Croiseurs français

Croiseur LAMOTTE-PICQUET au bassin à Hong Kong, avril 1939.

Bonjour à tous.


Merci Dedesommes pour cette belle et intéressante photo du LP en bassin. On y voit notamment la catapulte pour l’hydravion. Je me demande pourquoi l’appelait-on ainsi alors que ce n’est simplement qu’une rampe de lancement sans doute sans catapultage au sens strict comme sur les P.Avions.


Bonne fin de semaine.


JY

JYLO a écrit:

Bonjour à tous.


On y voit notamment la catapulte pour l’hydravion. Je me demande pourquoi l’appelait-on ainsi alors que ce n’est simplement qu’une rampe de lancement sans doute sans catapultage au sens strict comme sur les P.Avions.


Bonne fin de semaine.


JY

Euh
http://www.sealex83.fr/galerie/paularnoud/Hydravions%20et%20avions/index.html#img=Hydravion%20Loire%20130%20catapultage.jpg entre autres ...
https://www.facebook.com/marinenationale.officiel/photos/pcb.2018830441473477/2018823251474196/?type=3&theater
On voit distinctement le chariot et le câble de lancement
Je doute fort qu'un hydravion, même lent ait pu décoller sans une aide externe
A+

En une vingtaine de mètres, la catapulte à air comprimé, installée en 1929 sur le Lamotte-Piquet et ses "frangins", était sensée lancer un hydravion d'un poids maximum de 1600 kg à 93 km/h.

Citation :

En une vingtaine de mètres, la catapulte à air comprimé, installée en 1929 sur le Lamotte-Piquet et ses "frangins", était sensée lancer un hydravion d'un poids maximum de 1600 kg à 93 km/h. ; )

Censée seulement ? Elle n'y parvenait pas ?

http://www.maquetland.com/article-phototheque/313-croiseur-georges-leygues-catapulte-

catapulte à air comprimer où à poudre ?

Mouarrfff
Intéressé par l’aéronef la Marine Nationale décida de passer commande pour seize appareils de série mais exigea de Potez que le modèle 452 soit doté d’un système permettant le repliage des ailes afin de gagner de la place à bord des navires de guerre destinés à le recevoir.
Quelques mois après le vol inaugural de l’hydravion les premiers exemplaires entrèrent en service. Plusieurs furent immédiatement affectés à bord des bâtiments de guerre français les plus puissants de l’époque, le Dixmude et le Lorraine. En effet ces deux lourds cuirassés avaient fait l’objet d’un vaste chantier destiné à les équiper de cette fameuse catapulte. Pour leurs commandants les petits hydravions biplaces représentaient un apport qualitatif en matière de renseignement et de reconnaissance non négligeable. Toutefois cela obligeait aussi les marins à revoir totalement la conception de leurs missions de combat, prenant notamment en compte l’orientation du vent lors des phases de lancer des Potez 452.
Sans commentaire

Bonjour à tous,

Starshiy a écrit:

Plusieurs furent immédiatement affectés à bord des bâtiments de guerre français les plus puissants de l’époque, le Dixmude et le Lorraine. En effet ces deux lourds cuirassés avaient fait l’objet d’un vaste chantier destiné à les équiper de cette fameuse catapulte.

Le cuirassé Dixmude

Un petit lapsus, ou un test proposé par un Starshiy facétieux ?

Ou plutôt Starshiy a voulu nous montrer une belle boulette d'un journaliste mal informé !
On notera aussi les déboires avec la catapulte (à poudre) du croiseur lourd Tone lors de la bataille de Midway, qui a changé le cours de combat...
Un peu hors sujet, c'est vrai ...

Bleu Marine a écrit:

Un petit lapsus, ou un test proposé par un Starshiy facétieux ?

Starshiy a une propension naturelle à être facétieux !
Mais là c'est une boulette du site
https://www.avionslegendaires.net/
Qui ne supporte aucune contradiction !

Bleu Marine a écrit:

[…]

Starshiy a écrit:

[…] bâtiments de guerre français les plus puissants de l’époque, le Dixmude et le Lorraine. […]

Le cuirassé Dixmude : shock:
Un petit lapsus, ou un test proposé par un Starshiy facétieux ?

Starshiy a écrit:

[…] Starshiy a une propension naturelle à être facétieux !
Mais là c'est une boulette du site […] Qui ne supporte aucune contradiction !

D'ailleurs l'emploi de l'article déterminant la Lorraine pouvait lever le doute, s'il en subsistait un.

Les croiseurs légers GLOIRE, MONTCALM et ÉMILE BERTIN (amarré à l’épi) à Alger. La photo a été prise à Alger à l’automne 1939.

Le croiseur lourd ALGÉRIE au mouillage aux salins d'Hyères en août 1941

Bonjour,

Merci Takagi.

Je crois lire Brégançon dans la légende à gauche. Qu'en disent les Toulonnais ?

N'est on pas face à un montage photo ? Le bateau et son équipage semblant ne pas correspondre avec l'horizon du paysage...

Citation :

Le croiseur lourd ALGÉRIE au mouillage aux salins d'Hyères en août 1941 : marin:

Citation :

N'est-on pas face à un montage photo ? Le bateau et son équipage semblant ne pas correspondre avec l'horizon du paysage… : scratch:

Pas trop sûre que ce soit un montage… Mais pourquoi pas ?

Bleu Marine a écrit:

[…] Je crois lire Brégançon dans la légende à gauche. Qu'en disent les Toulonnais ?

Oui, clairement, c'est Brégançon. Qui, en plus, est indubitablement situé dans la rade d'Hyères.

Ce qui est surprenant, c'est la tenue (panachée) au mois d'août. Peut-être faisait-il, à l'époque, moins chaud, moins caniculaire, que de nos jours ?

D'après le livre de Jean Moulin et Patrick Maurand l'Algérie est aux Salins du 4 au 9 aout 1941, il se pourrait que la photo ait été prise durant cette période; le paysage en arrière plan peut il correspondre aux Salins d'Hyères?

NIALA a écrit:

D'après le livre de Jean Moulin et Patrick Maurand l'Algérie est aux Salins du 4 au 9 aout 1941, il se pourrait que la photo ait été prise durant cette période; le paysage en arrière-plan peut-il correspondre aux Salins d'Hyères?

Sans aucun doute, selon moi.

Le CAA Colbert en juin 1967

CAA Colbert :

Passage de la ligne sur le croiseur-école JEANNE D'ARC en 1964


Tel l'escalope, je n'étais pas né à cette époque.

C'est son dernier passage puisque la Jeanne d'Arc sera condamnée en juillet 1964 à l'issue de sa dernière campagne.
Si je ne me trompe pas l'équateur est passé entre le départ d'Abidjan soit le 27 novembre 1963 et l'arrivée à Sainte Helene le 2 décembre 1963; puisque c'est la première traversée de la ligne qui compte.
Si je me trompe n'hésitez pas à corriger

Entraînement à la lutte antiaérienne à bord du croiseur FOCH à quai à Toulon en juillet 1941 :


Les affûts bitubes de 37 mm ont été ajoutés sur la plage arrière pour pallier à la faiblesse de l'armement antiaérien.
Au loin, la presqu'île de Saint-Mandrier n'est pas aussi boisée qu'aujourd'hui ; c'était pour dégager les champs de tir des batteries du Cap Cépet et de La Renardière.

Les affuts doubles de 37mm sur la plage arrière ont été installés en 1938.(les croiseurs de 10 000 TW Tome 2 par Gérard Garier)

Takagi a écrit:

Passage de la ligne sur le croiseur-école JEANNE D'ARC en 1964

Tel l'escalope, je n'étais pas né à cette époque.

! Je l'avais "loupé", celle-là!  Excellent!

La première fois qu'on franchissait l'équateur, la sacro-sainte Ligne, après le réglementaire bizutage "bon enfant", on avait droit à la remise d'un sympathique certificat solennel et très "officiel" qui nous dispensait, dès lors, si on la franchissait à nouveau, de subir ce "baptême".

A bord de la Jeanne, c'était le pied et, en même temps, en vrai boulot, rien qu'avec la fournée d'officiers-élèves, sortis de l’École Navale. Cà se voit, sur la photo,  avec l'importance du nombre de gars en short et torse nu, qui viennent "d'y passer" et sont passés sous la douche (à gauche, sur le cliché) ou s'apprête à se faire "enfariner"!

Elle est amusante cette vieille tradition qui se perpétue depuis 4 siècles dans les marines occidentales.

A bord de la Jeanne, que ce soit le vieux croiseur, ici, en photo, ou à bord du porte-hélicoptère, la discipline, lors du périple "annuel", était assez jugulaire-jugulaire, vu la présence des "midships", mais les descentes à terre, elles, étaient "monumentales", car elles correspondaient, souvent, à des événements locaux, comme le Carnaval de Rio, celui de la Nouvelle-Orléans, etc. Durant la circumnavigation de 1966/1967, lors de l'escale à la Nouvelle-Orléans, alors que le carnaval battait son plein, l'équipage se vantait d'y avoir épuisé le stock de bières de la cité, ce qui était parfaitement irréaliste, mais, néanmoins, donne une bonne idée de l'ambiance qui régnait à terre et de la "viande soule" qu'il fallait ramener à bord!