[News] Un navire francais pris en otage par des pirates

source Portail des sous-marins :

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L’équipage reprend le contrôle d’un navire piraté




Par Rédacteur en chef.
Publié le 9 avril 2009, dernière mise à jour le 9 avril 2009.

Des membres de l’équipage d’un navire battant pavillon américain, pris en otage par des pirates somaliens, ont repris le contrôle de leur navire, mais leur capitaine est toujours retenu par les pirates.

Le Maersk Alabama avait été attaqué par les pirates à environ 500 km au large de la côte de Somalie à l’issue d’une longue bataille.
L’équipage a ensuite répliqué et à repris le navire, mais le capitaine a été capturé par les pirates qui ont fui sur un canot de sauvetage.
Un bâtiment américain, le croiseur américain USS Bainbridge, est arrivé sur les lieux.
L’équipage a capturé un des pirates et l’a retenu pendant 12 heures.
Ils ont finalement libéré le pirate dans le cadre des négociations pour libérer leur capitaine, Richard Phillips. Mais le gang a refusé de le libérer.
Actuellement, le capitaine est retenu en otage, les pirates exigent une rançon et l’équipage essaie de le récupérer. Ils proposent donc ce qu’ils ont : de la nourriture. Mais les pirates en veulent plus.
Le navire a d’abord été attaqué par plusieurs skiffs de pirate aux premières heures de mercredi.
On ignore combien de pirates ont participé, mais les récits des marins du Maersk Alabama suggèrent que 4 d’entre eux sont montés à bord.
Le navire a pris toutes les mesures possibles pour essayer de s’échapper avant que les pirates ne réussissent finalement à monter à bord.

Référence :


BBC News (Grande-Bretagne)"

C'est clair... On croit rêver

mais que font les seals ?

Ils doivent attendre que le capitaine plonge à l'eau pour aligner les pirates à la Barett.

Vous êtes certains que l'équipage n'a pas cherché à se débarrasser du capitaine....

Très bon mais il semble que non, remarque, c'est pas mal non-plus :


"09-04-2009 - 18:46


LEAD 1 Somalie - L'US Navy au secours d'un otage américain




MOGADISCIO/WASHINGTON, 9 avril (Reuters) - Un navire de la marine américaine a pris position jeudi devant les côtes somaliennes pour faire pression sur les ravisseurs du capitaine américain d'un porte-conteneur brièvement détourné la veille.

Le Maersk-Alabama, bateau battant pavillon américain fait désormais route vers Mombasa, au Kenya, avec 18 gardes armés à son bord, a annoncé le père du capitaine en second.

Le navire se trouvait à 50 heures du port kényan, a-t-il dit à la chaîne de télévision CNN, précisant tenir l'information de la compagnie danoise Maersk Line, propriétaire du navire.

Le porte-conteneurs a été attaqué à 07h30 mercredi, à 280 milles au sud-est du port somalien d'Eyl, mais les 20 membres d'équipage, tous Américains, sont parvenus à repousser les pirates. Les quatre hommes armés ont néanmoins réussi à enlever le capitaine, retenu depuis sur le canot de sauvetage du navire.

Cinq autres bateaux ont été détournés en une semaine dans ces eaux qui sont devenues les plus dangereuses au monde, mais aucun Américain n'avait encore eu affaire aux pirates somaliens.

L'USS Bainbridge, une frégate lance-missiles de la marine américaine a pris position avant l'aube devant les côtes somaliennes pour faire pression sur les ravisseurs du capitaine.

Le FBI a par ailleurs fait savoir que son aide avait été sollicitée et que ses négociateurs étaient à l'oeuvre. Selon la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, le canot semble être à court de carburant.

Les pirates ont coulé leur propre bateau après l'abordage du Maersk Alabama, a expliqué le second Ken Quinn, interrogé par CNN. Le capitaine les a ensuite convaincus de monter avec lui à bord du canot de sauvetage. L'équipage a alors maîtrisé celui qui était resté à bord et a tenté un échange qui n'a pas fonctionné.

"Nos amis détiennent toujours le capitaine, mais ne peuvent plus bouger. Ils craignent les navires de guerre. Nous voulons une rançon et le capitaine est évidemment notre protection", a par ailleurs déclaré un associé des ravisseurs, interrogé par Reuters à Haradheere, port très fréquenté par les pirates.



(Abdi Sheikh à Mogadiscio et JoAnne Allen à Washington, avec Daniel Wallis à Nairobi, version française Jean-Philippe Lefief)

((Service Informations générales. Tél 01 49 49 53 34. paris.newsroom@reuters.com; Reuters Messaging: eric.faye.reuters.com@reuters.net)) "






Ouest-France annonce également que parmis la cargaison, il y a 232 boites destinées au P.A.M.

Les suédois dépêchent sur la zone trois navires afin de lutter contre les pirates.

Le navire transporteur de charges lourdes Eider Trader conduira 2 patrouilleurs de la classe Stockholm (Spica III) et le navire de soutien Trossö à Djibouti pour une période de 4 mois sur zone.

http://www.netharbour.ru/news/5547.html

source : Portail des sous-marins

"Les options limitées des marines occidentales dans la lutte contre la piraterie


Par Gilles Corlobé.
Publié le 10 avril 2009, dernière mise à jour le 10 avril 2009.

La recrudescence des attaques de pirates au large de la Somalie ces dernières semaines, démontre les limites des possibilités d’action des marines au large de la Somalie.

Le non-spécialiste peut s’en étonner : alors qu’un nombre important de navires de guerre modernes patrouillent au large de la Somalie, une bande de pirates en guenilles continue de faire régner la terreur sur les mers au large de la Somalie.
Depuis janvier dernier, les pirates ont lancé 66 attaques. Ils retiennent encore 14 navires et 260 marins en otage.
Les raisons de ce qui peut passer pour un échec aux yeux du grand public sont nombreuses. La zone à protéger est tout simplement trop grande et il y a trop de navires de commerce pour pouvoir assurer, avec seulement une vingtaine de bâtiments, leur protection ou leur escorte. D’autre part, l’autorité légale des marines militaires est limitée, même dans le cas de navires de commerce arborant le même pavillon. Et les pirates, qui se font passer pour des pêcheurs inoffensifs, ne peuvent être arrêtés que s’ils sont pris sur le fait.
Selon l’US Navy, il faudrait au moins 61 bâtiments (donc beaucoup plus pour assurer une présence permanente) pour contrôler et protéger la seule route commerciale dans le Golfe d’Aden, c’est une très petite fraction de la zone de plus de 2,5 millions de km² où les pirates opèrent. Au total, en comptant, les différentes forces présentes dans la région, il n’y a qu’un vingtaine de bâtiments de guerre, appartenant à 17 nations différentes, actuellement en patrouille.
Et lorsque la pression des bâtiments de guerre devient trop forte dans un endroit, les pirates changent de tactique et vont tout simplement ailleurs. Au cours de la semaine dernière, les pirates ont lancé des attaques jusque dans l’archipel des Seychelles, à plus de 1.500 km de la côte somalienne.
Des océans de cette taille ne peuvent être surveillés complètement, en permanence, même avec des équipement de détection de très haute technologie.
Il y a aussi la question des règles d’engagement et des aspects légaux : où et comment poursuivre les pirates, quelles éléments seront retenues par les tribunaux pour qualifier un prévenu de pirate, jusqu’à quel point les marines peuvent ou doivent aller pour protéger la navigation commerciale ? D’autre part, on le voit dans les 2 affaires actuellement en cours devant la justice française : les militaires ne sont pas des policiers. La question se pose donc de savoir quelles règles de procédure s’appliquent à eux. Peuvent-ils effectuer les arrestations des pirates, peuvent-ils saisir des preuves ?
Pour certains responsables militaires américains, la seule solution réaliste est une intervention à terre en Somalie, là où l’argent des rançons alimente des activités illégales.
Mais cette option signifie d’intervenir militairement dans un pays souverain, même s’il est défaillant. Cela signifie que, même si le gouvernement de transition est d’accord, il faudra obtenir une résolution du Conseil de Sécurité des Nations-Unies. Et le précédent de l’intervention menée en 1991, qui a justement conduit à la situation actuelle, refroidit fortement les ardeurs, même des plus va-t-en-guerre.
Officiellement, l’US Navy étudie la question d’ordonner des frappes en Somalie. Mais il est peu probable qu’on assiste à une intervention de grande ampleur, avec débarquement des Marines et occupation du terrain.

Référence :


Associated Press"

Salut,

Citation :

Les suédois dépêchent sur la zone trois navires afin de lutter contre les pirates.

Le navire transporteur de charges lourdes Eider Trader conduira 2 patrouilleurs de la classe Stockholm (Spica III) et le navire de soutien Trossö à Djibouti pour une période de 4 mois sur zone.

Soit la moitié de la flotte suédoise de surface!

Citation :

Officiellement, l’US Navy étudie la question d’ordonner des frappes en Somalie. Mais il est peu probable qu’on assiste à une intervention de grande ampleur, avec débarquement des Marines et occupation du terrain.

Ce qui serait probablement la seule solution à long terme, mais coûteuse en vies humaines et en financement : après le camouflet somalien de Clinton, l'Irak et l'Afghanistan, sans oublier les impératifs de la crise, aucune chance... Une occupation de la zone sans gouvernement par les troupes de l'Union Africaine serait une solution viable, en tous cas plus que par l'armée éthiopienne (qui a été forcée de se replier) ou que par des forces occidentales (qui risqueraient de provoquer de violentes réactions d'ordre culturel et religieux). Un soutien technique et financier aux gouvernements "autonomes" du Puntland et du Somaliland serait aussi nécessaire ainsi qu'une réelle légitimité internationale, mais là on touche un point TRES sensible...

ouai donc les solutions seraient:

1) de légiférer au niveau international sur "ce que l'ont a droit de faire face a ces pirates" (ce qui sera trop difficile, car le problème des pirates arrange certains....états..... )

2) Avoir plus de navires pour courir la zone

3) Avoir donc + de navire, mais mieux adapter à la lutte anti pirate (vaut mieux 4 douzaines d'OPV pas chers que 20 navires, certains étant des destroyers AA valant 1,5 milliards $).

Quand ont voit que la réponse de certaines grandes marines (USA, japon, chine, corée du sud), c'est d'envoyer des frégates/destroyers de 4000/9000 tonnes, pour lutter contre des gars armés d'AK 47 et déguisé en civil

ca le fait pas

Des OPV, des OPV !

De toute façon, rien ne changera vraiment tant qu'on ne s'attaquera pas à la réelle cause de la piraterie dans le coin : la pauvreté et l'absence d'Etat. Envoyer des navires de guerres, c'est couteux, et ça ne traite que le symptôme, pas la maladie. Dès que l'effort financier pour maintenir une force anti-pirate va s'essoufler, ça va repartir comme en 2008.

D'accord avec colombamike : des Floréal (éventuellement des A 69), des cutter de l'USCG, des Descubiertas... C'est çà qu'il nous faut!

Je sais que je vais choquer les bonnes âmes qui luttent contre le trafic d'arme international, mais au lieu de détruire leurs "Hauk", les norvégiens feraient mieux de les refiler aux gouvernements locaux qui manquent dramatiquement de moyens : rapides, peu coûteux, avec un 40 mm et une poignée de mitrailleuses, çà le ferait sans problème... Avec un peu plus d'assistance technique, on pourrait leur refiler un ou deux de nos P-400 et les monténégrins cherchent à se débarrasser de leurs derniers patrouilleurs yougoslaves (Mirna et compagnie...).

Je suis pas certain qu'il y ai une réelle volonté politique locale...

Je pense que si, surtout en ce qui concerne le Puntland : si, avec les moyens et le soutien approprié, ils arrivent à maitriser le fléau (je ne parle pas de l'éliminer complètement, ce qui ne sera jamais le cas, mais de réduire les attaques à un niveau acceptable, comme à Malacca), ils gagneraient une légitimité, non seulement vis à vis de leurs populations mais sur la scène internationale et seraient en mesure de choisir une solution durable poyr l'avenir du pays (de la réunification au partage en trois états indépendants en passant par toutes les solutions intermédiaires) et couperaient l'herbe sous le pied des extrèmistes de tout poils (en particuliers les Tribunaux Islamiques).

Bon,

- Pour Clipper : éliminer la pauvreté et re-légitimer l'état somaliens ?:

Ne revons, pas ! En ce qui concerne la pauvreté, cette région est peut être la plus pauvre du monde, aucune réelle infrastructure, peux de ressources (sauf la pêche). Le retard de cette zone est PHENOMENAL et vu la situation économique mondiale (cf Crise économique), et bein ca risque pas de s'arranger !.......
.....J'ai le souvenir quand j'étais collégien en 1991-1993 d'avoir déja donner 1 kilos de riz pour les somaliens....et depuis ça c'est pas arrangé !......
....et puis quand ont voit les énormes problèmes structurelle de ce pays fantôme (corruption phénoménale, extremiste islamistes, organisation par tribunaux, chefs locaux.....).....tout est fait pour en faire l'un des MERDIERS de la planète........ (comme l'Afghanistan)


- Pour MM40: donner des moyens navals aux pseudo états indépendantistes (puntland, ect...):
OUI & NON !
Oui pour leurs donner des moyens locaux pour lutter contre ce fléaux !, mais non car sans aucun doute, certains navires que les occidentaux leurs donneront leurs serviront a traficoter (trafics en tout genre, drogue et autre)...alors au final ?......



des OPV !, des OPV !

Et puis, ce serait le début d'une reconnaissance officielle de ces états : à étudier de très près.

Bandeau "itélé" :
"URGENT/Libération du Tanit
1 otage tué et 4 autres libérés par l'armée française (Elysée)

Complément d'info :

2 pirates tués, 3 autres capturés

Requin a écrit:

Bandeau "itélé" :
"URGENT/Libération du Tanit
1 otage tué et 4 autres libérés par l'armée française (Elysée)

j'espere seulement que ce n'est pas le gamin de 3 ans qui vient de payer comptant la connerie et l'irresponsabilité de ses parents "reveurs"

1 mort civil + 2 pirates tués...bonjour le résultats du tour du monde

itélé a annoncé que l'enfant et les 3 autres adultes sont sains et saufs

En même temps, sur un navire aussi petit, il était quasiment impossible de ne pas au mieux toucher un otage.

source Le Figaro/AFP

"
Somalie/pirates: un 2e navire US sur zone

AFP
10/04/2009 | Mise à jour : 18:00

Une frégate de la Marine américaine est arrivée en renfort dans la zone de l'océan Indien où des pirates somaliens retiennent en otage à bord d'un canot le capitaine américain d'un cargo, qui a tenté de s'évader à la nage, ont indiqué aujourd'hui des responsables américains.

L'USS Halyburton "est sur zone", où se trouve déjà un croiseur lance-missiles de l'US Navy, a indiqué un porte-parole du Pentagone, Bryan Whitman, tout en refusant de préciser à quelle distance du canot de sauvetage se trouvait le deuxième navire.

La frégate "a des hélicoptères à son bord", contrairement au croiseur Bainbridge, situé directement à proximité du canot des pirates, a précisé à l'AFP un autre responsable américain, sous couvert de l'anonymat.

Un navire d'assaut amphibie, le USS Boxer, restait quant à lui plus loin du site, a-t-il indiqué sans autre détail.

Le capitaine du navire battant pavillon américain Maersk Alabama, otage des pirates, a tenté de s'évader à la nage durant la nuit de jeudi à aujorud'hui mais a été repris, a affirmé ce responsable, confirmant des informations diffusées par les médias américains.

"Le capitaine a sauté et a essayé de s'échapper" avant d'être rattrapé par ses ravisseurs, a-t-il expliqué, en ajoutant que l'incident avait duré "environ une demi-heure". "


Pas d'hélico sur l'USS Bainbridge qui n'est déjà pas un croiseur mais un destroyer lance-missile de type Arleigh Burke Flight II A (normalement double hangar )

L'otage tué est le père de l'enfant

Toutes mes condoléances à la famille et aux proches.
Je propose de clôre ce post sur cette terrible information...

Condoléance à la famille et aux proches.

D'un autre côté je veux pas paraître irrespectueux vis à vis de la mémoire de cet homme (c'était surement un type très bien), mais il a cherché ce qui lui est arrivé. Enfin, paix à son âme, l'essentiel est que le gosse s'en soit sorti.