Destroyer Type 27DD

Assurément.

Takagi a écrit:

Assurément.

ok à l'image de cette ancien conf de DD/US ; en fouillant  j’ai trouvé ceci « propeller guard »

https://maritime.org/doc/plans/dd616.pdf

Dans ma question,  j’avais les DDG 51 dans le retro  qui n’en sont pas équipés de ces protections ; hélices plus petites , lignes d’arbres plus serrées ou bau plus grand? Ce type d’arceau, on en voit également sur les "Luigi Durand de la Penne" , ceci dit c’est  pas top pour la SER.

Pour de genre de soucis échouage ou conf quai d’amarrage, toutes nos spécifs navires source STCAN et après, s’accordaient à exiger des hélices non dépassantes en section transvers . Sur les FDA Forbin, dont la carène est de design finc,  les hélices sont rapprochées avec une bonne garde au dépassement.

en tout cas merci pour ces belles photos

Citation :

Le HAGURO (DDG 180) poursuivant ses essais le 2 octobre 2020 […] […]

Architecture toujours fidèle à une certaine réminiscence de l'ondulation Hiraga Yuzuru

Le HAGURO rentrant au chantier JMU au terme de sa neuvième sortie en mer pour essais, le 26 novembre 2020 :

La Force Maritime d’Autodéfense a admis le HAGURO (DDG 180) au service le vendredi 19 mars 2021 à Yokohama. Il a été rattaché à la 8^e Division d’Escorteurs de la 4^e Flottille d’Escorte basée à Sasebo.

Trois photos du HAGURO à Sasebo :


Elles confirment l'impression que j'avais sur la photo de l'article précédent : la Force Maritime d'Autodéfense a remplacé le blanc des numéros de coque et des noms de poupe par une couleur moins visible.

MAYA et HAGURO à Yokosuka le 20 juin 2021


On note quelques différences dans les parties hautes des mâts.

Le HAGURO au mouillage devant Kagoshima :


L'escorteur est resté au mouillage du 29 novembre au 2 décembre 2021 pour finir d'enregistrer sa signature acoustique sur le polygone de Kirishima. Il a ensuite appareillé pour Kagoshima.
La chaîne de montagnes en arrière-plan est celle du Kirishima, bien connue pour avoir donné son nom à plusieurs navires.

Maya en chenalage

Le MAYA

Le jeudi 20 octobre 2022, le Département d’Etat américain a approuvé la vente de trente-deux missiles SM-6 en deux tranches de seize avec leurs conteneurs de lancement vertical. A vocation antibalistique, ils sont destinés dans un premier temps aux DDG de la classe MAYA.

A l’occasion d’un exercice autour de Hawaii, la Force Maritime d’Autodéfense a réussi deux essais d’interception antibalistique à l’aide de missiles SM-3 Block IIA lancés depuis deux de ses destroyers. Le HAGURO a tiré le premier le 16 novembre, le MAYA le second le 19 novembre.

Il s’agissait des premiers tirs de SM-3 par des bâtiments japonais. Les cibles, lancées depuis Kauai, ont été interceptées à chaque fois.

Sur son compte Twitter, l’Agence d’Acquisition des Technologies et de leur Logistique (ATLA en abréviation de Acquisition Technology and Logistics Agency, 防衛装備庁 ou Bōei sōbi-chō en japonais) une très brève vidéo de huit secondes montrant un essai à la mer d’un canon électromagnétique « Railgun » (レールガン en katakana). La vidéo a été mise en ligne le 17 octobre 2023.



Le bâtiment à partir duquel l’essai a été fait n’est pas identifiable sur la vidéo. Quoi qu’il en soit, le Japon est le premier pays à tester ainsi ce genre d’armement à la mer. Le système en cours de développement n’a pas les ambitions de ceux développés par les Etats-Unis ou la République Populaire de Chine mais vise à doter les bâtiments de la Force Maritime d’Autodéfense d’un système antimissiles à relativement courte portée (inférieure aux 200km du projet américain, en tout cas). Ce système est évoqué depuis 2015 pour équiper les MAYA / HAGURO mais devrait être monté sur d’autres navires.

La vidéo de l’ATLA est sur https://twitter.com/atla_kouhou_jp/status/1714204056087126105
Elle ne montre que le tir d’un seul projectile, filmé sous différents angles.

Le ministère japonais de la Défense a expliqué que le prototype de Railgun testé en mer le 17 octobre dernier l’a été à bord du bâtiment d’expérimentation ASUKA.
https://forummarine.forumactif.com/t8238-batiment-d-experimentation-asuka


Il a également expliqué que l’équipement testé n’était pas forcément représentatif de celui qui sera produit pour être installé sur les unités de la Force Maritime d’Autodéfense. Apparemment, la taille, la puissance et le rôle de ce nouvel armement dépendront des résultats des essais et de sa consommation électrique. Tout ce qui a été annoncé est que le futur Railgun sera monté sur un affût orientable – ce qui n’est pas une grande nouvelle…

Le Railgun testé à la mer le 17 octobre est un dérivé du démonstrateur que la 防衛装備庁 (ATLA) avait présenté en 2021. La munition de ce premier engin faisait 40 mm de diamètre et 16 cm de long, pour une masse d’environ 320 g. Sa vitesse initiale était de 2297 m/s. L’affût pesait 8 tonnes et était long d’environ 6 m. Il n’était encore capable de tirer qu’un seul coup qui nécessitait une tension d’alimentation de 8500 V et une énergie de 5 mégajoules.

Il est probable que le modèle testé à bord de l’AKUSA le 17 octobre soit une version réduite du démonstrateur de 2021. L’agence 防衛装備庁 n’a fourni aucune précision sur le calibre, la masse ou l’alimentation de l’arme : « En effet, si nous révélons les détails du test de tir et les spécifications du railgun, il y a un risque que les gens spéculent sur l'ampleur du test et les capacités du Railgun. »

Il semble que l’agence ait dans l’idée de développer une arme capable d’intercepter un missile hypersonique dans les dernières phases de son vol, c’est-à-dire à relativement basse altitude (basse par rapport à une trajectoire balistique…) comprise entre 20 et 80 km d’altitude. Les étapes suivantes des tests vont porter sur la stabilité de la trajectoire du projectile et sur la capacité de tir à répétition.