SS-501 SORYU

Starshiy a écrit:

Bonjour
Embarquement de torpilles,

A+
PS: trouvée sur un site russe

je comprend pas le ""  curieusement par l'arrière ""
sur toutes les photos de chargement de torpille que j ai vue , elle sont toujours charger de cette manière !

Pas là

A+

çà dépend peut-être de ceci :
si la torpille va dans le tube , elle est chargée par l'avant
si elle va en réserve , elle est chargée par l'arrière

titian a écrit:

çà dépend peut-être de ceci :
si la torpille va dans le tube , elle est chargée par l'avant
si elle va en réserve , elle est chargée par l'arrière

Je pense que le choix tient surtout à celui d'un outillage : la photo du sous-marin russe montre qu'il peut embarquer ses torpilles dans n'importe quel port pourvu qu'il y ait une grue pour amener la torpille ; le reste de l'outillage (palan, point d'attache, etc.) est à bord du sous-marin. Sur la photo du sous-marin japonais, on voit que l'embarquement de la torpille ne peut se faire qu'à l'aide d'un berceau amovible qui ne peut manifestement pas être stocké à bord du sous-marin, ce qui fait que l'embarquement n'est possible que dans un port où cet outillage a été amené.

Puisqu'on parle des torpilles des SŌRYŪ...

titian a écrit:

çà dépend peut-être de ceci :
si la torpille va dans le tube , elle est chargée par l'avant
si elle va en réserve , elle est chargée par l'arrière

Je doute que les deux possibilités soient possible sur un même sous-marin. C'est soit par l'avant, soit par l'arrière, cela dépend de l'orientation du sas de chargement.

robunker a écrit:

Je doute que les deux possibilités soient possible sur un même sous-marin. C'est soit par l'avant, soit par l'arrière, cela dépend de l'orientation du sas de chargement.

C'est sûr !
De l'orientation du sas, de l'aménagement intérieur (il est impossible de retourner une torpille à bord, donc il faut les embarquer nez vers les tubes), de la longueur de la plage avant, etc. Tout cela se décide au moment de faire les plans des navires, après c'est trop tard, il n'y a plus qu'à embarquer les torpilles dans le sens et avec les moyens prévus.

Les tubes lance-torpilles HU-606 d'un SŌRYŪ.


Les SŌRYŪ ont six de ces tubes de 533mm à l'étrave. Leur compartiment avant peut abriter 30 armes (torpilles filoguidées Type 89 ou missiles anti-navires). Les armes sont embarquées et stockées sur rance avec le nez vers les tubes. A droite et à gauche de l'image, on voit les berceaux de manutention qui permettent de les acheminer jusqu'aux tubes dont on voit ou devine les anneaux culasses.
Les cuivres du compartiment ont manifestement été astiqués pour une inspection ou une journée portes ouvertes...

Préparatifs de la cérémonie de mise en service du SEIRYŪ (せいりゅう) (SS-509, neuvième de la classe SŌRYŪ) à Kobe le 12 mars 2018.


せいりゅう signifie dragon bleu-vert, aussi appelé dragon azur ou dragon vert. En Chine, cette bête mythique au corps bleu et à la tête verte, qui figurait sur le drapeau de la Chine des Qing (1889-1912), représente l'Est ou le printemps. Au Japon, seiryūgongen (la déesse seiryū) est la gardienne du temple bouddhiste Daigoji.

Citation :

Les tubes lance-torpilles HU-606 d'un SŌRYŪ. […] Les cuivres du compartiment ont manifestement été astiqués pour une inspection ou une journée portes ouvertes… : marin:

Tout marin consciencieux (note) a à cœur d'entretenir le matériel dont il est chargé.

De même que nous ne faisons pas briller notre argenterie seulement à l'occasion d'une visite des beaux parents, il convient de ne pas attendre une inspection (générale ou autre) pour astiquer les cuivres.

Note : pour les autres, une supervision attentive de leur hiérarchie (officier marinier, chef de service, voire officier/commandant en second) pourvoira à la carence…

C’est chose faite le 12 mars 2018 : le sous-marin SEIRYŪ a été admis au service dans la Force Maritime d’Autodéfense. Environ 260 personnes ont assisté à la cérémonie. Sa construction aura coûté 53,1 milliards de ¥ soit environ 404 millions d’€ au cours actuel.


Le sous-marin va maintenant gagner Yokosuka pour l’entraînement de son équipage et sa mise en condition opérationnelle.

Les amateurs du jeu Lemmings, celles et ceux qui voudraient entendre le Kimigayo, hymne national japonais, ou qui voudraient voir quel beau temps il faisait à Kobe ce lundi pourront utilement passer deux minutes à visionner la vidéo de la prise d'armement du SEIRYŪ :

Takagi a écrit:

Les amateurs du jeu Lemmings, celles et ceux qui voudraient entendre le Kimigayo, hymne national japonais, ou qui voudraient voir quel beau temps il faisait à Kobe ce lundi pourront utilement passer deux minutes à visionner la vidéo de la prise d'armement du SEIRYŪ :

: marin:

Les Nipponais sont bénis des dieux : le défilé en cadence n'a pas fait écrouler la planche de coupée

En tout cas, on ne peut que constater que la météo s'est nettement éclaircie depuis les mises en service récentes de bâtiments de surface.

DahliaBleue a écrit:

Les Nipponais sont bénis des dieux : le défilé en cadence n'a pas fait écrouler la planche de coupée

En tout cas, on ne peut que constater que la météo s'est nettement éclaircie depuis les mises en service récentes de bâtiments de surface.

La distance entre Nagasaki et Kobe (puisqu'il s'agit de ces deux cités) est de l'ordre de 540 km à vol de grue si je ne m'abuse. L'une de ces villes est la porte d'entrée de la plupart des typhons au Japon, l'autre est sur la mer intérieure réputée plus tempérée. Sous-entendre que le beau temps vu à Kobe le 13 mars est synonyme d'une amélioration du temps constaté à Nagasaki le 12 est à peu près aussi pertinent que dire que le temps qu'il fait à Cassis est le même que celui qu'il fait à Bordeaux, deux villes maritimes séparées par une distance (à vol de fou aux pieds bleus) comparable à celle qui sépare les deux cités nippones sus-citées. Vous comprendrez, chère madame, la limite de votre raccourci météorologique. Les cours de météorologie dispensés à Lanvéoc ne seraient-ils plus ce qu'ils étaient du temps du regretté R. Richon ?

Takagi a écrit:

[…] La distance entre Nagasaki et Kobe (puisqu'il s'agit de ces deux cités) est de l'ordre de 540 km à vol de grue […]. […] Sous-entendre que le beau temps vu à Kobe le 13 mars est synonyme d'une amélioration du temps constaté à Nagasaki le 12 est à peu près aussi pertinent que dire que le temps qu'il fait à Cassis est le même que celui qu'il fait à Bordeaux, […]. Vous comprendrez, chère madame, la limite de votre raccourci météorologique. […] : (

Pire que ça ! Je n'avais pas vérifié la localisation respective de ces deux cités ; et (facteur aggravant !) même pas pris le temps de rechercher où se situait l'événement du premier post, celui relatif à Nagasaki !

DahliaBleue a écrit:

Pire que ça ! Je n'avais pas vérifié la localisation respective de ces deux cités ; et (facteur aggravant !) même pas pris le temps de rechercher où se situait l'événement du premier post, celui relatif à Nagasaki !

Tout le monde n'a pas la chance d'avoir une carte en relief du Japon légendée en 漢字 accrochée dans son salon. C'est pourtant bien utile pour aider la marmaille à apprendre sa géographie.

Le SEIRYŪ (SS-509) arrivant à Yokosuka, son nouveau port de base, le 4 avril 2018 :

Takagi a écrit:

Le SEIRYŪ (SS-509) arrivant à Yokosuka, son nouveau port de base, le 4 avril 2018 :

Le plus gros et puissant SMC au monde très silencieux SMC qui plongent le plus profond max 500 m sur certains disent 600 et armés avec 30 armes !
Pour le nouvel Escadron créé à Yokosuka puisque la flotte augmente de 18 à 24 unités. La majorité sont basés à Kure.

Le SŌRYŪ dans le dock flottant n°3 du chantier Kawasaki de Kobe le 11 novembre 2017

La cérémonie de lancement de l’ŌRYŪ (SS-511) a eu lieu ce jeudi 4 octobre 2018 au chantier Mitsubishi de Kōbe. Il  devrait rejoindre la Force Maritime d’Autodéfense en mars 2020. Son futur port de déploiement n’est pas encore arrêté. Son nom (おうりゅう en hiragana, 凰龍 en kanji) signifie Dragon-Phénix (phénix au sens d’omniscient qui sait tout et qui est forcément de bon conseil). Cette onzième unité de la classe SŌRYŪ est la première à être équipée de batteries lithium-ion.

Cinq photos du lancement de l’ŌRYŪ (SS-511) :


Sur la dernière photo, on voit que le massif n'est tôlé que du côté de la tribune officielle.

Le SHŌRYŪ (SS-510, dixième unité de la classe SŌRYŪ) sera admis au service le 18 mars 2019. La cérémonie aura lieu au chantier Kawasaki de Kobe.

JMSDF Commissioned its 10th Sōryū-class SSK SS-510 JS Shōryū しょうりゅう

Citation :

The Japan Maritime Self-Defense Force (JMSDF) commissioned its 10th Soryu-class diesel-electric attack submarine (SSK) in Kobe in Hyogo Prefecture on March 18, 2019. JS Shoryu (SS-510) joins the JMSDF’s Submarine Flotilla 1, based in Kure.

https://www.navalnews.com/naval-news/2019/03/jmsdf-commissioned-its-10th-soryu-class-ssk-ss-510-js-shoryu-%e3%81%97%e3%82%87%e3%81%86%e3%82%8a%e3%82%85%e3%81%86/

Une brève vidéo (1mn 41s) de la cérémonie d'admission au service du SHŌRYŪ (しょうりゅう, SS-510)


Et là le しょうりゅう appareille de Kobe pour gagner sa base opérationnelle. L’équipage arbore le nom du navire sur un caliquot prestement rentré quand le sous-marin franchit les passes.

Le ŌRYŪ (SS-511, おうりゅう), premier SŌRYŪ à batteries Lithium-ion, en cours d’essais. Mis en chantier le 16 novembre 2015 et lancé le 4 octobre 2018, il devrait entrer en service en mars 2020.