Cuirassés allemands

Diantre ! Le subtil accent de l'Astéracée bleue gagnerait-il ?

Après la plage arrière endimanchée du SCHARNHORST, la plage avant du TIRPITZ montrant les deux télépointeurs avant et les tourelles Anton et Bruno pointées à 10h tandis que beaucoup de monde se presse aux bastingages de la tour avant.

Loïc Charpentier a écrit:

[…]

Takagi a écrit:

Diantre ! Le subtil accent de l'Astéracée bleue gagnerait-il ? : oops:

Dans le même ordre d'idées nous avons (en bas du tableau, partie USA) le cuirassé Yowa (deux occurrences).
Une contagion venue du Yamato, peut-être ?

Citation :

beaucoup de monde se presse aux bastingages de la tour avant

Ils risquent d'en avoir pour leurs tympans ...

L'étrangeté de cette photo, c'est que vu sous cet angle la tour du Tirpitz ressemble à un tripode, ce sont les supports de la passerelle supérieure qui donnent cette impression.
La photo doit dater de la période de ses essais début 1941, puisque dès juin 1941 il a d'abord eu le dessus des tourelles noir puis il a été camouflé pratiquement tout le temps.

Citation :

Diantre ! Le subtil accent de l'Astéracée bleue gagnerait-il ?

Citation :

Dans le même ordre d'idées nous avons (en bas du tableau, partie USA) le cuirassé Yowa (deux occurrences).
Une contagion venue du Yamato, peut-être ?

Les mouches ont intérêt à planquer, vite fait, leur arrière-train, avec vous!
Quand j'avais torché ce tableau, il y a 5 ans, j'avoue que je ne l'avais pas relu; ce qui aurait été le cas s'il s'était agi d'un article destiné à la publication, mais c'était juste un travail personnel.
En plus, çà démontre l'importance de relecture - chez Caraktère, c'est une relectrice!   -, un travail à plein temps, souvent fastidieux, dans une boite d'édition, car on aura beau relire son propre travail, même deux ou trois fois de suite, il y a 9 chances sur 10, de louper l'incongruité, ce que ne fera pas un œil extérieur rodé à l'exercice.

NIALA a écrit:

L'étrangeté de cette photo, c'est que vu sous cet angle la tour du Tirpitz ressemble à un tripode, ce sont les supports de la passerelle supérieure qui donnent cette impression.
La photo doit dater de la période de ses essais début 1941, puisque dès juin 1941 il a d'abord eu le dessus des tourelles noir puis il a été camouflé pratiquement tout le temps.

La tourelle Anton n'intègre pas le télémètre de 10,5 m - il avait été installé sur la tourelle A du Bismarck, mais comme il passait son temps à se faire noyer par les vagues d'étrave, il avait été démonté -. En proue, seule, la tourelle B en était équipée.

Citation :

Quand j'avais torché ce tableau, il y a 5 ans, j'avoue que je ne l'avais pas relu; ce qui aurait été le cas s'il s'était agi d'un article destiné à la publication, mais c'était juste un travail personnel.
En plus, çà démontre l'importance de relecture - chez Caraktère

chez Caraktère le Patron prononce "Mouchachi" alors t'as pas faux ...

pascal a écrit:

Citation :

Quand j'avais torché ce tableau, il y a 5 ans, j'avoue que je ne l'avais pas relu; ce qui aurait été le cas s'il s'était agi d'un article destiné à la publication, mais c'était juste un travail personnel.
En plus, çà démontre l'importance de relecture - chez Caraktère

chez Caraktère le Patron prononce "Mouchachi" alors t'as pas faux ...

Moi-aussi, depuis ma plus tendre jeunesse - çà doit remonter à ma lecture de George Blond! - ... Et si le Patron le prononce de cette manière, je ne vais pas prétendre le corriger... slurp...

Loïc Charpentier a écrit:

Citation :

[…] chez Caraktère le Patron prononce "Mouchachi" alors t'as pas faux…

Moi-aussi, depuis ma plus tendre jeunesse - çà doit remonter à ma lecture de George Blond ! - […]

Du coup je viens de (re-)feuilleter "Le Survivant du Pacifique" : dans mon édition (Fayard et Cie 1949) le nom du cuirassé est orthographié Musashi.

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Le SCHARNHORST à la mer. Il ne fait pas bon circuler sur la plage avant.

Douilles de 280 sur la plage avant du SCHARNHORST

Le TIRPITZ camouflé et tapi dans le Kaafjord en Norvège en 1943

L'épave du pré-dreadnought SCHLESWIG-HOLSTEIN relevée par les soviétiques du fond du port de Gotenhafen (Gdynia). La photo a été prise à la fin de 1945.

Les tourelles principales avant du TIRPITZ en 1941.

Takagi a écrit:

Douilles de 280 sur la plage avant du SCHARNHORST

Intéressante cette photo.

Pour un aussi gros calibre on pouvait encore utiliser un système à douille au lieu des charges propulsives séparées ?!

ecourtial a écrit:

Takagi a écrit:

Douilles de 280 sur la plage avant du SCHARNHORST

Intéressante cette photo.

Pour un aussi gros calibre on pouvait encore utiliser un système à douille au lieu des charges propulsives séparées ?!

Je pense que je vais me répéter, car je crois, déjà avoir évoqué le sujet, ici-même ...

Toutes les pièces d'artillerie, aussi bien navales, terrestres qu'anti-aériennes, quelques soient leurs calibres, conçues par les allemands, intégraient une culasse à  fermeture par coin ou tiroir; la moindre étanchéité du dispositif, comparée à celle d'une culasse avec obturateur de culasse à filets, imposait  l'emploi de douilles métalliques, garnies de gargousses (en lieu et place du chargement direct des seules gargousses dans la chambre de culasse).

La France, par exemple, avait adopté le système à vis pour toutes ses pièces de gros & moyens calibres, celui à coin, pour les canons de petits calibres (sauf, évidemment, notre célèbre "75" modèle 1897, qui, lui, était équipé d'une culasse Schneider, d'un type spécial, dit à filets concentriques!  ).

L'obturateur à coin a l'avantage d'être d'un fonctionnement plus rapide que le système à filetage interrompu et, moyennant la nécessité d'utiliser des douilles, les allemands s'en satisfaisaient pleinement (par exemple, Dora, le monumental canon de 800 mm sur voie ferrée, utilisait des douilles!).

Anton sur la plage avant du BISMARCK en achèvement à Hambourg


Une comparaison avec la photo des tourelles du TIRPITZ un peu plus haut permet de voir qu'Anton n'avait de télémètre que sur le BISMARCK.

Effectivement je n'avais jamais remarqué ce fait, toutefois on voit sur la tourelle Anton du Tirpitz, l'emplacement du télémètre existe mais il est obturé, il était probablement prévu mais n'a pas été monté peut être un retard de fabrication.

NIALA a écrit:

Effectivement je n'avais jamais remarqué ce fait, toutefois on voit sur la tourelle Anton du Tirpitz, l'emplacement du télémètre existe mais il est obturé, il était probablement prévu mais n'a pas été monté peut être un retard de fabrication.      

Non, juste un problème d'optiques régulièrement "arrosées" par les vagues, rendant leur emploi problématique ou aléatoire, d'ailleurs, les optiques de télémètrie de la tourelle Anton, sur le KMS Bismarck avaient, été, elles-aussi, "obturées".
La tourelle Anton se calait, si nécessaire, sur les réglages télémétrique de Berta, l'autre tourelle de proue, ce qui n'était pas, vraiment un problème, les tourelles de proue étant sensées se caler sur la même cible. Les réglages télémétriques, acquis par les tourelles, n'étaient pas, non plus, prépondérants sur ceux acquis et transmis par la direction centrale de tir. Les télémètres intégrés dans les tourelles n'étaient qu'une solution de secours, dans l'éventualité où les directions de tir (avant, en priorité, & arrière, en "urgence") n'étaient plus opérationnelles.

Même, si les télémètres de tourelle pouvaient avoir la même envergure que ceux installés dans les hauts, leur "portée efficace" était, naturellement, limitée par leur hauteur au-dessus de la flottaison.

Lancement de torpille sur le TIRPITZ en Norvège

Le GNEISENAU en cale sèche à Kiel :

Cinq vues du HINDENBURG, troisième unité de la classe DERFFLINGER et dernier grand bâtiment de la Kaiserliche Marine à être mis en service (en mai 1917), après le sabordage de Scapa Flow du 21 juin 1919.

Les trois premières vues montrent l'épave posée droite sur le fond, le sabordage ayant été fait pour que le bâtiment coule droit et laisse son équipage évacuer :


La quatrième montre l'épave à marée basse en 1926 :


La cinquième montre l'épave en cours de relevage vers 1927. Les Britanniques n'ont pas réussi à garder l'épave droite. Les importants dégâts de la coque et le risque de chavirage dû à un renflouement asymétrique ont considérablement ralenti et compliqué les travaux, qui ont duré de 1926 à 1930.


Et la sixième montre le grand bâtiment enfin renfloué et remorqué à Rosyth pour y être démantelé.


Fin de parcours pour un superbe navire.  

Le pré-dreadnought KAISER WILHELM DER GROSSE de 1898 (classe KAISER FRIEDRIECH III), construit par Germaniawerft à Kiel et admis au service le 5 mai 1901. Modernisé en 1908-1910 (ajout de 88mm Flak, réduction et allègement des superstructures), il est cependant dépassé dès sa remise en service par l’arrivée des Dreadnoughts. Mis en réserve en 1910, brièvement réactivé en 1914 en Baltique, remis en réserve en février 1915, utilisé comme dépôt dans le port de Kiel en 1916 puis comme bateau-cible, il finit ferraillé en 1920.


La photo a été prise vers 1903.