Paris, premiere destination touristique du monde.....

Paris, premiere destination touristique du monde.... mais je me demande bien pourquoi

sale, mal eleves, metro puant...

puis bon....
http://www.francetvinfo.fr/economie/medias/video-quand-deux-touristes-chinoises-testent-l-amabilite-d-un-garcon-de-cafe-a-paris_620689.html#xtatc=INT-1

Comme pour tout, la France se repose seulement sur une aura ou sur une réputation... Que cela soit pour le tourisme ou le savoir -faire... Malheureusement, aujourd'hui, il y a de nombreux pays dans le monde capables de faire aussi bien et très souvent mieux du fait du comportement des Français eux-mêmes...

Il n'y a pas besoin d'être Chinois pour rencontrer de tels serveurs...

On devrait faire connaitre sur les réseaux sociaux et boycotter les adresses ou on est mal reçu, parce qu'il y a heureusement des lieux ou l’accueil est plus chaleureux, je suis qu'alors le changement de comportement serait rapide, les clients ont les moyens de se défendre.

un article tres vrai, et dont meme les lecteur souligne la justesse en commentant

Pour ma part, sortis de la Tour Eiffel et du Louvre, la direction est la gare ! bon, j'admet, le musee de la Marine a ma preference
J'ai des echos de chinois qui sont alles visiter Paris avec une agence... ce n'est pas glorieux.
C'est derangeant quand le Chinois en question est du genre a acheter 10 appart au cap vert ou en Espagne, mais se limitera au sac a main cartier ou Dior a Paris....

http://www.lepoint.fr/editos-du-point/pierre-antoine-delhommais/paris-brule-t-il-20-02-2014-1794010_493.php

À observer les succès économiques de l'Allemagne de Mme Merkel, à se rappeler la façon dont Mme Thatcher avait réussi, d'une poigne de fer, à redresser l'économie britannique, on se dit que la France se porterait nettement mieux aujourd'hui si elle avait été ou était gouvernée par des femmes.

Cette bouffée de féminisme se dissipe toutefois très vite dès qu'on écoute Nathalie Kosciusko-Morizet et Anne Hidalgo présenter leurs projets respectifs pour le Paris du futur qu'elles rêvent de diriger. La première nous explique qu'il est urgent de détruire la tour Montparnasse, la seconde de transformer l'avenue Foch en espace vert. Ces propositions architecturo-bucoliques sont certes de nature à séduire l'électeur bobo un peu simplet de la capitale, mais elles ne sont guère en mesure, en revanche, d'enrayer son déclin économique. Un déclin bien analysé par trois économistes et urbanistes, Mario Polèse, Richard Shearmur et Laurent Terral, dans un livre, La France avantagée, Paris et la nouvelle économie des régions.

L'affaiblissement économique relatif de Paris présente une double dimension. Nationale et internationale. Nationale, d'abord, parce que Paris perd du terrain par rapport aux autres grandes métropoles françaises, à l'inverse d'un Londres dont le poids économique ne cesse de croître vis-à-vis des autres villes britanniques. Le vieux cliché d'un désert français (la province) au milieu duquel une oasis, Paris, accaparait toute la lumière, les richesses et la matière grise a sérieusement jauni - ce qui est d'ailleurs une bonne nouvelle pour la France puisque cela signifie une croissance plus équilibrée sur l'ensemble du territoire.

Depuis dix ans, les régions du Sud et de la côte ouest ont créé quatre fois plus d'emplois que l'Île-de-France. La métropole parisienne s'est désindustrialisée plus vite et plus fort encore que le reste du pays. L'aire urbaine de Paris ne compte plus aujourd'hui que 6 % d'"emplois de fabrication", comme les appelle l'Insee, contre 14 % pour la zone de Lyon ou Nantes. Quant à Paris intra-muros, il représente moins de 30 % des emplois franciliens, contre près de 40 % en 1982, et a bien du mal à accueillir les acteurs de la nouvelle économie, de plus en plus banlieusards pour cause d'immobilier trop cher.

Sur le plan démographique non plus, la situation de la capitale n'est guère reluisante. En quarante ans, Paris intra-muros a perdu, malgré un récent rebond, près de 60 000 habitants. Non seulement la région Île-de-France se retrouve en situation de déficit migratoire, mais elle est devenue la région la moins attractive du pays. Entre 2003 et 2008, 815 952 personnes sont venues s'y installer, tandis que 901 555 habitants l'ont quittée. Les jeunes vont encore à Paris pour y terminer leurs études ou pour y trouver un premier emploi, mais ils ont tendance à le fuir dès qu'ils se sont mariés et ont eu des enfants, même lorsqu'ils sont cadres supérieurs et gagnent très bien leur vie. Les Rastignac ne disent plus aujourd'hui "À nous deux Paris !" mais, dès qu'ils le peuvent, "Tchao Paris !".

La cote internationale de Paris elle aussi est en baisse. La capitale souffre du rétrécissement de son espace d'influence culturel, économique et politique, lié notamment à l'intégration européenne et au déclin général de la France dans la mondialisation. Une mondialisation qui, malheureusement pour Paris, ne parle pas le français mais l'anglais pour commercer, échanger des services, de l'argent, aller sur Internet ou faire des études. "Pour Paris, l'impact le plus brutal de la mondialisation se situe probablement là : elle ne se fait pas dans sa langue", résument d'une formule choc Polèse, Shearmur et Terral.

Paris n'est plus considérée par les hommes d'affaires étrangers comme une ville où l'on investit pour créer un business et gagner de l'argent, mais comme une ville où il est agréable de le dépenser lors d'un séjour. Selon l'enquête internationale Mastercard, Paris n'arrive qu'en 29e position des grandes capitales pour le critère climat d'affaires (ease of doing business). Paris est devenu un lieu de consommation de richesses venues de l'extérieur et non plus de production de richesses intérieures.

Résultat, Paris prend de plus en plus les allures d'une immense résidence hôtelière pour touristes étrangers fortunés venant passer du bon temps dans cette ville "tellement romantique". Presque 20 % des logements des arrondissements centraux de la capitale sont des résidences secondaires et le quart des 80 000 chambres d'hôtels de la capitale est classé quatre étoiles ou plus. Enfin, plus de 20 % des emplois parisiens intra-muros sont liés au commerce de détail, à l'hôtellerie et à la restauration, aux services à la personne et aux loisirs. Vivre du tourisme, pourquoi pas ? Mais là aussi la concurrence est rude, surtout quand les magasins sont fermés le dimanche, qu'on ne trouve pas de taxi le soir, qu'on se fait voler son portefeuille dans le métro et que les serveurs ne parlent pas un mot d'anglais. Selon le classement 2013 Mastercard Global Destination Cities Index, Paris n'arrive plus qu'en 3e position des principales destinations touristiques, devancée par Londres (2e) et Bangkok (1re) et talonnée par Singapour et Istanbul. Paris vit encore, et plutôt bien, de son passé glorieux. Mais il n'est pas sûr que vivre de son passé soit le meilleur moyen de préparer l'avenir.

bonour
vrai parisien (plusieurs générations), je pense maintenant que Paris est une vile où il fait bon ne pas vivre (et encore moins travailler). une capitale transformée en ville de vacances…  l'exception française, ça doit être cela: boboville.