La Flotte des Forces Navales Françaises Libres

Voici un sujet qui fait appel à vos connaissances, ne sont admis ici que les photos des navires français reconnus comme ayant appartenu aux F.N.F.L. TOUTE ERREUR FERA L'OBJET D'UN GAGE!  réflechissez avant de poster.
Si possible avec une photo d'époque, mais ce n'est pas éliminatoire.

Je commence: 

Le contre torpilleur Leopard en juin 1942.

Je vous en propose un autre; mais je ne voudrais pas etre le seul à participer, ce n'est pas le but!




Le contre torpilleur Le Triomphant le 26 avril 1941 à San Diego.

La Combattante - le transfert de deux autres unités étaient prévus

Bravo Le Breton 

Voici un navire auquel on ne pense pas toujours pour les FNFL le vieux cuirassé Courbet.


Le vieux cuirassé Courbet en 1940 à Portsmouth 

Le cuirassé Courbet rejoint Portsmouth le 20 juin 1940; il est saisi par les britanniques le 3 juillet 1940 et contrairement au cuirassé Paris qui reste sous controle de la Royal Navy, le Courbet est remis le 10 juillet 1940 aux FNFL; il sert alors de dépot des équipages, participe à la défense anti aérienne du port de Portsmouth; puis il est désarmé le 31 mars 1941; sa dernière mission sera d'etre amené en face d'Hermanville ou il est sabordé comme blockship sur les cotes normandes le 8 juin 1944.

Le torpilleur La Melpoméne, sur cette photo prise en 1942 elle porte la marque H56 britannique 

Le torpilleur La Melpoméne est sasie par les britanniques à Portsmouth le 3 juillet 1940; elle est remise aux FNFL en septembre 1940; toutefois elle est rendue à la Royal Navy par les FNFL le 8 décembre 1942 apparemment à cause de son mauvais état, les FNFL n'étant pas en mesure de la remettre en état.

Bonjour,

L'Étoile et la Belle-Poule



Ce qui les autorise à porter le pavillon de beaupré des FNFL.

Un récit à lire ici.

La question "quizzesque" pour Niala : quel bâtiment à droite sur la photo ?

Bravo pour Bleu Marine 

En ce qui concerne mon quizz perso, je dirais l'aviso Amiens, en tout cas un aviso de cette classe.

Il peut en effet s'agir de l'aviso Amiens, affecté à l'École navale des FNFL mi-1943.

Puisque qu'il est question de l'aviso Amiens en voici deux photos, il a la particularité d'avoir servi à l'époque pour la mise au point des nouveaux canons de 37mm que l'on comptait installer sur les nouveaux navires du programme naval, hélas la débacle de juin 1940 en a décidé autrement.


l'aviso Amiens en 1940, remarquez l'affut de 37mm à l'arrière en cours de mise au point.


Aviso Amiens, vue sur le nouveau canon de 37mm en cours de mise au point (à droite)

NIALA a écrit:

Le torpilleur La Melpoméne est saisie par les britanniques à Portsmouth le 3 juillet 1940; elle est remise aux FNFL en septembre 1940; toutefois elle est rendue à la Royal Navy par les FNFL le 8 décembre 1942 apparemment à cause de son mauvais état, les FNFL n'étant pas en mesure de la remettre en état.

Pendant sa période active dans les FNFL, elle a assuré l'escorte de convois côtiers. (selon Auphan et Mordal)

D'autres torpilleurs de 610 tW de la classe Pomone se sont réfugiés à Portsmouth en juin 40, avant d'être saisis lors de l'opération Catapult :

La Flore : non réarmée
La Cordelière : non réarmée
L'Incomprise : non réarmée
Branlebas : réarmé par un équipage franco-britannique, coulé le 14/12/40 par fortune de mer à 25 milles au SSE d'Eddystone (même source). En fait, coque cassée en deux par suite de faiblesse structurelle à la conception.
Bouclier : avarié à Dunkerque, utilisé pour les écoles des FNFL

Dans ma compréhension, entre la faiblesse de ces bâtiments, leur difficulté d'entretien par les chantiers britanniques et la pénurie chronique d'effectifs des FNFL, il y avait d'autres bâtiments à armer en priorité.

Voir aussi https://forummarine.forumactif.com/t7631-les-torpilleurs-francais

Comme le sujet est les FNFL, c'est intentionnellement que je n'ai pas cité les autres, je suis l'auteur de l'article sur les torpilleurs en lien 

Oui, bien sûr, c'est pour cela que je me suis un plaisir de le citer (pour les autres lecteurs, en espérant que nous ne sommes pas que deux ou trois à nous intéresser aux FNFL).

C'est pour intéresser les lecteurs, que j'ai commencé cet article un peu sous forme de jeu pour susciter des recherches sur les navires des FNFL, en menaçant en outre d'un gage sur les erreurs afin, que l'on ne réponde pas n'importe quoi.
On verra bien si celà marche.

Le Surcouf à Saint-Pierre, décembre 1941. Coup d'éclat de Muselier, ayant débouché sur le ralliement de Saint-Pierre et Miquelon à la France Libre.
Source photo : Collection Michel Briand et fils

Pour plus de détails : https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/ralliement-de-st-pierre-et-miquelon-la-france-libre

Encore bravo Bleu Marine 

Le sous marin Rubis en 1945, avec la marque P15 britannique.

A la déclaration de guerre le Rubis est à Bizerte en refonte ; il est alors sous le commandement du Lieutenant de Vaisseau Georges Cabanier ; l'Enseigne de Vaisseau Henri Rousselot en est le second et succédera à Georges Cabanier au commandement du Rubis en mai 1941.
En janvier 1940 le sous-marin Rubis est affecté à Brest; en avril 1940 il rejoint l'Angleterre ou il restera jusqu'en1945.
Le Rubis effectue avant l'armistice de juin 1940 quatre opérations de mouillage de mines sur les cotes norvégiennes au départ de Dundee; il rallie les F.N.F.L.des le 3 juillet 1940; le 5 septembre 1940 il reprends ses opérations, et accompli vingt quatre missions de guerre jusqu'en décembre 1944; à l'issue de sa dernière mission il est remis en état, il quitte l’Angleterre en juin 1945 pour rejoindre Oran.
Au cours de la guerre en vingt huit missions il a détruit un tonnage ennemi supérieur à celui coulé par tous les autres sous-marins français; il a mouillé 683 mines, coulant 22 navires; 70% de l'équipage a fait toute la guerre à bord du Rubis, fait unique dans la Marine Nationale. Placé en réserve le 1er juillet 1948, il sert alors pour l'instruction des sous-mariniers; il est condamné le 4 octobre 1949; il échappe aux chalumeaux des démolisseurs; en effet il est coulé le 31 janvier 1958 au large du Cap Camarat et repose par 41 m de fond sur sa quille; il sert depuis de base ASDIC pour l’entraînement de la Marine et le plaisir des plongeurs.

L'aviso Chevreuil de la classe Chamois 


L'aviso Chevreuil

Le Chevreuil arrive à Portsmouth en Angleterre le 23 mai 1940 pour installation d'un Asdic, le 3 juillet il est saisi par les britanniques; il est remis aux FNFL le 28 aout 1940; le 24 aout 1941 il appareille pour le Pacifique, il arrive à Papeete le 7 octobre 1941; le 29 novembre 1941 il part pour la Nouvelle Calédonie; en mai 1942 il obtient le ralliement de Wallis et Futuna à la France libre; à partir du 1er septembre 1943 il est en grandes réparations aux Etats Unis; avant de rejoindre Dakar jusqu'à la fin de la guerre.

Le célèbre aviso Savorgnan de Brazza, pour avoir accueilli le futur amiral Jubelin :

C'est lui qui coulera son frère d'armes Bougainville dans un combat fratricide
Photo DR, vu sur le site Mémorial National des Marins

 Belle photo du Savorgnan de Brazza, dans une livrée de type US, a priori de l'immédiat après-guerre.

Une photo probablement plus proche de sa période FNFL (hydravion débarqué, DCA renforcée) :

La photo du Savorgnan posté par JJM date de janvier 1951

Bravo à JJMM; Bleu Marine et Le Breton pour ce travail d'équipe  (La photo de Bleu Marine date effectivement de l'époque FNFL).

NIALA a écrit:

Puisque qu'il est question de l'aviso Amiens en voici deux photos, il a la particularité d'avoir servi à l'époque pour la mise au point des nouveaux canons de 37mm que l'on comptait installer sur les nouveaux navires du programme naval, hélas la débacle de juin 1940 en a décidé autrement.


l'aviso Amiens en 1940, remarquez l'affut de 37mm à l'arrière en cours de mise au point.


Aviso Amiens, vue sur le nouveau canon de 37mm en cours de mise au point (à droite)

Si je dis pas de bêtises au moment de CATAPULT, la commande de tir de l'affût ACAD modèle 1935 à été jetée par dessus bord pour ne pas tomber aux mains des britanniques.

Le sous-marin de 360 T de type Amirauté Junon :
Basé à Oran, puis à Casablanca au début de la guerre, il rallie Cherbourg pour entrer en carénage le 29 mars 1940. En juin 1940, il est remorqué à Plymouth. C'est dans ce port qu'il est saisi par les Anglais le 3 juillet 1940. Transféré aux FNFL le 27 juillet, il participe à la campagne de Norvège en mars 1942, où il sera grenadé le 13 mars. En 1943, après un carénage à Dundee, il repart pour une patrouille en mer de Norvège (14-26/4/1944), puis rallie Alger le 30 mai 1944. Il est mis en réserve à Oran du 11 août 1944 jusqu'à août 1945. Le 19 octobre 1945, il rallie Brest pour carénage. Il sert ensuite d'école d'écoute puis est affecté au GASM à Toulon. Condamné le 6 décembre 1954 (n°Q37) et mis à disposition de l'ENSM pour instruction. Il est démoli en 1960.

Photo (c) Imperial War Museum.
Et la Minerve, premier du nom du même type :
A Oran en août 1939, il est détaché au Maroc en novembre 1939 pour la surveillance des Canaries. La guerre le surprend en fin de carénage à Cherbourg. Remorqué à Plymouth, il est saisi par les Anglais le 3 juillet 1940. Armé par les FNFL en janvier 1941, il rallie Dundee, et fait quelques croisières sur les côtes de Norvège et Atlantique. Le 19 avril 1941, il coule un pétrolier. En 1942, il participe à l'escorte des convois de Mourmansk. La fin de sa carrière est plus malheureuse. Il est avarié en août 1942 suite à un grenadage lors d'une mission de débarquement d'un agent au Berrefjord. Le 10 octobre 1943, il est bombardé par la RAF au sortir de Portsmouth suite à une méprise (2 tués), et rallie Portsmouth avec de graves avaries. Le 17 septembre 1945, il est coulé accidentellement près de Portland pendant le remorquage sur le retour Angleterre-France. Il sera condamné le 27 février 1946.

Photo (c) DR