Avions de l'Aéronavale et autres

Pascal j'ai modifié ma planche plus haut, merci encore...

Une version attaque navire spécifique au Rafale M :



Dessins (c) JJMM

JJMM a écrit:

Une version attaque navire spécifique au Rafale M : […]

Mission autrement désignée (me semble-t-il) Assaut-Mer (Assomer, en abrégé jargonneux).

Je me demande si la conf' 6 Mica ne sera pas réservée aux CAP

Ne sachant pas ce que sont les CAP, je ne peux y répondre !!

JJMM a écrit:

Ne sachant pas ce que sont les CAP, je ne peux y répondre !!

Combat Air Patrol (CAP), les chasseurs chargés de protéger les porte-avions

Merci Claus !

clausewitz a écrit:

[…] Combat Air Patrol (CAP), les chasseurs chargés de protéger les porte-avions ; )

… les porte-avions, ou toute autre formation (de surface ou aérienne).
Ainsi un dispositif d'assaut (assomer ou assoter) peut-il être escorté par une CAP ; ou par plusieurs.
Tout comme un groupe naval (ou une force).

Toujours sur le pont (d'envol !!) pour des reprises de profils pour les 100 ans de la BAN d'Hyères en 2025 avec une variation sur les SUE/SEM:



et avec un HSS-1 /

Dessins sauf insignes (c) JJMM

JJMM a écrit:

Toujours sur le pont (d'envol !!) pour des reprises de profils pour les 125 ans de la BAN d'Hyères en 2025
... avec un HSS-1



Dessins sauf insignes (c) JJMM

Excellent "ventilateur', doté d'une très bonne fiabilité mécanique, même s'il avait tendance à "pétarder" au démarrage; mais il était équipé d'un gros neuf cylindres en étoile de 29 litres de cylindrée (!) - curieusement installé, avec une inclinaison, sur l'avant, à +/- à 45° vers le bas, pour faciliter la liaison de l'entrainement mécanique du rotor principal, l'arbre de transmission passant entre le pilote et le copilote -, qui développait allègrement plus de "1000 bourrins" et dont les "carbus" étaient alimentés, à l'époque dans l'Aéronavale, avec de l'essence "115-145 octanes". En guise de "sanitaires", le pilote et le copilote avaient droit, à ce que nous appelions un "TLM", un tube lance-m..., en réalité, un tuyau en "plastoc" muni à son extrémité d'un entonnoir, à portée de main, pour pouvoir faire "pipi" dedans, sans quitter leurs sièges! Sinon, les passagers à bord étaient priés, durant le vol, de se retenir et "serrer les fesses"... Ah, c'était le bon temps!

Oui Loïc, je les ai entendus pas mal quand j'étais à Saint Mandrier, la nuit on voyait bien la flamme bleue qui sortait du pot d'échappement !
Un bruit bien reconnu sur une vidéo sur la toile !
J'ai attaqué la fameuse Alouette III, aurais tu des photos de la cabine et de la machine pour les marquages que je n'arrive pas à lire ?

Hélas, non,  je n'ai que deux clichés de notre équipe V3 Alouette II, en 1965, à Saint Raph, et, malheureusement, nous nous tenions devant l'appareil!

J'évoque l'Alouette II, car ses marquages étaient, alors, similaires à ceux effectués sur l'Alouette III. Cà n'allait pas "péter" bien loin, car hormis la livrée bleue, ils se résumaient au N° d'identification de l'appareil, peint sur les deux bords du  "bas de caisse" de l'habitacle du "ventilateur," et les cocardes tricolores barrées par l'ancre, sur les capotages à l'aplomb de la turbine. Il n'y avait, alors, aucune mention "Marine" sur les carénages de la poutre de queue, juste, sur le rotor de queue, les marquages jaunes de sécurité... beaucoup plus discrets que de nos jours, à croire que le Mataf, avec le temps, s'est converti en une "aimable burne", incapable d'être "conscient" du danger que peuvent représenter les hélices et les voilures tournantes!  Derrière tout çà, il y a aussi l'application militaire de l'évolution des consignes "civiles"  de sécurité.

Ah, si, les flottilles et escadrilles se débrouillaient pour "coller" leur blason bordé d'or sur la partie métallique, à l'avant et au bas de la verrière, qui, de toute façon, était masquée par le tableau de bord de l'appareil.

La célébration à Hyères concernera le centenaire pas le 125 ème ! 🤭
Quand on voit toutes les instructions sur les 2 côtés du HSS, c'est fou : indice d'octane, quantité en gallons, ou encore pour l'huile avec l'indication de ne pas faire déborder, une poignée quand c'est une poignée ou une marche dans ce cas !!
L'indication que je cherche est située sur les portes arrières coulissantes avec 2 flèches vers le bas, impossible de lire le texte...

JJMM a écrit:

Quand on voit toutes les instructions sur les 2 côtés du HSS, c'est fou : indice d'octane, quantité en gallons, ou encore pour l'huile avec l'indication de ne pas faire déborder, une poignée quand c'est une poignée ou une marche dans ce cas !!
L'indication que je cherche est située sur les portes arrières coulissantes avec 2 flèches vers le bas, impossible de lire le texte...

Ces "instructions" n'existaient pas de mon temps, car, déjà, tous les "rampants", quelque était leur spécialité, à fortiori au sein des escadrilles, des flottilles et des ST de la BAN étaient censés connaitre par cœur ces "spécificités"; le HSS, c'était de l'essence 115/145, les Alouettes et les Super-Frelons du "kérosène" TR0-F35, vu que nous n'avions que deux carburants aviation; le plein s'effectuait avec le "patron d'appareil", qui mettait le contact sur le tableau de bord, pour vérifier le niveau de la jauge - de toute manière, avec toutes les mises à la terre réglementaires, il n'y avait pas grand risque d'interférer avec un éventuel court-circuit électrique durant la corvée de plein des réservoirs! -.

Les marquages de "sécurité" s'étaient très sérieusement renforcés à dater des années 1970 et durant les décennies suivantes. De nos jours, le personnel au sol et à bord arbore des tenues avec des bandes réfléchissantes; rien de tel, à l'époque, où nous avions des bleus de mécano (une veste et un fute), comme sur cette photo, prise en septembre 1965, où ton serviteur est, avec les mains sur les hanches, à l'aplomb du rotor de l'Alouette II.   Remarque bien la veste de mon camarade, au premier plan, à droite,  dont les deux pans étaient maintenus par une épingle à nourrice, car la fermeture-éclair avait lâché! Celui, au centre, sur ma droite, un mécano, tripote un jeu de petits pistons d'une pompe à huile, et, tout devant, c'est l'un des deux essieux "articulés" d'un Alouette. On était à des "années-lumières" des consignes de sécurité actuelles, nous fumions "peinards" à proximité des grands bacs de tricolore éthylène et de "white spirit" qui nous servaient à nettoyer les pièces mécaniques.

Le "gag" était que j'étais le seul "électromécanicien d'équipement"  de l'équipe, où personne - même nos deux chefs, un second-maitre de 1ère classe et un maitre, de très braves gens, qui s'étaient cognés la fin de la WW2, l'Indo, etc. et tâtaient très sévères mécaniquement -, quand j'avais "débarqué", n'avait été foutu de me filer, à très peu de choses près, le moindre conseil, l'électricité et le reste leur passant très largement au-dessus du bachi et de la casquette!... Demerden Sie sich!   .. il ne m'était resté que l'unique solution de potasser, dans mon coin, les guides techniques publiés par Sud-Aviation, alors que, sorti d'une terminale classique générale - le latin ne sert pas en grand-chose! -, puis de Rochefort, je ne faisais même pas la différence entre une clé plate de 13 et une clé à cliquet.   En plus, nous avions droit à deux caisses à outils, l'une, au pas métrique, l'autre, au pas impérial, à cause des appareils américains!    

Oui Loïc, on était habillé comme l'as de pique dans les années 60, vraiment pour les tenues de travail et difficiles à entretenir : taches de mazout, de graisse ou autres quasi indélébiles !
Le marquage à outrance devait avoir des anomalies, j'en ai trouvé une mahousse ici sur le HSS-1 n°182 avant sa rénovation :

On lit 272 kg/6000 LBS ce qui est totalement faux, il fallait inscrire 600 LBS ! Quel contrôle y avait-il eu ?
On imagine un étranger anglo-saxon en  train de fixer une charge de seulement 1 tonne !!!

Au tour de l'Alouette III mythique s'il en fut de 1962 à 2022, 60 ans de service très actif !

La 244 à Hyères

En décoration spéciale pour leur RSA à Lanvéoc-Poulmic

Les bâtiments qui l'ont accueillie dans ses différents rôles, Pedro, ASM VSV et liaison
Dessins (c) JJMM sauf ceux indiqués

Merci JJMM pour ces dessins, splendides, comme d'habitude  

Loïc Charpentier a écrit:

Sinon, les passagers à bord étaient priés, durant le vol, de se retenir et "serrer les fesses"... Ah, c'était le bon temps!

Se retenir, oui dans tous les sens du terme. J'ai le souvenir ému d'avoir volé sur HSS pour un exercice de débarquement. Assis sur le plancher de la soute, sans rien d'autre pour me retenir que mon Mas-49, alors que la porte était ouverte, avec quelques mouvements de roulis

J'ai comme l'impression que des choses qui se faisaient à l'époque remonteraient aujourd'hui au Service de santé, à la Presse, aux rézosocios et finalement au cabinet du ministre...

Autre exemple du même genre, dans un autre exercice de débarquement, avoir pris, sur ordre, quelques heures de repos (on devait être en avance...) à même le sol du côté de Diego-Suarez, sans protection d'aucune sorte. Réveil avec des piqures de moustiques qui couvraient tout cm2 de peau piquable : ce bivouac improvisé était à deux pas d'un cours d'eau

Sans parler de la sécurité au travail un peu approximative, comme l'évoque Loïc.

Merci Bleu Marine !  
Très compliquée à réaliser avec ma vieille antiquité logicielle, l'autre face de la 1997 ici avec la vue de droite :

Dessins (c) JJMM