929 le Dumont d'Urville prend le nom d'Enseigne Henry pour laisser son nom à un aviso colonial en construction.
En 1939 il est existait encore deux; l'Enseigne Henry et le Dubourdieu.


L'Enseigne Henry ex Dumont d'Urville

Le Dumont d'Urville est mis sur cale à Lorient en 1917; il est lancé le 6 novembre 1918; il entre en service en 1919; le 19 octobre 1929 il prend le nom d'Enseigne Henry; en 1933 il est condamné et affecté comme caserne à l'école des mécaniciens de Lorient jusqu'en 1939; il est sabordé à Lorient le 18 juin 1940; il est renfloué et utilisé comme dépôt à la Direction du port de Lorient, il est condamné le 25 juin 1941.

Les 8 avisos de la classe Aldebaran construits en Grande Bretagne an 1916 étaient semblables à la classe Flower britannique série Arabis, à l'exception de l'armement, 2 canons de 138,6 mm remplaçant les 102 mm britanniques.
Le Rigel a été torpillé le 2 octobre 1916 par l'U35; les autres on été rayés entre 1932 et 1936.


L'aviso Aldebaran

L'Aldebaran est mis sur cale en 1916 chez Barclay Curle à Glasgow; il est lancé le 19 mai 1916 et entre en service le 3 juillet 1916; de 1916 à 1918 il patrouille en Méditerranée, il combat successivement les U35; U34 et U33, en mars 1918 il est à la division navale du Maroc; le 23 août 1919 il part de Toulon pour Djibouti, la Réunion, Diego Suarez, Colombo et l'Australie; de février 1920 à 1925 il est stationnaire à Nouméa, en septembre 1925 il est à Saigon, le 27 décembre 1925 il rentre à Rochefort; le 1er février 1929 il est réarmé à Brest; de 1930 à 1932 il est en Afrique, aux Antilles et à Terre Neuve; en 1933 il retourne dans le Pacifique; en janvier 1934 il arrive à Saigon ou il est mis en réserve; le 13 octobre 1934 il est condamné; il est vendu à la démolition le 15 janvier 1935.

Pour remplacer l'aviso Rigel de la classe Aldebaran torpillé le 2 octobre 1916, la marine Nationale commande en Grande Bretagne, le Ville d'Ys ex Androméda; il s'agit d'un sloop classe Flower mais de la série Aubretia, de caractéristiques semblables aux Arabis mais conçus comme Q-ships, donc avec une silhouette de navire marchand, il est armé de 3 canons de 100 mm.


L'aviso Ville d'Ys ex Androméda

L'Androméda est mis sur cale le 26 décembre 1916 chez Swan Hunter & Wigham Richardson à Wallsend, acheté sur cale par la Marine Nationale pour remplacer le Rigel torpillé, il est renommé Ville d'Ys; il est lancé en juin 1917; la Ville d'Ys entre en service le 15 août 1917; en 1918 il est armé comme garde pêche; de 1933 à 1935 il est sur les bancs de Terre Neuve; le 2 septembre 1939 il protège les pêcheries de Saint Pierre et Miquelon; en 1940 il prend le nom de Ville d'Ys II, un aviso colonial destiné à le remplacer est mis sur cale sous le nom de Ville d'Ys (ce sera le futur La Grandière); le 12 novembre 1940 Ville d'Ys II est replié à Fort de France pour la durée de la guerre,il est désarmé; réduit à l'état d'épave, il est condamné le 17 septembre 1947.

L'aviso Flamant de 585 tonnes est mis sur cale en 1913 à Rochefort, sa construction est très retardée par la guerre; il est lancé en décembre 1916, il entre en service en avril 1918.


L'aviso Quentin Roosevelt ex Flamant en aout 1926


    Le 14 juillet 1918, Quentin Roosevelt, fils cadet du Président des Etats Unis Théodore Roosevelt, aviateur en France à la base d'Issoudun, pilote au 95 th Aero Squadron est abattu par un avion allemand lors d'un combat aérien près de Château-Thierry; en sa mémoire, l'aviso Flamant est rebaptisé Quentin Roosevelt en février 1920.
Le Quentin Roosevelt est utilisé jusqu’à la seconde guerre mondiale comme garde pêche en Manche, en Mer du Nord et en  Mer d'Irlande; il participe à la bataille de Dunkerque en mai 1940; il est saisi par les britanniques le 3 juillet 1940, utilisé pour l'entrainement par la Royal Navy, il est armé par un équipage belge, les FNFL manquant de personnel disponible, il est rendu en juin 1945 et est démoli en 1955.

Le Commandant L'Herminier de la classe D'Estienne d'Orves

Les avisos français semblent une catégorie de navires en voie de disparition; les derniers classés ainsi sont les 17 A69 de la classe D'Estienne d'Orves conçus en 1969, spécialisés dans la lutte anti-sous-marine côtière; tous construits par l'arsenal de Lorient.


Le Commandant L'Herminier en 2006 à Saint Malo

L'aviso Commandant L'Herminier porte le nom du Commandant du sous-marin Casabianca; ce sous-marin s'est échappé de Toulon lors du sabordage de la flotte le 27 novembre 1942, ensuite après 10 missions effectuées de décembre 1942 au début de septembre 1943; au cours desquels il a débarqué clandestinement, 26 agents secrets, la plupart du temps sur les cotes corses, en liaison avec la résistance; dans la nuit du 12 au 13 septembre 1943 le Casabianca débarque clandestinement 109 hommes du bataillon de choc du colonel Gambiez à Ajaccio; le 5 octobre la Corse était définitivement libérée. 
La ville d'Ajaccio est marraine de l'aviso Commandant L'Herminier.

L'aviso Commandant L'Herminier est mis sur cale le 1er mai 1979; il est lancé le 7 mars 1981; il entre en service le 19 janvier 1986; il est le seul de cette classe équipé de moteur diesels à bas taux de compression; des problèmes de mise au point de ce moteur prototype ont retardé son entrée en service d'environ 3 ans; il est affecté à Brest composante de la force d'action navale.

Alain

La tranche navale 1937 autorise la construction de quatre ravitailleurs d'hydravions spécialement conçu comme tel.
Ces ravitailleurs d'hydravions ont pour nom:
Sans Souci; Sans Peur; Sans Reproche et Sans Pareil.
Sans Souci et Sans Peur sont mis sur cale en 1938 aux chantiers de la Loire à Saint Nazaire.
Sans Reproche et Sans Pareil sont mis sur cale en 1938 au chantier de Penhoet à Saint Nazaire également.Les caractéristiques prévues à l'origine étaient: déplacement :1 372 tonnes, 1 559 tonnes en pleine charge;armement 1 canon de 75 mm.

A leur arrivée à Saint Nazaire en juin 1940 les allemands les trouvent sur cale et décident de continuer leur construction d'abord comme ravitailleurs d'avions, puis en les achevant comme escorteurs rapides, et en renforçant l'armement prévu.
l'armement installé par les allemands est de : 2 ou 3 canons de 105 mm;4 x 37 mm;10 à 14 x 20 mm.

Le Sans Pareil est rebaptisé Jupiter par les allemands, lancé en 1940, il entre en service en août 1942 et prend le nom de SG1 il est affecté à la 4éme Vorpostenflotille, il sera coulé par l'aviation Alliée près de l'ile d'Yeu le 6 août 1944.

Le Sans Reproche est rebaptisé Saturnus par les allemands, lancé en 1940, il entre en service en septembre 1942 et prend le nom de SG2, il est affecté à la 4éme Vorpostenflotille, il est coulé par les bombardements Alliés dans l'estuaire de la Gironde en janvier 1944.

Le Sans Souci est rebaptisé Uranus par les allemands, lancé en 1940, il prend le nom de SG3 il entre en service en novembre 1942, il est affecté à la 4éme Vorpostenflotille,est retrouvé intact en 1945, il est récupéré est terminé comme aviso hydrographe, il prend le nom de Beautemps Beaupré et entre en service en mai 1947.


Le Beautemps Beaupré ex Sans souci en 1958

Le Beautemps Beaupré est affecté à des missions hydrographiques annuelles sur la cote Ouest de l'Afrique de mai 1947 à juillet 1965; affecté ensuite à la mission hydrographique de l'Atlantique Nord jusqu'en septembre 1968; il est condamné en 1969 et démoli en 1973.



Le Sans Peur est rebaptisé Merkur par les allemands,lancé en 1940,il prend le nom de SG4,il entre en service en septembre 1943, il est affecté à la 6éme Vorpostenflotille, est retrouvé intact à la libération, récupéré il est terminé comme aviso hydrographe et prend le nom de La Pérouse et entre en service en avril 1947.


Le La Perouse ex Sans peur en 1963

Le La Pérouse est affecté à des missions hydrographiques dans l'océan Indien,il est basé à Diego-Suarez, en 1965 il regagne Brest, en 1967 il est bâtiment base du groupe des bâtiments de réserve, il est désarmé en 1977, il sert quelque temps de brise lames à Brest avant d'être démoli en 1984.
Après achèvement en 1946 des Beautemps Beaupré et La Pérouse, l'armement était de 3 canons de 105 mm; 2 x 40 mm; 8 x 20 mm.

Après le DMS-30 Gherardi (ex-DD-637) en 1954 (ce qui n'a rien à voir, sauf le lieu), toujours dans le Vieux Port, mais trente ans plus tard :

Le même aviso, l'année suivante, mais à Venise :

Fin de l'escale ; appareillage.

On ne peut traiter des avisos français sans montrer cette photo connue mais historique; le Commandant Teste, pionnier de l'aéronautique décollant de l'aviso Bapaume de la classe Arras en 1920.

 
L'aviso Bapaume en 1920.

Le programme naval 1917 a autorisé la construction des trois avisos de la classe Scarpe de 604 tonnes,armés de 4 canons de 100 mm; 1 x 65 mm; 5000 cv et 20 nœuds; la Scarpe que nous avons déjà vue, l'Ancre et la Suippe; ils se distinguaient de la classe Marne parce qu'ils ont été conçus comme Q-ship, la silhouette se rapprochait de celle de navires marchands, des panneaux a l'avant, à l'arrière masquant l'artillerie étaient installés; ces panneaux ont été supprimés en 1927.




L'aviso Ancre, école de pilotage

L'Ancre est mis sur cale en 1916 dans l'arsenal de Lorient; il est lancé le 28 janvier 1918; il entre en service le 13 août 1918; de 1919 à 1921 il est en mer Baltique; en mars 1924 il est affecté à l'école de pilotage de Saint Servan en remplacement de l'aviso Chamois; en juillet 1932 il est en carénage à Cherbourg; il est école de pilotage jusqu'en 1939; le 1er juin 1939 il est condamné remplacé par le Chamois,et emmené à Landevennec, remarquez la constance des noms à l'école de pilotage, il remplace un Chamois et est remplacé par un autre Chamois;  l'Ancre est démoli en 1946 à Lorient.