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| SSN type 093 "SHANG" | |
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Auteur | Message |
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Henri K. Vice-amiral d'Escadre
Nombre de messages : 8260 Age : 45 Ville : Toulouse Emploi : Ingénieur Date d'inscription : 27/02/2012
| Sujet: Re: SSN type 093 "SHANG" Ven 22 Nov 2013, 10:26 | |
| Le 22 Octobre, la marine chinoise a mené un exercice dans la base navale des SNA/SNLE située à Xiao Ping Dao près de Dalian. Les Chinois simulent une attaque nucléaire et chimique subie par la base, la décontamination, le sauvetage et la riposte. Dans les photos publiées séparément dans les différents sites de média officiel, on voit que cette base navale héberge des SNA de Type 093, des SNLE de Type 094 et le SSK de banc d'essai Type 032. Type 032, le nouveau banc d'essai sous-marin qui remplace "Grande Muraille 200" - Spoiler:
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SNA Type 093, la décontamination et le sauvetage - Spoiler:
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SNLE Type 094 - Spoiler:
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Henri K. P.S. C'est quoi "Sheng" dans le titre de ce fil? Je ne me rappelle pas que les Chinois aient donné ce nom à cette classe de SNA? |
| | | PALEZ Vice-amiral
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| Sujet: Re: SSN type 093 "SHANG" Ven 22 Nov 2013, 23:22 | |
| - Henri K. a écrit:
P.S. C'est quoi "Sheng" dans le titre de ce fil? Je ne me rappelle pas que les Chinois aient donné ce nom à cette classe de SNA? Oui, pardon, la désignation qui semble être reconnue mondialement semble être davantage SHANG... J'ai corrigé le titre, d'où l'inutilité des photos concernant les types QING ou JIN dans ce fil.... |
| | | Henri K. Vice-amiral d'Escadre
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| Sujet: Re: SSN type 093 "SHANG" Sam 23 Nov 2013, 00:27 | |
| - PALEZ a écrit:
- Henri K. a écrit:
P.S. C'est quoi "Sheng" dans le titre de ce fil? Je ne me rappelle pas que les Chinois aient donné ce nom à cette classe de SNA? Oui, pardon, la désignation qui semble être reconnue mondialement semble être davantage SHANG... J'ai corrigé le titre, d'où l'inutilité des photos concernant les types QING ou JIN dans ce fil.... Non plus, le nom officiel que les Chinois ont donné à cette classe de SNA est "09 III". Je ne connais pas un autre nom... Henri K. |
| | | PALEZ Vice-amiral
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| | | | Henri K. Vice-amiral d'Escadre
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| Sujet: Re: SSN type 093 "SHANG" Jeu 28 Nov 2013, 21:14 | |
| - PALEZ a écrit:
- à nouveau Yulin, deux Shang et un Jin
2 Type 093 et 1 Type 094. A priori ils vont rejoindre le GAN de 16 Liaoning qui arrivera à la mer de Chine méridionale. Henri K. |
| | | PALEZ Vice-amiral
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| Sujet: Re: SSN type 093 "SHANG" Jeu 28 Nov 2013, 21:28 | |
| Si je peux le comprendre pour les 093 (un en protection du GAN, un en assaillant), cela ne me paraît pas opportun pour le 094 dont ce n'est pas le rôle à moins de vouloir servir de plastron... |
| | | PALEZ Vice-amiral
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| Sujet: Re: SSN type 093 "SHANG" Sam 22 Mar 2014, 09:16 | |
| Information intéressante, bien que atteindre le golfe d'Aden en 10 jours, me semble rapide... Mais c'est une belle patrouille de deux mois. Un sous-marin nucléaire chinois a patrouillé en océan Indienhttp://www.corlobe.tk/spip.php?article34349 |
| | | Henri K. Vice-amiral d'Escadre
Nombre de messages : 8260 Age : 45 Ville : Toulouse Emploi : Ingénieur Date d'inscription : 27/02/2012
| Sujet: Re: SSN type 093 "SHANG" Sam 29 Mar 2014, 14:16 | |
| D'après le média "India Today", la marine chinoise a prévenu le 3 Décembre 2013 aux Etats Unis, la Russie, l'Inde, le Pakistan, l'Indonésie et le Singapour, qu'un sous-marin d'attaque nucléaire allait patrouiller dans l'Océan Indien pour une durée de 2 mois. http://indiatoday.intoday.in/story/indian-navy-chinese-nuclear-sub-indian-ocean/1/350498.html http://indiatoday.intoday.in/story/china-ssn-deployment-threatens-india-second-strike-capability/1/350679.html La patrouille aurait commencé le jour même, le 3 Décembre 2013, et s'est terminée le 12 Février 2014. C'est la première fois, me semble-t-il, que la Chine fait une annonce officielle de ce genre. L'objectif reste inconnu. Un schéma montrant le parcours possible de ce SSN de Type 093, en supposant que sa vitesse de croisière est de 11 nœuds ( d'après les documents officiels chinois, c'est la vitesse de croisière habituelle d'un SSN chinois). Autre information autour de SSN Type 093, une image extrait d'une publication de recherche montrant un lanceur vertical de LACM. Il aurait été confirmé par ailleurs que le dernier variant de Type 093 est capable de lancer des LACM depuis ses lanceurs verticaux. Henri K.
Dernière édition par Henri K. le Sam 29 Mar 2014, 14:46, édité 1 fois |
| | | PALEZ Vice-amiral
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| Sujet: Re: SSN type 093 "SHANG" Sam 29 Mar 2014, 14:34 | |
| Henri, tu pourrais nous donner la distance parcourue sur ta carte ??? (GoogleEarth est inopérant chez moi malheureusement ) Car en 10 jours, cela semble être beaucoup... encore une fois |
| | | Henri K. Vice-amiral d'Escadre
Nombre de messages : 8260 Age : 45 Ville : Toulouse Emploi : Ingénieur Date d'inscription : 27/02/2012
| Sujet: Re: SSN type 093 "SHANG" Sam 29 Mar 2014, 14:57 | |
| - PALEZ a écrit:
- Henri, tu pourrais nous donner la distance parcourue sur ta carte ??? (GoogleEarth est inopérant chez moi malheureusement )
Car en 10 jours, cela semble être beaucoup... encore une fois 17 000 nm A/R. En 10 jours c'est impossible à moindre que le Type 093 avance à 36 nœuds non stop. En revanche, en 70 jours c'est largement faisable avec en moyenne 10 nœuds. Je prend 70 jours car c'est la durée de la patrouille d'un SSN français ou US. Henri K. |
| | | PALEZ Vice-amiral
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| Sujet: Re: SSN type 093 "SHANG" Sam 29 Mar 2014, 15:12 | |
| 10 nds semblent quand même soutenus, surtout avec le passage de nombreux détroits assez encombrés... Bien qu'une fois dans l'océan Indien, il n'était pas difficile de courir avec un vitesse supérieure... Mais ça se tient si on exclue une présence sur zone suffisamment longue à moins d'un ravitaillement à la mer par les navires chinois sur place (ce qui est clairement possible). L’autonomie de patrouille dépend normalement seulement de la quantité de vivres embarqués. |
| | | Henri K. Vice-amiral d'Escadre
Nombre de messages : 8260 Age : 45 Ville : Toulouse Emploi : Ingénieur Date d'inscription : 27/02/2012
| Sujet: Re: SSN type 093 "SHANG" Sam 29 Mar 2014, 15:29 | |
| - PALEZ a écrit:
- 10 nds semblent quand même soutenus, surtout avec le passage de nombreux détroits assez encombrés... Bien qu'une fois dans l'océan Indien, il n'était pas difficile de courir avec un vitesse supérieure...
Mais ça se tient si on exclue une présence sur zone suffisamment longue à moins d'un ravitaillement à la mer par les navires chinois sur place (ce qui est clairement possible). L’autonomie de patrouille dépend normalement seulement de la quantité de vivres embarqués. Pour moi l'autonomie ( la durée de mission j'entend) est surtout conditionnée par le nombre de jours que les sous-mariniers arrivent à tenir à bord, et la distance franchissable est conditionnée par le réseau de communication à très longue portée. Le record du monde est détenu par un Type 091 aux alentours de 90 jours sans faire surface, il me semble, mais les mecs sortaient couchés du bâtiment bien qu'ils ne soient pas morts. C'est pour ça que les SNLE français et US ne dépassent pas 70 jours en moyenne en mer avec un cycle de rotation de 25 jours minimum. Henri K. |
| | | PALEZ Vice-amiral
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| Sujet: Re: SSN type 093 "SHANG" Sam 29 Mar 2014, 16:20 | |
| - Henri K. a écrit:
- PALEZ a écrit:
- 10 nds semblent quand même soutenus, surtout avec le passage de nombreux détroits assez encombrés... Bien qu'une fois dans l'océan Indien, il n'était pas difficile de courir avec un vitesse supérieure...
Mais ça se tient si on exclue une présence sur zone suffisamment longue à moins d'un ravitaillement à la mer par les navires chinois sur place (ce qui est clairement possible). L’autonomie de patrouille dépend normalement seulement de la quantité de vivres embarqués. Pour moi l'autonomie (la durée de mission j'entend) est surtout conditionnée par le nombre de jours que les sous-mariniers arrivent à tenir à bord, et la distance franchissable est conditionnée par le réseau de communication à très longue portée.
Le record du monde est détenu par un Type 091 aux alentours de 90 jours sans faire surface, il me semble, mais les mecs sortaient couchés du bâtiment bien qu'ils ne soient pas morts.
C'est pour ça que les SNLE français et US ne dépassent pas 70 jours en moyenne en mer avec un cycle de rotation de 25 jours minimum.
Henri K. Non, un SNLE US de la classe Ohio restait 180jours en mission... En France, un SNA restait 59jours en mission de guerre avec hélitreuillage de vivres.... Alors que les vivres sont limitées à 45 jours (vivres fraîches) Un Triomphant peut rester sans difficultés plus de 90jours... tu peux compter sur 120jours.. |
| | | Henri K. Vice-amiral d'Escadre
Nombre de messages : 8260 Age : 45 Ville : Toulouse Emploi : Ingénieur Date d'inscription : 27/02/2012
| Sujet: Re: SSN type 093 "SHANG" Sam 29 Mar 2014, 17:01 | |
| - PALEZ a écrit:
Non, un SNLE US de la classe Ohio restait 180jours en mission... En France, un SNA restait 59jours en mission de guerre avec hélitreuillage de vivres.... Alors que les vivres sont limitées à 45 jours (vivres fraîches) Un Triomphant peut rester sans difficultés plus de 90jours... tu peux compter sur 120jours..
Pour un Triomphant - 70 jours, précisément. http://www.infosdefense.com/10-semaines-a-bord-du-snle-temeraire-52868/ http://videos.tf1.fr/reportages/temeraire-10-semaines-sous-les-mers-8241051.html Pour un Ohio - Voici le planning de déploiement et de rotation de 4 SNLE de classe Ohio, orange représente la période de maintenance, jaune l'entrainement, bleu l'équipage au sol, petite barre verte à la mer. Chaque petite barre verte dure... exactement 70 jours. A vrai dire je n'ai jamais entendu dire qu'un SNA / SNLE passe plus de 80 jours en mer, en opération. Henri K.
Dernière édition par Henri K. le Sam 29 Mar 2014, 17:04, édité 1 fois |
| | | PALEZ Vice-amiral
Nombre de messages : 6079 Age : 52 Ville : en face de l'exil de V. Hugo, à côté de chez Bill Emploi : Mercenaire... :/ Date d'inscription : 11/09/2006
| Sujet: Re: SSN type 093 "SHANG" Sam 29 Mar 2014, 17:03 | |
| Ce sont les plannings théoriques... Sur Le Terrible (classe Redoutable) il y a eu des patrouilles d'essais à 120 jours... Encore une fois, la seule limite de ces navires sont les vivres et la résistance psychologique... Mais les vivres arrivent avant :) Durant les actions contre le détroit des Dardanelles durant la première guerre mondiale, un sous-marin britannique patrouillait plus de 90jours, il n'était pas nucléaire... Et le confort était tout différent... Même si il était en surface la plus part du temps. |
| | | Henri K. Vice-amiral d'Escadre
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| Sujet: Re: SSN type 093 "SHANG" Sam 29 Mar 2014, 17:29 | |
| - PALEZ a écrit:
- Ce sont les plannings théoriques...
Sur Le Terrible (classe Redoutable) il y a eu des patrouilles d'essais à 120 jours... Encore une fois, la seule limite de ces navires sont les vivres et la résistance psychologique... Mais les vivres arrivent avant :) Durant les actions contre le détroit des Dardanelles durant la première guerre mondiale, un sous-marin britannique patrouillait plus de 90jours, il n'était pas nucléaire... Et le confort était tout différent... Même si il était en surface la plus part du temps. 2 liens de l'US Navy que j'avais gardé à côté dans mon fichier... http://www.navy.mil/navydata/cno/n87/usw/issue_5/newssbn.html http://www.navy.mil/navydata/cno/n87/usw/issue_5/confessions.html Dans lequel le cycle d'opération est clairement écrit - 77 jours en mer, 35 jours de repos au sol, et ça tourne. C'est concordant avec les "10 semaines" de Le Téméraire soit 70 jours en mer. La moyenne c'est bien 70 jours en mer pour les SNLE US - http://blogs.fas.org/security/2013/04/ssbnpatrols/ Ou encore celà - http://www.fas.org/nuke/guide/usa/slbm/ssbn-726.htm Tout à l'heure tu parlais de 180 jours pour un Ohio, alors que le plus long connu n'est que de 105 jours semble-t-il. Il s'agit bien une exception mais pas une pratique opérationnelle. De plus, si tu regardes la vidéo de TF1 que j'ai posté en haut, à plusieurs reprises ils parlent de missions de 2 mois, comme par exemple vers 14ème minutes 10, " prend 15kg en 2 mois ce n'est pas très très bon...". J'ai déjà lu les mêmes éléments en chinois où les Chinois partagent un peu près les mêmes cycles, car selon leurs études psycho-médicales, au delà de 80 jours le risque opérationnel provoqué par l'équipage, même en rotation de 2 équipes, suit une courbe exponentielle, jugée non acceptable pour la sûreté d'opération. Henri K. |
| | | PALEZ Vice-amiral
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| Sujet: Re: SSN type 093 "SHANG" Sam 29 Mar 2014, 18:13 | |
| Pardonne, mais 105 jours de patrouille opérationnelle s'accompagne avec au moins une à deux semaines de préparation à la patrouille... Et cela est de la navigation avec pour les SNLE pas de retour à la maison.... C'est au moins 120jours... Mais les capacités sont supérieures... (d'où mon estimation à 180jours) Pour les Triomphants, les missions ont été réduites pour le confort des équipages mais aucunement pour une raison opérationnelle... J'ai personnellement navigué sur SNA 42 et 43 jours d’affilée au plus et dont une mission avec plus de 2,5 mois de navigation avec seulement 2 escales de 5 jours (arrivée et départ compris) et une de 2 jours... Le reste étant à la mer avec 4 mois d'absence du port base... Les séquelles psychologiques si il y en a, ne sont pas plus conséquentes que celles des gens qui passent leurs matinées et leurs soirées dans les métros ou embouteillages... |
| | | PALEZ Vice-amiral
Nombre de messages : 6079 Age : 52 Ville : en face de l'exil de V. Hugo, à côté de chez Bill Emploi : Mercenaire... :/ Date d'inscription : 11/09/2006
| Sujet: Re: SSN type 093 "SHANG" Sam 29 Mar 2014, 18:22 | |
| Sauf erreur de ma part, la plus longue patrouille pour un SSN est anglaise par un Trafalgar, mais je ne suis pas capable de donner un nombre de jours et si cela est sans escale ou pas.
Les missions des SNLE occidentaux ont été réduites, car ils n'ont plus besoin de transiter loin de leurs ports bases grâce à la portée accrues de leurs missiles... ET l'important n'est pas seulement la durée de la mission mais la capacité à assuré la permanence... SI les navires peuvent se relever régulièrement cela est préférable que d'avoir un seul sous-marin sur place excessivement longtemps sans être capable de le remplacer... Il faut regarder la patrouille du SSN Conqueror anglais aux Malouines... Il a laissé Faslane le 3 avril au début de sa mission, coula le croiseur argentin le 2 mai... Mais je ne connais pas la date de son retour à quai...
Dernière édition par PALEZ le Sam 29 Mar 2014, 19:11, édité 1 fois |
| | | Henri K. Vice-amiral d'Escadre
Nombre de messages : 8260 Age : 45 Ville : Toulouse Emploi : Ingénieur Date d'inscription : 27/02/2012
| Sujet: Re: SSN type 093 "SHANG" Sam 29 Mar 2014, 18:41 | |
| Sans doute, je n'ai jamais été marin ni sous-marinier. Je souligne simplement que parmi mes lectures diverses en 3 langues, partout il mentionne une patrouille en mer de 70 jours en moyenne pour 25 jours au sol pour un équipage. Pour revenir sur notre cas de Type 093 au Golfe d'Aden, ça me parait cohérent, sauf pour les "10 jours" qui devraient être une erreur de journaliste. Je prompte pour une patrouille sur zone au Golfe d'Aden de quelques jours seulement avant le retour. Ceci étant, je reviens un peu sur les dates avancées par le média indien -
- On sait que la Chine a actuellement 2 Type 093 opérationnels, 407 et 408. 1 Type 093A en essai en mer, 413. Et 2 Type 093A en construction.
- Les photos d'amateur prises le 27 Novembre 2013 et le 5 Décembre 2013 à Yalong sur l'île de Hainan montrent qu'il y a 2 Type 093 plus 1 Type 094 au quai, aucun signe de préparation pour la sortie en mer
La photo du 27 Novembre 2013
La photo du 5 Décembre 2013
- A moindre que les Chinois aient envoyé leur tout nouveau Type 093A en Golfe d'Aden, alors qu'il est toujours en essai en mer Septembre dernier, la date ne colle pas.
- En revanche, une autre photo d'amateur prise le 23 Mars montre que, à la même quai, on trouve 3 Type 094 et 1 seul Type 093. Alors que 2 semaines avant il n'y avait que 1 Type 093 et 1 Type 094 à quai.
La photo du 23 Mars 2014
Je ne vois que 3 possibilités, soit les Indiens se sont trompés, soit les Chinois ont diffusés la mauvaise information, soit ce n'est pas un Type 093 qui y est allé mais un Type 094... Cette dernière possibilité n'a pas grand sens, car pour frapper les Etats Unis, en supposant que JL-2 n'a que 8000km de portée maximale, Type 094 doit se trouver dans la zone jaune verte foncée à droit pour pouvoir atteindre le côte Ouest des Etats Unis. Henri K. |
| | | PALEZ Vice-amiral
Nombre de messages : 6079 Age : 52 Ville : en face de l'exil de V. Hugo, à côté de chez Bill Emploi : Mercenaire... :/ Date d'inscription : 11/09/2006
| Sujet: Re: SSN type 093 "SHANG" Sam 29 Mar 2014, 19:15 | |
| Tout à fait, cette mission est assurément celle d'un SSN, et est aussi en cohérence avec la présence de l'escadre chinoise anti-pirate dans le le golfe d'Aden. Un SSN pouvant jouer un rôle intéressant et loin dela maison, l'escadre peut apporter un soutien conséquent en terme de ravitaillement. Et globalement, ce n'est pas une mauvaise affaire d'accumuler les connaissances lorsqu'on n'en a pas. Il y a déjà plusieurs années que l'Inde rouspète contre la présence de sous-marins dans le golfe du Bengale... Cela est un pas supplémentaire. |
| | | Henri K. Vice-amiral d'Escadre
Nombre de messages : 8260 Age : 45 Ville : Toulouse Emploi : Ingénieur Date d'inscription : 27/02/2012
| Sujet: Re: SSN type 093 "SHANG" Lun 16 Juin 2014, 00:43 | |
| D'après un article publié dans " Science and Technology Daily", un quotidien scientifique de l'état, l'essai de tirs de cibles multiples en torpille d'une " nouvelle génération de sous-marin nucléaire" à " une profondeur de plongée maximale" s'est terminé avec succès, dans la mer de Chine méridionale. http://digitalpaper.stdaily.com/http_www.kjrb.com/kjrb/html/2014-03/30/content_254261.htm?div=-1 L'article n'a pas précisé la classe de sous marin nucléaire impliqué dans l'essai, ni la date de l'essai. On sait seulement que l'essai a créé le record chinois en profondeur de plongée du tir de torpille. Je présume que la classe de sous-marin nucléaire est le SNA Type 093. A noter que ce " record en profondeur de plongée de tir" est assez différent de celui évalué lors de la mission 9511 en 2008, dans laquelle un SNA Type 093 immatriculé 407 et un SNLE Type 094 immatriculé 411 ont effectué leur essai en profondeur de plongée maximale, toujours dans la mer de Chine méridionale. - Spoiler:
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Quant aux torpilles en question, je présume qu'il s'agit du nouveau Yu-10, qui a passé enfin sa certification de conception en 2013 après 2 essais. Il s'agit d'une torpille " intelligente à grande vitesse et à grande profondeur", qui aurait enregistré plusieurs échecs depuis son premier essai en 2007. Henri K.
Dernière édition par Henri K. le Lun 19 Jan 2015, 01:15, édité 1 fois |
| | | Henri K. Vice-amiral d'Escadre
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| Sujet: Re: SSN type 093 "SHANG" Mer 25 Juin 2014, 22:58 | |
| - PALEZ a écrit:
Non, un SNLE US de la classe Ohio restait 180jours en mission... En France, un SNA restait 59jours en mission de guerre avec hélitreuillage de vivres.... Alors que les vivres sont limitées à 45 jours (vivres fraîches) Un Triomphant peut rester sans difficultés plus de 90jours... tu peux compter sur 120jours..
Sans vouloir relancer le débat qui n'a pas eu lieu dans ce fil : D'après le site du Commandement de la flotte Pacifique de l'US Navy, SSBN-735 USS Pennsylvania vient de battre le record de la plus longue patrouille opérationnelle d'une classe Ohio, avec 140 jours. http://www.cpf.navy.mil/news.aspx/030416 - Citation :
- BANGOR, Wash. - USS Pennsylvania (SSBN 735), with its Gold Crew aboard, returned home to Naval Base Kitsap-Bangor June 14 following a 140-day strategic deterrent patrol, setting a new record for the longest patrol completed by an Ohio-class ballistic missile submarine.
Pennsylvania Gold's patrol, which began in January, is not only the longest for an Ohio-class submarine, but the longest since beginning of the Poseidon C3 ballistic missile program in the early 1970s, according to records maintained by the Submarine Launched Ballistic Missile Weapon System Evaluation program.
"It's an honor. It was a challenge. The job kept calling for us to stay at sea, but we were ready, willing and able, so we stayed at sea and finished the mission," said Cmdr. Tiger Pittman, Pennsylvania Gold commanding officer. "I'm incredibly proud of my crew. I've been amazed by their resiliency throughout the entire time, and not only the crew, but the families. We leave and we serve, but they stay home and they serve as well."
As Pennsylvania emerged from an extended maintenance period in 2013, the patrol had originally been planned to be longer than is considered normal for an SSBN. The crew spent nearly the entire patrol underway, since unlike most other Navy vessels, SSBNs don't make routine port visits except when returning to home port.
"USS Pennsylvania Gold's patrol is an exceptional example of the flexibility and capability of the Ohio-class ballistic missile submarine. We had always expected this to be a longer than normal patrol and a highly-capable crew made it happen," said Capt. Mark VanYe, chief of staff at Commander, Submarine Group 9. "When operational commitments changed, we knew the exceptional Sailors serving on Pennsylvania and their families back home were up to the task.
"They have excelled across their entire mission set," he said. "We are glad now to have them home and congratulate them on a job well-done."
Upon their return home, Pennsylvania Gold was greeted by Commander of Submarine Force U.S. Pacific Fleet Rear Adm. Phillip Sawyer, who wanted to personally thank them and congratulate them on a job well-done.
"The SSBN strategic deterrent patrol is the most important unit mission in the Submarine Force and vital to the defense our nation," said Sawyer. "The Pennsylvania Gold Crew was on the front line of deterrence, conducting critical missions from the time the ship got underway until returning home, and I couldn't be prouder of what they have accomplished."
Pennsylvania is one of eight Ohio-class ballistic missile submarines home-ported at Naval Base Kitsap-Bangor, providing the survivable leg of the nation's strategic deterrent forces. Henri K. |
| | | Henri K. Vice-amiral d'Escadre
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| Sujet: Re: SSN type 093 "SHANG" Mer 27 Aoû 2014, 12:02 | |
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| | | Henri K. Vice-amiral d'Escadre
Nombre de messages : 8260 Age : 45 Ville : Toulouse Emploi : Ingénieur Date d'inscription : 27/02/2012
| Sujet: Re: SSN type 093 "SHANG" Dim 26 Oct 2014, 23:50 | |
| De l'Américain pure souche, un article pour crier au loup, un autre pour dire " Vous ne vous inquiétez pas, on a ce qu'il faut pour éradiquer les méchants..." Je reste néanmoins dubitatif quant à l'information selon laquelle le SNA de Type 093 a passé "3 mois" dans l'Océan Indien. China’s Submarines Add Nuclear-Strike Capability, Altering Strategic Balance - Citation :
- One Sunday morning last December, China’s defense ministry summoned military attachés from several embassies to its monolithic Beijing headquarters.
To the foreigners’ surprise, the Chinese said that one of their nuclear-powered submarines would soon pass through the Strait of Malacca, a passage between Malaysia and Indonesia that carries much of world trade, say people briefed on the meeting.
Two days later, a Chinese attack sub—a so-called hunter-killer, designed to seek out and destroy enemy vessels—slipped through the strait above water and disappeared. It resurfaced near Sri Lanka and then in the Persian Gulf, say people familiar with its movements, before returning through the strait in February—the first known voyage of a Chinese sub to the Indian Ocean.
The message was clear: China had fulfilled its four-decade quest to join the elite club of countries with nuclear subs that can ply the high seas. The defense ministry summoned attachés again to disclose another Chinese deployment to the Indian Ocean in September—this time a diesel-powered sub, which stopped off in Sri Lanka.
China’s increasingly potent and active sub force represents the rising power’s most significant military challenge yet for the region. Its expanding undersea fleet not only bolsters China’s nuclear arsenal but also enhances the country’s capacity to enforce its territorial claims and thwart U.S. intervention.
China is expected to pass another milestone this year when it sets a different type of sub to sea—a “boomer,” carrying fully armed nuclear missiles for the first time—says the U.S. Office of Naval Intelligence, or ONI.
China is hardly hiding its new boomers. Tourists could clearly see three of them at a base opposite a resort recently in China’s Hainan province. On the beach, rented Jet Skis were accompanied by guides to make sure riders didn’t stray too close.
These boomers’ missiles have the range to hit Hawaii and Alaska from East Asia and the continental U.S. from the mid-Pacific, the ONI says.
“This is a trump card that makes our motherland proud and our adversaries terrified,” China’s navy chief, Adm. Wu Shengli, wrote of the country’s missile-sub fleet in a Communist Party magazine in December. “It is a strategic force symbolizing great-power status and supporting national security.”
To naval commanders from other countries, the Chinese nuclear sub’s nonstop Indian Ocean voyage was especially striking, proving that it has the endurance to reach the U.S. Pacific Fleet’s headquarters in Hawaii.
“They were very clear with respect to messaging,” says Vice Adm. Robert Thomas, a former submariner who commands the U.S. Seventh Fleet, “to say that, ‘We’re a professional navy, we’re a professional submarine force, and we’re global. We’re no longer just a coastal-water submarine force.’ ”
In recent years, public attention has focused on China’s expanding military arsenal, including its first aircraft carrier and stealth fighter. But subs are more strategically potent weapons: A single one can project power far from China and deter other countries simply by its presence.
China’s nuclear attack subs, in particular, are integral to what Washington sees as an emerging strategy to prevent the U.S. from intervening in a conflict over Taiwan, or with Japan and the Philippines—both U.S. allies locked in territorial disputes with Beijing.
And even a few functional Chinese boomers compel the U.S. to plan for a theoretical Chinese nuclear-missile strike from the sea. China’s boomer patrols will make it one of only three countries—alongside the U.S. and Russia—that can launch atomic weapons from sea, air and land.
“I think they’ve watched the U.S. submarine force and its ability to operate globally for many, many years—and the potential influence that can have in various places around the globe,” says Adm. Thomas, “and they’ve decided to go after that model.”
China's nuclear-sub deployments, some naval experts say, may become the opening gambits of an undersea contest in Asia that echoes the cat-and-mouse game between U.S. and Soviet subs during the Cold War—a history popularized by Tom Clancy's 1984 novel "The Hunt for Red October."
Back then, each side sent boomers to lurk at sea, ready to fire missiles at the other’s territory. Each dispatched nuclear hunter-killers to track the other’s boomers and be ready to destroy them.
The collapse of the Soviet Union ended that tournament. But today, as China increases its undersea firepower, the U.S. and its allies are boosting their submarine and anti-sub forces in Asia to counter it.
Neither China nor the U.S. wants a Cold War rerun. Their economies are too interdependent, and today’s market-minded China doesn’t seek global revolution or military parity with the U.S.
Chinese officials say their subs don’t threaten other countries and are part of a program to protect China’s territory and expanding global interests. Chinese defense officials told foreign attachés that the subs entering the Indian Ocean would assist antipiracy patrols off Somalia, say people briefed on the meetings.
Asked about those meetings, China’s defense ministry said its navy’s activities in the Indian and Pacific Oceans “comply with international law and practice, and we maintain good communication with all relevant parties.”
Submarines help Beijing fulfill international duties without changing its defense policy, says China’s navy spokesman, Sr. Capt. Liang Yang. “If a soldier originally has a handgun, and you give him an assault rifle, you’ve increased his firepower, but his responsibilities haven’t changed.” He declines to comment on boomer patrols.
Still, the U.S. has moved subs to the forefront of its so-called rebalancing, a strategy of focusing more military and diplomatic resources on Asia. Sixty percent of the U.S. undersea force is in the Pacific, U.S. naval commanders say, compared with half the U.S. surface fleet. The U.S. Navy plans to station a fourth nuclear attack sub in Guam next year, they say.
Since December, the U.S. has positioned six new P-8 anti-submarine aircraft in Okinawa, Japan. The U.S. has also revitalized an undersea microphone system designed to track Soviet subs and is testing new technologies such as underwater drones to search for Chinese subs.
Related Article: As China Deploys Nuclear Submarines, U.S. P-8 Poseidon Jets Snoop on Them
Several nearby countries, including Australia, have said they plan to expand or upgrade their submarine and anti-sub forces. Vietnam, which is embroiled in a territorial dispute with China, has since December received at least two of the six Russian-made attack subs it has ordered.
Australia’s navy chief, Vice Admiral Tim Barrett, told a parliamentary committee on Wednesday that the 12 subs his country is buying to replace its six-strong current fleet would need to operate far afield, potentially in contested areas of the South China Sea. “There are other nations in the area that are building their submarine forces as well,” he said. “The issue for us is to be able to consider that we may need to counter those things.”
Rear Adm. Phillip Sawyer, the commander of U.S. submarine forces in the Pacific, says that many more submarines are now operating in the region than during the Cold War. “One of my biggest concerns truthfully is submarine safety,” he says on a recent dive aboard the USS Houston, a nuclear-attack sub based in Hawaii. “The more submarines you put in the same body of water, the higher the probability that they might collide.”
China now has one of the world’s biggest attack-sub fleets, with five nuclear models and at least 50 diesel models. It has four boomers, the ONI says.
Beijing’s quest for a nuclear-sub fleet dates to the 1960s, say Chinese historians. Mao Zedong once declared, “We will build a nuclear submarine even if it takes us 10,000 years!”
China has used diesel subs since the 1950s, but they have proved easy to find because they must surface every few hours. Nuclear subs are faster and can stay submerged for months. China launched its first nuclear sub on Mao’s birthday in 1970 and test-fired its first missile from underwater in 1988, although its first boomer never patrolled carrying armed nuclear missiles, U.S. naval officers say.
China officially unveiled its nuclear undersea forces in October 2013 in an unprecedented open day for domestic media at a nuclear-sub base. Its capabilities aren’t close to those of the U.S., which has 14 boomers and 55 nuclear attack subs.
The U.S. concern is how to maintain that edge in Asia when the Navy projects that fiscal constraints will shrink its attack-sub fleet to 41 by 2028.
Beijing isn’t likely to try matching the U.S. sub force, having studied the way the Cold War arms race drained the Soviet Union’s finances. “We’re not that stupid,” says retired Maj. Gen. Xu Guangyu, a former vice president of the People’s Liberation Army Defense Institute.
“But we need enough nuclear submarines to be a credible force—to have some bargaining chips,” he says. “They must go out to the Pacific Ocean and the rest of the world.”
On his desk is a glass-encased naval chart with white labels marking China’s submarine bases. Drawn on the map are two lines marking “First Island Chain” and “Second Island Chain.”
Over the past few years, Chinese attack subs have broken beyond the first chain to operate regularly in the Philippine Sea and have started patrolling year-round, Adm. Sawyer says. Penetrating the second chain is the next logical step, he adds: “They are not just building more units and more assets, but they’re actually working to get proficient with them and understand how they’d operate in a far-away-from-home environment.” Related article: When Sub Goes Silent, Who Has Control of Its Nuclear Warheads?
Adm. Sawyer declines to say whether China has sent a sub as far as Hawaii but says the December Indian Ocean expedition shows that it has “the capability and the endurance” to do so.
That was a Shang-class sub, a type naval experts say China first launched in 2002 that can carry torpedoes and cruise missiles. In peacetime, China would probably use these hunter-killers to protect sea lanes, track foreign vessels and gather intelligence, naval experts say. But in a conflict, they would likely try to break through the First Island Chain to threaten approaching vessels and disrupt supply lines.
Still, the two recent sub voyages highlighted a weak point for China. Its subs must use narrow straits to reach the Pacific or Indian Oceans. Those chokepoints—among them, the Malacca, Sunda, Lombok, Luzon and Miyako Straits—can be relatively easily monitored or blockaded.
Moreover, China’s anti-sub capabilities remain relatively weak. U.S. subs can track their Chinese counterparts even near China’s shores, where U.S. ships and planes are vulnerable to Chinese aircraft and missiles, American naval officers say.
Adm. Sawyer declines to say whether the U.S. tracked the Shang or how close U.S. subs get to China, saying only: “I’m comfortable with the U.S. submarine force’s capability to execute whatever tasking we’re given.”
The USS Houston returned recently from a seven-month deployment to the Western Pacific. Its commanding officer, Cmdr. Dearcy P. Davis, declines to say exactly where the sub went but adds, “I can say that we went untracked by anyone. We have the ability to break down the door if someone [else] can’t. That’s not trivial.”
China’s missile-carrying boomers present a longer-term challenge.
From the Lan Sanya beach resort in Hainan, guests can easily make out the matte-black hulls of what naval experts say are three of China’s new boomers, known as the Jin-class, and one Shang-class attack sub. As he threw open a hotel room’s curtains, a bellboy beamed with pride and pointed out the vessels across the bay. “Better not go that way,” joked a Jet Ski guide on a recent ride. “They might shoot at us.”
China hasn’t said when it might launch boomer patrols. But Western naval officers saw the October nuclear-sub event as a signal that the Jin subs and their JL-2 missiles were ready to start.
Adm. Jonathan Greenert, a former submariner who is now the U.S. chief of naval operations, says that the U.S. is waiting to see how China will use its new boomers. “Is it an occasional patrol they’re going to choose to do? Is it going to be a continuous patrol? Are they going to try to be sure that this patrol is totally undetected?” he says. “I think that’s all going to be in the equation as to our response.”
Soviet boomers ventured far into the Pacific and Atlantic into the 1970s because their missiles couldn’t reach the U.S. from Soviet waters. As missile ranges increased, Soviet subs retreated to so-called bastions, such as the Sea of Okhotsk. The U.S. deployed hunter-killers around those bastions.
Similar dynamics are at play as China decides whether to send its own boomers into the Pacific. Their JL-2 missiles can travel about 4,600 miles—possibly enough to strike the U.S. West Coast from East Asia, the ONI says. To strike more U.S. targets, they would need to lurk throughout the Pacific.
But China’s boomers probably couldn’t pass undetected through many straits, say U.S. officers and Chinese experts. “The Jin class is too noisy: It’s probably at the level of the Soviets between 1970 and 1980,” says Wu Riqiang, a former missile specialist who studies nuclear strategy at Beijing’s Renmin University. “As long as you are noisy, you won’t even go through the chokepoints.”
Early in the Cold War, the U.S. built a network of seabed microphones to listen at chokepoints leading to the Pacific and Atlantic. In recent years, the U.S. has revitalized parts of that network, called the Sound Surveillance System, or Sosus. The U.S. is also now adding mobile networks of sensors—some on underwater drones—and seeking surveillance data from Asian countries. Related Article: Underwater Drones Join Microphones to Listen for Chinese Subs
Meanwhile, China is trying to replicate Sosus, say several naval experts. A government-backed scientific journal reported last year that China had built a fiber-optic acoustic network in the South China Sea.
Over the short term, Prof. Wu says, China will probably keep its boomers near its coast, possibly in the South China Sea, which is deepest and furthest from U.S. bases. That, say some naval officers, may explain why China keeps its Jin-class subs in Hainan and why it is pressing territorial claims and hindering U.S. surveillance there.
Last November, China declared an "air-defense identification zone" over the East China Sea and warned of measures against aircraft that entered without identifying themselves in advance. Many U.S. officials expect China to do the same over the South China Sea, although Chinese officials say they have no immediate plans for that.
In August, the Pentagon said a Chinese fighter had flown dangerously close to a U.S. P-8 near Hainan. China’s defense ministry publicly said that its pilot flew safely and asked the U.S. to cease such operations.
The problem with confining boomers to the South China Sea is that Beijing fears that missiles fired from there could be neutralized by the next stages of a U.S. regional missile-defense system, Chinese nuclear experts say.
Prof. Wu, who has taken part in nuclear-strategy negotiations with the U.S., predicts that over the next two decades, China will make quieter boomers that can patrol the open sea even as the U.S. pursues a global missile-defense system.
“I hope the U.S. and China can break this cycle,” he says, “but I’m not optimistic.”
—Rob Taylor in Canberra contributed to this article. As China Deploys Nuclear Submarines, U.S. P-8 Poseidon Jets Snoop on Them - Citation :
- The P-8 Poseidon is one of the U.S. military’s most advanced surveillance aircrafts. It’s been deployed to Okinawa, Japan for one main reason: to monitor China’s growing submarine fleet.
By JEREMY PAGE Oct. 24, 2014 12:04 p.m. ET 0 COMMENTS OKINAWA, Japan—Swooping down to 500 feet over the western Pacific, Cmdr. Bill Pennington pilots his U.S. Navy P-8 Poseidon surveillance aircraft toward an unidentified vessel off southern Japan.
In the back of the plane, a heavily modified Boeing 737, the crew homes in on the vessel using a barrage of surveillance equipment, including radar, GPS and infrared cameras.
Further down the fuselage stand rows of tube-shaped sonar buoys that the crew can catapult into the sea and that float for up to eight hours as they track objects underwater.
This is a dummy run: Today’s target is a Singaporean container ship, and the P-8 roars by without dropping the buoys. But the aircraft is designed to hunt a far more elusive, and potentially dangerous, quarry: Chinese submarines.
It is one of six P-8 jets the U.S. has sent to its Kadena air base in Okinawa since December as part of its strategy of “rebalancing” toward Asia, deploying more military and diplomatic resources to the region in response to China’s growing firepower and assertiveness.
Okinawa is integral to that strategy because it flanks the East China Sea site of a bitter territorial dispute between China and Japan. And it houses the closest U.S. base to the South China Sea, where China’s maritime claims overlap with those of the Philippines, another U.S. ally.
Okinawa also sits next to one of the main chokepoints, the Miyako Strait, that U.S. officials say Chinese subs have used in recent years to enter the Pacific. “If we have history, if there’s a trend of them getting from point A to point B, then we’ll exploit that,” says Cmdr. Pennington. He calls the P-8 a “game-changer,” despite some criticism in the U.S. of the $34 billion the Pentagon is spending on developing and buying the planes.
The jet is designed to replace the old propeller-driven P-3 Orions in Okinawa that were built to hunt Soviet subs and have been flying since the 1960s. The P-8 can drop and monitor up to 64 “sonobuoys,” twice the P-3’s capacity.
The new aircraft can also reach a target up to 1,200 nautical miles away—about 300 miles further than the P-3—and remain on station for four hours before flying home.
“That allows us to get to the southern parts of the South China Sea. We do that quite often,” says Capt. Mike Parker, Commander of the U.S. Navy’s Task Force 72, which conducts marine reconnaissance in Asia. “We want to be able to locate those submarines and if needs be, let them know that we know where they are.”
The P-8s’ operations can bring them into confrontation with Chinese forces. In August, the Pentagon said a Chinese jet fighter had flown dangerously close to a U.S. P-8 during an interception near Hainan island, site of one of China’s submarine bases. China’s defense ministry publicly said its pilot flew safely and demanded that the U.S. cease surveillance operations near its base.
But the U.S., which says those operations are in international airspace, is taking steps to allow the P-8s even more time over the South China Sea, by negotiating agreements with surrounding countries to use their airfields as launchpads for sub-hunting flights, say people familiar with those discussions.
The P-8’s additional range—and the importance of such regional launchpads—were both clearly demonstrated when the aircraft joined the search for the missing Malaysia Airlines flight MH370 earlier this year.
As during that search, the U.S. also envisions working more closely with other countries in the region that are upgrading their anti-sub aircraft fleets. The plan is for the P-8s to work in conjunction with Triton aerial drones, the first of which is expected to be deployed to the Pacific island of Guam in 2017, according to senior U.S. Navy officers.
Yet, for all their extra speed, range and sonar buoys, the P-8s rely on the basic sub-hunting techniques of the Cold War. Part science and part instinct, undersea warfare is rooted in the complex physics of the ocean.
Neither satellites nor radar can detect objects underwater. The most effective way to find a sub is still by using sonar equipment to listen for its engine, or to bounce sound signals—or “pings”—off its metallic body.
Submariners avoid detection by keeping their engines quiet, avoiding outgoing communications and remaining below the “thermal layer”—between warmer water near the surface and colder water below—that deflects sonar pings.
The P-8s also work with satellites that monitor submarine bases, with undersea microphones that listen for passing subs and with surface ships that tow large arrays of sonar equipment. Once over a potential target, the P-8 drops its sonar buoys in a grid, then circles overhead gathering the data that they transmit.
Those data are displayed on a screen in the back of the plane and analyzed by specialists like Naval Aircrewman Operator 1st Class Robert Pillars, who is trained to recognize the acoustic signature of a Chinese sub.
“If there’s a submarine there and it’s within range of a sonobuoy, I’ll find it,” he says, standing in the back of the P-8 after its sortie. “It’s kind of an art because you can go after the same boat twice and it’ll sound different both times. It’s about training and instinct.”
Until recently, finding Chinese subs was relatively easy. Many were old diesel models, which spotters could find when they surfaced every few hours to “snorkel”—run the engines that charge their electric batteries. The reactors on China’s early nuclear subs were even noisier, say Western naval officers.
In recent years, however, China has made advances in quieting its diesel subs, many of which use technology that lets them run their engines for long periods on liquid oxygen without surfacing for air, say Chinese and Western military experts.
In 2006, U.S. officials were stunned when a Chinese diesel-powered Song-class sub surfaced within torpedo range of a U.S. aircraft carrier, the Kitty Hawk, without being detected in advance, say U.S. officers briefed on the incident.
“China’s now got some very quiet subs, and that makes our job more challenging,” says Capt. Parker. “If you’re not very good, you won’t find them.”
Since the Kitty Hawk incident, the U.S. has stepped up anti-sub patrols. But China has also deployed large numbers of ships, aircraft and missiles that appear to be designed to prevent U.S. forces from monitoring waters near its coast, say Chinese and Western military experts.
In 2009, five Chinese ships surrounded the USNS Impeccable—one of the U.S. Navy’s most advanced anti-sub ships—in international waters near a submarine base on Hainan.
Last November, China suddenly established an air-defense identification zone over the East China Sea and warned of unspecified “defensive measures” against aircraft that entered without identifying themselves in advance.
Many U.S. officials now fear that China may declare another zone over the South China Sea—although Beijing has said repeatedly in recent months that it has no such plans. China’s ultimate goal, those officials believe, is to turn the South China Sea into a safe haven for its subs much like the bastions from which Soviet subs operated in the Cold War.
If Chinese aircraft and surface ships can keep U.S. anti-submarine forces at bay, that would let China’s subs patrol safely near its shores and slip unnoticed into the deeper waters of the Pacific.
“That would be like the Cold War,” says Capt. Parker. “It’s what the Soviets used to do.”
Henri K. |
| | | Henri K. Vice-amiral d'Escadre
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| Sujet: Re: SSN type 093 "SHANG" Lun 19 Jan 2015, 01:16 | |
| Photo d'un sous-marin d'attaque nucléaire chinois de Type 093, accompagné par une frégate de Type 053H3. Si je ne me trompe pas, il devrait s'agir de la frégate 527 Luoyang, qui faisait partie de la 16ème flottille d'escorte anti-piraterie. Cette 16ème flottille avait patrouillé entre l'Océan Indien et le Golfe d'Aden entre Novembre 2013 et Février 2014. La presse indienne avait dévoilé l'information selon laquelle un SNA chinois était présent dans l'Océan indien en Décembre 2013 et le gouvernement chinois avait prévenu les pays sur son passage. Cela signifie que cette photo a été prise entre Décembre 2013 et Janvier 2014, contenu du cycle de mission d'un SNA / SNLE nucléaire habituel. - Spoiler:
Henri K. |
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