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Le vendredi 28 février 2014, les chantiers Hyundai Heavy Industries Co. ont remis à la marine sud-coréenne le patrouilleur lance-missiles KIM CHANG-HAK, quatorzième de la classe Yoon Youngha (ou Gumdoksuri). Il porte le numéro de coque 727.

La marine projette de l'admettre au service actif dans le courant du premier semestre, après deux mois d'essais.

 

Le 31 décembre 2015, la marine sud-coréenne a retiré six navires du service :

• la frégate légère Seoul (FFG 952, classe ULSAN) qui doit désormais servir de centre d’entraînement à la sécurité
  
• la corvette Kim Chon (PCC 761, classe PO HANG) qui pourrait servir de navire-école ou être cédée à une marine étrangère
  
• les quatre patrouilleurs n°283, 285, 288 et 291 de la classe CHAMSURI.
  

Il reste sept corvettes de la classe ULSAN (1500t) en service en Corée.

Deux PO HANG (1200t) ont déjà été transférées: le Mokpo (PCC 759) à la Marine des Philippines, à laquelle elle n’a pas encore été livrée, et le Kyong Ju (PCC 758) à la Marine Péruvienne. En Corée du Sud, il reste 18 unités de cette classe en service.

Quant aux CHAMSURI (147t), il en reste une soixantaine en service en Corée. L’avenir des quatre qui viennent d’être désarmées n’est pas décidé : elles pourraient elles aussi être cédées à d’autres marines, comme plusieurs de leurs consœurs.

Le désarmement de ces six navires a été effectué dans la base navale de Jinhae.

Le navire amphibie CHEON WANG BONG (LST-686) participera à l’exercice Cobra Gold 2016 qui aura lieu en Thaïlande du 6 au 19 février.

Cobra Gold est un entraînement au maintien de l'ordre et à l’organisation de secours en cas de catastrophe naturelle. Cette année, la Thaïlande (pays organisateur, comme chaque année), les USA, le Japon, la Corée du Sud, la Malaisie, Singapour et l’Indonésie y participeront activement avec un total de 7900 personnes, 24 navires et 35 avions et hélicoptères. La République Populaire de Chine, la Grande-Bretagne et l’Australie y participeront en qualité d’observateurs.


Le CHEON WANG BONG (4950t lège) transporte pour l’occasion deux LCM, huit blindés et 320 passagers, en plus de son équipage (120 hommes). Sa « mission » consistera à établir un poste de commandement et d’intervention et d’assistance humanitaire à partir du port de Sattahip.

Mis en service en décembre 2014, le CHEON WANG BONG est le premier d’une série de quatre LST. Le deuxième devrait être lancé en 2016.

La Corée du Sud finalise l’aménagement d’une base navale sur la côte sud de l’île Jeju. L’idée est d’y redéployer une partie des navires de surface et des sous-marins actuellement basés à Jinhae et de raccourcir leur temps de trajet vers les zones de la mer Jaune où la Corée du Nord pourrait être menaçante.


Un des défis que la marine va devoir relever sera de créer un port mixte, à la fois pour les navires de plaisance (paquebots de 150 000 t) et pour les navires militaires. Un autre défi sera de faire cohabiter civils et militaires, après que plusieurs des premiers ont été expropriés au profit des seconds. Les forces armées coréennes se sont lancées dans un vaste chantier d’aménagement du petit port de Gangjeong, choisi pour abriter la future base : vaste brise-lame doté d’une promenade pour admirer le soleil couchant, complexe sportif gratuit pour les résidents, gare maritime pour accueillir 200 000 croisiéristes par an à l’horizon 2020 (la population actuelle de Gangjeong n’étant que de 1200 habitants). Les premiers touristes sont attendus en 2017.

Tous les problèmes ne sont pas pour autant réglés : le port de pêche (principale activité du village avant l’arrivée des militaires) est désormais enclavé dans la base navale, ce qui a entraîné plusieurs manifestations ces derniers mois. Lors de l’inauguration officielle de la base navale ce vendredi 26 février 2016, les représentants du gouvernement et de la marine ont dû passer par une porte dérobée pour éviter les manifestants massés devant l’entrée principale où ils brandissaient des panneaux.

Les résidents protestent contre l’accaparement et la destruction par l’état de ce qu’ils appellent « un havre de paix et de vie », contre les expropriations et contre la clôture qui ceint les installations militaires et qui les privent d’une partie de leur village et de leur littoral. Les familles de pêcheurs craignent d’être les laissées-pour-compte de la modernisation du port.

Quelques manifestations en perspective…

Le matin du vendredi 27 mai vers 07h30, un bateau de pêche et un patrouilleur militaire nord-coréens ont fait une brève intrusion d’une dizaine de minutes au sud de la ligne maritime de démarcation.

Un navire de guerre sud-coréen est intervenu. Après les sommations par radio, il leur a tiré cinq coups de semonce pour les faire fuir.

L’incident n’a pas occasionné de victimes et les Nord-Coréens n’ont pas répondu. D'après l'agence de presse Yonhap, il semble que le patrouilleur nord-coréen soit venu rappeler à son compatriote qu'il ne devait pas se trouver là. L'intrusion n'était que de 0,4 milles marins, soit environ 750m.

Ce genre d’incident n’est pas exceptionnel, les pêcheurs nord-coréens faisant plus attention à suivre les bancs de crabes et autres fruits de mer qu’ils ne soucient de la navigation sur carte. Mais la marine sud-coréenne se méfie : elle craint que les Nord-Coréens cherchent à en profiter pour tester ses moyens de surveillance.

Du 16 au 18 juin 2016, la marine sud-coréenne a effectué un exercice majeur en préparation d’une éventuelle action nord-coréenne près de la Ligne Limite Nord, qui est la ligne de démarcation maritime entre les deux pays.

Quelque vingt patrouilleurs y ont participé, ainsi que des hélicoptères de combat Cobra, des chasseurs KF-16, des avions de patrouille maritime P-3C et des hélicoptères Lynx.

Séoul craint une action nord-coréenne en mer Jaune à l’occasion de la campagne de pêche au crabe bleu. Pyongyang a ordonné à ses pêcheurs d’augmenter les prises cette année, afin de pallier à la pénurie alimentaire chronique qui frappe la Corée du Nord. Pas moins de deux cents bateaux de pêche nord-coréens ont été repérés ces derniers jours au nord de la ligne de démarcation, soit 70% de plus que l’année dernière. Ils sont accompagnés d’un nombre accru de patrouilleurs.

Or les stocks de crabes bleus ont été très diminués au nord de la ligne de démarcation par les chalutiers chinois qui y opèrent depuis plusieurs jours. La Corée du Sud s’inquiète des décisions que prendront les pêcheurs nord-coréens (dont beaucoup sont membres ou employés de l’Armée Populaire de Corée du Nord) quand la fin de saison de pêche approchera sans que les quotas fixés par Pyongyang aient été atteints.


La Corée du Nord a construit une base navale à Goampo dans la province de Hwanghae, à une trentaine de milles marins de la ligne de démarcation. Cette base est capable de déployer environ 70 hovercrafts. C’est contre une action de ces hovercrafts, notamment contre les îles au sud de la ligne de démarcation, que la marine sud-coréenne s’entraîne. Les hélicoptères de combat et les chasseurs KF-16 sont jugés les meilleurs moyens de s’opposer à une vague d’hovercrafts.

La Corée du Nord a également construit une tour de vingt mètres sur une île inhabitée située à 12km de l’île de Yeonpyeong. D’après Séoul, cette tour est équipée d’appareils de surveillance capables de suivre les activités militaires sud-coréennes dans le secteur.

Le jeudi 30 juin 2016, la Corée du Sud a retiré du service les SSM-502 et SSM-503, ses deux derniers sous-marins de poche de la classe DOLGORAE (Dauphin). Les navires de cette classe avaient été les premiers sous-marins construits en Corée. Ils avaient été mis en service en 1990 et 1991. Longs de 25m, déplaçant 175t et armés par un équipage de 14 hommes, ils étaient destinés aux opérations côtières. La mise en service des Type 209 les avaient complètement surclassés.

La cérémonie de désarmement a eu lieu dans la base navale de Jinhae.

Le mercredi 24 juillet, la Marine Sud-Coréenne a pris livraison de ses quatre premiers hélicoptères AW159 Wildcat.


Le contrat d’acquisition de huit de ces machines avait été signé en 2013 pour un total de 400 milliards de wons (soit environ 350 millions de dollars US, ce qui met chaque machine à 43,75 millions de $). Les quatre derniers sont prévus être livrés à la fin de l’année 2016.

Le Wildcat, remplaçant du Lynx développé par Agusta-Westland, doit servir à la lutte ASM et aux opérations de recherche et sauvetage en mer depuis les frégates et destroyers de la marine.

900 milliards de wons ont été provisionnés pour la commande d’un autre lot de 12 hélicoptères dont le modèle et le calendrier de livraison n’ont pas encore été arrêtés.

Le mercredi 28 décembre 2016, la marine sud-coréenne a procédé au désarmement du navire de soutien et de sauvetage PYEONGTAEK (ATS-27) à Jinhae. Il s’agissait de l’ex-USS BEAUFORT (ATS-2) de la classe EDENTON, mis en service en 1972 dans l’US Navy avant d’être transféré à la Corée du Sud en 1996.


Le PYEONGTAEK était le dernier bâtiment de construction américaine encore en service dans la marine sud-coréenne.

Le lundi 10 juillet 2017, la marine sud-coréenne a pris livraison du sous-marin YU GWAN-SUN. La presse séoulite vante la portée de 500km de ses missiles de croisière capables d’atteindre Pyongyang avec une précision de 3m, ses dix jours d’autonomie en plongée et la capacité de son système de combat à suivre 300 pistes. La cérémonie de mise en service a eu lieu dans le chantier Daewoo Shipbuilding and Marine Engineering de l’île de Geoje.


Le YU GWAN-SUN est le premier navire de la marine sud-coréenne à porter le nom d’une femme et la sixième unité de la classe JANG BOGO II de 1800t. Il est prévu être déclaré apte au service après une mise en condition opérationnelle de son équipage qui va durer cinq mois.

Le destroyer MUNMU THE GREAT, déployé depuis quelques semaines au large de la Corne de l’Afrique pour lutter contre la piraterie, a reçu le 2 août 2018 l’ordre d’interrompre sa patrouille pour se rendre au large de la Libye. Cette démonstration de force vise à peser sur les ravisseurs d’un Sud-Coréen et trois Philippins et, si nécessaire, d’employer la force contre lesdits ravisseurs.


Les quatre otages ont été kidnappés le 6 juillet en même temps que plusieurs Libyens qui travaillaient sur un projet hydraulique. Les Libyens ont depuis été libérés. Une vidéo diffusée la semaine dernière montre les quatre Asiatiques s’adresser à la caméra en anglais et sous la surveillance d’un garde armé. L’enlèvement n’a pas été revendiqué, les ravisseurs ne sont pas identifiés et on ne sait pas où la vidéo a été prise.

Ce n'est pas la première fois que Séoul adopte des postures martiales après l'enlèvement d'un de ses ressortissants.

Citation :

[…] Le MUNMU THE GREAT (DDH-976) de la classe CHUNGMUGONG YI SUN-SIN (photo de 2012) […] Ce n'est pas la première fois que la Corée du Nord adopte des postures martiales après l'enlèvement d'un de ses ressortissants. : cascoojos:

… mais, cette fois-ci, ne s'agirait-il pas de la Corée du Sud ?

Selon d'autres sources la photo daterait de 2006.
Le nom du bâtiment paraît étrangement très anglophone. Un peu comme si nous avions nommé un de nos cuirassés Louis The Great…
Dans sa langue indigène il semble l'être un peu moins…

DahliaBleue a écrit:

… mais, cette fois-ci, ne s'agirait-il pas de la Corée du Sud ?

Si fait. J'ai corrigé.  

Citation :

Selon d'autres sources la photo daterait de 2006.

Oui, j'ai vu. J'ai cherché un temps la photo originale avant de me dire que ce n'était pas très important.

Citation :

Le nom du bâtiment paraît étrangement très anglophone. Un peu comme si nous avions nommé un de nos cuirassés Louis The Great…
Dans sa langue indigène il semble l'être un peu moins…

J'ai trouvé partout le nom anglais alors que ses sister-ships avaient des noms coréens. Connaissez-vous le nom coréen ? Même sur les échelles de coupée, son nom est écrit en anglais...

Les trois destroyers sud-coréens DAE JO YEONG, CHEON WANG BONG et IL CHUL BONG ont fait escale à Sasebo au Japon du lundi 5 novembre au jeudi 8 novembre 2018 avec, à leur bord, quelque six cents marins et cadets en corvette d’automne. Plusieurs manifestations et échanges étaient comme d’habitude prévus ; les marins et cadets ont également pu visiter le USS WASP, temporairement déployé à Sasebo, en compagnie de marins et midships japonais.


De telles escales sud-coréennes au Japon sont assez rares.

Bonsoir
Le commandant en chef de la marine coréenne du sud est en visite à Vladivostok. On lui a présenté plusieurs bâtiments, dont un sous-marin, le Komsomolsk Na Amure (classe 877M)
https://www.korabel.ru/news/comments/komanduyuschiy_vms_yuzhnoy_korei_osmotrel_rossiyskie_korabli.html
A+

Le mercredi 27 novembre 2019 vers 06h40, un navire marchand battant pavillon nord-coréen a franchi la ligne de démarcation qui sépare les eaux des deux Corées. Mal lui en prit : les forces armées sud-coréennes lui ont fait des sommations par radio puis, devant la réluctance de l’intrus à faire demi-tour, elles ont effectué des tirs de semonce.

Ce n’est qu’après que les tireurs ont appris que l’intrus était en avarie de propulsion et à la dérive. Quand l’équipage a pu réparer et remettre en route, il a regagné le nord de la ligne de démarcation.

Un incident similaire s’était produit en septembre. Là encore, le nord-coréen était en panne de machine et la Corée du Sud lui avait dépêché un mécanicien pour l’aider à réparer.

Le 24 décembre 2019, la marine sud-coréenne a retiré du service trois navires : il s'agit des corvettes MASAN (FF-955) et KYEONGBUK (FF-956) de la classe ULSAN et de la corvette SUNCHEON (PCC-767) de la classe POHANG. Respectivement mis en service en 1985, 1986 et 1989, ces trois navires devraient finir comme cibles. Ils ont été désarmés à l'occasion d'une cérémonie commune.

 
Leur désarmement est intervenu alors que la marine s'apprête à recevoir les nouvelles frégates GYEONGNAM (FFG-189) et SEOUL (FFG-821) de la classe DAEGU.

Le groupe-école de la Marine de la République de Corée (du sud) a profité de son passage en mer de Chine méridionale pour s’entraîner avec le patrouilleur philippin CONRADO YAP (PS-39) et des chasseurs légers FA-50. Constitué du destroyer KANG GAM-CHAN (DDH-979) et du ravitailleur SOYANG (AOE-51), il devait faire escale à Manille mais la pandémie de coronavirus a fait annuler l’escale.


Entre deux exercices, le SOYANG a fait passer à l’ex-corvette sud-coréenne qu’est le CONRADO YAP quelque 10 000 masques et 2 000 kits de nettoyage des mains. Le transfert s’est fait par zodiac. Manille a apprécié le geste. La presse sud-coréenne a rappelé que les Philippines ont été la première nation d’Asie à venir en aide à Séoul dans la guerre de Corée en 1950.

La marine sud-coréenne va se doter d'hélicoptères MH-60R de lutte anti-sous-marine. L'agence d'acquisition des matériels de défense (DAPA, Defence Acquisition and Procurement Agency) a annoncé le 16 décembre 2020 que Sikorsky a remporté l'appel d'offre portant sur douze hélicoptères. Le contrat devrait être signé avant la fin de l'année. L'unique concurrent de Sikorsky, l'italien Leonardo qui est l'ancien Agusta-Westland, avait proposé l'AW159 Wildcat. En 2017, lors du lancement de l'appel d'offres, le NH-90 avait également été sollicité mais NH Industries n'a pas donné suite.

Les douze MH-60R seront facturés 800 millions de Dollars US, ce qui met l'exemplaire à un peu plus de 54 M€ au cours actuel. Ce prix devrait comprendre les habituelles prestations de soutien : lots de pièces détachées, outillage, formation des pilotes, des mécaniciens et des instructeurs.

L'appel d'offres avait été lancé suite à l'accroissement de la menace sous-marine nord-coréenne.  

Takagi a écrit:

La marine sud-coréenne va se doter d'hélicoptères MH-60R […] suite à l'accroissement de la menace sous-marine nord-coréenne.  : marin:

Hé hé… il y a quelque temps nous étions ici assez dubitatifs (voire moqueurs) sur le sérieux des capacités opérationnelles de l'ami Kim…
Bon, ça, c'était avant ses prouesses nucléaires et "missilesques"…
Et désormais ça devient du sérieux…

DahliaBleue a écrit:

Hé hé… il y a quelque temps nous étions ici assez dubitatifs (voire moqueurs) sur le sérieux des capacités opérationnelles de l'ami Kim…
Bon, ça, c'était avant ses prouesses nucléaires et "missilesques"…
Et désormais ça devient du sérieux…

D'un autre côté, en 2010, la marine sud-coréenne a été la seule depuis des années à se faire torpiller et couler une corvette par un sous-marin...

Le lundi 4 janvier 2021, les Gardiens de la Révolution iraniens ont annoncé que leur flottille de Zulfiqar s’était emparée du chimiquier sud-coréen HANKUK CHEMI qui se serait rendu coupable « d’une série de violations des lois de protection de l’environnement ». Parti d’Al Jubai en Arabie Saoudite, le navire transporte 7200 tonnes d’éthanol. Le navire et son équipage ont été internés à Bandar Abbas. Parmi son équipage de vingt personnes figurent cinq Sud-Coréens, deux Indonésiens, deux Vietnamiens et onze Birmans. Leur sort a été confié aux instances judiciaires, selon lesdits gardiens.


La presse coréenne remet en question les raisons avancées pour cet arraisonnement et échafaude d’autres hypothèses, dont une tentative de chantage de la part de Téhéran pour récupérer les avoirs iraniens gelés dans les banques sud-coréennes au titre des sanctions imposées par Washington.

Quoi qu’il en soit, la Corée du Sud a dépêché le destroyer CHOE YEONG (DDH-981, classe KDX-II) vers le détroit d’Ormuz ; il était en mission près de Mascate dans le golfe d’Oman. Il est arrivé sur zone le mardi 5. Séoul appelle ses alliés, notamment ceux de la coalition maritime internationale dirigée par les USA, son propre ministère des Affaires étrangères et celui des Océans et de la Pêche à coopérer avec celui de la Défense.

Info de Marines et Forces Navales n°191

-Commande de douze hélicoptères de lutte ASM Sikorsky MH-60R suite à un appel d'offres lancé en 2019.

Info issue du DSI n°152

-Mise en service le 4 janvier 2021 de la frégate Gyeongnam, deuxième frégate de classe Daegu

-Complément sur l'information concernant la commande de douze Sikorsky MH-60R Seahawk, j'ai trouvé le montant à savoir 878 millions de dollars.

Le 28 juin 2021, le porte-parole Pu Sung-chan du ministère coréen de la Défense a annoncé que la marine sud-coréenne participera pour la première fois aux manœuvres Talisman Sabre 2021 qui ont débuté le 25 juin dans le Queensland (Australie). En plus du pays hôte, les USA, la Grande-Bretagne, la France, la Nouvelle-Zélande et le Japon y participent. La présence coréenne sera assurée par un destroyer et son hélicoptère embarqué ; elle commencera mi-juillet et pourrait durer jusqu’à la fin des exercices prévue le 7 août. Le porte-parole a évoqué des raisons diplomatiques pour expliquer que l’alliance des pays participants n’était pas dirigée contre la République Populaire de Chine.