Cuirassés français

Deux vues du DEVASTATION amarré en Penfeld au pied du château de Brest :

Une vue des dessous du DEVASTATION en cale sèche : assemblage du bordé, rentrant de la coque, safran, hélice et ligne d'arbres sont exposés à l'objectif.

L'Océan à Toulon

La Patrie à pleine vitesse

le Jean Bart

la République

La Patrie avant guerre, l'avion sur la photo à été rajouter

Commandé en 1895, le HENRI IV est mis sur cales à Cherbourg le 15 juillet 1897, lancé le 23 août 1899 et achevé en 1902. Bien qu'originellement mis sur cale comme cuirassé d'escadre, il est reclassé cuirassé garde-côtes. L'entrée en scène du DREADNOUGHT britannique le rend obsolète dès 1906.

La première photo, récupérée sur Wikipédia  le montre en Tunisie en 1910. La carte postale a probablement été envoyée par un marin affecté à bord et qui a marqué de trois croix les hublots de son poste. Le HENRI IV est affecté à la division navale de Tunisie de 1903 à 1913.


La deuxième photo le montre en route vers les Dardanelles en 1915. Les bastingages inférieurs sont démontés à la mer, ceux du premier pont barbette repliés. La mer est très calme, la circulation et la photographie sont autorisées sur le pont au ras de l'eau.

Le Henri IV a été dessiné par le célèbre ingénieur naval Emile Bertin, il a voulu faire la synthèse du garde cote bas sur l'eau dérivé des monitors et du cuirassé, coque basse à l'arrière et au centre et néanmoins bien défendu contre la mer à l'avant et par une superstructure étroite an centre dans le prolongement de la plage avant, bien protégé par une tranche cellulaire, un pont blindé et une ceinture cuirassée, il marque la fin du garde cote cuirassé en France.

le Jauréguiberry  

cuirassé du programme de 1890 un chavirable et un échantillon
c'est le premier cuirassé qui utilise l'électricité pour la rotation des tourelles, c'est le premier qui utilise des tourelles pour l'armement secondaire

le Masséna , cuirassé du programme de 1890. un des deux plus loupé du programme

david a écrit:

le Masséna, cuirassé du programme de 1890. un des deux plus loupé du programme

C'est pour ça qu'on l'a renommé Charles Martel ?

disons que certains noms sont plus vendeur que d'autre. c'est une pratique courante de ne pas mettre le bon noms sur la bonne photo

Juin 1939 : montage des hélices sur le RICHELIEU.

le cuirassé Brennus deuxième état en 1899  1900



Comment je peux dater la photo avec ceci :



la dernière figure de proue d'un navire de ligne de la marine

Le STRASBOURG en construction à Saint-Nazaire

Le cuirassé d'escadre Suffren

une page qui peut intéresser

http://rosalielebel75.franceserv.com/marine-cuirasses.html

Le STRASBOURG en achèvement à Saint-Nazaire

Le cuirassé à barbettes AMIRAL DUPERRÉ aux couleurs de l'escadre de la Méditerranée.


Mis sur cale en 1876 Forges et Chantiers de la Méditerranée de La Seyne-sur-Mer, lancé le 12 septembre 1879, mis en service en 1883 et affecté à l'escadre de la Méditerranée jusqu’en 1898, date à laquelle il est transféré à la Flotte du Nord malgré son obsolescence marquée. Désarmé le 13 août 1906, il est d'abord utilisé comme cible avant d'être démantelé en 1909.

Une autre vue de l'AMIRAL DUPERRÉ


Dimensions : 97,48m  x 20,40m x 8,43m
Déplacement 11.030
Propulsion : 1 machine à vapeur à triple expansion (12 chaudières), 7300cv, 14nd
Équipage : 664
Blindages : ceinture 250mm, barbette 317mm, pont 51mm, batterie 240mm
Armement : 4 x 340mm/L18 (M1875), 1 x 160mm/L28 (M1881), 14 x 140mm (M1870), 4 TLT 350 mm

Deux photos de détails du cuirassé Amiral Duperré:


Une vue d'une barbette latérale, le canon était posé sur une plate forme tournante, la protection de celui ci était minimum  


Le pont de l'Amiral Duperré montrant,  les cheminées jumelles, de chaque coté on devine les encorbellements des barbettes avant

31 mai 1944 à Colombo : l'amiral Mountbatten, commandant en chef des forces alliées en Asie du Sud-Est, prononce un discours devant l'équipage du superbe cuirassé RICHELIEU.

pas de bouche "canon "avec des armoiries comme dans la rn

Non, celles-là ne sont pas d'apparat, mais de combat !
Un peu à la manière des préservatifs sur les canons de fusils.