Que lisez vous actuellement?

Acheté récemment ...
Je suis dans l'attente de celui-là

https://www.bookdepository.com/Japanese-Aero-Engines-1910-1945-Mike-Goodwin/9788365281326?redirected=true&utm_medium=Google&utm_campaign=Base3&utm_source=FR&utm_content=Japanese-Aero-Engines-1910-1945&selectCurrency=EUR&w=AFF7AU9TCFP6X9A8V3ZP&gclid=CjwKCAiAgvKQBhBbEiwAaPQw3EN7JwXVTzcyVDoW0I-l60I7BMrNtG6IgxuxmG38ww732ru1pgOr5hoChAUQAvD_BwE

pascal a écrit:

Acheté récemment…
Je suis dans l'attente de celui-là  : bounce:

J'imagine l'âpreté de la lecture

De mon côté, petite trouvaille :

Analyse publiée en 1938 :


Visionnaire et perspicace ?

DahliaBleue a écrit:

pascal a écrit:

Acheté récemment…
Je suis dans l'attente de celui-là  : bounce:

J'imagine l'âpreté de la lecture

Pas tant que ça... Livre intéressant.

Pour ma part j'ai fini dernièrement de lire les 24 tomes de la série de Julian Stockwin et de son héros Thomas Kydd

https://julianstockwin.com/

3 premiers en français les autres en anglais

C'est un peu un mélange des trois grands que sont Hornblower - Bolitho et Aubrey

Jack Aubrey car il a un ami qui revient dans tous les tomes
Hornblower pour son coté maladroit à terre et ses relations avec les femmes
Bolitho pour son côté humaniste avec ses hommes.


Série qui mériterait d'être ré-édité et traduite en entier en France.




et actuellement changement complet de registre avec la saga des limousins

http://www.sagadeslimousins.com/

Série se passant au moyen âge - une bonne découverte

Où l'on réalise que, en novembre 1918, la Reichswehr n'était pas totalement écrasée.
Et que, rapatriée du front ouest en bon ordre (une réussite stratégique), elle eut à faire face à la révolution spartakiste, à un retour des bolcheviques soviétiques (Trotsky, Staline etc.), à un réveil du nationalisme polonais (et ukrainien) ; le tout en hiver.
Et, en grande partie, à l'insu des forces alliées (de l'ouest).

On comprend l'argument qui servira aux nazis : « L'Armée allemande n'a pas été vaincue en 1918 ; ce sont les Révolutionnaires qui ont fait plier l'Allemagne. »

DahliaRose a écrit:

Où l'on réalise que, en novembre 1918, la Reichswehr n'était pas totalement écrasée.
Et que, rapatriée du front ouest en bon ordre (une réussite stratégique), elle eut à faire face à la révolution spartakiste, à un retour des bolcheviques soviétiques (Trotsky, Staline etc.), à un réveil du nationalisme polonais (et ukrainien) ; le tout en hiver.
Et, en grande partie, à l'insu des forces alliées (de l'ouest).

On comprend l'argument qui servira aux nazis : « L'Armée allemande n'a pas été vaincue en 1918 ; ce sont les Révolutionnaires qui ont fait plier l'Allemagne. »

Comme quoi une guerre se gagne aussi à l'arrière. Néanmoins je recommande la lecture du livre de Michel Goya 1918 les Vainqueurs on y lit des choses intéressantes sur l'armée allemande en contrepoint de ce qui est exposé sur l'armée française

De 1916 à 1918 de 600 à 700 000 allemands sont morts de sous-nutrition, en 1918 la ration alimentaire des civils avoisine les 700 cal./jour afin de maintenir les rations sur le front.
C'est un population particulièrement affaiblie qui doit soutenir l'effort de guerre en 1918, d'ailleurs la grippe espagnole fera des ravages en Allemagne sur une population affaiblie.
Cette véritable famine sera un leitmotiv pour Hitler plus jamais les Allemands ne devront avoir faim.
En 1945 l'Allemagne est écrasée sous les bombes et envahie mais la faim n'est pas un cauchemar comme en 1918 ...

DahliaRose a écrit:

On comprend l'argument qui servira aux nazis : « L'Armée allemande n'a pas été vaincue en 1918 ; ce sont les Révolutionnaires qui ont fait plier l'Allemagne. »

Le fameux coup de poignard dans le dos. Réthorique que, selon certains auteurs, l'on entendait encore dans les années 60.

DahliaRose a écrit:

Où l'on réalise que, en novembre 1918, la Reichswehr n'était pas totalement écrasée.
Et que, rapatriée du front ouest en bon ordre (une réussite stratégique)

C'est un point que l'on peut lire à plusieurs endroits, et notamment dans des témoignages - alliés - d'époque, il fait bien de rappeler qu'en novembre 1918, si nous avions voulu faire comme 25 ans plus tard, à savoir écraser l'Allemagne, la guerre aurait peut-être duré 2 ans de plus malgré la supériorité matérielle que les alliés étaient en train d'obtenir. Les avancées alliées de fin 1918 ont été permises par l'arrivée massive de troupes fraiches en provenance des Etats-Unis combinées aux productions d'armes, notamment françaises, avec les chars et l'aviation, et que durant l'été de cette même année, les verts de gris s'étaient approchés à environ 50km de Paris.

Bien loin de l'image d'une armée vaincue.

DahliaRose a écrit:

Où l'on réalise que, en novembre 1918, la Reichswehr n'était pas totalement écrasée.
...

On a tendance, en France, à faire une "fixette" sur le seul front occidental, celui qui se situait sur notre territoire national, de la Manche à la frontière helvète. Or, à l'automne 1918, çà avait d'abord craqué sur le front "sud-est", celui des Balkans, disons le "front autrichien", pour faire simple, sans compter la Turquie, elle, en train de se faire virer du "Proche-Orient".

L'offensive allemande de l'été 1918 avait échoué, alors que, en parallèle, l'armée impériale était, déjà, sérieusement "rongée" de l'intérieur, toute à la fois, par l'épuisement de ses troupes et les troubles "spartakistes" & communistes qui y régnaient; dès la fin de l'été 1918, les généraux allemands s'étaient retrouvés confrontés à des refus de monter en ligne et aux désertions. Par exemple, il n'existait pas dans l'armée allemande de relèves régulières, telles que celles qu'avait mises en place l'armée française. On peut, également, y ajouter les problèmes de ravitaillement, que les troubles intérieurs n'avaient fait qu'aggraver.

L'EM de Luddendorf avait, alors, essayé de "refiler le bébé", au pouvoir politique, afin qu'il gère "rapidement" le problème des troubles intérieurs, considérant qu'ils étaient à la source de leurs propres difficultés internes (militaires), mais les politiques les avaient lâchés et Guillaume II avait, lui-même, les "mains liés". Au sein du haut état-major allemand, çà avait viré à la crise interne, car soit ils avaient été remerciés, soit ils avaient, carrément, demandé à être relevés de leurs fonctions, parce qu'ils ne voulaient pas endosser la responsabilité de la demande d'armistice, qui se pointait à la vitesse "grand V".

Mon achat du jour. Longtemps eu envie d'en savoir plus sur ce navire un peu oublié.
J'ai d'ailleurs dans une armoire le kit de Hasegawa + kit de photo-découpe et détaillage qui attendent leur heure

Encore un navire de la fin d'une époque, comme notre Jean Bart.

En ce moment je lis Nouvelle Histoire de l'Indochine Française de François Joyaux



Ce livre retrace l'histoire de la colonisation française marquée par de longues hésitations où les éléments moteurs ne sont pas (du moins au début) les milieux d'affaires mais plutôt les missionnaires (pour protéger les chrétiens régulièrement persécutés) et la Marine qui devant intervenir en Chine avait besoin d'un point d'appui. Le pouvoir politique à été longtemps très hésitant, laissant beaucoup de latitude aux personnes sur place avant de choisir sous la Troisième République une politique véritable de colonisation.

Ce livre intègre également l'importance de la Chine, l'auteur comparant la colonisation puis la décolonisation de l'Indochine à une guerre de cent ans franco-chinoise. Pour François Joyaux qui à écrit son livre en hommage à l'immense Jean Baptiste Duroselle Dien Bien Phu et le traité de Génève sont des victoires chinoises.

Je suis à une centaine de pages mais je le recommande chaudement, c'est clair, bien écrit, une bonne synthèse sur la question à mon sens.

en ce moment, je suis sur un livre de Louis Lacroix ( je viens d'apprendre que nous avons des ancêtres en commun)

Les derniers voyages des forçats et de voilier en Guyane

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k33396178.texteImage

L'ouvrage Japanese aero engines dont je vous ai parlé récemment est très intéressant mais vraiment bordélique et la maquette est très sommaire ... mais bon c'est avant tout un ouvrage de référence dans lequel on va chercher de l'information

Ce week end j'ai acheté celui ci Wings for the Rising Sun (travail d'un universitaire allemand) qui étudie l'aide étrangère à l'industrie aéronautique japonaise entre les deux guerres, extrêmement documentés bien écrit très belle reliure très peu de photo mais du texte bien dense

https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/51zbCdQdq3L._SX332_BO1,204,203,200_.jpg

et celui là pour plus tard

https://m.media-amazon.com/images/I/51xU7WoyHLL.jpg

moi-même a écrit:

Citation :

Acheté récemment…
Je suis dans l'attente de celui-là  : bounce:

: thumright: J'imagine l'âpreté de la lecture : affraid:

pascal a écrit:

L'ouvrage Japanese aero engines dont je vous ai parlé récemment est très intéressant mais vraiment bordélique et la maquette est très sommaire… mais bon c'est avant tout un ouvrage de référence dans lequel on va chercher de l'information […]

Ça tendrait à confirmer l'intuition que j'en avais eue

Je viens de recevoir pas la poste les flottes de combats de 1947.

C'est le premier en format l'italienne. Surprise, il comporte aussi un chapitre pertes de guerre, il donne la liste, la date l'endroit de la perte et la raison, pour les sous-marin, le ou les noms des navires ou avions responsable de la destruction. pour les marines occidentales, il me semble complet, pour les japonais il semble être un peu plus comment dire dans la peu prêt.

Pour moi, l'interêt est très intéressant car il regroupe dans une seul publication, une liste par pays des navires perdu là ou beaucoup irait sur internet mais ne trouverait  pas du premier coups ou rechercherait dans plusieurs livres

"Un cheval !  mon royaume pour un cheval ! "

Je viens de commencer la biographie de Richard III de Georges Minois



Pour ceux qui s'intéressent au Moyen-Age Georges Minois est une valeur sure vous pouvez y aller les yeux fermés.

clausewitz a écrit:

"Un cheval !  mon royaume pour un cheval ! "

Je viens de commencer la biographie de Richard III de Georges Minois
Pour ceux qui s'intéressent au Moyen-Age Georges Minois est une valeur sûre vous pouvez y aller les yeux fermés.

Joli minois !

Je viens de terminer la biographie de Richard III. Un régal comme souvent avec Georges Minois. La plume est claire, le contenu riche mais même sujet aussi aride que les institutions anglaises est décrit avec clarté et légèreté.

Sur le sujet, Georges Minois fait un vrai travail d'historien en montrant que la légende noire à été forgée essentiellement par la propagande Tudor mais aussi par la littérature notamment un certain William Shakespeare. Il ne fait pas non plus une hagiographie. Il montre que Richard III est un homme d'une période troublée : celle de la Guerre des Deux Roses (qui à inspiré un certain George RR Martin), celle du Moyen-Age finissant où les valeurs chevaleresques cèdent la place à ce qu'on appelle pas encore le machiavélisme.

Pour la suite j'hésite entre une histoire des tirailleurs sénégalais et une biographie de Paul Deschanel.

La suite au prochain épisode.

Bon j'ai choisit ce sera la biographie de Paul Deschanel

clausewitz a écrit:

Bon j'ai choisi ce sera la biographie de Paul Deschanel

C'était un connaisseur des voyages en chemin de fer

DahliaBleue a écrit:

clausewitz a écrit:

Bon j'ai choisi ce sera la biographie de Paul Deschanel

C'était un connaisseur des voyages en chemin de fer

Il est malheureusement connu pour cela mais les premières pages me montre un personnage plutôt agréable, un fils de proscrit du Second Empire (son père était un farouche républicain qui refusa tout compromis avec le neveu du Patron), un amateur de théâtre mais aussi une personne très très prudente trop prudente. Il voulait tellement devenir président qu'il à refusé tout poste ministériel ce qui l'à perdu car il avait une connaissance partielle des dossiers. Autre problème, il faisait trop confiance à la parole ce qui en politique est plutôt une faiblesse.

clausewitz a écrit:

[…] Autre problème, il faisait trop confiance à la parole ce qui en politique est plutôt une faiblesse.

« … trop confiance à la parole »… des autres, je suppose ?

DahliaBleue a écrit:

clausewitz a écrit:

[…] Autre problème, il faisait trop confiance à la parole ce qui en politique est plutôt une faiblesse.

« … trop confiance à la parole »… des autres, je suppose ?  

Oui pour lui ce que les personnes disaient avaient forcément une valeur alors que comme le disait Talleyrand "Dieu à doué l'homme de parole pour déguiser ce qu'il pense"

clausewitz a écrit:

[…] comme le disait Talleyrand "Dieu à doué l'homme de parole pour déguiser ce qu'il pense"

Volontairement, ou pas… car le langage ne parvient guère à exprimer la pensée qu'à 50 ou 60% (selon l'aisance verbale, et l'étendue du vocabulaire).

Je signale, à toutes fins utiles, la parution d'un livre très réussi sur les opérations des Super Etendard pendant la guerre des Malouines : Handrake ! par Mariano Scarioni et Alejandro Amendolara (Helion & Company).