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| La mise à l'eau des grands navires | |
| | Auteur | Message |
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NIALA Amiral
Nombre de messages : 21227 Age : 81 Ville : MENTON Emploi : RETRAITE Date d'inscription : 12/07/2012
| Sujet: La mise à l'eau des grands navires Lun 09 Déc 2019, 17:54 | |
| Un article sous la mise à l'eau des grands navires que je trouve très intéressant.
https://academiedecherbourg.wordpress.com/2010/06/11/la-mise-a-leau-des-grands-navires-aspects-techniques-et-festifs/ |
| | | Loïc Charpentier Capitaine de vaisseau
Nombre de messages : 4905 Age : 78 Ville : Oberbronn Emploi : retraité "actif" Date d'inscription : 24/01/2013
| Sujet: Re: La mise à l'eau des grands navires Lun 09 Déc 2019, 19:47 | |
| ... mais pas un mot sur l'ancien temps, où les bagnards, condamnés à perpète, se portaient volontaires (avec une possible libération à la clé), pour effectuer l'exercice très périlleux, qui consistait à faire sauter à la masse, sous la quille, les dernières pièces de bois qui bloquaient le bâtiment sur son berceau. |
| | | NIALA Amiral
Nombre de messages : 21227 Age : 81 Ville : MENTON Emploi : RETRAITE Date d'inscription : 12/07/2012
| Sujet: Re: La mise à l'eau des grands navires Lun 09 Déc 2019, 20:43 | |
| Vous avez raison, c'est surtout sur les méthodes modernes de mise à l'eau |
| | | ARMEN56 Maître
Nombre de messages : 607 Age : 71 Ville : LORIENT Emploi : retraité Date d'inscription : 04/05/2014
| Sujet: Re: La mise à l'eau des grands navires Mer 11 Déc 2019, 16:50 | |
| - Loïc Charpentier a écrit:
- ... mais pas un mot sur l'ancien temps, où les bagnards, condamnés à perpète, se portaient volontaires (avec une possible libération à la clé), pour effectuer l'exercice très périlleux, qui consistait à faire sauter à la masse, sous la quille, les dernières pièces de bois qui bloquaient le bâtiment sur son berceau.
Bonjour J’avais effectivement lu çà , j’ai fini par trouver source dans la soute de « notre marine de guerre » du Lieutenant de vaisseau Hourst Sinon lancements sur plan incliné font l’objet de calculs théoriques très pointus ; pente , conditions de suiffage , freinage , charge lors pivotement au brion ( parfois le 1/4 voire le 1/3 du déplacement de lancement )…. Ci après un descriptif complet ( 1952) avec in fine l’épure de lancement du Strasbourg à Penhouet A suivre , une étude sur lancement de Normandie donc à Penhouet et étude de lancement de navires dans le Dunkerque d’avant guerre ; aperçu d’une expression physico-mathématique de projeteur … Dispositifs de mise à l’eau sont liés à la configuration des lieux ; cale en pentes , formes, sur le coté ou syncro lift ( tendance moderne ) |
| | | NIALA Amiral
Nombre de messages : 21227 Age : 81 Ville : MENTON Emploi : RETRAITE Date d'inscription : 12/07/2012
| Sujet: Re: La mise à l'eau des grands navires Mer 11 Déc 2019, 18:57 | |
| Passionnant, mais très technique, çà baigne pour les matheux |
| | | NIALA Amiral
Nombre de messages : 21227 Age : 81 Ville : MENTON Emploi : RETRAITE Date d'inscription : 12/07/2012
| Sujet: Re: La mise à l'eau des grands navires Mer 11 Déc 2019, 21:17 | |
| PS/ dans certains cas il y a des petites erreurs dans les calculs Deux exemples de lancements qui ont échoués et ont été recommencés quelques jours plus tard Première tentative de lancement du cuirassé Danton à Brest le 22 mai 1909 en dépit de quatre remorqueurs il n'a pas voulu quitter sa cale de lancement. Le lancement réussi a eu lieu le 4 juillet 1909 en petit comité; les personnalités ne se sont pas dérangées cette fois là on ne sait jamais Autre cas l'aviso colonial D'Entrecasteaux: Lancement avorté du D'Entrecasteaux le 7 juin 1931; le lancement réussi a eu lieu le 21 juin 1931; entre temps on a refait les calcul |
| | | ARMEN56 Maître
Nombre de messages : 607 Age : 71 Ville : LORIENT Emploi : retraité Date d'inscription : 04/05/2014
| Sujet: Re: La mise à l'eau des grands navires Jeu 12 Déc 2019, 15:52 | |
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| | | Loïc Charpentier Capitaine de vaisseau
Nombre de messages : 4905 Age : 78 Ville : Oberbronn Emploi : retraité "actif" Date d'inscription : 24/01/2013
| Sujet: Re: La mise à l'eau des grands navires Jeu 12 Déc 2019, 17:42 | |
| ... En tous cas, en ce qui concerne les lancements par le travers, j'ai (au moins) retenu le changement de position du chantier, qui se rapproche du plan d'eau, au fur et à mesure de l'avancement des travaux (cf. paragraphes 4.7 et suivants, dans le document mis en ligne le 11décembre dernier à 15H50). Là, j'avoue, que, jusqu’alors, aucun ancien document officiel, mis en ligne, par la DGA (Châtellerault) ou la BNF- Gallica, que j'ai pu compulser, n'en faisait mention! Configuration particulière qui n'avait pas empêché que certains lancements ne s'étaient pas passés sans casse, comme celui du croiseur cuirassé Kleber, par les Chantiers de la Gironde, dans l'estuaire de la susdite, le 20 septembre 1902, qui s'était soldé par des avaries de quille qui avaient immobilisé le bâtiment jusqu'à la mi-novembre suivante. Ce qui m'interpelle, également, est l'usage, quasiment, exclusif et ancestral de la graisse animale pour la lubrification des chemins de lancement, le produit s'étant révélé être le seul à posséder les qualités "extrême pression" nécessaires dans un tel contexte, alors que le document est daté de 1952 et que, dans le domaine des lubrifiants et de leurs additifs, la chimie avait, à l'époque, fait de gros progrès! Je pense, par exemple, à l'emploi d'additifs, qui deviendront, à dater des années 60, des produits commerciaux automobiles ou industriels, mais qui, durant la guerre, avaient été élaborés, pour être additionnés à l'huile de lubrification des moteurs des bombardiers et chasseurs alliés, afin de retarder le blocage d'un moteur, quand son carter d'huile avait été dézingué par un pélot de Flak et permettre à l'appareil, soit de rejoindre son terrain, en Angleterre, soit d'effectuer un amerrissage de fortune dans la Manche. Sauf que ces additifs, réputés "extrême pression", réagissaient, efficacement et temporairement, en présence de pièces en acier, à l'exception du bronze (!), mais n'avaient aucun effet dans le cadre d'un contact acier/bois! C'est, là, aussi, qu'on constate certaines limites de la "technologie"! |
| | | ARMEN56 Maître
Nombre de messages : 607 Age : 71 Ville : LORIENT Emploi : retraité Date d'inscription : 04/05/2014
| Sujet: Re: La mise à l'eau des grands navires Ven 13 Déc 2019, 09:05 | |
| - Loïc Charpentier a écrit:
- ... En tous cas, en ce qui concerne les lancements par le travers, j'ai (au moins) retenu le changement de position du chantier, qui se rapproche du plan d'eau, au fur et à mesure de l'avancement des travaux (cf. paragraphes 4.7 et suivants, dans le document mis en ligne le 11décembre dernier à 15H50). Là, j'avoue, que, jusqu’alors, aucun ancien document officiel, mis en ligne, par la DGA (Châtellerault) ou la BNF- Gallica, que j'ai pu compulser, n'en faisait mention! Configuration particulière qui n'avait pas empêché que certains lancements ne s'étaient pas passés sans casse, comme celui du croiseur cuirassé Kleber, par les Chantiers de la Gironde, dans l'estuaire de la susdite, le 20 septembre 1902, qui s'était soldé par des avaries de quille qui avaient immobilisé le bâtiment jusqu'à la mi-novembre suivante.
Ce qui m'interpelle, également, est l'usage, quasiment, exclusif et ancestral de la graisse animale pour la lubrification des chemins de lancement, le produit s'étant révélé être le seul à posséder les qualités "extrême pression" nécessaires dans un tel contexte, alors que le document est daté de 1952 et que, dans le domaine des lubrifiants et de leurs additifs, la chimie avait, à l'époque, fait de gros progrès!
Je pense, par exemple, à l'emploi d'additifs, qui deviendront, à dater des années 60, des produits commerciaux automobiles ou industriels, mais qui, durant la guerre, avaient été élaborés, pour être additionnés à l'huile de lubrification des moteurs des bombardiers et chasseurs alliés, afin de retarder le blocage d'un moteur, quand son carter d'huile avait été dézingué par un pélot de Flak et permettre à l'appareil, soit de rejoindre son terrain, en Angleterre, soit d'effectuer un amerrissage de fortune dans la Manche.
Sauf que ces additifs, réputés "extrême pression", réagissaient, efficacement et temporairement, en présence de pièces en acier, à l'exception du bronze (!), mais n'avaient aucun effet dans le cadre d'un contact acier/bois! C'est, là, aussi, qu'on constate certaines limites de la "technologie"! Bonjour A une époque , en mécanique de réparation , on utilisait des graisses dopées extrême pression genre bisulfure de molybdène ( molykote), produits très couteux qui rallongeait significativement la durée de vie des assemblages mais pas certain que ces produits « miracle » soient dans les clous de MARPOL si autres perspectives d’emploi. Lors du lancement du TRIESTE , sais pas ce que les italiens ont utilisé pour graisser le chemin de glissement ( je vais chercher tiens ) ; à noter l’arc et les caissons pour stabiliser dès fois que …………. Ah ben quelques pieds mouillés |
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