Cuirassés français

La vieille JEANNE D'ARC à six cheminées à pleine vitesse :

La Jeanne d'Arc étaient un croiseur-cuirassé et non un cuirassé elle a donc plutôt sa place avec les croiseurs. La photo la montre à ses essais en décembre 1902.

Le paquet de cigarettes. A l'époque où la France essayait de battre le record du nombre de cheminées sur un navire .

tiens bonne question c'est combien le nombre max?

Citation :

Le paquet de cigarettes.[…]

Ou plutôt l'étui à cigarettes…

Citation :

[…] A l'époque où la France essayait de battre le record du nombre de cheminées sur un navire : mrgreen:.

Citation :

tiens bonne question c'est combien le nombre max?

Sur cette Jeanne-là, il y en avait sept, en comptant celle des cuisine…

DahliaBleue a écrit:

Citation :

Le paquet de cigarettes.[…]

Ou plutôt l'étui à cigarettes…

Citation :

[…] A l'époque où la France essayait de battre le record du nombre de cheminées sur un navire : mrgreen:.

Citation :

tiens bonne question c'est combien le nombre max?

Sur cette Jeanne-là, il y en avait sept, en comptant celle des cuisine…

Bonjour,

Si on compte, les "tuyaux de cuisine"...huit, car, sur la Jeanne, il y avait deux "cheminées" de cuisine, une au-dessus des cuisines de l'amiral et des officiers supérieurs, l'autre, plus avant, le long de l'évacuation d'air vicié des machines (la plus haute, disposée "après" la "troisième cheminée"), pour celles des officiers subalternes, de l'équipage, et la "boulange".  

Je crains qu'avec 6 cheminées, la Jeanne, l'Ernest Renan, l'Edgard Quinet et le Waldeck-Rousseau, nous ayons détenu le pompon de la catégorie.    La marine russe aura bien un croiseur à 5 cheminées, l'Askold, construit par Krupp, sinon aucune autre marine militaire n'ira au-delà de 4!

DahliaBleue a écrit:

Citation :

Le paquet de cigarettes.[…]

Ou plutôt l'étui à cigarettes…

Bien vu. Beaucoup plus cohérent quand on y pense  

Loïc Charpentier a écrit:

Je crains qu'avec 6 cheminées, la Jeanne, l'Ernest Renan, l'Edgard Quinet et le Waldeck-Rousseau, nous ayons détenu le pompon de la catégorie.    

Mais, comme l'a très bien expliqué Jean-Michel (Bleu Marine), il convenait, avant tout, d'offrir, par le biais de ces cheminées, des "poumons" suffisamment dimensionnés pour assurer un bon tirage des chaufferies.

Si vous vous amusez à passer en revue, la classe des armoured cruisers Brooklyn, ces bâtiments n'avaient, certes, que trois cheminées, mais observez bien leur taille - elles étaient "interminables"! -, conçues pour optimiser le rendement des chaudières!

On constate que, avec notre dernière génération de croiseurs-cuirassés, tous, équipés de machineries alternatives, on se retrouvait avec des chaufferies de 40/42 chaudières tubulaires! Il était indispensable de dégager, au plus vite, la chaleur "inutile" que créaient ces véritables "fournaises", la "bonne" chaleur étant  celle contenue dans les chaudières, pour faire monter au plus vite la température de la vapeur en circulation dans leurs réseaux de tubes. Tous les services techniques des marines, dignes de ce nom, plancheront, largement,  plus de 60 ans avant de se mettre d'accord - chacun de leur côté! - sur la meilleur solution possible.

Il ne faut jamais "perdre de vue", que, à l'ouverture de la 1ère Guerre Mondiale, personne n'était vraiment foutu de savoir où c'est qu'on allait "chier" avec les turbines sur de grandes unités rapides!  En l'espace de 8-9 ans, on était passé, à la louche, de 25 000 CV à 80 000 CV!  Il suffit d'imaginer la "tronche" des états-majors des services d'intendance, chargés de fournir les montagnes de charbon nécessaires! C'est, aussi, l'époque où toutes les marines avaient convenu, sans se concerter, que 21 noeuds de vitesse maximale, pour un cuirassé étaient amplement, suffisants! Un nœud de vitesse supplémentaire correspondait à un doublement de la puissance de la machinerie!

Déjà présenté par Alain (Lun 03 Fév 2014, 16:28), le FRANCE de la classe Courbet sortant de Saint-Nazaire pour essais à la mer. C'était en 1914.

Le même FRANCE, cette fois en chantier en 1912

Superbe la dernière. Ils sont en train de finir l'installation de la cuirasse.

4 septembre 1911 la grande revue navale de Toulon en présence du Président de la République à bord du cuirassé Masséna; les vedettes sont évidemment les six cuirassés de la classe Danton à peine entrés en service qui défilent majestueusement.



Sur cette dernière photo prise du VOLTAIRE,le CONDORCET,le DIDEROT,le DANTON,le MIRABEAU passent devant le MASSENA.

Déjà montré à plusieurs reprises (Dim 20 Mar 2016, 10:19, Mar 05 Avr 2016, 16:53, Sam 27 Jan 2018, 01:17) et dans diverses circonstances, le cuirassé MARCEAU est ici vu au mouillage, coupée abaissée et tangons déployés.

D'après l'état de sa mature le Marceau est photographié entre 1900 et 1914; depuis 1906 il porte l'école des apprentis torpilleurs.

Lancement du cuirassé VERGNIAUD par les Chantiers de la Gironde le 12 avril 1910.


La classe DANTON à laquelle il appartenait a déjà été présentée par Alain (Sam 14 Mar 2015, 14:50).

Remarquez l'absence de ceinture cuirassée lors du lancement, le placage en bois sur lequel elle va reposer est visible; pour ne pas trop alourdir le navire lors du lancement, comme sur tous les cuirassés de cette époque, elle n'est posée que lors de l’achèvement à flot.

Magnifique cette photo.
Et le côté presque amusant, les arbres derrières ce qui tranche avec tout le reste et ce côté industriel. Cela fait décalé.

En parlant des Danton, c'était lequel déjà qu'il avait fallu s'y prendre à trois fois avant d'arriver à le mettre à l'eau?
Je me souviens l'avoir lu il y a 7-8 ans dans le livre dédié à cette série de navires.

Il s'agit du Danton.

Pour illustrer ma réponse voici les deux tentatives de lancement du Danton


1er tentative le 22 mai 1909 en dépit de plusieurs remorqueurs, quatre sont visibles sur la photo le Danton refuse de quitter sa cale de construction; les officiels et la Marseillaise en ont été pour leurs frais .



Le 4 juillet 1909 est la bonne le Danton est enfin dans son élément! cette fois il il est sorti de sa cale dans l'anonymat complet!

PS/ La troisième fois c'est autre chose lors de ses ses essais au point fixe le 1er janvier 1911, le Danton toujours lui, casse ses amarres et s'échoue dans la Penfeld, il est allégé et à la marée suivante il est déséchoué, les marins y voient toutefois un signe de mauvaise augure
Ils ont raison, le Danton sera le seul de sa classe à couler au cours de la grande Guerre, torpillé le 19 mars 1917 par l'U64 allemand.

Le JEAN BART en giration à forte vitesse pendant ses essais. Les tourelles antiaériennes ne sont pas encore installées.

La photo du Jean Bart ci dessus date du 16 janvier 1949 après sa reconstruction durant ses essais de vitesse; outre que l'artillerie anti aérienne n'est pas encore installée, la tour (à comparer avec les photos plus récentes), la mature et les radars sont subir par mal de modifications avant son entrée en service qui n'interviendra qu'en 1955.

"Trouvaille" (dans ma doc.)

Schéma représentant le projet (vers 1950) des installations radar à bord du Jean Bart :

Là à partir de la page 209
https://books.google.es/books?id=YnS9AwAAQBAJ&pg=PA220&lpg=PA220&dq=drbv-11&source=bl&ots=BTawhMrGO8&sig=ACfU3U179PRFWrM2e8Q5ZQbEoN5UePUY0Q&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiawKTNg-LlAhUSlxQKHWigA4kQ6AEwBXoECAYQAQ#v=onepage&q=drbv-11&f=false
Bonne journée

Intéressant et plein de photos peu connues.

Je conseil l'achat de ce livre, une mine d'information dommage qu'il ne soit pas traduit en français