FIL INFO INDE

Takagi a écrit:

Le jeudi 22 mars 2018, la frégate GANGA (F-22, classe GODAVARI) a été officiellement retirée du service. La cérémonie, organisée à la base navale de Bombay, a permis à plusieurs dizaines d’officiers et marins ayant servi à son bord de se retrouver. Mise en service le 30 décembre 1985, elle ne naviguait plus depuis le 28 mai 2017 et n’était plus armée que par un équipage réduit. À l’époque de leur construction, les trois frégates de la classe GODAVARI, construites par Mazagon Dock Ltd., avaient été les premières grandes unités construites en Inde. Il n’en reste qu’une en service : le GOMATI (F-21).

Et une mise à jour de Flottes de Combat, une !

Ces anciennes Frégates seront remplacées par les 4 nelles Talwar commandées et ensuite 7 Project 17A donc augmentation capacitaire !

Coque inspirée des NILGIRI, elles-mêmes inspirées des LEANDER britannique, avec tout le système d'armes d'une corvette NANUCHKA soviétique et des installations hélico capables d'accueillir deux hélicoptères légers : patchwork à l'indienne mais bateaux assez réussis pour une première construction nationale. Les turbines à vapeur et les chaudières finissent par rendre l'âme définitivement, avec l'âge.

Le 23 mars 2018, la Marine Indienne a procédé au désarmement des dragueurs de mines KONKAN, CANNANORE et CUDDALORE dans l’arsenal de Visakhapatnam. Trente-huit anciens commandants et plus de cinq cents personnes ont assisté à la cérémonie.

Ces trois dragueurs étaient respectivement les M-72, M-68 et M-69 de la classe PONDICHERRY. De cette classe dont douze unités ont été mises en service en 1978-1988, il ne reste qu’un seul exemplaire en service : le KOZHIKODE (M-71), dernier à avoir été mis en service le 19 décembre 1988. Le retrait du service de plusieurs navires de guerre des mines ces dernières années (et ce n’est pas fini…) obère la capacité anti-mines de la Marine Indienne.

Takagi a écrit:

Le 23 mars 2018, la Marine Indienne a procédé au désarmement des dragueurs de mines KONKAN, CANNANORE et CUDDALORE dans l’arsenal de Visakhapatnam. Trente-huit anciens commandants et plus de cinq cents personnes ont assisté à la cérémonie.

Ces trois dragueurs étaient respectivement les M-72, M-68 et M-69 de la classe PONDICHERRY. De cette classe dont douze unités ont été mises en service en 1978-1988, il ne reste qu’un seul exemplaire en service : le KOZHIKODE (M-71), dernier à avoir été mis en service le 19 décembre 1988. Le retrait du service de plusieurs navires de guerre des mines ces dernières années (et ce n’est pas fini…) obère la capacité anti-mines de la Marine Indienne.

Le KOZHIKODE

Cas unique en plus pour une des plus grandes Marines, un remplacement est prévu la livraison aurais déjà du avoir lieu mais en retard... !

Le samedi 14 avril 2018, un drone RPA (remotely piloted aircraft) de la Marine Indienne s’est écrasé à 25km de Porbandar dans l’état du Gujarat, frontalier du Pakistan. Selon la marine, c’est la liaison de transfert de données qui est tombée en panne, faisant perdre le contrôle de l’engin.


C’est la deuxième fois en moins d’un mois qu’un RPA s’écrase suite à un problème technique. Le premier s’était crashé au décollage de Udhyognagar à Porbandar le 23 mars Dans les deux cas, personne n’a été blessé.

La Marine Indienne a envoyé trois navires participer à l’exercice Malabar. Cet exercice, auquel participent aussi les marines américaine et japonaise, a lieu autour de Guam du 7 au 15 juin. L’Australie avait un temps envisagé d’y participer mais a annoncé son renoncement début mai.


Les trois navires ont fait escale à Singapour du 6 mai au 9 mai. Il s’agit de la frégate SAHYADRI (F-49, classe SHIVALIK), de la corvette KAMORTA (P-28, classe KAMORTA) et du pétrolier ravitailleur SHAKTI (A-57, classe DEEPAK). Compte tenu du temps qu'il leur reste d'ici au 7 juin, ils vont probablement effectuer d'autres entraînements et d'autres escales sur le trajet vers Guam.

Suivre le trajet le plus court vers Guam n’étant manifestement pas la priorité de la Marine Indienne, le ravitailleur SHAKTI (photo) et la frégate SAHYADRI sont arrivés en escale à Sattahip en Thaïlande le dimanche 13 mai 2018 après avoir quitté Singapour le 9.  La corvette KAMORTA, quant à elle, est allée à Kota Kinabalu en Malaisie.


Les trois bâtiments devraient rester en escale pendant quatre jours.  

Du 1^er au 7 mai 2018, la Marine Indienne a mené avec sa consœur française la troisième phase de l’exercice Varuna 2018.

La première phase avait vu le sous-marin nucléaire d’attaque français PERLE, la frégate JEAN DE VIENNE, un Dornier de patrouille maritime et le sous-marin indien KALVARI (classe SCORPENE) s’entraîner à la lutte ASM au large de Goa en mer d’Arabie du 19 mars au 24 mars 2018. Un MiG-29K était venu pimenter l’exercice.

 
La deuxième phase consistait à s’entraîner aux opérations amphibies sous menace aérienne. Elle a duré deux jours (16 et 17 avril). Le BPC DIXMUDE, la frégate SURCOUF, et du côté indien le destroyer RANA (classe RAJPUT, version indienne des KASHIN) et la corvette KIRSCH (classe KORA) ont formé un groupe amphibie que des moyens aériens ont entraîné à se défendre contre des raids aériens au large de Chennai dans le golfe du Bengale, puis le DIXMUDE et ses chalands ont effectué une démonstration de manœuvre amphibie et de transbordement de matériel à la mer.


La troisième phase a vu rallier le destroyer indien MUMBAI (classe DELHI), la frégate TRIKAND (classe TALWAR) et des P-8I de patrouille maritime, et du côté français la frégate NIVÔSE. Elle a duré sept jours autour de La Réunion, où est basé le NIVÔSE : défense aérienne, tirs au canon, manœuvres tactiques, lutte asymétrique contre des embarcations pirates, entraînement des hélicoptères des deux marines.


Le but général de ces trois phases était de développer les capacités des deux marines à coopérer dans divers domaines de lutte.
 

Un des derniers déploiements si ce n'est le dernier de la D 643

Après Singapour et la Thaïlande ou la Malaisie, le Vietnam : la frégate SAHYADRI, la corvette KAMORTA et le pétrolier SHAKTI sont arrivés en escale à Danang le lundi 21 mai 2018. Les trois navires sont en route vers Guam où ils doivent participer à l’exercice Malabar 2018. Puis, le SAHYADRI participera seul aux manœuvres RIMPAC dans la région des Hawaii.

Le vendredi 25 mai 2018, la Marine Indienne a pris livraison du FDN-2, premier dock flottant conçu et construit en Inde. FDN signifie « Floating Dock Navy ». La cérémonie de réception était organisée à Port Blair dans les îles Andaman où le dock va être utilisé.


Le FDN-2 peut mettre à sec des navires allant jusqu’à 8000 tonnes, ce qui va permettre l’entretien et la réparation de navires de débarquement, de frégates et de destroyers à Port Blair.

INS Ranvir classe RAJPUT, version indienne des KASHIN lance un BrahMos

Le patrouilleur SUMITRA (P-59, classe Saryu) et les corvettes KORA DIVH (P-61) et KIRCH (P-62) de la classe KORA sont arrivés à Trincomalee (Sri Lanka) le vendredi 7 septembre 2018. Les trois navires vont participer à l’exercice binational SLINEX-2018.
 
 
L’exercice (auquel participent aussi deux Dornier de patrouille maritime) se déroule en deux phases : une phase à quai du 7 au 10 qui est une escale assortie des manifestations habituelles, de briefings préparatoires et de mises en forme physique, et une phase à la mer du 10 au 13 septembre dans le Golfe du Bengale. Navigation, manœuvres tactiques avec des patrouilleurs srilankais, mouillages, mise en œuvre de l’hélicoptère du SUMITRA, tirs à munitions réelles, communications radio, coordination avec les deux Dornier et contrôle aérien sont au programme.

Le 13 octobre 2018, la Marine Indienne a admis au service son premier engin de sauvetage pour sous-marins DSRV (Deep Submergence Rescue Vessel). Il est basé à Bombay. Un second DSRV sera livré l’an prochain et basé à Vishakhapatnam sur la côte est.

Le 15 octobre 2018, le Commandement Ouest de la Marine Indienne a entrepris les essais opérationnels de son tout nouveau DSRV. L’étanchéité du DSRV a été testée à plus de 650m d’immersion (666m exactement, sans allusion apocalyptique). L’engin a été arrimé à un sous-marin posé sur le fond à 100m d’immersion, les sas de communication ont été ouverts et des membres d’équipage du sous-marin ont été remontés.


Le DSRV peut évacuer 14 personnes simultanément jusqu’à des mers de force 6. Il est mis en œuvre par un équipage de 3 personnes. Il est mis en œuvre depuis un navire équipé de caissons hyperbares capables d’accueillir 90 personnes.

D’autres essais porteront sur l’aérotransportabilité du DSRV.

Le DSRV indien a été admis au service la semaine dernière.

Le sous-marin nucléaire ARIHANT est rentré de sa première patrouille de dissuasion. L'Inde accède ainsi au club fermé des six puissances à disposer d'une force sous-marine de dissuasion.
Le nom de l'ARIHANT est composé de deux racines : ARI signifie "ennemi" et HANT "destructeur" ou "détruire".

Le deuxième SNLE indien, le ARIDHAMAN, est actuellement en cours d'essais. L'Inde prévoit à terme de disposer de cinq SNLE.

La Marine Indienne va devoir attendre encore un peu pour remplacer sa flotte vieillissante de chasseurs de mines – ou pour combler son trou capacitaire en guerre des mines, si l’on préfère. L’appel d’offres portant sur douze futurs chasseurs n’est pas prêt à être lancé. Des « difficultés » restent à régler avant que le ministère de Défense puisse lancer cet appel d’offres. Ces difficultés tiennent apparemment à la politique du « make in India » que le gouvernement veut imposer aux entreprises étrangères. Deux entreprises s’étaient manifestées : la sud-coréenne Kangnam Corporation et l’italienne M/S Intermarine. Une seule (Kangnam) accepte sans réserve les conditions indiennes et se dit prête à travailler avec le chantier GSL de Goa. L’autre n’envisagerait pas (sous toute réserve puisque les discussions ne sont pas publiques) d’aller plus loin que les transferts de technologie qui figurent dans ses conditions habituelles de vente, ce qui amènerait le ministère à l’écarter de l’appel d’offres. Or la loi indienne sur les marchés d’état stipule qu’un appel d’offres doit faire l’objet d’une mise en concurrence. La question se pose donc : le ministère va-t-il pouvoir déroger à la loi (et faire affaire avec Kangnam, ce que la marine préconise depuis 2016), ou bien toute la procédure va-t-elle devoir être recommencée à zéro avec des clauses de transfert de technologie moins exigentes ?

La Marine Indienne a écarté la possibilité de se contenter de chasseurs de mines d’occasion rachetés à l’Australie : ils ne répondaient pas aux spécifications. En attendant que les « difficultés » s’aplanissent, le trou capacitaire demeure.

Takagi a écrit:

Le sous-marin nucléaire ARIHANT est rentré de sa première patrouille de dissuasion. L'Inde accède ainsi au club fermé des six puissances à disposer d'une force sous-marine de dissuasion.
Le nom de l'ARIHANT est composé de deux racines : ARI signifie "ennemi" et HANT "destructeur" ou "détruire".
Le deuxième SNLE indien, le ARIDHAMAN, est actuellement en cours d'essais. L'Inde prévoit à terme de disposer de cinq SNLE.

Désolé, mais la photo représente le Chakra II
Voilà le "vrai"
A+

Deux hommes de la Marine Indienne sont morts le 25 décembre 2018 sur la base aéronavale de Kochi : ils ont été écrasés par la porte d’un hangar qui est sortie de ses rails pour une raison encore inconnue. Emmenés en urgence à l’hôpital maritime, ils n’ont pu être réanimés et ont été déclarés morts vers 09h40. Les deux malheureux étaient électriciens à l’Air Squadron 322 qui met en œuvre des hélicoptères légers embarqués Dhruv. Âgés de 28 et 29 ans, ils laissent derrière eux deux veuves, une fillette de 2 ans et un garçon de cinq ans. Une commission d’enquête doit déterminer pourquoi la porte est sortie des rails auxquels elle était suspendue.

Ces deux jours (mardi 22 et mercredi 23 janvier 2019), gros remue-ménage dans toute la région de Kochi : la Marine Indienne, les garde-côtes et plusieurs administrations unissent leurs efforts et coordonnent leurs moyens pour l’exercice de défense côtière Sea Vigil 2019. Le but est d’entraîner tous les corps d’état à faire face à une attaque sournoise ou à une infiltration malveillante depuis la mer. Les cibles censées être visées sont des commissariats de police, des ports de pêche ou de commerce, des phares, des centres administratifs et autres symboles de l’État. C’est la première fois qu’un tel exercice est organisé en Inde. Le ministère de la Défense en espère une mise en évidence de failles dont des attaquants pourraient profiter. Ces failles pourraient concerner la détection des intrus, la prise de décision, la coordination des contre-mesures et l’efficacité de celles-ci.

Indian second indigenous aircraft carrier stuck at its embryonic stage
http://navyrecognition.com/index.php/news/defence-news/2019/january/6775-india-s-second-indigenous-aircraft-carrier-stuck-at-its-embryonic-stage.html

Le 2 juin 2019, la Marine indienne a réussi un test d'évacuation en DSRV de personnel depuis un sous-marin en plongée. Le sous-marin était le SINDHUDHVAJ de la classe Kilo. Le test, effectué au large de Vizag, confère à la marine la possibilité de sauver ses sous-mariniers sans assistance étrangère (notamment américaine) donc avec un préavis réduit.

La base navale de Karwar près de Goa manque d’eau. La base est normalement alimentée par le fleuve Gangavali, mais celui-ci est particulièrement bas après le déficit hydrique sur la côte occidentale de l’Inde en 2018. En mesure palliative, plusieurs unités de la marine sont rapatriées par roulement sur Bombay afin d’alléger les besoins de la base (où se trouvent habituellement le porte-avions indien VIKRAMADITYA, plusieurs sous-marins et unités de surface) et le ravitailleur DEEPAK a effectué un transport d’eau depuis Bombay. D’autres mesures plus pérennes sont à l’étude pour assurer le ravitaillement de la base, de ses unités opérationnelles et des villages alentours, en attendant le retour de la mousson.

Le 31 juillet 2019, la frégate TARKASH est arrivée en escale à Helsinki en Finlande. Elle y restera trois jours. Mise en service en novembre 2012, la frégate effectue en ce moment un déploiement de longue durée en Afrique, Europe et Russie.