De par les performances des matériels, désormais, mis en service, la défense de côte s'est, naturellement, déplacée vers l'intérieur des terres. On ne le dit pas officiellement, mais la moindre "barcasse" qui quitte un port sur le rivage méridional de la "Mémé" est, déjà, repérée, par radar, dès sa sortie du port!
C'est beaucoup de boulot, certes, et nécessite du personnel de permanence "à la veille", mais il existe, aussi, des niveaux gradués d'urgence, au prorata d'éventuelles approches (non identifiées) de nos côtes, et des "mises en alerte" de proximité - bâtiments naviguant, possiblement, dans les eaux proches de "l'intrus", patrouille aérienne maritime, intervention, au besoin, de la "paire" d'appareils de l'Armée de l'Air ou de l'Aéronavale, en alerte "permanente" (à moins de "5 minutes").
Du coup, en France, la supposée "défense de côte" est, déjà, très largement, assurée, car elle s'est déplacée "en profondeur". Cà n'élimine pas, pour autant, tout risque, mais çà les limite très sérieusement!
- clausewitz a écrit:
- ... face à la montée en puissance des marines sud-méditerranéennes n'aurait pas intérêt à relancer des programmes de défense côtière
Il convient, là-aussi, d'être réaliste, car lesdites marines ne disposent, le plus souvent, que de vieilles "trapanelles", très vite identifiables, et on ne peut guère, non plus, installer à bord d'un chalutier "en bois" (pour grossir le trait), une batterie de missile mer-sol et tout le tintouin technique nécessaire à sa mise en œuvre! Si, par contre, d'aventure, la Russie se mettait en tête, dans le cadre d'un conflit "officiel", à venir nous "défier", là, à la rigueur, nous pourrions, éventuellement, nous poser des questions, même si, en dépit de ses méthodes de brouillage, on aurait, déjà, repéré et identifié sa "flotte", dès sa sortie du Bosphore (un autre problème!
) ...
En plus, contrairement à ce que veulent bien nous raconter certains, ce genre d'agression internationale n'est pas dans les gènes russes, "l'Empire", qu'il soit soviétique ou russe, se contentant, depuis des lustres, à protéger son "pré carré"!
On retrouve une approche similaire chez les Chinois, même quand ils revendiquent des extensions de "
mer territoriale", en se fondant sur de compliquées notions de "
plateaux continentaux", inaugurées, par exemple, dans les
années 70, par les "Brits", pour une histoire d'exploitation de nappes pétrolifères sous-marines, situées au-delà de la zone des
12 miles!