AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

 

 UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE

Aller en bas 
+5
PALEZ
LE BRETON
david
MM 40
clausewitz
9 participants
Aller à la page : 1, 2, 3 ... 9, 10, 11  Suivant
AuteurMessage
clausewitz
Amiral
Amiral
clausewitz


Masculin
Nombre de messages : 12768
Age : 40
Ville : Nantes
Emploi : Agent de sécurité
Date d'inscription : 22/12/2005

UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 Empty
MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 EmptyLun 29 Sep 2008, 18:36

E-CUIRASSE CLEMENCEAU
UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 Clemen10
Le plan de 1939 du cuirassé Clémenceau pour voir les modifications que j'ai apporté voir le texte

1-Genèse du cuirassé Clémenceau

Ce n'est qu'au début des années trente que la France se décide à construire des navires de ligne. Ce changement à pour origine la construction par l' Allemagne du cuirassé de poche Deutschland armés de 6 canons de 280mm en trois tourelles triples. Ce nouveau type de navire serait bien incapable d'affronter un cuirassé conventionnel mais pourrait faire peser de lourdes menaces sur les forces légères et même sur les nouveaux croiseurs lourds armés de canons de 203mm.

Cela explique pourquoi les nouveaux cuirassés ou croiseurs de bataille français sont d'un tonnage bien inférieur à celui alloué au traité de Washington. Il s'agit aussi d'éviter un certain déclassement en cas de nouvelle réduction des plafonds des traités. Les Dunkerque et les Strasbourg sont ainsi mis en service en 1937 et en 1939.

Ces deux croiseurs de bataille sont destinés à affronter les Deutschland allemand mais ils doivent pouvoir également affronter les cuirassés italiens car jusqu'ici feutrée, la rivalité navale franco-italienne devient ouverte à partir de 1934.

Cette année là en effet, Mussolini annonce la mise en chantier de deux cuirassés de 35000 tonnes de classe Vittorio Veneto alors que les clauses du traité de Washington doivent expirer le 31 décembre 1936. Le 31 décembre 1934, la France annonce à son tour qu'elle ne souhaite pas reconduire le traité en question.

La France doit se prémunir à la fois contre l'Italie mais aussi l'Allemagne dont le réarmement terrestre, aérien et naval devient évident : le 18 juin 1935, l'accord naval anglo-allemand conclu sans consultation de la France et de l'Italie permet à la Kriegsmarine d'atteindre 35% de la flotte britannique et surtout que les sous marins allemands pourront être aussi nombreux que ceux de l'Angleterre.

Conséquence, le 30 mars 1935, deux cuirassés de 35000 tonnes de classe Richelieu sont commandés. Le premier baptisé Richelieu est mis sur cale à l' Arsenal de Brest le 22 octobre 1935 et lancé le 17 janvier 1939. Admis au service actif en septembre 1940, il est affecté à l' Escadre de la Méditerranée et basé à Toulon. Le second baptisé Jean Bart est mis sur cale aux chantiers de la Loire à St Nazaire le 12 décembre 1936, lancé le 12 mars 1940 et admis au service actif en septembre 1941. Il est affecté à la Force de Raid et basé à Mers El Kebir

Le traité de Washington autorisait la France à posséder 10 cuirassés. Avec les deux croiseurs de bataille de classe Dunkerque et les deux Richelieu, la France pouvait encore en construire 6. Le plan initial prévoyait un total de 6 classe Richelieu et de 2 classe Province (future classe Alsace).

Une première modification prévoyait la construction de deux Richelieu, d'un Richelieu modifié (le futur Clémenceau) de trois cuirassés d'un nouveau modèle (le futur type Gascogne) et de deux cuirassé de type Province.

Finalement le programme de construction final se composa des deux Richelieu (Richelieu Jean Bart) d'un Richelieu modifié (le Clémenceau) d'un Gascogne (Gascogne) et de six classe Alsace sans parler des programmes destinés à remplacer les Dunkerque (CB2) et les Bretagne (CR3).

2-Historique

Le Clémenceau est mis sur cale à l'Arsenal de Brest à la forme 10 du Laninon en janvier 1939, lancé en juin 1942 et admis au service actif en septembre 1943. C'est le premier navire à avoir été construit dans la forme 10 du Laninon à l'époque la plus grande de France avec ses 350m de long.
Après des essais dans l'Atlantique, il rejoint Toulon et l'Escadre de la Méditerranée.

3-Caracteristiques Techniques

Déplacement : Standard 37832 tonnes Pleine Charge : 44698 tonnes

Dimensions : longueur : 247.85m largeur : 33.08m Tirant d'Eau 9.22 à 9.90m

Propulsion : 4 turbines Parson alimentées par six chaudières Sural timbrées à 27 bars dévellopant une puissance totale standard de 150000 ch (179000 ch atteint aux essais) et entrainant 4 hélices.

Performances : Vitesse maximale : 32 noeuds Distance Franchissable : 3023 miles nautiques à 32 noeuds 8253 miles nautiques à 20 noeuds

Electronique :

un radar de veille aérienne lointaine, un radar de veille surface, deux radars pour la conduite de tir de l'artillerie principale, deux radars de conduite de tir pour l'artillerie secondaire
différents systèmes de transmission

Protection : Ceinture de 330mm Pont blindé supérieur de 150mm ponts blindés inférieurs de 40mm Tourelles 445mm

Armement :

(prévu)

-8 canons de modèle 1935 en deux tourelles quadruples concentrées à l'avant.
Le canon de 380 de 45 calibre tire un obus de 884kg à 41700m à raison de 1.3 coups par minute.

-15 canons de 152mm modèle 1930 en cinq tourelles triples (deux latérales et trois arrières). Ce canon de 55 calibres tire des obus de 54 kg à 26474 m à raison de 8 coups par minute.

-12 canons de 37mm Schneider modèle 1935 automatiques. Ce canon de 48 calibres tire des obus de 0.7kilos à une distance de 8000m à raison de 162 coups/minute. Ils sont répartis en six affûts doubles

-32 mitrailleuses de 13.2mm Hotxhkiss modèle 1929 en huit affûts quadruples (Contre Avions Quadruples CAQ). La mitrailleuse à refroidissement par air à un canon de 76 calibres tirant des cartouches de 122 grammes en bandes chargeurs de 30 coups à une cadence de 700 coups/minute à une portée de 6500m (pratique :2500m) et un plafond pratique de 1500m.

(A la déclaration de guerre en 1948)

-8 canons de modèle 1935 en deux tourelles quadruples concentrées à l'avant.
Le canon de 380 de 45 calibre tire un obus de 884kg à 41700m à raison de 1.3 coups par minute.
-16 canons de 130mm modèle 1932 en huit tourelles doubles modèle 1936 identiques à celle des porte-avions Joffre, Painlevé et Gallieni. Ce canon de 45 calibres tire un obus de 32kg à 20870m à raison de 10 coups par minute. Les huits tourelles sont répartis en deux groupes latéraux (deux tourelles à tribord et deux tourelles à babord) et quatre tourelles à l'arrière. Le Clemenceau est le premier cuirassé français à recevoir ses tourelles qui vont devenir l'armement standard des cuirassés et croiseurs de bataille français.

-16 canons de 37mm Schneider modèle 1935 automatiques. Ce canon de 48 calibres tire des obus de 0.7kilos à une distance de 8000m à raison de 162 coups/minute. Ces 16 canons sont regroupés en quatre affûts quadruples juste en arrière de la cheminée.

-24 canons de 25mm Hotchkiss modèle 1938 automatiques. Ce canon de 77 calibres tire des obus de 0.3kg à une distance de 1800m à raison de 250 à 300 coups/minute avec des chargeurs de quinze coups. Ces 24 canons sont regroupés en douze affûts doubles, quatre assure la défense rapprochée de la plage avant (deux au dessus des deux tourelles de 380 et deux sur le château), les huit autres sont installées sur la plage arrière avec les affûts quadruples de 37mm.

Equipage : 1700 hommes

_________________
"Nul officier de marine n'abdique l'honneur d'être une cible (François Athanase Charette de la Contrie alias "Le roi de la Vendée")
Revenir en haut Aller en bas
https://clausuchronia.wordpress.com/
clausewitz
Amiral
Amiral
clausewitz


Masculin
Nombre de messages : 12768
Age : 40
Ville : Nantes
Emploi : Agent de sécurité
Date d'inscription : 22/12/2005

UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 Empty
MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 EmptyLun 29 Sep 2008, 18:43

F-CUIRASSE GASCOGNE
UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 Gascog10

1-Genèse et contexte de construction du cuirassé Gascogne

Ce n'est qu'au début des années trente que la France se décide à construire des navires de ligne. Ce changement à pour origine la construction par l' Allemagne du cuirassé de poche Deutschland armés de 6 canons de 280mm en trois tourelles triples. Ce nouveau type de navire serait bien incapable d'affronter un cuirassé conventionnel mais pourrait faire peser de lourdes menaces sur les forces légères et même sur les nouveaux croiseurs lourds armés de canons de 203mm.

Cela explique pourquoi les nouveaux cuirassés ou croiseurs de bataille français sont d'un tonnage bien inférieur à celui alloué au traité de Washington. Il s'agit aussi d'éviter un certain déclassement en cas de nouvelle réduction des plafonds des traités.

Les Dunkerque et les Strasbourg sont ainsi mis en service en 1937 et en 1939. Ces deux croiseurs de bataille sont destinés à affronter les Deutschland allemand mais ils doivent pouvoir également affronter les cuirassés italiens car jusqu'ici feutrée, la rivalité navale franco-italienne devient ouverte à partir de 1934.

Cette année là en effet, Mussolini annonce la mise en chantier de deux cuirassés de 35000 tonnes de classe Vittorio Veneto alors que les clauses du traité de Washington doivent expirer le 31 décembre 1936. Le 31 décembre 1934, la France annonce à son tour qu'elle ne souhaite pas reconduire le traité en question.

La France doit se prémunir à la fois contre l'Italie mais aussi l'Allemagne dont le réarmement terrestre, aérien et naval devient évident : le 18 juin 1935, l'accord naval anglo-allemand conclu sans consultation de la France et de l'Italie permet à la Kriegsmarine d'atteindre 35% de la flotte britannique et surtout que les sous marins allemands pourront être aussi nombreux que ceux de l'Angleterre.

Conséquence, le 30 mars 1935, deux cuirassés de 35000 tonnes de classe Richelieu sont commandés.

Le premier baptisé Richelieu est mis sur cale à l'Arsenal de Brest le 22 octobre 1935 et lancé le 17 janvier 1939. Admis au service actif en septembre 1940, il est affecté à l' Escadre de la Méditerranée et basé à Toulon.

Le second baptisé Jean Bart est mis sur cale aux chantiers de la Loire à St Nazaire le 12 décembre 1936, lancé le 12 mars 1940 et admis au service actif en septembre 1941. Il est affecté à la Force de Raid et basé à Mers El Kebir

Le traité de Washington autorisait la France à posséder 10 cuirassés. Avec les deux croiseurs de bataille de classe Dunkerque et les deux Richelieu, la France pouvait encore en construire 6. Le plan initial prévoyait un total de 6 classe Richelieu et de 2 classe Province (future classe Alsace).

Une première modification prévoyait la construction de deux Richelieu, d'un Richelieu modifié (le futur Clemenceau) de trois cuirassés d'un nouveau modèle (le futur type Gascogne) et de deux cuirassé de type Province.

Finalement le programme de construction final se composa des deux Richelieu (Richelieu Jean Bart) d'un Richelieu modifié (le Clemenceau) d'un Gascogne (Gascogne) et de six classe Alsace sans parler des programmes destinés à remplacer les Dunkerque (CB2) et les Bretagne (CR3).

2-Historique

-Le Gascogne est mis sur cale aux chantiers navals de Penhöet dès le lancement du Jean Bart en juillet 1941, lancé en juin 1944 et admis au service actif en mai 1945. Après des essais dans le Golfe de Gascogne, il rejoint son nouveau port d'attache Brest puisqu'il devient navire amiral de l'Escadre de l'Atlantique.

3-Caracteristiques Techniques

Déplacement : Standard 37832 tonnes Pleine Charge : 44698 tonnes

Dimensions : longueur : 247.85m largeur : 33.08m Tirant d'Eau 9.22 à 9.90m

Propulsion : 4 turbines Parson alimentées par six chaudières Sural timbrées à 27 bars dévellopant une puissance totale standard de 150000 ch (179000 ch atteint aux essais) et entrainant 4 hélices.

Performances : Vitesse maximale : 32 noeuds Distance Franchissable : 3023 miles nautiques à 32 noeuds 8253 miles nautiques à 20 noeuds

Electronique :

un radar de veille aérienne lointaine, un radar de veille surface, deux radars pour la conduite de tir de l'artillerie principale, deux radars de conduite de tir pour l'artillerie secondaire
différents systèmes de transmission

Protection : Ceinture de 330mm Pont blindé supérieur de 150mm ponts blindés inférieurs de 40mm Tourelles 445mm

Armement

(prévu)

-8 canons de 380mm modèle 1935 repartis en deux tourelles quadruples (une avant et un arrière)
Le canon de 380 de 45 calibre tire un obus de 884kg à 41700m à raison de 1.3 coups par minute

-9 canons de 152mm modèle 1930 en trois tourelles triples (deux avant et une arrière)
Ce canon de 55 calibres tire des obus de 54 kg à 26474 m à raison de 8 coups par minute.

-16 canons de 100mm modèle 1930 en 8 tourelles doubles installées à tribord et à babord (4 à tribord et 4 à babord). Ce canon de 45 calibres tire des obus de 15 kilos à une distance maximale de 15800m et un plafond de 10000m.

-12 canons de 37mm Schneider modèle 1935 automatiques. Ce canon de 48 calibres tire des obus de 0.7kilos à une distance de 8000m à raison de 162 coups/minute. Ils sont répartis en six affûts doubles

-32 mitrailleuses de 13.2mm Hotxhkiss modèle 1929 en huit affûts quadruples (Contre Avions Quadruples CAQ). La mitrailleuse à refroidissement par air à un canon de 76 calibres tirant des cartouches de 122 grammes en bandes chargeurs de 30 coups à une cadence de 700 coups/minute à une portée de 6500m (pratique :2500m) et un plafond pratique de 1500m.

(A la déclaration de guerre en 1948)

-8 canons de 380mm modèle 1935 repartis en deux tourelles quadruples (une avant et un arrière)
Le canon de 380 de 45 calibre tire un obus de 884kg à 41700m à raison de 1.3 coups par minute

-16 canons de 130mm modèle 1932 en huit tourelles doubles modèle 1936 identiques à celle des porte-avions Joffre, Painlevé et Gallieni. Ce canon de 45 calibres tire un obus de 32kg à 20870m à raison de 10 coups par minute. Ces huit tourelles sont installées à l'avant (deux tourelles au dessus de la tourelle A de 380mm) à l'arrière (deux tourelles au dessus de la tourelle B de 380mm) et quatre de part et d'autre du château (deux à tribord et deux à babord)

-16 canons de 37mm Schneider modèle 1935 automatiques. Ce canon de 48 calibres tire des obus de 0.7kilos à une distance de 8000m à raison de 162 coups/minute. Ces 16 canons sont regroupés en quatre affûts quadruples juste en arrière de la cheminée.

-24 canons de 25mm Hotchkiss modèle 1938 automatiques. Ce canon de 77 calibres tire des obus de 0.3kg à une distance de 1800m à raison de 250 à 300 coups/minute avec des chargeurs de quinze coups. Ces 24 canons sont regroupés en douze affûts doubles, quatre assure la défense rapprochée de la plage avant (deux au dessus de la tourelle de 380 et deux sur le château), les huit autres sont installées sur la plage arrière avec les affûts quadruples de 37mm.

Equipage

1700 hommes

_________________
"Nul officier de marine n'abdique l'honneur d'être une cible (François Athanase Charette de la Contrie alias "Le roi de la Vendée")
Revenir en haut Aller en bas
https://clausuchronia.wordpress.com/
clausewitz
Amiral
Amiral
clausewitz


Masculin
Nombre de messages : 12768
Age : 40
Ville : Nantes
Emploi : Agent de sécurité
Date d'inscription : 22/12/2005

UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 Empty
MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 EmptyLun 29 Sep 2008, 18:51

G-CUIRASSES CLASSE ALSACE

UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 541200Alsace_40

1-Une genèse longue et difficile

En 1940, les trois Bretagne et les trois Courbet survivants étaient dépassés en cas d'affrontement entre cuirassés. D'ailleurs dès 1935, ces navires ne furent plus considérés comme des navires de ligne _nom donné aux nouveaux cuirassés en construction ou sur le point d'être mis en service_ mais comme des cuirassés.

Si les Courbet furent désactivés dès 1936 devenant pour le Paris bâtiment école de canonnage à Toulon, pour l' Océan batterie flottante à Dunkerque et pour le Courbet, bâtiment d'instruction à Brest, les Bretagne pouvaient représenter encore un intérêt militaire moyennant plus qu'une refonte une véritable reconstruction.

Ce sauvetage est du à la ténacité du capitaine de vaisseau Le Dutilleux, attaché naval à Rome. Ce brillant officier avait des liens profonds avec ces cuirassés puisqu'il avait commandé le Provence durant deux ans de 1924 à 1926.

Il pût ainsi voir la reconstruction de l' Andrea Doria et du Caio Dulio et recommanda d'effectuer ce même traitement aux Bretagne. Les autorités navales françaises restèrent sceptiques jusqu'à ce que le CV Le Dutilleux propose de les utiliser pour le bombardement côtier et la protection des porte-avions dont la construction allait prochainement démarrer. C'est ainsi que le Bretagne, le Lorraine et le Provence furent totalement reconstruits pour devenir des escorteurs de porte-avions.

Cela ne résolvait pas pour autant le besoin pour de nouveaux cuirassés d'autant que les projets à l'étranger se multipliaient : les anglais construisaient les King George V et planifiait les Lion, l'Italie construisait les Vittorio Veneto et envisageait une nouvelle classe de cuirassés, l'Allemagne construisait dans le plus grand secret deux cuirassés de classe Bismarck et envisageait déjà une nouvelle classe avec son plan Z (classe Hidenburg), la Russie avait également des envies de marine océanique malgré une géographie contraignante et plus loin, les américains construisaient les South Carolina et planifiaient les Iowa et les Montana pour faire face à la montée en puissance japonaise avec ses monstres nommés Yamato et Musashi.

A l'origine, il était prévu que le Gascogne soit pourvue de quatre ou cinq sister-ship identiques moyennant des modifications de détail tirées des leçons issues des essais du navire. La mise au point trop longue de la tourelle quadruple changea les plans de l'amirauté qui se décida pour une nouvelle classe de navires.

La fin des limites des traités rendit la tâche des architectes bien plus aisée, ils pouvaient voir grand et la classe Province allait déplacer 45000 tonnes standard soit 10000 tonnes de plus que les Richelieu et dérivés.

Il n'y eut pas beaucoup de discussions sur la coque et les superstructures, la coque fût allongée passant de 248 à 253m et les superstructures étaient quasiment inchangées, les Province reprenant le bloc-passerelle ramassé avec une imposante cheminée.

En ce qui concerne l'armement, la logique aurait voulu que l'on reprenne le canon de 380mm et il était difficilement compréhensible que des questions se pose sur ce point et pourtant, il fallut pas moins de 9 mois (septembre 1941-juin 1942) pour que la question soit tranchée.

La marine française écarta rapidement un projet «A» prévoyant la construction de quatre cuirassés armés de 8 canons de 420mm en 4 tourelles doubles. La raison principale était le cout et le temps nécessaire au développement et surtout à la mise au point du canon, la longue mise au point du canon de 380mm étant encore dans tous les esprits.

Le projet suivant, le projet «B» représenta un concurrent plus sérieux. Il prévoyait le retour au canon de 330mm équipant les Strasbourg avec soit 3 tourelles triples (2AV 1AR projet «B-1») ou 4 tourelles doubles (2AV 2AR projet «B-2»). Le raisonnement de son concepteur était de tourner le dos à la «course au calibre» et de favoriser la cadence de tir, _citant paradoxalement pour une marine peu connue pour son anglophilie_ l'exemple des King George V armés de dix canons de 356mm alors que leurs prédécesseurs étaient armé de canons de 406mm (Nelson et Rodney). Ce projet fut lui aussi abandonné pour des raisons techniques (retour au 330 alors que le 380mm est au point sans parler de la perte de puissance par rapport aux autres cuirassés en projet dans les marines voisines).

Le projet «C» aurait pu aboutir à un cuirassé franco-anglais. En effet, en décembre 1941, les anglais proposèrent à la France de participer au développement du canon de 406mm MkIV destiné à équipé les cuirassés Lion dont la construction allait commencer. Le Service Technique des Constructions Navales étudia sérieusement le projet sous la forme du projet «C» qui prévoyait 9 canons de 406mm en trois tourelles triples (2AV 1AR) se heurta à différents obstacles. Outre l'origine étrangère du canon, cela revenait à introduire un nouveau calibre dans la composante cuirassée française après le 330mm des Strasbourg, le 340mm des Bretagne et les 380mm des Richelieu et de leurs dérivés. Les partisans du projet proposèrent alors de réarmer les Strasbourg avec des canons de 380 et d'utiliser les 330mm rendus disponibles pour réarmer les Bretagne ce qui maintenait trois calibres d'artillerie (330mm 380mm 406mm). Ce projet séduisant sur le papier se heurta à différents facteurs qui conduisirent à son abandon : indisponibilité prolongée des navires à refondre et perte de stabilité sur les Dunkerque. Ce projet fût donc définitivement abandonné en mars 1942 et le 380mm resta seul en course.

Il fallait encore se mettre d'accord sur la taille de la batterie : 8 9 ou 12 canons ? Le projet «D» abandonnait déjà la tourelle quadruple dont la mise au point avait été cauchemardesque et même maitrisée posait encore d'importants problèmes de dispersion. Le STCN décida donc d'adopter la tourelle triple et rapidement les architectes navals se mirent d'accord sur une batterie de 9 canons de 380 mm en trois tourelles triples. Après avoir étudié les trois tourelles concentrées à l'avant (projet D-1) une tourelle avant et deux arrière (projet D-2) et deux tourelles avant et une arrière (projet D-3), c'est ce dernier projet le plus classique qui fût adopté en juin 1942.

Il n'y eut pas le même débat sur l'armement secondaire. Le canon de 152mm modèle 1930 s'était révélé d'une complexité nuisible à l'efficacité du navire, le STCN décida de revenir à une artillerie secondaire polyvalente moins ambitieuse mais tout aussi efficace avec des canons de 130mm modèle 1932 en tourelles doubles identiques à celles prévues pour les porte-avions Joffre et Painlevé. La France suivait ainsi l'exemple des britanniques et des américains qui avaient choisi des canons de calibre médian pour l'artillerie secondaire de leurs cuirassés : 133mm pour les britanniques et 127mm pour les américains. 16 canons de 130mm en 8 tourelles doubles furent prévues.

Cette DCA était complétée par une artillerie légère composée de canons de 25mm Hotchkiss et de 37mm Schneider. Ces cuirassés reçurent ainsi dès leur construction 16 canons de 37mm modèle 1935 en quatre affûts quadruples et 24 canons de 25mm modèle 1937 en douze affûts doubles.

Aucun hydravion n'est prévu puisque la marine française pense pouvoir disposer pour 1945 de radars performants sans parler que les cuirassés doivent être engagés appuyés par une puissante aviation et hydraviation basée à terre sans parler des groupes aériens des porte-avions.
Entre temps, ces navires ont été baptisés. Le 24 mai 1942, le ministre de la Marine, Pierre Mendès France sur proposition du chef d'état major de la marine, l'amiral Lemonier choisit de baptiser les six cuirassés prévus Alsace, Normandie, Flandre, Bourgogne, Languedoc et Savoie.

2-Historique

L'Alsace est mis sur cale à l'Arsenal de Brest en octobre 1942, lancé en mars 1945 et admis au service actif en septembre 1946. Dès sa mise en service, il est affecté à la Force de Raid de l'Amiral Gensoul et basé à Mers El Kebir.

Le Normandie est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers du Havre (A.C.H) en septembre 1943, lancé en avril 1946 et admis au service actif en septembre 1947. Il est affecté à l'Escadre de la Méditerranée et basé à Toulon.

Le Flandre est mis sur cale aux chantiers de la Loire en août 1944, lancé en septembre 1947 et admis au service actif en mars 1948. Il est affecté à l'Escadre de l'Atlantique et basé à Brest.

Le Bourgogne est mis sur cale à l'Arsenal de Brest en juin 1945, lancé en septembre 1947 et admis au service actif en juin 1948. En vertu d'un accord franco-britannique de mars 1948, il est détaché auprès de la Home Fleet et basé à Scapa Flow.

La construction des deux derniers baptisés Languedoc et Savoie est annulée en janvier 1946 pour raisons budgétaires. Leur mise sur cale était prévue pour septembre 1947 (Languedoc) à l' Arsenal de Brest et janvier 1948 (Savoie) aux Ateliers et Chantiers de la Loire (ACL). L'acier stocké est cependant conservé pour la construction des CR3 dont les plans sont issus de modifications des Alsace

3-Caractéristiques Techniques

Déplacement : 45500 tonnes standard 48900 tonnes à pleine charge

Dimensions : Longueur : 253m largeur : 36m Tirant d'eau : 11.20m

Système Propulsif : identique à celui des Richelieu (chaudières Sural turbines Parson) mais d'une puissance supérieure (195000ch contre 170000 ch)

Vitesse maximale : 32 noeuds Distance Franchissable : 6200 miles nautiques à 25 noeuds

Electronique : un radar de veille aérienne lointaine, un radar de veille surface, deux radars pour la conduite de tir de l'artillerie principale, deux radars de conduite de tir pour l'artillerie secondaire
différents systèmes de transmission

Protection : Ceinture blindée de 365mm Ponts blindés de 60 à 180mm Tourelles blindées à 470mm Blockaus blindé à 456mm

Armement :

-9 canons de 380mm modèle 1935 en trois tourelles triples (deux avant et une arrière).
Le canon de 380 de 45 calibre tire un obus de 884kg à 41700m à raison de 1.3 coups par minute.

A noter que chaque tourelle reçoit un nom de baptême : les tourelles de l'Alsace sont baptisées Colmar (tourelle A) Haguenau (tourelle B) et Neuf Brisach (tourelle C), les tourelles du Normandie sont baptisées Rouen Le Havre Caen, celle du Flandre Lille Douai et Hazebrouck tandis que celles du Bourgogne furent baptisées Dijon Nevers et Beaune.

-16 canons de 130mm modèle 1932 en huit tourelles doubles modèle 1936 identiques à celle des porte-avions Joffre, Painlevé et Gallieni. Ce canon de 45 calibres tire un obus de 32kg à 20870m à raison de 10 coups par minute. Les huit tourelles sont réparties en deux groupes de quatre, quatre de part et d'autre du bloc chateau/cheminée (deux à tribord et deux à babord) et les quatre dernières à l'arrière juste derrière la cheminée encadrant la zone DCA légère avec deux tourelles à babord et deux à tribord.

-16 canons de 37mm Schneider modèle 1935 automatiques. Ce canon de 48 calibres tire des obus de 0.7kilos à une distance de 8000m à raison de 162 coups/minute. Ces 16 canons sont regroupés sur la plage arrière, juste au dessus de la tourelle arrière de 380mm en quatre affûts quadruples.

-24 canons de 25mm Hotchkiss modèle 1938 automatiques. Ce canon de 77 calibres tire des obus de 0.3kg à une distance de 1800m à raison de 250 à 300 coups/minute avec des chargeurs de quinze coups. Ces 24 canons sont regroupés en douze affûts doubles, quatre assure la défense rapprochée de la plage avant (deux au dessus des deux tourelles de 380 et deux sur le château), les huit autres sont installées sur la plage arrière avec les affûts quadruples de 37mm.

Equipage

1850 hommes

A SUIVRE

_________________
"Nul officier de marine n'abdique l'honneur d'être une cible (François Athanase Charette de la Contrie alias "Le roi de la Vendée")


Dernière édition par clausewitz le Jeu 21 Mai 2009, 17:09, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://clausuchronia.wordpress.com/
Invité
Invité




UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 Empty
MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 EmptyLun 29 Sep 2008, 22:45

Jr suivrai avec grand interet, ma Marine Nationale etant basee sur France.
J,ai eu la chance d'obtenir un Gascogne en 1/1250.
Un beau Navire.
UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 Marin-si
Revenir en haut Aller en bas
clausewitz
Amiral
Amiral
clausewitz


Masculin
Nombre de messages : 12768
Age : 40
Ville : Nantes
Emploi : Agent de sécurité
Date d'inscription : 22/12/2005

UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 Empty
MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 EmptyLun 29 Sep 2008, 23:00

merci robert

j'y travaille depuis plusieurs années et je me suis mis sérieusement fin août je vais poster ensuite les porte-avions normalement demain

_________________
"Nul officier de marine n'abdique l'honneur d'être une cible (François Athanase Charette de la Contrie alias "Le roi de la Vendée")
Revenir en haut Aller en bas
https://clausuchronia.wordpress.com/
MM 40
Elève officier
Elève officier



Masculin
Nombre de messages : 1199
Age : 47
Ville : Lyon
Emploi : Enseignant
Date d'inscription : 05/11/2006

UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 Empty
MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 EmptyMar 30 Sep 2008, 08:32

Intéressant, c'est une force navale imposante (encore que les cuirassé de la première guerre mondiale, qui n'avaient pas beacoup de valeur militaire en 1940, n'en auraient plus aucune en 1948!).

N'oublions pas non plus que si la guerre avait éclaté en 1948 avec la marine allemande du plan Z (qui prévoyait justement la guerre pour 1948), les forces navales alliées auraient eu fort à faire!
Revenir en haut Aller en bas
david
Enseigne de vaisseau 1ère classe
Enseigne de vaisseau 1ère classe
david


Masculin
Nombre de messages : 2149
Age : 48
Ville : Eaubonne
Emploi : éducation nat
Date d'inscription : 08/11/2005

UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 Empty
MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 EmptyMar 30 Sep 2008, 19:00

belle démarche, j'ose à peine imaginer un conflit aéronaval après 1948, avec tout les navires prévus

_________________
je ne suis pas fou, juste un peu cinglé
Revenir en haut Aller en bas
clausewitz
Amiral
Amiral
clausewitz


Masculin
Nombre de messages : 12768
Age : 40
Ville : Nantes
Emploi : Agent de sécurité
Date d'inscription : 22/12/2005

UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 Empty
MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 EmptyMar 30 Sep 2008, 19:39

MM 40 a écrit:
Intéressant, c'est une force navale imposante (encore que les cuirassé de la première guerre mondiale, qui n'avaient pas beacoup de valeur militaire en 1940, n'en auraient plus aucune en 1948!).

N'oublions pas non plus que si la guerre avait éclaté en 1948 avec la marine allemande du plan Z (qui prévoyait justement la guerre pour 1948), les forces navales alliées auraient eu fort à faire!

En fait les Bretagne seraient comme les Caio Dulio italiens presque des navires neufs et vu leur rôle de "nounou" le fait qu'ils soient anciens n'ait pas une véritable gène

pour la marine allemande si je la fais ce sera un plan Z dégradé car je prévois dans ma guerre si je la fais un assassinat d'Hitler le 9 novembre 1939 (il y à eu un vrai attentat ce jour là mais Hitler y à rechappé) un modus vivendi entre Goering Borman et Himmler en rappelant le vieux Kaiser qui meurt en 1942 ensuite guerre civile de 1943 à 1945/46 victoire finale d'Himmler ce qui ne pourra que perturber le plan Z qui à mon sens était irréaliste dès sa conception

Les alliés auront fort à faire d'autant que je vais du Danemark un allié plus actif que dans l'histoire mais il ne faudra pas oublier la flotte soviétique (j'ai bien envie de l'imaginer avec un ou deux sovietsky soyouz)

@ david : t'as pas tort d'autant que je travaille sur le programme de guerre et les français sont très interessés par le projet britannique de porte-avions économique

_________________
"Nul officier de marine n'abdique l'honneur d'être une cible (François Athanase Charette de la Contrie alias "Le roi de la Vendée")
Revenir en haut Aller en bas
https://clausuchronia.wordpress.com/
clausewitz
Amiral
Amiral
clausewitz


Masculin
Nombre de messages : 12768
Age : 40
Ville : Nantes
Emploi : Agent de sécurité
Date d'inscription : 22/12/2005

UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 Empty
MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 EmptyMar 30 Sep 2008, 21:07

2°) PORTE-AVIONS ET PORTE-HYDRAVIONS

A-PORTE-AVIONS/TRANSPORT D'AVIATION BEARN

UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 Bearn

1-Introduction historique

La France fût l'une des nations pionnières de l'aviation embarquée puisqu'elle se lança dans des essais dès avant la première guerre mondiale sans parler du fait que l'hydravion est une invention française. Les essais commencent dès 1910 et pour se faire, le Foudre est amenagé en porte-hydravions.

Le Foudre mis en service en 1896 était à l'origine un croiseur porte-torpilleurs, création issues des idées délirantes de la «Jeune Ecole» et fût modifié pour tester à la fois des hydravions mais aussi des avions terrestres, un Caudron G3 réussissant par exemple à décoller le 8 mai 1914.

La première guerre mondiale mit un terme provisoire aux essais, le Foudre servant de bâtiment base de sous-marins et de transport d'aviation, les réflexions se poursuivirent pour adapter l'avion à l' environnement marin.

On étudia ainsi l'utilisation des tourelles de cuirassés d'où décolleraient des avions d'observation pour le réglage de tir et des chasseurs pour la destruction des avions ennemis. La solution est cependant rapidement abandonnée (En France c'est le cuirassé Paris qui avait servit de navire d'essais) en raison des contraintes posées par ses plate-forme sur l'artillerie (vibrations, gène dans les mouvements) avant qu'après guerre la catapulte ne rende cette idée inutile.

Les études sur le porte-avions se poursuivent et la France après avoir effectué des tests sur le Bapaume décide de transformer le Béarn en porte-avions. Au même moment, le besoin d'un transport d'aviation équipés de catapultes se fait sentir pour soutenir avec ses hydravions la flotte. On envisage tout d'abord la conversion d'un cuirassé, d'un croiseur ou d'un cargo, on recense les navires marchands qui en cas de guerre pourraient servir de transport d'hydravions avant de se décider pour une construction neuve, le futur Commandant Teste


2-Historique

-Le Béarn, cinquième et dernier cuirassé de classe Normandie est mis sur cale aux Forges et Chantier de la Méditerranée à la Seyne sur Mer le 5 janvier 1914 et lancé le 15 avril 1920 pour libérer la cale. Il reste inachevé jusqu'en 1923 quand est prise la décision de le transformer en porte-avions (4 août). Les travaux sont terminés en 1926 et le porte-avions est armé pour essais le 1er septembre 1926, le premier appontage est réalisé par le second maitre Jacques Guilhou le 9 décembre 1926. L'admission au service actif est prononcé le 1er mai 1928.

Il est affecté à Toulon jusqu'en 1936 puis à Brest jusqu'en 1939 quand son avenir est remis en question. Trop lent pour accompagner croiseurs et cuirassés, il est désarmé le 27 juin 1940. Mouillé d'abord dans la Penfeld, il rejoint ensuite Landevennec où il est placé en réserve avec un noyau d'équipage : l'armement est débarqué, les cuves vidangées.

Il semblait prêt à rejoindre les chantiers de démolition quand en 1944, le besoin d'un navire capable de transporter des avions entre la métropole et les colonies. Une équipe du STCN visite le Béarn et son bon état lui permet d'être réarmé comme transport d'aviation.

Remorqué à l' Arsenal de Brest, il est transformé en transport d'aviation. Sa propulsion est rénovée pour garantir 20 noeuds, sa protection est allégée, son armement limité à quelques canons de DCA (4 de 37mm et 6 de 25mm en affûts simples), le pont d'envol est coupé, une deuxième grue de 12 tonnes est installée, les brins d'arrêts supprimés et un ascenseur maintenu à l'arrière identique à ceux des Joffre, les deux autres sont supprimés.

Il effectue à partir de 1945 des liaisons avec Fort de France, Casablanca et Dakar, transportant généralement des chasseurs et des bimoteurs ne pouvant pas rejoindre par leurs propres moyens les destinations nommés.

Le Béarn va aussi servir de bâtiment-base pour hydravions d'exploration. Il servira ainsi au sein de la Force B avec le Commandant Teste à mettre en place des hydrobases pour renforcer les capacités de surveillance de la marine française.

Son remplacement est prévu pour 1948 et selon les conclusions du conseil supérieur naval il pourrait l'être par un porte-avions économique imaginé par les anglais

3-Caractéristiques Techniques

(A la construction)

Déplacement : standard : 25000 tonnes

Dimensions : longueur : 183m largeur : 27m (à la flottaison) 31 puis 35m (pont d'envol)
Tirant d'eau : 9m

Propulsion : 2 chaudières type Normand-du-Temple, 2 turbines centrales, 2 alternatives latérales entrainant 4 hélices.

Vitesse maximale : 21 noeuds Distance Franchissable : 3148 miles nautiques à 10 noeuds 862 miles nautiques à 18 noeuds

Protection : pont principal & d'envol : 24 mm, pont supérieur : 28 à 70 mm, ceinture : 83 mm de la flottaison au pont principal

Armement : 8 canons de 155m en casemates simples, 6 canons de 75mm antiaériens, 8 canons de 37mm antiaériens et 12 mitrailleuses de 13.2mm

Installation d'aviation :
pont d'envol : 180 m x 27 m 2 hangars de 124 m x 19,5 m

3 ascenceurs axiaux 5 brins d'arrêt

système de levage : grue de 12 t
carburant aviation : 115 856 litres

Groupe Aérien : 40 appareils

Equipage : 43 officiers, 832 officiers mariniers, quartiers-maîtres et matelots

(Après transformation en transport d'aviation)

Déplacement : standard : 25000 tonnes

Dimensions : longueur : 183m largeur : 27m (à la flottaison) 31 puis 35m (pont d'envol) Tirant d'eau : 9m

Propulsion : 2 chaudières Sural alimentant 4 turbines Rateau Bretagne entrainant deus hélices

Vitesse maximale : 23 noeuds Distance Franchissable : 3600 miles nautiques à 10 noeuds 1250 miles nautiques à 18 noeuds

Protection : pont principal & d'envol : 24 mm, pont supérieur : 28 à 70 mm, ceinture : 83 mm de la flottaison au pont principal

Armement :

4 canons de 37mm Schneider modèle 1935 automatiques en affûts simple.
Ce canon de 48 calibres tire des obus de 0.7kilos à une distance de 8000m à raison de 162 coups/minute

6 canons de 25mm Hotchkiss modèle 1938 automatiques. Ce canon de 77 calibres tire des obus de 0.3kg à une distance de 1800m à raison de 250 à 300 coups/minute avec des chargeurs de quinze coups

Installation d'aviation :

pont d'envol : 180 m x 27 m 2 hangars de 124 m x 19,5 m un ascenseur axial
système de levage : grue de 12 t

Capacité : 50 à 70 appareils

Equipage : 27 officiers, 624 officiers mariniers, quartiers-maîtres et matelots

_________________
"Nul officier de marine n'abdique l'honneur d'être une cible (François Athanase Charette de la Contrie alias "Le roi de la Vendée")
Revenir en haut Aller en bas
https://clausuchronia.wordpress.com/
clausewitz
Amiral
Amiral
clausewitz


Masculin
Nombre de messages : 12768
Age : 40
Ville : Nantes
Emploi : Agent de sécurité
Date d'inscription : 22/12/2005

UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 Empty
MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 EmptyMar 30 Sep 2008, 21:11

B-PORTE-HYDRAVIONS COMMANDANT TESTE
UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 800px-Commandant-Teste

1-Introduction

La France fût l'une des nations pionnières de l'aviation embarquée puisqu'elle se lança dans des essais dès avant la première guerre mondiale sans parler du fait que l'hydravion est une invention française. Les essais commencent dès 1910 et pour se faire, le Foudre est amenagé en porte-hydravions.

Le Foudre mis en service en 1896 était à l'origine un croiseur porte-torpilleurs, création issues des idées délirantes de la «Jeune Ecole» et fût modifié pour tester à la fois des hydravions mais aussi des avions terrestres, un Caudron G3 réussissant par exemple à décoller le 8 mai 1914.

La première guerre mondiale mit un terme provisoire aux essais, le Foudre servant de bâtiment base de sous-marins et de transport d'aviation, les réflexions se poursuivirent pour adapter l'avion à l'environement marin.

On étudia ainsi l'utilisation des tourelles de cuirassés d'où décolleraient des avions d'observation pour le réglage de tir et des chasseurs pour la destruction des avions ennemis. La solution est cependant rapidement abandonnée (En France c'est le cuirassé Paris qui avait servit de navire d'essais) en raison des contraintes posées par ses plate-forme sur l'artillerie (vibrations, gène dans les mouvements) avant qu'après guerre la catapulte ne rende cette idée inutile.

Les études sur le porte-avions se poursuivent et la France après avoir effectué des tests sur le Bapaume décide de transformer le Béarn en porte-avions. Au même moment, le besoin d'un transport d'aviation équipés de catapultes se fait sentir pour soutenir avec ses hydravions la flotte.

On envisage tout d'abord la conversion d'un cuirassé, d'un croiseur ou d'un cargo, on recense les navires marchands qui en cas de guerre pourraient servir de transport d'hydravions avant de se décider pour une construction neuve, le futur Commandant Teste

2-Historique

-Le Commandant Teste à été mis sur cale aux Forges et Chantiers de la Gironde à Bordeaux en mai 1927, lancé le 12 avril 1929 et admis au service actif en mai 1932. Il est affecté à la Méditerranée et basé à Toulon avec quelques incursions dans l'Atlantique.

Son rôle premier de ravitailleur les cuirassés et les croiseurs en appareils neufs tombe vite en désuétude en raison de sa faible vitesse et du débarquement des installations d'hydraviation sur ces navires.

Il est placé en réserve à Toulon en 1939 mais est réarmé en 1943 pour participer à l'opération Arche, un programme d'équipement de l'Empire et des côtes françaises en base d'hydraviation pour renforcer la surveillance des côtes.

Il est caréné à l' Arsenal de Toulon en 1943/44 (allégement de l'armement avec le débarquement de 8 des 12 canons AA de 100mm et l'installation de 12 canons de 25mm en affûts doubles, débarquement de deux catapultes, rénovation de la propulsion) et devient le navire amiral de la Force B.
Cette Force B est composée du transport d'hydravions Commandant Teste, du croiseur mouilleur de mines Pluton, de cargos affrétés appartenant généralement aux Messageries Maritimes et du transport d'aviation Béarn quand il est disponible. Cette force est protégée par un contre-torpilleur et deux torpilleurs (le contre-torpilleur est issu d'une division complète _trois navires_ et les torpilleurs quand le navire qu'il protège est indisponible ou ne prévoie pas de sortie lointaine).

Elle va ainsi installer des hydrobases dans la Baie de Porto-Vecchio, à Dakar, Abidjan, Cayenne, Fort de France et Djibouti.

Les hydravions étant de moins en moins utilisés en particulier en haute mer son désarmement anticipé est envisagé puis annulé en 1946 même si l'existence du projet britannique de porte-avions économique pourrait constituer une alternative intéressante.

3-Caractéristiques Techniques

Déplacement : standard 10000 tonnes pleine charge : 11500 tonnes

Dimensions : longueur : 167m largeur : 27m tirant d'eau : 7m40

Propulsion : turbines Schneider-Zoelly développant une puissance totale de 21000 ch entrainant deux hélices.

Vitesse maximale : 20.5 noeuds Distance Franchissable : 8500 miles nautiques

Protection : ceinture 50mm pont : 36mm

Armement : 12 canons anti-aériens de 100 mm 8 canons anti-aériens de 37 mm
12 mitrailleuses de 13.2mm

Installation d'aviation : hangar (84 x 27 x 7 m) quatre catapultes cinq grues de 12 tonnes

Aviation embarquée : jusqu'à 26 CAMS55

Equipage : 686 hommes

Le Commandant Teste est basé en temps normal à Bizerte.

_________________
"Nul officier de marine n'abdique l'honneur d'être une cible (François Athanase Charette de la Contrie alias "Le roi de la Vendée")
Revenir en haut Aller en bas
https://clausuchronia.wordpress.com/
clausewitz
Amiral
Amiral
clausewitz


Masculin
Nombre de messages : 12768
Age : 40
Ville : Nantes
Emploi : Agent de sécurité
Date d'inscription : 22/12/2005

UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 Empty
MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 EmptyMar 30 Sep 2008, 21:17

C-PORTE-AVIONS CLASSE JOFFRE
UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 Joffre10

1-Les prémices

La France s'est intéressé très tôt à l'aviation embarquée puisque des essais avaient lieu avant même la première guerre mondiale à bord du croiseur Foudre. Les essais interrompus par la guerre reprirent en 1918 aboutissant au développement de l'hydraviation embarquée (catapultes sur les croiseurs et les cuirassés, embarquement d'hydravions sur les unités à vocation «coloniale») mais aussi du porte-avions avec la transformation du Béarn, un cuirassé de classe Normandie inachevé et qui devint en 1927 le premier porte-avions français.

Bien qu' incapable de suivre l'escadre, le Béarn permis la mise au point des techniques de l'aviation embarquée et rendit un inestimable service à l'aéronavale française.

Son caractère temporaire est connu de tous et dès 1930, des études sont lancées pour un porte-avions construit dès le départ comme tel. Les discussions pourtant s'enlisent en raison de la prédominance de l'école du canon. Ses partisans doutent de l'utilité des «pont-plats» et ne jurent que par le cuirassé.

Toutes les marines pensent la même chose, le combat final sera un duel de cuirassé mais que ce soit la Grande Bretagne, le Japon et les Etats Unis se dotent de porte-avions pour éclairer l'escadre et ralentir la ligne de bataille ennemie par une attaque à la torpille.

Il va falloir attendre 8 ans pour que la construction de porte-avions moderne commence en France

2-Une fort longue gestation

Lors de sa séance des 3 et 4 octobre 1930, le Conseil Supérieur de la Marine recommande la construction de deux porte-avions déplaçant 15 à 18000 tonnes (pour comparaison le Béarn déplace 25000 tonnes) mais cette décision n'est pas suivie d'effet et les projets se multiplient. Dans une nouvelle séance les 2 et 3 janvier 1936, le Conseil se révèle incapable de choisir entre six projets et demande au STCN (Service Technique des Constructions Navales) des études complémentaires. Ce dernier lui transmet deux projets de porte-avions de 23000 tonnes qui sont examinés les 28 et 29 avril 1936. Tout est alors précipité par la mise sur cale le 28 décembre 1936 par l'Allemagne du porte-avions Graf Zeppelin de 33500 tonnes et la décision de construite deux porte-avions est prise.

Le projet PA16 est adopté fin 1937 et les crédits sont votés par le parlement en 1938. La construction de deux unités est prévue et une troisième ultérieurement pour remplacer le Béarn qui cesse d'être un porte-avions opérationnel. Seules les tâches d'entrainement et de formation sont maintenues.

3-Historique

-Le porte-avions Joffre est mis sur cale le 26 novembre 1938 aux chantiers de Penhoët, lancé le 4 décembre 1940 et admis au service actif le 2 mars 1943. Il est affecté à l' Escadre de la Méditerranée et basé à Toulon

-Le porte-avions Painlevé est mis sur cale le 14 octobre 1939 aux chantiers de la Loire à St Nazaire, lancé le 25 novembre 1941 et admis au service actif le 8 janvier 1944. Il est affecté à Brest au sein de l' Escadre de l'Atlantique.


En janvier 1943 alors que le Joffre est encore en construction, la décision de construire un nouveau porte-avions est prise pour remplacer le Béarn.

-Le porte-avions Gallieni est mis sur cale aux chantiers de Penhoët le 4 septembre 1943, lancé le 14 janvier 1946 et admis au service actif le 15 juillet 1948. Il est affecté à la force de Raid et basé à Mers El Kébir.

4-Caractéristiques Techniques

Leur longue gestation ne s'arrêta pas à la mise sur cale puisque d'ultimes modifications eurent lieu jusqu'en mars 1939. Le pont d'envol fût par exemple allongé, les ascenseurs en T remplacés par des ascenseurs carrés plus faciles à construire, les brins d'arrêts passèrent de 7 à 8 et surtout une catapulte hydraulique H8 de conception américaine fût installée à tribord.

Déplacement : 18000 tonnes standard 24000 tonnes à pleine charge

Dimensions : longueur : 236m Largeur : de 24.5 à 35m Tirant d'Eau : 6.5 mètres (lège) à 8.20m (pleine charge)
Propulsion : 4 turbines à vapeur Parson associées à 8 chaudières Sural dévellopant une puissance de 130000 ch et entrainant deux hélices

Vitesse maximale : 33 noeuds Distance Franchissable : 8500 miles nautiques à 20 noeuds

Protection : ceinture blindée de 105mm pont d'envol blindé à 40mm pont du hangar blindé à 70mm
Compartimentage serré, caisson anti-torpilles pour protégé les hélices.

Electronique : un radar de navigation, un radar de veille surface, un radar de veille air, deux radars de conduite de tir pour les canons de 130mm et un radar pour l'artillerie légère antiaérienne

Armement :

-8 canons de 130mm modèle 1932 en quatre tourelles doubles modèle 1936. Ce canon de 45 calibres tire un obus de 32kg à 20870m à raison de 10 coups par minute. Les tourelles sont installées à l'avant et à l'arrière de l'ilôt par groupes de deux

-24 canons de 37mm Schneider modèle 1935 automatiques. Ce canon de 48 calibres tire des obus de 0.7kilos à une distance de 8000m à raison de 162 coups/minute. Sur les Joffre, ces 24 canons sont répartis en 6 affûts quadruples : un à la proue, un à la poupe, deux à tribord et deux à bâbord.

-16 canons de 25mm Hotchkiss modèle 1938 automatiques. Ce canon de 77 calibres tire des obus de 0.3kg à une distance de 1800m à raison de 250 à 300 coups/minute avec des chargeurs de quinze coups. Ces 16 canons sont répartis en 8 affûts doubles groupés en 4 groupes, un à tribord et un autre à bâbord.

Groupe Aérien :

Théoriquement de 40 appareils, il pourrait monter en cas de guerre à 48 appareils tandis qu'en configuration transport d'aviation, il pourrait embarquer 70 à 80 appareils.

A la construction, il est prévu l'embarquement de 15 chasseurs monomoteurs et de 25 avions d'assaut mono ou bimoteurs. A noter que la marine française fût la première à embarquer des bimoteurs sur ses porte-avions bien avant les américains et les anglais.

Le chasseur est le Dewoitine D790, un monomoteur à ailes basses à moteur en ligne, version embarquée du Dewoitine D520. Il est armé d'un canon de 20mm, de 4 mitrailleuses Darne de 7.5mm et peut embarquer un réservoir supplémentaire ou une bombe de 250kg.

La reconnaissance, le bombardement et le torpillage peut être assuré par pas moins de quatre appareils ce qui permet au groupe aérien de s'adapter à la situation. Le CAO 600 est le principal appareil embarquer, il s'agit d'un bimoteur à ailes médianes embarquant un équipage de trois hommes. Il est armé de deux mitrailleuses Darne de 7.5mm en poste arrière et de 4 mitrailleuses de même calibre dans les ailes ainsi que d'une torpille de 400mm en version torpillage, trois bombes de 250kg en version bombardement ou des fusées éclairantes et des appareils photos en missions de reconnaissance.

Le CAO 600 est accompagné pour les missions d'assaut par le Bréguet Br810, la version embarquée du Breguet Br693. Cet appareil bimoteur est capable d'emporter 600kg de bombes ou nouveauté des roquettes. Son armement défensif se compose d'une mitrailleuse de 7.5mm en poste arrière, d'une mitrailleuse de même calibre en poste ventral, de deux mitrailleuses dans les ailes et d'un canon de 20mm dans le nez.

Un autre bimoteur peut également être embarqué, le Hanriot NC750, version embarquée du chasseur bimoteur Hanriot NC600. Ce chasseur biplace bimoteur est armé deux canons de 20mm et deux mitrailleuses Darne de 7.5mm dans le nez et de deux mitrailleuses de 7.5mm en poste arrière qui à remplacé le canon de 20mm d'origine.

Des monomoteurs d'assaut et de torpillage sont également prévus comme le Latécoère Laté 299, version embarquée de l'hydravion Latécoère Laté 298 qui est armé de 5 mitrailleuses Darne de 7.62mm (un en poste arrière et quatre dans les ailes) et embarque une torpille de 400mm. Il peut aussi avec ses trois membres d'équipage servir à la reconnaissance. Enfin est embarqué également un bombardier en piqué monomoteur, le Loire-Nieuport LN 420, surnommé le «Stuka français» en raison de sa forme. C'est un biplace armé d'un canon de 20mm dans le noyeu de l'hélice, d'une mitrailleuse de 7.5mm en poste arrière et de 4 autres de même calibre dans les ailes. Il peut embarquer une bombe de 250kg sous le fuselage et deux sous les ailes soit 500kg de bombes.

Lors de sa première croisière, le Joffre embarqua 16 Dewoitine D790, 8 CAO 600 pour la reconnaissance, 8 Latécoère Laté 299 pour le torpillage, 2 Hanriot NC750 pour la chasse à long rayon d'action et 6 Breguet Br 810 pour l'assaut, le LN420 qui ne sera prêt qu'en 1945 ne sera que rarement embarqué souvent à la place des Br810.

Equipage : 1350 hommes

A SUIVRE

_________________
"Nul officier de marine n'abdique l'honneur d'être une cible (François Athanase Charette de la Contrie alias "Le roi de la Vendée")
Revenir en haut Aller en bas
https://clausuchronia.wordpress.com/
Invité
Invité




UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 Empty
MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 EmptyMar 30 Sep 2008, 22:05

Citation :
pour la marine allemande si je la fais ce sera un plan Z dégradé car je prévois dans ma guerre si je la fais un assassinat d'Hitler le 9 novembre 1939 (il y à eu un vrai attentat ce jour là mais Hitler y à rechappé)

Si tu parles de l'attentat à la taverne de Muncih, il semblerait que le coup ait été monté par le R.S.H.A de Heydrich, justement pour pruver à la population que la Providence était avec le Fuhrer. Et aussi pour le montrer à Hitler.
Revenir en haut Aller en bas
clausewitz
Amiral
Amiral
clausewitz


Masculin
Nombre de messages : 12768
Age : 40
Ville : Nantes
Emploi : Agent de sécurité
Date d'inscription : 22/12/2005

UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 Empty
MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 EmptyMar 30 Sep 2008, 22:17

Ah je savais pas ça j'avais entendu qu'il s'agissait d'un suisse qui avait posé la bombe

drôlement risqué comme tentative surtout qu'à l'époque les détonateurs à retardement étaient à leurs balbutiements (cf opération chariot où le campbeltown à explosé bien après l'heure prévue)

_________________
"Nul officier de marine n'abdique l'honneur d'être une cible (François Athanase Charette de la Contrie alias "Le roi de la Vendée")
Revenir en haut Aller en bas
https://clausuchronia.wordpress.com/
Invité
Invité




UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 Empty
MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 EmptyMar 30 Sep 2008, 22:23

C'est bien pour ça que le gus avait été épargné, jusqu'à 1945. Parce que son détonateur était d'une telle précision pour l'époque que ça en avait estomaqué les gars des " services " allemands.

Maintenant, c'est une hypothèse qui a fait son apparition et qui est défendue par un certain nombre de gens sérieux. Il faut bien avouer que, monter un coup pareil, sans se faire prendre ( ou alors à la fin )... c'était un coup trop beau pour être vrai. Mais l'idée que ce gars ait pu manquer de tuer Hitler... Ben c'était beau et, après tout, ne disait-on pas qu'Hitler était protégé par le Diable ? Combien de fois aurait-il dû se faire tuer ? Au moins trois fois ( le coup de la capote piégée à Berlin, le colis piégé au dessus de Minsk, plus peut-être l'attentat de la taverne, et j'en oublie ).

Bon, je vais arrêter de pourrir ton topic, après tout c'est ton topic. salut
Revenir en haut Aller en bas
clausewitz
Amiral
Amiral
clausewitz


Masculin
Nombre de messages : 12768
Age : 40
Ville : Nantes
Emploi : Agent de sécurité
Date d'inscription : 22/12/2005

UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 Empty
MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 EmptyMar 30 Sep 2008, 22:48

Tu le pourri pas après tout tu ne fait que réagir à ce que j'ai écris

sinon sur le projet stricto sensu des remarques des observations des suggestions ?

_________________
"Nul officier de marine n'abdique l'honneur d'être une cible (François Athanase Charette de la Contrie alias "Le roi de la Vendée")
Revenir en haut Aller en bas
https://clausuchronia.wordpress.com/
LE BRETON
Amiral de la Flotte
Amiral de la Flotte
LE BRETON


Masculin
Nombre de messages : 7368
Age : 53
Ville : Paris 12ème
Emploi : Fonctionnaire
Date d'inscription : 03/06/2006

UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 Empty
MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 EmptyMer 01 Oct 2008, 21:12

Moi Ms'ieur........ Very Happy Very Happy

Le design des Joffre aurait donné des navires médiocres comparé aux homologues anglo-saxon et japonais.

Pouquoi en construire un troisième au lieu de commencer un nouveau modèle ????

Pourquoi embarquer des bimoteurs sur un CVL ??????

_________________
kentoc'h mervel eget bezañ saotret (plutôt la mort que la souillure) devise de la Bretagne.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 Empty
MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 EmptyMer 01 Oct 2008, 21:16

Faut avouer, le Joffre...

Accessoiremment, est-ce que ta marine alternative aurait pu affronter le Graf Zeppelin ou l'Aquilia ? Parce que si oui, face aux Me-109 et aux Stuka embarqués...
Revenir en haut Aller en bas
clausewitz
Amiral
Amiral
clausewitz


Masculin
Nombre de messages : 12768
Age : 40
Ville : Nantes
Emploi : Agent de sécurité
Date d'inscription : 22/12/2005

UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 Empty
MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 EmptyMer 01 Oct 2008, 21:20

LE BRETON a écrit:
Moi Ms'ieur........ Very Happy Very Happy

Le design des Joffre aurait donné des navires médiocres comparé aux homologues anglo-saxon et japonais.

Pouquoi en construire un troisième au lieu de commencer un nouveau modèle ????

Pourquoi embarquer des bimoteurs sur un CVL ??????

je suis parti du postulat que la France est persuadé de posséder de bons porte-avions avec les Joffre de plus le troisième à été commandé alors que les deux premiers étaient encore de construction

Pour les bimoteurs je me suis inspiré de la réalité et puis je trouve que faire de l'aéronavale française la première à posséder des bimoteurs UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 Drapeau2 UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 Drapeau2

_________________
"Nul officier de marine n'abdique l'honneur d'être une cible (François Athanase Charette de la Contrie alias "Le roi de la Vendée")
Revenir en haut Aller en bas
https://clausuchronia.wordpress.com/
clausewitz
Amiral
Amiral
clausewitz


Masculin
Nombre de messages : 12768
Age : 40
Ville : Nantes
Emploi : Agent de sécurité
Date d'inscription : 22/12/2005

UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 Empty
MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 EmptyMer 01 Oct 2008, 21:21

ciders a écrit:
Faut avouer, le Joffre...

Accessoiremment, est-ce que ta marine alternative aurait pu affronter le Graf Zeppelin ou l'Aquilia ? Parce que si oui, face aux Me-109 et aux Stuka embarqués...

Pour les opérations j'ai rien prévu de spécifique mais un D790 face aux Me109 cela pourrait être pas mal

je me demande si je ne vais pas embarquer à la fin de la guerre des Corsair sur les Joffre

_________________
"Nul officier de marine n'abdique l'honneur d'être une cible (François Athanase Charette de la Contrie alias "Le roi de la Vendée")
Revenir en haut Aller en bas
https://clausuchronia.wordpress.com/
Invité
Invité




UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 Empty
MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 EmptyMer 01 Oct 2008, 21:23

Je te proposerais plutôt des Wildcat puis des Hellcat. Pour les Wildcat, on en avait acheté en 1939 ( les exemplaires seront finalement livrés aux Anglais, vu l'envahissement du territoire ). Voire des Brewster Buffalo.
Revenir en haut Aller en bas
PALEZ
Vice-amiral
Vice-amiral
PALEZ


Masculin
Nombre de messages : 6079
Age : 51
Ville : en face de l'exil de V. Hugo, à côté de chez Bill
Emploi : Mercenaire... :/
Date d'inscription : 11/09/2006

UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 Empty
MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 EmptyMer 01 Oct 2008, 22:54

Je pense qu'en 1940, le Nieuport Ni-140 aurait fait un joli bombardier en piqué à côté des Wildcat achetés... SI son programme n'avait pas été abandonné peu de temps avant la guerre...
Revenir en haut Aller en bas
david
Enseigne de vaisseau 1ère classe
Enseigne de vaisseau 1ère classe
david


Masculin
Nombre de messages : 2149
Age : 48
Ville : Eaubonne
Emploi : éducation nat
Date d'inscription : 08/11/2005

UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 Empty
MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 EmptyJeu 02 Oct 2008, 18:42

et petit question pourquoi ne pas prévoir la transformation en pa d'escorte du commandant teste comme il était prévue dans les années d'après guerre, après tout, les pa classe casablanca ne sont pas plus rapide et puis cette transformation aurait peut être rendus inutile le réarmement du béarn?

_________________
je ne suis pas fou, juste un peu cinglé
Revenir en haut Aller en bas
PALEZ
Vice-amiral
Vice-amiral
PALEZ


Masculin
Nombre de messages : 6079
Age : 51
Ville : en face de l'exil de V. Hugo, à côté de chez Bill
Emploi : Mercenaire... :/
Date d'inscription : 11/09/2006

UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 Empty
MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 EmptyJeu 02 Oct 2008, 18:48

Faudrait revoir le plan sur le site du SH... Mais je crois que cela aurait été assez complexe... Le hangar est me semble-t-il très petit....
Revenir en haut Aller en bas
clausewitz
Amiral
Amiral
clausewitz


Masculin
Nombre de messages : 12768
Age : 40
Ville : Nantes
Emploi : Agent de sécurité
Date d'inscription : 22/12/2005

UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 Empty
MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 EmptyJeu 02 Oct 2008, 19:26

J'y ai pensé dans un projet ancien mais je me suis dit qu'entre transformer le Commandant Teste et construire un ou deux Colossus je pense que cette deuxième solution est la meilleure. J'ai même déjà trouver des noms pour qutre navires Dixmude Arromanches Guillaume le Conquerant et Alienor d'Aquitaine

_________________
"Nul officier de marine n'abdique l'honneur d'être une cible (François Athanase Charette de la Contrie alias "Le roi de la Vendée")
Revenir en haut Aller en bas
https://clausuchronia.wordpress.com/
david
Enseigne de vaisseau 1ère classe
Enseigne de vaisseau 1ère classe
david


Masculin
Nombre de messages : 2149
Age : 48
Ville : Eaubonne
Emploi : éducation nat
Date d'inscription : 08/11/2005

UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 Empty
MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 EmptyJeu 02 Oct 2008, 19:56

c'est vrai, il est plus simple de construire des coques selons les normes de collossus que refondre le cdt teste par contre pour les noms, je pense que tu devrais plus piocher dans des noms plus républicains ou moins anglophobe comme guillaume le conquérant cela peut rappeller de mauvais souvenirs aux anglais sachant, si j'ai bien lu, que tu envisages une coopération avec les anglais.

_________________
je ne suis pas fou, juste un peu cinglé
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 Empty
MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 1 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE
Revenir en haut 
Page 1 sur 11Aller à la page : 1, 2, 3 ... 9, 10, 11  Suivant
 Sujets similaires
-
» Une autre "Royale" alternative
» Projet uchronique : alternative historique
» [Kongelige Danske Marine] - Marine Danoise
» Marine impériale contre Marine royale
» Marine marchande et marine nationale

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Marine forum :: Divers :: Les Marines Imaginaires-
Sauter vers: