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 LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56

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Jefgte
clausewitz
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MessageSujet: LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56   LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 EmptyVen 12 Jan 2007, 19:20

Je termine l'historique des escorteurs d'escadre avec les 6 derniers navires, les 5 T53R ou classe Dupérré à savoir les D633 Duperré, D634 La Bourdonnais, D635 Forbin, D636 Tartu et D637 Jaureguiberry et l'unique et très particulier T56, le D 638 La Galissonnière qui fut d'abord un navire d'experimentation pour geler les caracteristiques des futurs navires ASM français avant de servir comme escorteur ASM classique.

13°) LE DUPERRE

QUI ETAIT-IL ?

L'amiral Victor-Guy Duperré


Né à La Rochelle le 20 février 1775, embarqué comme pilotin au commerce, il fit campagne aux Indes en 1791-1792 puis passa comme officier marinier sur la corvette le Maire Guitton en campagne dans le golfe de Gascogne (1793). Enseigne de vaisseau auxiliaire en août 1795, il servit sur la Virginie et fut fait prisonnier le 23 avril 1796. Titularisé en mars 1796, il rentra en France à la fin de 1798 et fut affecté au service des ports, puis commanda la corvette la Pélagie chargée d'escorter des convois côtiers (1800-1802).
Lieutenant de vaisseau en avril 1802, il croisa avec la Pélagie au Sénégal et aux Antilles (1802-1803). Adjudant à l'état-major de la flottille de Boulogne, il passa en octobre 1805 sur le Vétéran, fit campagne dans l'Atlantique sud et aux Antilles avec Jérôme Bonaparte et se distingua à l'attaque de Saint-Christophe. Capitaine de frégate en septembre 1806, commandant la Sirène, il livra combat le 22 mars 1808 au large de Groix à une division anglaise, fut promu capitaine de vaisseau le 12 juillet et nommé au commandement de la Bellone dans l'océan Indien.
Au cours de cette campagne, il s'empara de plusieurs navires anglais dont trois indiamen et participa, le 23 août 1810, au combat du Grand Port à l'île Maurice au cours duquel il fut blessé. Le 18 septembre il livrait combat avec la Vénus au Ceylon. Fait prisonnier lors de la capitulation de l'île, il rentra en France, fut créé baron de l'Empire et promu contre-amiral en septembre 1811.
Commandant l'escadre légère de la Méditerranée, puis les forces navales à Venise (1812), il défendit cette ville contre les Autrichiens en 1814. Préfet maritime de Toulon aux Cent-Jours, mis en non-activité par la Restauration, il fut rappelé au service en 1818 et nommé commandant de la station navale des Antilles et de l'Atlantique nord (1819-1821).
Commandant l'escadre chargée du blocus de Cadix lors de la guerre d'Espagne de 1823, il fut promu vice-amiral en octobre de la même année. Commandant l'escadre de l'Atlantique en juillet 1824, préfet maritime de Brest en janvier 1827, il fut chargé, en dépit de ses sentiments hostiles au régime, du commandement de l'escadre destinée à l'expédition d'Alger et s'acquitta brillamment de cette lourde tâche.
Pair de France en juillet 1830, président du Conseil d'amirauté en mars 1831, Duperré fut à trois reprises ministre de la Marine de novembre 1834 à septembre 1836, de mai 1839 à mars 1840 et d'octobre 1840 à février 1843. Il mourut à Paris le 2 novembre 1846.

LES NAVIRES AYANT PORTE LE NOM DE DUPERRE
Huit bâtiments de la Marine ont porté le nom de l'amiral Duperré :

Un cuirassé (1879-1906) (Amiral Duperré) mis sur cale à La Seyne/Mer en 1876, lancé en 1879. Il fut désarmé le 13 août 1906 et servit de but de tir.
(Caractéristiques : 11200Tx ; 8120 CV ; 4 canons de 340mm + 15 canons de 140mm)

Un navire auxiliaire (1916- 1918) ex cargo construit à Saint-Nazaire en 1901 ; Réquisitionné entre le 12 décembre 1916 et le 7 juillet 1918 au Havre; Il servit comme navire hôpital puis transport.

Un aviso de 1ère classe (1918-1935) mis sur cale en 1918 et lancé la même année à Lorient. Il fut retiré du service actif le 20 juin 1933.
(Caractéristiques : 540 Tx ; 2000 CV ; 1 canon de 140mm et 1 canon de 40mm)

Un patrouilleur auxiliaire (1939-1940) P64 , ex chalutier construit en 1917, réquisitionné entre 1939 et 1940 à Boulogne. Il fut pris par les Allemands en 1940 et perdu le 5 juin 1940.

Un arraisonneur-dragueur (1939-1940) (AD131) ex chalutier construit en 1938 ; Réquisitionné entre le 25 septembre 1939 et le 1er décembre 1940 à Lorient ; Il servit par la suite au Maroc.

Une vedette de patrouille auxiliaire (1939-1940) (VP82)

Un torpilleur (1948-1954) construit en Italie et lancé sous le nom de Velite. Rebaptisé Duperré, il fut retiré du service actif le 12 juin 1954 et servit comme caserne.
(Caractéristiques : 1600 Tx ; 50000 CV ; 4 canons de 120mm + 2 canons de 37mm + 3 tubes lance-torpilles)

Un escorteur d'escadre (1956-1992) mis sur cale à Lorient en novembre 1954, lancé le 23 juin 1956, admis au service actif le 8 octobre 1957.

_________________
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MessageSujet: Re: LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56   LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 EmptyVen 12 Jan 2007, 19:26

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MessageSujet: Re: LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56   LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 EmptyVen 12 Jan 2007, 23:28


Avec le RHM Pachyderme, il va réaliser une campagne d'experimentation en Atlantique. Ils quittent Toulon le 13 avril et arive à Brest le 19. Ils effectuent deux sorties du 22 au 26 juin et du 3 au 7 juillet. Ils quittent le Finistère le 10 juillet et retrouve la rade de Toulon le 26 juillet. Il mumtiplie les essais et autres experimentations jusqu'en juillet 1971. La Marine Nationale decidant à ce moment de le transformer en bâtiment porte-helicoptère ASM et de commandement. L'arsenal de Brest est chargé des travaux et l'EE quitte Toulon le 17 juillet 1971 pour Brest où il arrive le 23. Il va être remplacé dans son rôle experimental par l'Aunis.
L'EE est officiellement désarmé ce même 23 juillet et depend de Premar II à partir du 1er août 1971. Il est placé en position "grandes reparations-refonte" le 1er janvier 1972.. Les travaux au bassin durent de fevrier à decembre 1972. Les nouvelles superstructures sont montées de décembre 1972 à février 1973. Le Dupérré est réarmé pour essais le 24 novembre et accomplit ses essais à la mer du 9 janvier au 16 avril 1974 suivit de sa traversée de longue durée qui du 17 avril au 17 mai le voit visiter Ponta Delgada aux Açores, New York et Halifax.L'admission au service actif est prononcée le 21 mai 1974

Dès le lendemain, il quitre Brest pour Toulon où il arrive le 26 pour y subir un stage au !cef et ce jusqu'au 11 juillet.
Le 15 juillet 1974, Le Dupérré commence sa carrière de bâtiment-amiral en remplaçant à la tête de l'Escadre de la Méditerranée le Cassard qui va être desarmé.
Il est indisponible pour entretien du 1er au 26 avril puis du 23 juin au 1er septembre pour une Iper. Du 5 au 14 novembre, il participe à l'exercice "Iles d'Or" puis le 27 novembre, l'EE reçoit à quai et pour essais, un hélicoptère Dauphin.

L'année 1976 commence avec le concours que l'escorteur apporte fin janvier à la mise en condition du sous marin Diane puis execute l'exercice d'escadre "Entrechoc" du 23 au 25 fevrier 1976. Avec l'aviso Drogou partit de Lorient , le Dupérré se rend aux Etats Unis pour le bicentenaire de la declaration d'Independance. Il quitte Toulon le 12 juin, arrivent aux Etats Unis le 28 juin à Philadelphie et participe entre-autre à la revue navale internationale du 4 juillet puis après quelques jours au Canada, il regagne Brest où il va être desormais être affecté.

En effet, la Marine Nationale decide de réaffecter les porte-avions Clemenceau et Foch à Toulon où ils étaient absent depuis 1967. Ils vont être accompagnés par le croiseur Colbert_qui va remplacer le Dupérré comme navire amiral de l'Escadre de la Méditerranée_ et les fregates Suffren et Duquesne.
Les mouvements vont s'étaler jusqu'en 1977, le Colbert étant transféré en novembre 1976 et le Dupérré le remplace à Brest, il devient officiellement navire amiral de l'Escadre de l'Atlantique le 5 novembre puis participe du 15 au 20 novembre à l'exercice "Suroit".

Le premier trimestre 1977 est essentiellement consacré à la mise en condition de sous marins puis du 18 avril au 9 mai dirige l'important exercice "Subex"
Le 24 mai, le Dupérré qui porte la marque du vice-amiral commandant l'Escadre quitte Brest en compagnie du PR Durance et de la fregate Duquesne pour une mission baptisée "Surnor 4" qui est une mission de presence dans les mers froides. Les trois navires sont de retour à Brest le 12 juin. Il est ensuite ne Iper du 4 juillet au 30 decembre 1977 où un telepointeur avec un radar DRBC 32 et deux canons de 20mm Oerlikon
sont installés et que la mature avant est modifiée.

L'année 1978 commence très mal pour l'EE puisque dans la nuit du 12 au 13 janvier en voulant passer le raz de Sein (parès une sortie d'essais) par très mauvais temps, il talonne un haut fond vers 23h20 sur les premiers recifs de la vieille. Privé de propulsion le navire commence à deriver. Une partie de l'equipage est evacuée par le canot SNSM de l'île de Sein Patron François Hervis assisté par le dragueur Cyclamen et les canots de Camaret et d'Audierne. Seule une equipe de securité de 25 hommes reste à bord. finalement, le navire est pris en remorque par le RHM Centaure et le BSR Chamois jusqu'à Brest où il arrive le 13 janvier à 18h30.
Au bassin, l'inspection révèle l'ampleur des degats : brèche de 35m
de long à babord, talon de quille enfoncé, chaise bâbord cassées, deux turbines très endommagées suite au choc et à l'arrêt brutal, l'arbre babord et l'helice ne sont plus que l'ombre d'eux même.......


Après quelques hesitations, la remise en état est decidée. La plupart des pièces vont être prélévées sur le La Bourdonnais fraichement desarmé : la chaise bâbord, le reducteur bâbord et les rotors des 3 turbines bâbord. Le Dupérré est au bassin de la mi mai 1978 à fevrier 1979 mais il n'est de nouveau disponible que le 30 novembre 1979.

Les mois de janvier et de février sont essentiellement consacré aux essais puis l'EE quitte Brest du 12 fevrier au 1er mars pour un stage au CEF de Toulon du 18 fevrier au 22 mars. Il participe aussi à la surveillance du rail d'Ouessant, surveillance mise en place après la catastrophe de l'Amoco Cadiz survenue le 16 mars 1978; la MN poursuivant ses missions jusqu'en 1985.
Du 1er au 8 juin, le Dupérré participe à l'exercice "Suroit" puis du 7 au 30 octobre à la sortie baptisée "Antinea 80"
Du 27 au 30 avril 1981, il participe à un entrainement de groupe ne compagnie du Casabianca et du Dupetit Thouars à l'occasion du retour à Brest du groupe école (Jeanne d'Arc et Forbin). Il est ensuite en Iper du 1er septembre au 30 novembre 1981.
Les première sorties de l'année 1982 alternent entrainement individuel et surveillance du Rail d'Ouessant. Autres evenemts marquants : les exercices "Suroit 82" du 4 au 11 juin et "Short Engagement" du 1er au 6 septembre. A la fin de l'année, il participe à trois patrouilles Surmar et rentre à la base le 5 janvier 1983.


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MessageSujet: Re: LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56   LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 EmptyVen 12 Jan 2007, 23:35

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MessageSujet: Re: LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56   LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 EmptySam 13 Jan 2007, 14:07

L'année 1983 est marquée par l'exercice "Océan Safari" du 3 au 17 juin puis participe au mois d'août à la qualification de l'hélicoptère SA 365N Dauphin puis est en Iper du 5 decembre 1983 au 30 mars 1984.
L'année 1985 commence par une mission de surveillance maritime du 1er au 9 janvier , suivie du 27 janvier au 25 mars par la sortie "Okoumé 85" avec les bâtiments disponibles de l'Escadre de l'Atlantique et un aviso.
Du 6 au 10 mai, il effectue un entrainement individuel et apporte son concours au programme "Sawari" (commande par l'Arabie Saoudite de 4 frégates F2000 et 2 pétroliers ravitaileurs). Il termine ensuite l'année par une mission de pistage de navires soviétiques du 13 au 17 juillet puis entre ne Iper du 30 septembre 1985 au 3 janvier 1986.

L'année 1986 est marquée par les exercices "Western Chance" du 14 au 23 fevrier et "Korrigan 86" du 9 au 16 juin. Il participe ensuite à une mission de surveillance du 6 au 9 juillet au cours de laquelle, un Lynx de la 34F effectue le dernier mouvement à bord avant l'affectation du navire en Méditerranée. Il appareille ainsi de Brest le 3 septembre et arrive à Toulon le 8 septembre où il va escorter les porte-avions et preter son concours aux SNA sortant de refonte

Du 15 septembre au 10 octobre 1986, il mène une mission de surveillance en Méditerranée orientale.
Debut 1987, le Duperré subit un stage au CEF jusqu'au 20 février puis du 16 mars au 1er avril, il participe à l'entrainement de forces "Odysseus".
Le 18 mai 1987, il appareille pour une mission de presence au large des côtes du Liban, il est de retour à Toulon le 25 juin. Il est ensuite en Iper du septembre à decembre 1987.

L'année 1988 est marquée par l'exercice "Tapon" du 5 au 23 avril puis "Farfadet" du 15 au 19 mai. C'est ensuite un stage au CEF du 26 mai au 19 juin. Debut juillet, il apporte son concours aux essais du porte-avions Foch. Il effectue un nouveau stage CEF du 12 au 15 decembre 1988.

L'année 1989 est marquée par l'exercice "Pangolin" du 21 avril au 9 mai puis mène une nouvelle mission de presence au large du Liban du 15 juin au 2 août.
Le Duperré change une nouvelle fois d'affectation, il quitte Toulon le 6 septembre , participe à "Sharp Guard" le 7 septembre puis fait route sur Brest où il arrive le 19 septembre.
Il est ensuite en Iper de janvier à avril et multiplie les sorties jusqu'à la fin de l'année 1990.

Le duperré quitte Brest du 23 au 26 janvier pour l'exercice franco-allemand "Euryanthe".Le navire reçoit des leurres flottants Replica et un système de navigation Immarsat. L'EE appareille de Brest le 5 avril 1991 pour une mission initiale de 4 mois en Océan Indien pour relever le Du Chayla (ils se croisent à Palma de Majorque du 10 au 13 avril) . Il rallie le Montcalm et prend sa place dans "Artimon Ouest"; il est en entretien à Djibouti du 30 mai au 13 juin. Le 14 août à Djeddah, il croise la Fregate de surveillance Floréal qui effectue sa TLD. clin d'oeil de l'histoire : le navire le plus ancien et le plus recent de la Marine Nationale se croisent.

Il quitte Suez le 19 septembre et retrouve Brest le 27 septembre 1991. Le Duperré à assuré le blocus entre Tiran et Suez en compagnie de 3 fregates espagnoles, 1 belge, 2 grecques et 2 ou 3 americaines soutenues par un PR.
A son retour à Brest, il à parcouru 700000 miles en 35 ans de carrière; le système Immarsat est demonté.
Du 18 au 27 novembre 1991, il participe avec le Durance à l'exercice "Antipol". Du 6 au 27 avril, le navire est placé en gardiennage avec l'équipage en permission.
Le 5 mai, il assure avec le Commandant Blaison la surveillance de la zone à l'ouvert du Golfe de Gascogne où le sous marin Ouessant tire un missile SM39 sur la Q577 qui n'est autre que l'ancien EE La Bourdonnais, il est de retour à Brest le lendemain.
La sortie des familles à lieu le 27 mai, la veille les anciens commandants sont à bord.
Le 1er juin, l'EE s'amarre à l'épi de Laninon et retiré du service le jour même. Le 1er juin 1992, l'Escadre de l'Atlantique est dissoute et remplacé par le Groupe d'Action Sous Marine (GASM)

Après le desarmement du Commandant Rivière et celui probable de l'Ile d'Oléron, on envisage de conserver le Dupéré comme navire d'essais.
Le Duperré est amaré en Penfeld en attendant la decision, mis en reserve normale puis en reserve speciale, il est finalement condamné en decembre 1993 sous le numéro Q691. Il sert de brise lame à Lanvéoc avant de finir comme cible de tir.

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MessageSujet: Re: LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56   LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 EmptySam 13 Jan 2007, 14:51

14°) LE D634 LA BOURDONNAIS

QUI ETAIT-IL ?
Bertrand -François Mahé de la Bourdonnais

Né à Saint-Malo le 11 février 1699, il embarqua à 10 ans sur un bâtiment armé pour les mers du Sud puis fit campagne aux Indes et aux Philippines tout en étudiant les mathématiques. Après avoir parcouru les mers du Nord et le Levant de 1715 à 1718, il entra en 1718 comme lieutenant au service de la Compagnie des Indes et fit un voyage à Surate tout en composant un Traité de la mâture des vaisseaux qui sera publié en 1751.
Capitaine en 1724, embarqué sur le Malabar, il gagna Pondichéry puis Mahé et contribua puissamment à la prise de ce comptoir pour l'attaque duquel il conçut une sorte de chaland de débarquement. Après s'être livré à des opérations commerciales fructueuses, il rentra en France en 1733, passa un moment au service du Portugal puis fut nommé en novembre 1734, par la compagnie des Indes, gouverneur général des îles de France et de Bourbon.
Développant une grande activité, il transforma ces deux îles, ranima leur écononie et fit de l'île de France une base navale qui rendra tant de services que l'Angleterre, qui s'en était emparée en 1810, refusa de la rendre à la France aux traités de Vienne. Les louanges de cette brillante administration ont été chantées par Bernardin de Saint-Pierre.
Promu capitaine de frégate dans la marine royale en 1740, La Bourdonnais reçut mission d'aller secourir Dupleix aux Indes. Il arma avec des moyens de fortune une escadre de cinq bâtiments avec laquelle il dégagea Mahé attaquée par les Malabars (1741) puis occupa les îles Seychelles et Rodrigue. En 1746, à la tête d'une escadre de neuf vaisseaux, il réussit à combattre avec succès une division anglaise devant Negapatam Quillet 1746) et à s'emparer de Madras, ce qui l'entraîna dans un vif conflit avec Dupleix à propos des clauses de la capitulation de cette ville. Rentré à l'île de France, il ramena. un convoi jusqu'à la Martinique et fut fait prisonnier par les Anglais.
Mis à la Bastille à son retour en France, à la suite des accusations portées contre lui par Dupleix, ses biens confisqués, il fut enfin libéré et reconnu innocent mais sa santé était ruinée et il mourut à Paris dans la misère le 10 novembre 1753. Ses Mémoires ont été publiés en 1827.

LES NAVIRES AYANT PORTE LE NOM DE LA BOURDONNAIS
Deux bâtiments de la Marine ont porté le nom de La Bourdonnais :

Un aviso de 1ère classe (1875-1893) mis sur cale à Rochefort en 1873, lancé en 1875. Il fit naufrage le 21 février 1893 à Sainte Marie.
(Caractéristiques : 840 Tx ; 700 CV ; 4 canons)

Un escorteur d'escadre (1955-1976) mis sur cale à Brest le 7 décembre 1954 , il est lancé le 15 octobre 1955 et admis au service actif le 3 mars 1958.

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MessageSujet: Re: LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56   LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 EmptySam 13 Jan 2007, 15:11

HISTOIRE

Le T53R2 est baptisé le 17 juin 1953 par une circulaire signée par le secretaire d'état à la marine.Sa construction est attribuée à l'Arsenal de Brest. Il est mis en chantier au bassin 8 à Laninon le 7 decembre 1954 en même temps que le Forbin.C'est la dernière fois que ce bassin est utilisé pour les constructions, le bassin 9 prenant ensuite le relais avec la mise en chantier en novembre 1955 du Clemenceau. Les deux escorteurs sont mis à flot le 15 octobre 1955. Au salon nautique de septembre 1956, une proue d'EE est reconstitué, la tourelle de 127mm sera installé sur le La Bourdonnais après le salon.
Les essais ont lieu du 6 octobre 1956 au 21 fevrier 1958 avec en particulier une croisière hivernale avec l'ER L'Agenais qui lui à été construit à Lorient (21 janvier-21 février 1958)

Son admission au service actif est prononcée le 3 mars 1958.
Le transit Brest-toulon est assuré du 29 avril au 3 mai 1958, il est rattaché à la 1ère FEE et subit ensuite une Iper du 6 mai au 29 août 1958 puis participe à la revue navale du 14 juillet 1958 avant de s'entrainer avec l'escadre sur les côtes algériennes avec des tirs sur Arzew.
Il est en Iper et reparations (felure dans la coque) du 15 fevrier au 13 mars puis du 23 mars au 10 mai. Du 2 au 11 juillet, il suit avec l'Arromanches, la route de l'avion du général De Gaulle en visite dans l'Océan indien. Il est de nouveau indisponible le 8 août puis executer du 4 decembre 1959 au 5 janvier 1960, une Surmar sur les côtes algériennes, il est de retour à Toulon le lendemain.
Il est present à Agadir après le terrible tremblement de terre du 29 fevrier 1960 puis participe dans le cadre de la sortie d'escadre du 2 au 21 mai à l'exercice "Sans Atout". Il entre ensuite ne grand carenage le 1er septembre 1960 puis à l'issu de cette immobilisation, le navire entreprend ses essais post-entretien du 2 au 28 mars 191, date de sa disponibilité. Il participe ensuite à une Surmar du 31 mars au 25 avril marqué par un blocus des côtes algériennes au moment du putsch des généraux (23 avril). Il est immobilisé à Mers El Kebir du 27 avril au 4 mai pour une avarie de moteur de guindeau. Il est de retour à Toulon le 6 mai.
La fin de l'année 1961 est marquée par une Surmar du 9 octobre au 10 novembre puis par l'exercice franco-espagnol "Provence" du 10 au 17 novembre.

Après 7 sorties d'entrainement en janvier et fevrier 1962, l'EE est absent de Toulon du 10 mars au 4 avril pour participer au large de Gibraltar à l'exercice "Dawn Breeze 6". Il participe ensuite partiellement à l'exercice "Linois" du 6 au 11 octobre puis enchaine avec l'exercice franco-espagnol "Murcie" du 6 au 11 novembre avant de terminer l'année par l'exercice "La Fayette" le 7 decembre 1962.

Du 6 au 23 mars 1963, il participe à des exercices ASM et de defense AA puis les 8 et 9 août 1963, assure des liaisons avec la Corse alors que les marins sont en grève. Il participe ensuite à la croisière d'automne de l'Escadre. Baptisée "Mousson", elle à lieu du 16 octobre au 21 decembre. L'EE est ensuite en entretien du 21 decembre 1963 au 16 janvier 1964

L'année 1964 est marquée par l'exercice franco-italien "Lavezzi" du 27 janvier au 8 fevrier . Indisponible à partir du 25 juillet, il est en grand carenage du 15 septembre 1964 au 31 mai 1965 avant de réaliser ses essais au cours du mois de juin. L'EE est à la mer du 8 au 12 août 1965 avec le Maillé Brézé pour un Passex franco-americain avant de participer à "Lavezzi 3" en septembre 1965
Il est indisponible à la fin de l'année 1965 pour préparer son deploiement dans le Pacifique aux Centre d'Essais du Pacifique (CEP). La 6ième DEE (La Bourdonnais, Forbin et Jaureguiberry) est deployer dans le Pacifique pour assurer la protection du CEP et en particulier les atolls de Mururoa et de Fangataufa , théatre de la première campagne de tir en 1966.Les Avisos Escorteurs de la Divavpaci (Division des avisos escorteurs du Pacifique à savoir les Doudart de Lagrée, Amiral Charner, Enseigne de Vaisseau Henry, Cdt Rivière et Protet sont renforcés par des unités venues de la métropole comme le croiseur De Grasse venu de métropole pour servir de poste de commandement pour le Groupe Operationnel des Essais Nucléaires (GOEN). Le Groupe Aéronaval du Pacifique ou Force Alphaest créée le 20 août 1965 et la Force Alpha de la campagne de 1966 est composée du porte avions Foch, de la 6ième Division d'Escorteurs d'Escadre, du pétrolier ravitailleur La Seine, du Bâtiment de soutien logistique Rhin et du pétrolier Aber Wrac'h, ces deux derniers rejoignant seuls le Pacifique avant d'être intégrés à la force Alpha.
A Toulon, les entrainements au CEF sont de plus en plus réalistes. La Force Alpha appareille de Toulon le 23 mars 1966, le petrolier ravitailleir La Saone venue de Brest l'accompagne du 26 mars au 29 avril. Après une prmeière escale à Dakar du 30 mars au 3 avril, une seconde est prevue à diego Suarez mais le La Bourdonnais se detache pour une escale en Solitaire à la Reunion du 20 au 24 avril. Il retrouve la force alpha pour le long transit jusqu'à Nouméa où la Force fait escale du 12 au 16 mai avant d'arriver à Tahiti le 22 mai.
L'EE est en Iper sur le dock flottant de Papeete du 24 mai au 6 juin 1966. La première demi-campagne de tirs à lieu du 25 juin au 23 juillet (tirs les 2, les 19 et 21 juillet) puis après une Iper du 25 juillet au 13 août, la deuxième demi-campagne de tirs à lieu du 5 septembre au 7 octobre avec des tirs le 11 septembre (en presence du Général de Gaulle qui à bord du croiseur De Grasse), le 24 septembre et le 3 octobre.

L'EE est indisponible du 7 au 31 octobre mais le 29 octobre, les Super Etendard du Foch et les EE coulent la coque de l'aviso Francis Garnier (ex italien Eritrea)

La 6ième DEE quitte Papeete le 2 novembre en compagnie du Foch , les pétroliers Isère et la Seine étant partis un peu plutôt. L'Isère accompagne la Force Alpha jusqu'au 7 novembre, le cap Horn est passé sans problème le 14 novembre, la Saone retrouve l'escadre le 19 novembre. L'equateur est franchit le 25 novembre. Le Foch et les trois escorteurs d'escadre entrent à Toulon le 7 décembre, suivi quelques heures plus tard par la Seine alors que la Saone regagne directement Brest.
La Force Alpha est dissoute le 15 janvier 1967.
Le La Bourdonnais est en Iper du 7 decembre 1966 au 30 janvier 1967. Après une remise en condition au mois de février, il subit un petit carenage etoffé du 15 avril au 15 août. L'escorteur achève l'année 1967 par deux stages CEF du 18 septembre au 14 octobre puis du 4 au 20 octobre. Lors de cette dernière sortie, il participe à l'exercice "La Fayette" en compagnie du Forbin.

Du 28 janvier au 2 fevrier, il participe aux recherches du sous marin Minerve.La Force Alpha est reconstituée pour la campagne de 1968 au cours de laquelle doivent être testées les prmeières bombes H. Les mêmes unités qu'en 1966 sauf pour le PA, le Clemenceau remplaçant le Foch. La Force Alpha quitte Toulon le 12 mars, font escale à Dakar (le PA, la Bourdonnais et La Seine) du 19 au 22 mars puis l'EE seul à la Reunion du 9 au 14 avril, rejoignant le reste de la Force Alpha en mer le 15 avril. Après une dernière escale à Nouméa du 6 au 11 mai , la Force Alpha arrive à Tahiti le 18 mai et l'EE est en iper jusqu'au 10 juin.
La 1ère serie de tirs à lieu le 7, le 15 juillet et le 3 août puis après une avarie de chauffe du 18 au 31 juillet, il participe à la deuxième serei de tir, des bombes H le 24 août 1968 à Mururoa et le 8 septembre à Fangataufa.
Le La Bourdonnais est en Iper du 11 septembre au 1er octobre avant de quitter avec l'ensemble de la Force Alpha, le Pacifique le 16 octobre, franchit le Cap Horn le 30 octobre et l'EE est de retour à Toulon le 29 novembre 1968.
L'EE est de nouveau indisponible du 30 novembre 1968 au 2 février 1969. La remise en condition à lieu du 7 au 11 février suivi d'un stage au CEF du 12 fevrier au 7 mars 1969.
Après diverses sorties en mer, Il est en Iper du 14 août au 27 septembre puis réalise trosi exercices bilateraux : "Passex" franco-italien du 6 au 8 octobre, " Faron 4" avec la marine espagnol du 13 au 28 octobre et "Méditerranée" avec l'US Navy du 9 au 18 decembre.
Le 22 decembre, le La Bourdonnais est desarmé pour travaux à l'Arsenal de toulon, il depend alors de la Direction de Port (DP), la Direction des Constructions et Armes Navales assurant les travaux
Outre les travaux d'entretien habituel, la detection est modernisée et un Senit. Le La Bourdonnais est réarmé le 5 octobre 1970, en essais du 9 novembre au 18 decembre 1970. Il est rattaché à l'Escadre de la Méditerranée le 1er janvier 1971. Il est en stage au CEF du 29 avril au 6 mai 1971. Le 9 août, en alerte à 24 heures, il appareille pour pister trois sous marins qui viennent de Cuba et rentre en mer Noire , filant 23 noeuds, le La Bourdonnais les repèrent au large du Maroc et les suit jusqu'à Hammamet en Tunisie où ils se ravitaillent à un bâtiment-base. Il est de retour à Toulon le 23 août. Il est indisponible du 30 août au 4 octobre puis participe à "Iles d'Or" du 8 au 22 novembre avant d'être de nouveau indisponible du 2 decembre 1971 au 28 janvier 1972.

Le La Bourdonnais participe ensuite à la croisière baptisée "Mascareigne" et quitte Toulon le 28 janvier pour l'océan Indien. Le groupe se compose egalement des EE Tartu et Dupetit Thouars (parti de Brest) ainsi que les auxiliaires Le Rhin et La Seine partit de Toulon, un jour avant les EE. Une Alouette III de la 23S ainsi qu'un detachement de fusiliers marins commandos est embarqué sur le Rhin. Le groupe passe à Dakar, Libreville et arrive à Monbassa le 3 mars 1972. Il present sur zone jusqu'au 6 mai date de son depart de Diego Suarez. Il fait ensuite escale à Abidjan, Dakar , Carthagène et est de retour à Toulon le 12 juin.
Il participe ensuite à "Murcie 6" avec la marine espagnole du 5 au 12 octobre avant d'être indisponible jusqu'au 14 fevrier 1973.
Après deux sorties au mois de février, il est en petit carenage du 12 au 17 février. Il assiste debut avril, le pétrolier Medena et le 9 octobre, le cargo Nepma. Il est de nouveau en iper du 29 octobre au 2 decembre; il est disponible après travaux le 28 janvier 1974. Il assiste le 10 avril, le caboteur Marie annick (Compagnie armoricaine de transport maritime) bilan : 9 marins sont sauvés, 4 morts

Il réalise deux exercices : "Dawn Patrol" le 23 avril 1974 suivit de la sortie des familles le 6 septembre 1974. Il est indisponible du 12 novembre au 15 decembre et reprend la mer le 19 decembre.
L'année suivante, l'EE participe à "Iles d'!or" du 31 octobre au 20 novembre 1975 avec une phase tactique du 9 au 15 novembre. puis une mission de surveillance (Surmed) du 9 au 15 decembre.

Pour sa dernière année de service actif, le La Bourdonnais participe avec l'escorteur rapide Le Picard, c'est la mission "Sargasse 2"

Il quitte Toulon le 16 fevrier 1976 et rejoint l'ER Le Picard venu de
Brest. ils font escale à Dakar, Port Gentil (ensemble) puis se separent avant de se retrouver à Abidjan (17-22mars) puis au Bresil pour des exercices avec des navires bresiliens (2-5 avril). Ils rejoignent les Antilles et le La Bourdonnais est indisponible à Fort de France du 13 au 22 avril puis repart pour les Etats Unis et les Bermudes. esnuite, les deux navires regagnent leurs ports respectifs, l'EE arrive à Toulon le 21 mai 1976.
Il est desarmé à partir de juillet 1976. La dernière cérémonie des couleurs se deroule le 23 juillet alors qu'il est au bassin 5 du Missiessy, il est placé sous le commandement de la DP.
Le La Bourdonnais est mis en reserve spéciale puis est condamné le 29 novembre 1977 (Q577)
Fin mars 1978, il est remorqué à Lorient pour servir de brise-lame puis est remorqué à Brest pour récupérer des pièces pour le Dupérré après son talonnage dans le raz de Sein le 12 janvier précédent. Le Q577 sert de brise-lame à l'île Longue puis est mouillé à Landevennec debut 1991.

Le 5 mai 1992, le Q577 est remorqué par le Centaure jusqu'à l'ouvert du Golfe de Gascogne. La surveillance du secteur est assuré par le Duperré, l'aviso Commandant Blaison et des Breguet Atlantic. Le sous marin Ouessant tire un SM39 sur la coque du Q577 qui est achevée par le canon de 100mm de l'aviso. Le La Bourdonnais coule par tribord, l'étrave disparaissant en dernier, il repose par 4000 de fond

_________________
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MessageSujet: Re: LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56   LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 EmptySam 13 Jan 2007, 17:32

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MessageSujet: Re: LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56   LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 EmptySam 13 Jan 2007, 17:55

15°) Le D635 FORBIN

QUI ETAIT-IL ?
Claude Forbin-Gardanne

D'une illustre famille provençale qui a donné de nombreux officiers à la marine et aux galères et qui se distingua dans l'ordre de Malte, il descendait de Palamède de Forbin, amiral du Levant en 1481. Deux de ses parents servirent en même temps que lui - Paul-Albert, chevalier de Malte, capitaine de galère, et Louis, capitaine de vaisseau mort en 1695.
Claude naquit à Gardanne (Bouches-du-Rhône) en 1656 et servit d'abord dans les galères avec son oncle, Louis de Forbin-Gardanne. Il participa ainsi à la campagne de Sicile et combattit au Stromboli et à Agosta (1676). Entré ensuite aux mousquetaires, il fit les campagnes de Franche-Comté et d'Artois (1676) et revint dans la marine comme enseigne de vaisseau en janvier 1677. Ayant tué en duel le chevalier de Gourdon, il fut condamné à mort par le Parlement d'Aix, obtint des lettres de rémission et réussit à rester dans la marine en usurpant l'identité de son frère.
Il fit campagne sur les côtes de Portugal en 1679, aux Antilles en 1680 et se distingua aux bombardements d'Alger de 1682 et 1683. Lieutenant de vaisseau en janvier 1684, il embarqua sur l'Oiseau dans la petite division envoyée au Siam. Il plut au roi de ce pays qui le nomma gouverneur de Bangkok, amiral de la flotte siamoise et généralissime. Rentré en France en juillet 1688, il commandait la frégate les Jeux escortant un convoi en Manche avec Jean Bart sur la Railleuse lorsque le mai 1689, attaqués par des forces supérieures, ils se sacrifièrent pour sauver le convoi et furent faits prisonniers. Ils s'évadèrent au bout de 11 jours de captivité et regagnèrent la France en traversant la Manche dans un canot.

Promu capitaine de vaisseau juin 1689, il commanda le Neptune à Béveziers (1690). Après une campagne en mer du Nord en 1691, il commanda la Perle à Barfleur où il fut blessé et participa en 1693 à l'affaire de Lagos. Commandant le Marquis en 1695, il fit campagne en Méditerranée et à Constantinople puis participa en 1697 à la canpagne de Catalogne et au siège de Barcelone. La guerre de succession d'Espagne lui donna de nouvelles occasions de s'illustrer. Commandant en 1702 une division de trois vaisseaux en Adriatique, il intercepta le commerce vénitien, bombarda Trieste, rançonna Fiume et passa ensuite au Levant pour chasser les corsaires de Flessingue (1703-1704). En juin 1706, il attaqua un convoi anglais et fit sept prises, le 12 juillet suivant il s'empara de deux vaisseaux hollandais. Le 28 octobre, lors d'un combat contre un convoi hollandais fortement escorté, il prit trois vaisseaux et coula un quatrième. Chef d'escadre en mai 1707, commandant le Mars et une division, il remonta jusqu'en mer Blanche puis, le 21 octobre, participa avec Duguay-Trouin à la destruction presque totale d'un convoi anglais en route vers le Portugal, 60 navires furent pris sur 80 ainsi que 3 vaisseaux tandis que 2 autres étaient détruits. L'année suivante, on le chargea de conduire en Ecosse le prétendant Charles-Edouard Stuart qui voulait tenter de conquérir le trône d'Angleterre mais l'opération, mal préparée, échoua et Forbin cessa de naviguer. Il quitta définitivement le service en janvier 1715 et mourut au château de Saint-Marcel près de Marseille le 4 mars 1733. Ses Mémoires, publiés en 1730, ont été rédigés par son secrétaire. Malgré son détestable caractère, Forbin peut être considéré comme un des plus brillants marins de sa génération.

LES NAVIRES AYANT PORTE LE NOM DE FORBIN
Six bâtiments de la Marine ont porté le nom de Forbin :

Un aviso de 1ère classe à hélice (1859-1884) mis sur cale à Brest en 1856, lancé en 1859. Il fut désarmé le 28 juillet 1884 et servit à partir de 1885 comme "Ecole de chauffe" sous le nom de Fournaise.
(Caractéristiques : 1300 Tx ; 920 CV ; 8 canons)

Un croiseur de 2ème classe (1885-1921) mis sur cale à Rochefort en 1885, lancé en 1888. Il fut désarmé en le 27 novembre 1913 et reconverti en charbonnière.
(Caractéristiques : 1850 Tx ; 5700 CV ; 4 canons de 138mm + 9 canons de 47mm + 5 tubes lance-torpilles)

Un patrouilleur auxiliaire FNFL (1944) ex cargo construit en 1922. Saisi par les Anglais à Gibraltar, il fut réquisitionné et servit au profit des Forces Navales Françaises Libres. Il termina sa courte carrière militaire comme digue artificielle, coulé volontairement à Arromanches le 9 juin 1944.
(Caractéristiques : ... Tx ; ... CV ; ... )

Un torpilleur (1928-1952) mis sur cale au Havre en 1927, lancé l'année suivante. Il fut mis en service le 12 décembre 1930, et retiré du service actif le 10 novembre 1952.
(Caractéristiques : 1500 Tx ; 33000 CV ; 4 canons de 130mm + 2 canons de 37mm + 6 tubes lance-torpilles)


Un escorteur d'escadre (1955-1992) Mis sur cale à Brest le 7 décembre 1954, lancé le 15 octobre 1955, il fut admis au service actif le 1er février 1958. Désarmé le 1er juin 1981 après avoir parcouru 650 000 milles, il devint le Q628 en mars 1982 et sert aujourd'hui de brise- lames à Lanvéoc Poulmic.

Une fregate de defense aérienne (FDA) type Horizon

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MessageSujet: Re: LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56   LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 EmptySam 13 Jan 2007, 18:57

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MessageSujet: Re: LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56   LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 EmptySam 13 Jan 2007, 23:09

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MessageSujet: Re: LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56   LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 EmptyDim 14 Jan 2007, 21:10

HISTORIQUE
Le T53R3 est baptisé le 17 juin 1953 et sa construction est attribué à l'Arsenal de Brest. Les ACB fournissant l'appareil propulsif. Il est mis en chantier dans le bassin 8 au Laninon en même temps que le La Bourdonnais le 7 decembre 1954. Ils sont mis à flot le 15 octobre 1955.
Les essais ont lieu du 2 juin 1956 au 13 novembre 1957. Sa Traversée de Longue Durée à lieu depuis Brest vers l'Afrique du 14 novembre au 23 decembre 1957 avec des escales à Casablanca, Port Etienne, Dakar, Abidjan et Tanger. Initialement, le Forbin devait rejoindre Toulon mais il retourne à Brest pour ses visites de garantie. Son admission au service actif est prononcée le 1er fevrier 1958, il est affecté à l'Escadre Légère. Il réalise ensuite du 1er avril au 27 mai, un stage d'entrainement.
L'EE participe à la mi-septembre à l'exercice « Ship Shape » puis du 6 au 15 octobre 1958, manoeuvre avec le Guepratte et des navires ouest-allemands. . L'année se terminanrt par l'exercice « Sharp Squail » du 24 au 29 novembre et par une croisière en zone nordique pour tester matériel et personnel (2-13 decembre).
Au cours de la croisière d'hiver (23 janvier-22 mars 1959), il participe à l'exercice « Dawn Breeze » puis appareille avec l'Escadre Légère pour la Méditerranée le 26 mai où il tire au polygone de la Macta puis participe à l'inspection générale à la mer du 14 juin 1959. Cela est suivit de l'exercice « Tagex 8 » du 18 au 20 juin. Il est indisponible de juin à mi-septembre
Il ressort du 10 au 22 octobre avec le Surcouf pour l'exercice « Tigre Jaune » en mer du Nord puis subit un petit carenage en novembre 1959.
L'année 1960 est marquée par un grand carénage à l'Arsenal de Toulon à partir du 23 mars et jusqu'au 21 septembre, date de sa première sortie d'essais en mer. Il suit ensuite le rituel stage au CEF (24 octobre-16 decembre)
Il quitte Toulon avec le Guépratte , les deux bâtiments retrouvant l'Escadre Légère le 20 devant Vigo avant de retrouver Brest le 23 decembre 1960.

Du 20 janvier au 25 février, le Forbin est absent de Brest avec l'Escadre Légère car il manoeuvre en Méditerranée. Il enchaine avec « Dawn Breeze 6 » du 10 au 28 mars avant d'être indisponible du 22 juillet au 6 août.
La 10ième DEE est dissoute le 15 septembre 1961, le Forbin devient le chef de division de la 8ième DEE qui comprend egalement le Guépratte et le Du Chayla.
Le Forbin appareille de Brest le 12 janvier pour une Surmar en Algérie et rallie Toulon le 16 février. Il quitte le port varois le 21 mars, retrouve deux jours plus tard l'Escadre Légère à Gibraltar, participe partiellement à « Dawn Breeze 7 » et rentre à Brest le 5 avril.
Du 2 mai au 15 juin, le Forbin participe à la croisière de printemps frequentant plusieurs fois le port de Toulon entre le 12 mai et le 6 juin puis effectue les exercices « Jupon » et « Ecume ».
Du 30 septembre au 10 octobre 1962, il participe à « Finisterex 1 » avec la marine espagnole puis du 11 au 13 octobre manoeuvre avec le venerable croiseur Jeanne d'Arc.

Après un debut d'année consacré essentiellement à l'entrainement individuel, le Forbin participe à la fin du mois de février à « Dawn Breeze 8 » puis après une escale à Bantry à l'occasion de régate (5-12 août), il sort 6 fois en particulier pour manoeuvrer avec les marines espagnoles et ouest-allemandes.

Le 7 janvier 1964, il appareille de Brest, relache à Gibraltar et arrive à Toulon le 15 janvier. Il est en grand carénage jusqu'au 17 juillet, date de sa première sortie pour essais qui se poursuivent jusqu'au 12 août .
Le 15 août 1964, il est affecté à l'Escadre
La 6ième DEE (Forbin, Jaureguiberry, La Bourdonnais) est rattachée au groupe aéronaval du Pacifique plus connu sous le nom de « Force Alpha » pour soutenir le Centre d'Essais du Pacifique (CEP). Il subit des modifications à partir du 4 septembre 1965 pour le rendre apte à sa nouvelle mission et ce jusqu'au 1er fevrier 1966. La Force Alpha appareille de Toulon le 23 mars, l'EE faisant escale à Dakar, Abidjan et Diego Suarez où il subit des reparations puis Nouméa avant d'arriver à Tahiti le 22 mai. Après ce long transit , il passe jusqu'au 3 juin au dock flottant de Papeete. Le Forbin commande le groupe prélévement, chargé de récupérer quelques produits issus des essais. Les tirs ont lieu les 2,19 et 21 juillet puis parès une periode d'entretien et une periode de detente jusqu'au 30 août, il repart de Papeete le 5 septembre pour Mururoa pour les tirs executés le 11 et 24 septembre puis le 4 octobre. De retour à Tahiti le 7 octobre, l'escorteur est en entretien jusqu'au 31 octobre. La Force Alpha appareille de Tahiti le 2 novembre pour rentrer sur Toulon qui est atteint le 7 decembre.
L'EE est en petit carenage jusqu'au 15 avril puis reprend la mer le 18 avril. L'activité est limité avec quelques sorties et deux periodes d'entretien en juillet et en septembre.

Après une dernière periode d'entretien du 22 janvier au 1er mars, le Forbin repart pour la Polynesie pour une nouvelle force Alpha qui appareille de Toulon le 12 mars 1968 et arrive à Tahiti le 18 mai après des escales à Abidjan, Diego Suarez, Nouméa et Raiaeta . Les tirs ont lieu les 7 et 15 juillet puis le 3 août (tous à Muroroa) avant de voguer vers Fangataufa, théatre le 24 août du tir de la première bombe H française.Le dernier tir de la campagne à lieu le 8 septembre à Mururoa. La 6ième DEE est de retour à Papeete dès le 11 septembre. La Force Alpha quitte la Polynesie le 16 octobre , passe le Cap Horn le 30 octobre, participe au cours du transit à l'exercice franco-argentin « Achemar » avec une escale à Buenos Aires du 6 au 11 novembre avant d'enchainer avec un exercice avec le Bresil. La Force Alpha devait rentrer à Toulon le 4 decembre mais elle est detournée pour soutenir le gouvernement gabonais qui soutenant les rebelles Biafrais est menacé par le Nigeria . Le Clemenceau est au large du Gabon à partir du 26 novembre. Après une dernière escale à Dakar du 5 au 6 décembre, la Force Alpha arrive à Toulon le 12 décembre.

Le Forbin est indisponible depuis le 14 décembre 1968 puis est en grand carénage du 2 janvier au 1er octobre 1969.Il reprend la mer à partir du 3 octobre et jusqu'à la fin de l'année, ses différentes sorties sont consacrées aux essais et à l'entrainement individuel.
L'année 1970 est marquée par les différentes croisières de l'Escadre et par un stage au CEF au mois de mai.

En 1971, le Forbin retourne dans le pacifique pour une nouvelle campagne de tir en compagnie du croiseur De Grasse. L'EE appareille de Toulon le 5 mars, retrouve le De Grasse à la mer le 8. Ils arrivent à Papeete le 21 avril après des escales à Dakar, Fort de France, La Guayra, Rodman et Callao. L'EE est present à Mururoa du 19 mai au 12 juin pour une première serie de tirs. Après diverses sorties en Polynesie, il regagne Papeete le 21 juillet avant de ressortir pour une nouvelle campagne de tirs du 29 juillet au 18 août. Il quitte Papeete avec le De Grasse le 3 octobre; les deux navires font escale à l'île de Pâques puis franchissent le Cap horn. L'EE fait relache à Montevideo, Rio de Janeiro, Dakar et Funchal avant de regagner Toulon le 20 novembre.

Le Forbin est mis en reserve à partir du 1er mars 1972 mais on decide de le réarmer en 1973 pour servir de conserve au croiseur-école Jeanne d'Arc en remplacement de l'Aviso-Escorteur Victor Schoelcher.
http://www.netmarine.net/m/bat/jeanne/campagnesmod.htm
Officiellement en réserve jusqu'au 1er juin 1973, il est réarmé à partir du 2 juillet et le navire subit quelques modifications pour l'adapter à son nouveau rôle. Sont ainsi créés deux postes pour élèves officiers qui sejourneront pour environ un mois sur la conserve pour la manoeuvre et la lutte ASM.
Le Forbin appareille de Toulon le 12 décembre 1973 et arrive à Brest le 16.

La 10ième campagne du croiseur école (1973/74) sera un tour du monde du 29 octobre 1973 au 18 mai 1974 avec des escales à Dakar, tobago, Fort de France, Point à Pitre, Port au Prince, Cap Haitien, Rodman, Mururoa, Hiva Hoa, Papeete, Bora bora, Wallis, Nouméa , Luganville (Nouvelles Hebrides) Guam, tokyo, Sakate Wan, Hong Kong, Colombo, La Reunion, Le Cap, Saint Hélène, Abidjan et Casablanca. Parmi les faits marquants de ce tour du monde, figure la presenceà Hong Kong du paquebot France. L'escorteur est en Iper à partir du 20 mai 1974 et ne reprend la mer que le 19 septembre pour des essais qui s'etendent jusqu'au 21 octobre. Au cours de l'Iper, il à été équipé d'un circuit de télévision intérieur.

Pour la campagne de 1974/75, le groupe école appareille de Brest le 21 octobre et fait escale à Dakar, Tobago, Port of Spain (capitale de Trinidad et Tobago), Nouvelle Orleans, Vera Cruz (Mexique) Panama, San Franscisco, Balboa, Carthagène, Fort de France, Pointe à Pitre, Les Saintes, La Dominique, Fort de France, St Lucie, Rio de Janeiro, Montevideo, Salvador de Bahia et Santa Cruz de Tenerife. Si l'escorteur arrive à Brest le 12 avril, le croiseur école ne retrouve le Finistère que le 22 avril après une escale supplémentaire à Alger.

La campagne de 1975/1976 est mise à profit pour mener une mission de présence en Océan Indien, c'est la mission « Aurore ». Les deuxs navires appareillent de Brest le 13 novembre puis font escale dans les ports suivants : Tunis, Athènes, Djibouti, La Réunion, Port Louis de Maurice, Djakarta, Bali, Singapour, Bombay, Bander Abbas, Djibouti, Mahé des Seychelles, Le Cap, Abidjan et Dakar.
Les deux navires se separent : le Forbin vogue vers Brest où il arrive le 30 avril tandis que « La Jeanne » tenue en reserve pour une eventuelle intervention au Liban, rallie Toulon et ne retrouvera son port d'attache que le 11 juin 1976.

Après des sorties d'essais du 27 septembre au 15 octobre, le groupe ecole appareille pour la campagne de 1976/77 le 2 novembre puis fait escale à Ponta Delgada (Açores) Mayport, La Nouvelle Orleans, Rodman, Callao, Papeete, Raiaeta, Nouméa, Thio, Sydney, Hook, Darwin, Manille, Hong Kong, Tokyo, Honolulu, Manzanillo, Acapulco, Rodman, Les sAintes, Pointe à Pitre, Freeport puis retrouve le Finistère le 9 mai 1977. Le groupe est baptisé « Tiki » . La Jeanne d'Arc passe par Clipperton et le 27 avril, le groupe « Tiki » manoeuvre avec le groupe « Sargasse 4 » (EE Casabianca et ER L'Agenais)


Après des sorties d'essais du 24 septembre au 11 octobre, le depart pour la campagne de 1977/78 à lieu le 7 novembre et le groupe ecole fait escale à Alexandrie, franchit le canal de Suez puis vogue vers Djibouti avant de retrouver les eaux tropicales de l'océan indien pour des escales à Mahé (Seychelles) Monbasa, Mayotte, Port des Galets, Port Louis de Maurice. Ce sont ensuite les TAAF (Territoires Australs et Antarctiques Français) qui sont visités avec des escales à Crozet, Kerguelen et Nouvelle Amsterdam. Le croiseur et l'escorteur retrouve ensuite des eaux plus chaudes avec les escales de Freemantle, Melbourne, Port Moresby, Port Darwin, Bali, Singapour, Madras, Colombo puis c'est le transit vers Brest avec les escales de Djibouti, Port Soudan et de Tunis avant de retrouver les eaux famillières de la rade de Brest le 2 mai 1978. Lors de leur escale aller à Djibouti, il visite une jeune republique car l'independance ne date que du 27 juin 1977. Pourtant des forces françaises restent pour protéger ce confetis de l'appetit de ses puissants voisins et dans le port, il y à emboutaillage avec pas moins de 135 000 tonnes de navires français : Le groupe école (Jeanne d'Arc et Forbin) le porte-avions Foch, Les EE Bouvet et Tartu, les AE Doudard de Lagrée et Protet, les TCD Orage et Ouragan, le navire atelier Jules Verne et le pétrolier ravitailleur La Saone. Au retour en Méditerranée, le Forbin fait un detour par le canal de Corinthe

Le Forbin sort pour essais du 7 au 20 octobre 1978. L'appareillage du groupe école de Brest à lieu le 9 novembre et cette fois, la croisière à une senteur Antilles-Afrique-Pacifique avec tout d'abord les escales « africaines » de Nouahdibou, Dakar et Monrovia; la traversée de l'Atlantique pour des escales en Amerique Latine (Rio de Janeiro, Bahia, Caracas et Callao dans le Pacifique) puis c'est un long passage dans le Pacifique (Mururoa, Papeete,Bora-Bora, Papeete, Honolulu,Vancouver,San Francisco, Manzanillo, Acapulco,Clipperton) puis c'est le passage du canal de Panama avec une escale dans ce pays avant une visite des Antilles (Saint Barthelemy,Les Saintes,Fort de France) puis de nouveau l'Atlantique avec des escales à Funchal et Casablanca. Le retour à Brest à lieu le 9 mars 1979. Au cours de la croisière, le groupe école croise le groupe « Sargasse 7 » (EE D'estrées et aviso A69 Jean Moulin) qui vont de Fortalezza à Dakar

Les rituelles sorties d'essai d'avant croisière ont lieu du 15 octobre au 1er novembre 1979; l'appareillage de Brest se faisant le 20 novembre et le groupe école vogue de nouveau vers l'ouest avec des escales à Dakar, Abidjan, Salvador de Bahia, Buenos Aires puis après l'escale de Puntas Arenas, le Jeanne d'Arc et le Forbin basculent pour un court (tout est relatif) transit dans le Pacifique et visitent Valparaiso et Callao avant de passer dans les Caraïbes après l'escale de Panama et de visiter Carthagène, Fort de France, Les Saintes,de nouveau Fort de France et les Saintes puis le groupe école passe dans les eaux froides de l'Atlantique Nord et vistent New York et St Pierre et Miquelon avant de regagner Brest le 22 avril 1980

Les sorties d'essais du 1er au 30 octobre 1980 sont l'occasion de participer à la surveillance du rail d'Ouessant et de participer aux recherches du chalutier Freddy Luc disparu le 23 octobre à une cinquantaine de miles au sud ouest d'Ouessant.
L'appareillage pour la croisière annuelle à lieu le 19 novembre 1980 et contrairement aux années précédentes, le groupe école met cap vers le Levant en visitant Alexandrie, Djibouti,Colombo,Djakarta,Manille,Shangai,Kobé, Hong Kongpuis c'est le transit retour avec les escales à Singapour,Colombo, Djibouti, le franchissement du canal de Suez puis après deux dernières escales à Athènes et Toulon, c'est le retour vers Brest qui atteint le 30 avril 1981. Cette année là, la Jeanne part seule le 18 novembre, l'EE en panne ne partant que le lendemain. L'escorteur fait seul une escale de ravitaillement à Toulon le 23 avril

Le Forbin entreprend sa dernière sortie à la mer le 27 mai devant Brest avec à son bord 14 de ses anciens commandants (sur 23) dont 12 amiraux. Retiré du service actif le 1er juin 1981, il est condamné le 11 mars 1982 (Q628). Sa coque est amarrée à Lanvéoc-Poulmic où elle sert de brise-lame

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MessageSujet: Re: LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56   LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 EmptyDim 14 Jan 2007, 21:15

tu l'a la cadence. on a à peine fini de lire un article que t'en a un autre de posté! LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 Eek LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 Eek LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 Eek LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 Eek


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MessageSujet: Re: LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56   LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 EmptyLun 15 Jan 2007, 11:54

16°) LE D636 TARTU

QUI ETAIT-IL ?
Jean-François Tartu


Né à Recouvrance près de Brest le 11 octobre 1751, il navigua d'abord à la pêche avec son père et entra dans la marine royale comme matelot en 1766. Parvenu au grade de maître canonnier, il embarqua en 1778 sur la frégate la Fortunée avec laquelle il combattit à Ouessant dans l'escadre de d'Orvilliers (27 juillet), croisa en Manche puis passa aux Antilles avec la division commandée par La Motte-Picquet. Il prit part à l'occupation des Grenadines et à l'attaque manquée contre Savannah avant d'être pris le 22 décembre 1779 lors d'un combat contre quatre vaisseaux anglais.

Rapidement échangé, il embarqua sur le Sphinx dans l'escadre de Guichen et fut blessé au combat du 17 avril 1780 devant la Dominique. Passé sur le Vaillant dans l'escadre de De Grasse, il combattit en septembre 1781 à la Chesapeake puis sur le César aux Saintes et fut fait prisonnier après l'explosion de ce vaisseau. Employé à la fonderie de canons d'Indret près de Nantes en 1783, Tartu fut promu sous-lieutenant de vaisseau en 1786 et nommé en octobre 1787 contrôleur de la fonderie.

Premier député suppléant de la Loire-inférieure à la Convention, capitaine de vaisseau en janvier 1793, il prit en mars suivant à Rochefort le commandement de la frégate l'Uranie avec laquelle il croisa dans le golfe de Gascogne, fit cinq prises et engagea le 24 octobre 1793 un vif combat contre la frégate anglaise Thames. Tartu perdit une jambe emportée par un boulet et mourut quelques heures plus tard. La Thames, très avariée, fut prise le lendemain.

LES NAVIRES AYANT PORTE LE NOM DE TARTU
Trois bâtiments de la Marine ont porté le nom de Jean-François Tartu :

Une frégate (1788-1797) ex Uranie, construit à Lorient en 1788. Elle fut rebaptisée Tartu en 1793 et fut prise le 5 janvier 1797 par le HMS Polyphemus en mer d'Irlande. Elle pris le nom de HMS Uranie.
(Caractéristiques : 40 canons)

Un contre-torpilleur type Aigle/Vauquelin (1931-1942) mis sur cale en septembre 1930 à Nantes, lancé le 7 décembre 1931, admis au service actif en décembre 1932. Il termina sa vie tragiquement lors du sabordage de la flotte à Toulon le 27 novembre 1942.
(Caractéristiques : 2450 Tx ; 64000 CV ; 129m x 12m ; 5 canons de 138mm + 4 canons de 37mm + 6 tubes lance-torpilles)

Un escorteur d'escadre (1958-1979) Mis sur cale à Nantes en novembre 1954 aux Ateliers et Chantiers de Bretagne, il a été admis au service actif le 5 février 1958 et désarmé en décembre 1979.

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MessageSujet: Re: LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56   LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 EmptyLun 15 Jan 2007, 11:58

HISTORIQUE
Le T53R4 est baptisé le 17 juin 1953. Sa construction est attribuée aux Ateliers et Chantiers de Bretagne (ACB) à Nantes. Le Tartu est mis sur cale en novembre 1954 et lancé le 2 décembre 1955.
Les essais ont lieu du 1er novembre 1956 au 19 janvier 1958 d'abord au port constructeur puis à Brest à partir du 30 novembre 1956. L'EE appareille de Brest pour sa TLD le 20 janvier, fait une escale mouvementée à Funchal de Madère (tempête 24 au 27 janvier) à Casablanca du 29 janvier au 1er fevrier puis au cours du transit vers Toulon, intercepte le cargo polonais Wisla suspecté de faire la contrebande d'armes pour le FLN. L'Admission au Service Actif du Tartu est prononcée le 5 février , il est intégrée à la 1ère FEE.
Il participe ensuite à l'exercice « Sans Atout 4 » (10-22 mars 1958) à la revue navale du 14 juillet puis est indisponible à cause d'un turbo-alternateur en avarie du 27 septembre au 19 novembre 1958. L'EE termine l'année par une sortie de l'Escadre du 7 au 17 décembre avec des relaches à Arzew et Mers El Kebir

L'année 1959 est particulièrement intense avec entre autre : l'exercice OTAN « Medflex Guard » du 13 au 20 avril, un detachement en AFN du 5 août au 9 septembre puis une tournée de l'Escadre sur les côtes algériennes du 24 novembre au 12 décembre suivi de l'exercice « Boomerang » du 14 au 17 décembre. Le lendemain, 18 décembre, il mouille en rade des Vignettes pour l'arivée à Toulon du croiseur americain Des Moines qui amène en visite officielle en France, le president Eisenhower.

L'escorteur est en grand carénage du 15 janvier au 12 juillet, les essais sont réalisé de juillet à début août, le bâtiment étant disponible le 12. Le reste de l'année 1960 est caracterisée par la participation de l'escorteur aux exercices « Medflex Hold » suivi de « National Hold » et d'une Surmar en Algérie (16 septembre-20 octobre). Le navire est ensuite en stage CEF du 24 octobre au 16 decembre.

Du 4 au 14 janvier 1961, l'escorteur est absent de Toulon avec une partie de l'Escadre pour manoeuvrer sur les côtes d'Oranie et sejourner à Mers El Kebir. L'accession du congo belge à l'indépendance provoque des inquiétudes au Congo-brazzaville et c'est pour cette raison que le Tartu et le Dupetit Thouars mène une mission de présence dans cette region. Ils partent de Toulon le 31 janvier et arrive à Brazaville le 17 mars via Mers El Kebir, Las Palmas, Port Etienne, Dakar et Douala.. Une avarie de ligne d'arbre provoque son indisponibilité du 14 au 23 avril. L'EE est de retour à Toulon le 8 mai après une escale technique à Dakar.
A l'issu de son carénage annuel, il quitte Toulon le 21 août pour une mission de présence au large de Bizerte et ce jusqu'au 3 octobre. Il se rend en AFN le 17 octobre puis manoeuvre avec l'Escadre qui l'à rejoint (30 octobre-16 novembre)

Le début de l'année 1962 est marquée par une mission de présence en Algérie du 14 février au 18 mars puis le Tartu est en entretien du 18 juillet au 21 août avant de participer aux exercices « Linois » du 1er au 11 octobre et « Murcie », un exercice franco-espagnol du 6 au 10 novembre.

Le Tartu est en grand carénage du 1er septembre 1963 au 3 mars 1964 date de sa première sortie en mer; il est disponible le 18 avril, les sorties d'exercices alternant avec les periodes d'entretien (25 juin-15 juillet; 12 août-4 septembre; 9 au 22 novembre), cette monotonie n'étant rompu que par la participation aux fêtes de 'l'indépendance de Malte (19-23 septembre) et l'exercice franco-italien « Lavezzi 2 » au mois d'octobre.

L'année 1965 est marquée par l'exercice franco-americain « Fair Game » du 17 au 26 mai puis par une indisponibilité du 15 juillet au 3 octobre. L'année se termine par « Lavezzi 3 » avec la marine italienne du 4 au 16 octobre et « Emerald Brigth » en Méditerranée Orientale du 17 octobre au 5 novembre.

L'année 1966 voit l'escorteur participer à un nouvel exercice « Fair Game » du 28 fevrier au 10 mars avant de participer à un autre exercice franco-americain (« La Fayette » du 21 au 23 septembre) et à l'exercice franco-espagnol « Murcie 3 » du 1er au 3 novembre.

L'année 1967 est largement consacrée à l'entrainement de groupe sauf les mois d'avril et d'août où le Tartu frequente les bassins de l'arsenal de Toulon pour carénage. Les exercices plus importants sont « Fair Game 5 » début mai et l'exercice amphibie « Alligator » entre le 7 septembre et le 10 octobre
A noter que l'EE est présent à Marseille du 7 au 11 décembre à l'occasion du séjour dans ce port du porte-avions americains Franklin D. Roosevelt.

L'année 1968 est largement occupée par le grand carénage qui fait du Tartu le premier T53R à être equipé d'un Senit 2; le navire est immobilisé du 11 janvier au 26 novembre, date de sa première sortie en mer pour essais

Les essais s'achèvent le 17 avril 1969, date de la disponibilité du bâtiment et le 23 avril 1969, le Tartu quitte Toulon pour Brest où il arrive le 29, il depend desormais de l'Escadre de l'Atlantique.

Le Tartu participe à une sortie de l'Escadre du 27 au 31 mai au moment du retour du croiseur école Jeanne d'arc. Après une periode d'entretien, le bâtiment quitte Brest pour Toulon où il effectue un stage au CEF. L'année s'achève par une periode d'entretien.

En ce début d'année 1970, il assiste le porte-avions Foch (10-14 février) assistant avec le PA plusieurs navires en difficulté. Trois exercices marquent cette année : « Invitex Chapeau Rond » du 20 au 25 avril « Goeland » du 19 au 22 mai et « Datex » du 24 au 28 mai. Il assure aussi l'escorte du Clemenceau début novembre.

Le Tartu est absent de Brest du 24 février au 13 mars 1971 pour l'exercice franco-espagnol "Finisterex" avant d'enchainer par l'exercice de Defense Aérienne à la Mer "Toucan" du 23 au 27 mars avant de manoeuvrer avec le croiseur-école Jeanne d'Arc qui rentre de croisière jusqu'au 19 mai

Le Tartu repart de Brest le 1er juin et rejoint en mer un groupe conduit par le porte-avions Arromanches avec l'EE Surcouf et le pétrolier !la !saone. Al'issu d'exercices communs, il était prévu que le groupe rallie Toulon le 9 juin mais dans la nuit du 5 au 6 juin, le Surcouf est abordé par le pétrolier soviétique Général Boucharov _qui comble de malchance est munie d'une étrave renforcée_ et gravement endommagé .
Le Tartu tente de prendre son sister-ship en remorque mais la traction achève l'escorteur qui se casse en deux, l'avant finissant par oculer tandis que la partie arrière est ramenée à Carthagène le 7juin, à 2h. Le Tartu rallie Toulon le 10 juin.
Deux jours plus tard, le Tartu appareille de Toulon pour l'exercice "Meditex 71" jusqu'au 18 juin puis participe le lendemain à la revue navale.
A compter du 16 juin, le Tartu est rattaché à l'Escadre de la Méditerranée. puis participe à l'exercice "Faron 5" avec la marine espagnole du 29 septembre au 15 octobre.

Le Tartu fait ensuite partie d'un groupe baptisé "Mascareigne" chargé de montrer le pavillon tricolore dans l'Océan Indien. CE groupe se compose des EE Tartu, La Bourdonnais et Dupetit Thouars, du BSL Rhin et du pétrolier La Seine. Le La Bourdonnais et le Tartu quitte Toulon le 28 janvier 1972, le Dupetit Thouars les ralliant dans l'Atlantique. Le Tartu passe successivement à Dakar, Libreville, Monbassa, Port Soudan, Djibouti, Comores, Nossy Hara, Diego Suarez,Tamatave,Nossy Bé, Majunga, Tuléar,Lomé et Cadix. Il regagne Toulon le 12 juin.
L'EE est en entretien du début septembre à la mi octobre puis participe au mois de décembre à l'exercice "Sterne" (6 au 9) couplé à un court stage au CEF.

En Avril 1973, le Artu sert de conserve en Méditerranée au croiseur école Jeanne d'Arc car celui-ci à laissé l'AE Victor Schoelcher dans le Pacifique puis à utiliser l'ER Le Champenois dans l'Atlantique. Ils se rallient le 16 à 5 miles de Barcelone puis après des escales à Phalère et au Pirée, le Tartu est de retour à Toulon le 28 avril. Cette solution sera exceptionelle car dès la campagne suivante, c'est le Forbin qui va être utilisé comme conserve de la Jeanne d'Arc.

L'année 1974 est une année blanche car le navire est desarmé pour grandes reparations à l'Arsenal de Toulon du 7 janvier au 16 septembre. Les essais commençant le 25 novembre 1974 pour s'achever le 15 janvier 1975, date de sa disponibilité

L'EE est ensuite ne Iper du 17 février au 30 avril 1976 avant de participer à la revue navale du 12 juillet 1976, qui une fois n'est pas coutume à lieu au large de Nice.
L'EE est ensuite designé pour mener une nouvelle mission de representation, mission batpisé "Sargasse 3", il est accompagné par l'ER le Gascon.

Le Gascon en train de remonter l'estuaire de la Gironde à destination de Bordeaux, probablement en 1970. Jean me signale que les remontées de Gironde à une certaine vitesse n'étaient pas sans "risques" pour les nombreux pêcheurs. (Photo Jean Prevoteaux).
Le Tartu appareille de Toulon le 16 août et il retrouve en Atlantique le Gascon partit lui de Brest. L'EE relache successivement à Dakar, Freetown, Abidjan, Recife, Fort de France et Savannah. ils retrouvent à la mer les croiseurs Colbert et De Grasse, les 4 bâtiments font escale à Norfolk du 14 au 18 octobre pour les cérémonies du bicentenaire de l'indépendance des Etats Unis. "Sargasse 3" relache ensuite à Charleston, !hamilton (Bermudes) et Ponta Delgada (Açores). Ensuite les deux navires se separent, le Gascon met le cap sur Brest et le Tartu sur Toulon où il arrive le 12 novembre.

L'année 1977 est marquée outre par des periodes d'entretien en avril et en mai, par une nouvelle mission de présence en Océan Indien. Il appareille de Toulon le 22 octobre 1977, franchit le canal de suez le 27 octobre et arrive à Djibouti le 31 octobre. il sort cinq fois jusqu'à la fin del 'année et fait escale à Monbassa du 15 au 20 décembre. Les sorties et les escales se poursuivent en ce debut d'année 1978 (Bobmay, Karachi). il appareille de Djibouti le 3 mai et arrive à Toulon.
Le Bâtiment devait être mis en reserve mais il est finalement maintenu en service au mois jusqu'au 1er juillet 1978.
Il réalise une Surmar en Corse du 25 au 30 août puis manoeuvre avec le sous marin Amazone avant de porter assistance au voilier Karen Maria (nuit du 30 au 31 août).

Il est à la mer du 13 au 22 février 1979 pour prêter son concours au porte-avions Clemenceau en stage CEF puis participe à l'exercice "Dawn Patrol" du 11 au 31 mai.
Pour sa dernière grande sortie, du 18 au 24 octobre 1979, après un entrainement de groupe avec le Clemenceau, le colbert et Le Provencal, le Tartu effectue une dernière escale à Lisbonne du 15 au 19 avec le porte-avions.

Il participe encore à l'exercice "Iles d'Or" jusqu'au 25 novembre avec la quasi totalité de l'Escadre de la Méditerranée.
Sa dernière sortie à la mer à lieu le 30 novembre 1980 en présence du commandant de l'escadre de la Méditerranée et de 13 anciens commandants (sur 17). Au cours de cette sortie les canons de 127 et de 57 tirent une dernière fois. Le Senit 2 demonté est installé à bord du Foch lors de sa refonte de juillet 1980 à août 1981. La Dernière cérémonie des oculeurs à lieu au début de 1980
Fin juillet, le remorqueur Rhinoceros remorque l'EE jusqu'à Lorient . il est condamné sous le numéro de Q605 et sert depuis de brise-lame avec bientôt la coque Q635 (ex Bouvet) à la pointe de l'Esperance.

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MessageSujet: Re: LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56   LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 EmptyLun 15 Jan 2007, 13:28

17°) LE D637 JAUREGUIBERRY

QUI ETAIT-IL
[center]Jean-Bernard Jauréguiberry
Né à Bayonne, le 26 août 1815, fils du capitaine du port, il entra à l'Ecole navale en novembre 1831 et embarqua l'année suivante sur la Melpomène avec laquelle il prit part au blocus d'Anvers. Aspirant de 1ère classe en 1834, il servit sur l'Inconstant, sur la Bordelaise, puis sur la Créole à la station du Sénégal et des côtes occidentales d'Afrique (1834-1836). Passé sur la Sapho, à la division du Brésil et de La Plata, il participa aux opérations sur le Paraña et l'Uruguay, au blocus de Buenos Aires et commanda pendant plusieurs mois le cotre la Louise (1837- 1840). Enseigne de vaisseau en février 1839, il servit sur l'Embuscade à la station du Levant (1840-1841) puis sur l'Andromède dans l'océan Indien (1841-1842). Sur le Ténare en 1843, il s'intéressa vivement aux machines à vapeur et suivit le montage de celles du Titan (1844). Sur le Jemmapes en 1845, lieutenant de vaisseau en décembre de cette année, il servit en escadre sur l'Alger et l'Océan (1846-1848) puis sur le Caton (1849) et le Valmy (1852).

Commandant la Chimère au Sénégal et aux Antilles,Il procéda à une reconnaissance du golfe du Darien et se distingua lors d'une épidémie de fièvre jaune (1854). Commandant en 1855 la canonnière la Grenade, il prit active à la guerre de Crimée, se fit remarquer aux combats d'Eupatoria, de Kinburn et lors des opérations en mer d'Azov et sur le Bug (octobre 1855). Sa brillante conduite lui valut d'être promu capitaine de frégate en novembre 1856. Major de la division des équipages à Toulon en 1857, il reçut ensuite le commandement de la Gironde en Extrême-Orient, se signala à l'attaque des forts de Tourane et commanda pendant cinq mois la flottille affectée à ce secteur (1858). Conmandant le Primauguet dans l'escadre de Genouilly de novembre 1858 à avril 1860, part décisive à l'expédition contre Saigon (février 1859) et commanda pendant treize mois les forces à terre et de mer de ce secteur après s'être à nouveau illustré en avril à la prise des forts de Kin-hoa.
Passé en avril 1860 au commandement de la Meurthe dans l'escadre de Chine, capitaine de vaisseau en juillet, il commanda le corps de débarquement et mérita trois citations pour sa conduite lors de la prise du camp de Tang-Kou, des forts de Peï-ho et de Pékin (août-octobre 1860). Le protestant austère qu'était Jauréguiberry fut vivement choqué par les scènes de pillage auxquelles il assista à Pékin aussi consigna-t-il tous ses hommes pour les empêcher d'y participer.
Rentré en France en avril 1861, il fut nommé en octobre suivant gouverneur du Sénégal et commandant de la station navale. Dans ces fonctions, il poursuivit la politique d'expansion menée par son prédécesseur Faidherbe et conclut des accords avec les chefs du Balmadou et du Pakao (1863). Commandant la frégate cuirassée Normandie en escadre d'évolutions (1863-1864), puis la Revanche (1867- 1869), major de la flotte à Toulon, il fut promu contre-amiral en mai 1869. Commandant une division de l'escadre d'évolutions en mer du Nord sur l'Héroïne en juin 1870, il débarqua en septembre pour devenir commandant supérieur des lignes de défense de Carentan. Commandant la 1ère division du XVIème corps de l'armée de la Loire, il combattit à Orléans et à Villepion (novembre-décembre 1870) et fut cité à l'ordre de l'armée. Commandant le XVIème corps en décembre et aussitôt promu vice-amiral, il participa en janvier 1871 à la bataille du Mans. Elu député des Basses-Pyrénées en février 1871, il démissionna en décembre et fut nommé préfet maritime de Toulon où il s'attacha à la réorganisation des services et de la flotte. Vice-président du Conseil d'amirauté en septembre 1875, membre de la Commission de défense des côtes, il commanda en chef l'escadre d'évolutions sur le Richelieu (1876-1877). Président du Conseil des travaux en décembre 1877, sénateur inamovible en juin 1879, maintenu en activité sans limite d'âge en août 1880,
Jauréguiberry fut à deux reprises ministre de la Marine de février 1879 à septembre 1880 et de janvier 1882 à janvier 1883. Il déploya dans ces fonctions une grande activité, développa et perfectionna l'armement de la flotte, renforça la défense des ports, améliora le statut du personnel, réprima certains abus du système colonial en développant la vie municipale et en consacrant la liberté de la presse. Très attentif au sort des matelots, il déclencha un mini-scandale politique en installant des orgues de Barbarie destinés à distraire les équipages. Intransigeant sur les principes, Jauréguiberry démissionna en janvier 1883 pour protester contre le vote de la loi frappant de proscription les membres des familles princières, laquelle touchait plusieurs marins dont le vice-amiral prince de Joinville. Vice-président des Forges et chantiers de Méditerranée en 1885 en remplacement de Dupuy de Lôme, il fut chargé, en octobre 1886, de représenter la France à l'inauguration de la statue de la Liberté à New-York. Il mourut à Paris le 21 octobre 1887.

LES NAVIRES AYANT PORTE LE NOM DE JAUREGUIBERRY
Deux bâtiments de la Marine ont porté le nom de Jauréguiberry :

Un cuirassé d'escadre (1893-1934) mis sur cale aux chantiers de La Seyne-sur-Mer en 1890, il est lancé en 1893. Désarmé le 21 juin 1920, il termina sa vie comme Ecole des mécaniciens à Toulon, avant d'être démoli dans ce même port en 1934.
(Caractéristiques : 11800 Tx ; 15800 CV ; 2 canons de 305mm + 2 canons de 274mm + 8 canons de 138mm + 23 tubes lance-torpilles)

Un escorteur d'escadre (1955-1986) Mis sur cale à Bordeaux en septembre 1954 aux Forges et Chantiers de Gironde, lancé le 5 novembre 1955, il est admis au service actif le 15 juillet 1958. Il est désarmé le 16 septembre 1977, après avoir parcouru 480000 milles, et devient le Q580. Il servit de cible d'expérimentation pour un un tir de missile MM40 et fut coulé le 30 mai 1986 au large de l'île du Levant.
(Caractéristiques)

A noter que la frégate furtive Aconit (F713) s'est brièvement appelé Jauréguiberry avant son admission au service actif tout comme une des deux F70AA annulée (l'autre devant s'appeler le Courbet,le nom de Jaureguiberry est-il maudit ?)

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MessageSujet: Re: LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56   LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 EmptyLun 15 Jan 2007, 13:42

HISTORIQUE

Le T53R5 est baptisé le 17 juin 1953. C'est le troisième et dernier Escorteur d'Escadre construit sur les bords de la Garonne par les FCG. Il est mis sur cale en septembre 1954 et lancé le 5 novembre 1955. Il est en essais du 3 decembre 1956 au 26 juin 1958 d'abord à Bordeaux puis à Brest à partir du 6 février 1957. En mars 1958, il accomplit des essais de radars, de conduite de tir, de lance-roquettes ASM et des essais de détection anti-sous-marine en compagnie du sous-marin La Créole . Durant ses essais, il secourt le yatch anglais Warrior Gerant en panne de moteur, le RHM Rhinoceros le remplace et l'EE regagne Brest le 26 avril 1958.
Le nouvel escorteur réalise sa traversée longue durée en Mer du Nord entre le 27 juin et le 3 juillet avec des escales à Anvers et Edimbourg. Son admission au service actif étant prononcée le 15 juillet 1958.
Le Jaureguiberry appareille de Brest le 2 octobre pour Toulon où il arrive le 6. L'EE participe à la sortie de l'escadre qui commence le 21 octobre et qui voit le navire executer des exercices de défense antiaérienne et de lutte ASM sur les côtes de Provence. Il est de retour à Toulon le 30 octobre. Il participe à une nouvelle sortie de l'Escadre du 1er au 15 décembre et relache à Alger et Mers el Kebir.

Il quitte Toulon le 23 avril pour Brest où il arrive le 27. il est affecté à l'Escadre Légère.
Du 26 mai au 26 juin, il participe à la croisière de printemps de l'Escadre légère qui retrouve le 9 juin, l'Escadre de la Méditerranée. des exercices sont réalisés avec l'armée de l'air et l'aéronautique navale. Il participe ensuite à l'inspection générale à la mer devant Mers El Kebir (14 juin 1959) puis l'Escadre Légère retrouve l'Atlantique pour l'exercice franco-portugais "Tagex 8" du 18 au 20 juin, puis après une escale à Lisbonne, il regagne Brest où il arrive le 26 juin. Il effectue ensuite ses visites de garantie à partir du 6 juillet puis après s'être entrainé au mois de septembre, il mouille à Dunkerque du 23 au 26 septembre ua moment de la visite dans la region du president de la republique, Charles de Gaulle. Il termine l'année par l'exercice otanien "Sharp Squail 4" du 10 au 24 novembre.

au cours de la croisière d'hiver de l'Escadre Légère (21 février-5 avril 1960), des exercices sont executés avec le porte-avions Arromanches au large du Portugal puis retrouve l'Escadre au nord des îles Canaries le 26 fevrier, l'EE maneouvrant plus particulièrement avec 3 sous marins et le porte-avions La Fayette


Après une escale à Dakar du 2 au 6 mars, l'Escadre Légère retrouve l'Escadre après que les navires de cette dernière se soient deroutés vers Agadir touché par un terrible tremblement de terre. Les deux formations executent un exercice de debarquement à Port Etienne (Mauritanie). L'EE fait ensuite escale à Dakar, Port Etienne et Gibraltar avant de participer à l'exercice OTAN "Dawn Breeze 5" en compagnie de navires neerlandais, britanniques, portugais et allemands. Après une dernière escale à Plymouth du 1er au 4 avril, il est de retour à Brest le lendemain.
Il participe ensuite du 6 mai au 1er juin, à l'exercice "Ecume 3" avec l'armée de l'air puis à "Medflex Hold" du 21 au 30 septembre en Méditerranée.

Le 18 janvier 1961, il appareille de Brest, manoeuvre avec le Clemenceau et le La Fayette (28 et 29 janvier) puis arrive à Toulon le 4 février. Il à quitte officiellement l'Escadre Légère la veille. Le Jaureguiberry est en grand carénage à l'Arsenal de Toulon le 9 février au 2 août. il est en essais du 2 août au 2 septembre puis usit un stage au CEF du 12 septembre au 21 octobre. L'entrainement élementaire se poursuit jusq'au 25 octobre puis c'est la participation à "Medaswex 46" du 18 au 28 novembre avant un nouveau stage au CEF. Le 15 décembre en quittant Toulon, il heurte l'Ile d'Oléron. L'EE termine l'rannée par une mission de présence dans les eaux tunisiennes du 16 au 26 décembre après les évenements de l'été.

Après avoir été indisponible du 15 au 31 mars 1962, il quitte Toulon le 1er avril pour une nouvelle mission au large de Bizerte, il est de retour dans le Var le 6. L'année est egalement marquée par les exercices "Tide 3" du 11 au 15 août puis "Murcie 6" avec la marine espagnole du 6 au 10 novembre

L'EE ne chome en cette année 1963 puisqu'il participe d'abord à l'exercice franco-americain "Fair game" du 4 au 10 mai, à "Dragon" du 18 au 23 juin puis couvre l'évacuation de la base de Bizerte (1er septembre-15 octobre). Il termine l'année par les exercices "Faron" (avec la marine espagnole ) du 3 au 13 novembre puis "Moon tiger" du 18 novembre au 7 décembre.

L'année 1964 commence par une periode d'entretien en janvier puis c'est l'enchainement des exercices : "Lavezzi 1" avec l'Escadre et la marine italienne du 29 janvier au 8 février, "Magic Lantern" un exercice OTAN du 26 fevrier au 19 mars puis "Lavezzi 2" du 6 au 23 octobre. Il termine l'année par un stage au CEF du 9 au 17 décembre.

A la mer du 18 au 28 janvier, il y execute l'exercice franco-americain "La Fayette"
Le Jaureguiberry entre en grand carénage le 15 mars et ce jusqu'au 1er novembre. Il doit être transformé pour sa prochaine mission : le soutien aux essais nucléaires du CEP. Il enchaine du 2 au 16 decembre par les essais post-refonte et l'entrainement au CEF.

Le Jaureguiberry fait encore deux sorties pour exercices en janvier et une dernière sortie pour mise en condition le 28 février. La Force Alpha appareille de Toulon le 23 mars, le Jaureguiberry fait escale à Dakar, Abidjan, Diego Suarez et Nouméa avant d'arriver à Tahiti le 22 mai. Il appareille de Tahiti le 8 juin pour une repetition générale du 10 au 15 juin. Après un sejour à Papeete du 18 au 24 juin, il en repart le lendemain cette fois pour les premiers tirs réels du CEP. Il est présent à Mururoa du 10 au 23 juillet puis passe sur le dock flottant de Papeete du 19 au 28 août. Il de nouveau à Mururoa le 7 septembre pour la deuxième campagne de tir

Il est de retour à Papeete le 23 septembre. Il appareille de Tahiti avec l'ensemble de la Force alpha le 2 novembre, fait escale aux Canaries du 1er au 3 décembre puis est de retour à Toulon le 7 décembre.
Le Jaureguiberry est à effectif réduit du 15 janvier au 1er decembre 1967.
Il participe du 28 janvier au 2 février aux recherches du sous marin Minerve disparu au large de Toulon. La remise en condition du navire se poursuit en février. il repart pour la Polynesie avec la Force Alpha le 12 mars, arrivant à Papeete le 18 mai après des escales à Dzaoudzi, Diego Suarez, l'île des Pins et Nouméa.
Le Jaureguiberry mouille à Mururoa et dans ses environs entre le 13 et le 22 juin, les 2 et 18 juillet , du 30 juillet au 22 août et entre le 3 et le 11 septembre. Le reste du temps est occupé par des sejours à Papeete et fin juin 1968, un mouillage à Vairao dans le sud de Tahiti.
La 6ième DEE s'entraine seule le 3 octobre puis se disperse. A noter que le transit retour dans la nuit du 4 au 5 octobre se fait à la vitesse de 32 noeuds car un menbre de l'équipage est malade. La traversée entre Ua Pou et Papeete réalisée en 26 heures constitue un nouveau record.
Le Jaureguiberry appareille de Pappete le 16 octobre et arrive à Toulon le 12 décembre après des escales à Buenos Aires et Dakar.

Après une periode d'entretien , l'escorteur fait une sortie le 7 mars puis passe au CEF du 17 février au 7 mars. il participe ensuite à un Datex ou exercice de défense aérienne avec l'armée de l'air et l'aéronautique navale (17 au 20 mai) au cours duquel, le Jaureguiberry assure le rôle d'origine des T53R : la détection aérienne eloignée. Il est ensuite present du 14 au 16 août à Ajaccio pour le bicentenaire de la naissance de Napoléon.

Le Jaureguiberry repart pour une nouvelle campagne d'essais nucléaires, la campagne de 1969 ayant été supprimée. Pour cette campagne de 1970, la Force Alpha n'est pas reconstituée et seul le croiseur De Grasse et les TCD Orage et Ouragan accompagnent l'EE. Le Jaureguiberry appareille de Toulon le 4 février , retrouve le De grasse venant de Brest à Las Palmas (escale du 7 au 9 février). Ils franchissent le canal de Panama le 27 février 1970 et arrivent à Papeete le 20 mars 1970.
Le Jaureguiberry fait une sortie pour entrainement du 6 au 15 avril puis est présent à Mururoa à partir du 23 avril pour une repetition les 5 et 6 mai avant uen serie de 3 tirs en 5 jours. Il est de nouveau présent à Mururoa entre le 22 juin et le 2 juillet, les deux tirs de la seconde serie à lieu les 24 juin et 3 juillet. Il est de nouveau présent à Mururoa du 24 juillet au 8 août pour les trois tirs de la dernière série. L'escorteur est de retour à Papeete le 12 août.
Le Jaureguibberry toujours avec le De Grasse quitte Tahiti le 9 septembre , l'EE passe à San Fransisco, Los Angeles, Acapulco et Balboa; les deux bâtiments franchissent le canal de Panama le 6 octobre puis après des escales communes à Cristobal et New York. Les routes se séparent alors, l'escorteur passe à Ponta Delgada (Açores) et arrive à Toulon le 28 octobre
Le Jaureguiberry passe sous l'autorité du préfet maritime de la 3ième region (Premar III) le 1er novembre 1970 puis entre en carénage à l'Arsenal de Toulon et ce jusqu'au 16 octobre 1971, il est réarmé complet le 1er novembre, Il y reçoit le Senit 2.

Après une année 1972 vide d'importantes activités, le Jaureguiberry participe à "Meditex" du 18 au 21 juin 1973 puis participe à "Iles d'Or" du 5 au 11 novembre

Le Jaureguiberry va participer au groupe "Mousson" en compagnie de la frégate Duquesne et du BSL Garonne. Ce groupe est envoyé en mission de representation dans l'Océan Indien. 50 appelés prolongent leur lien pour participer à cette aventure. L'EE appareille de Toulon le 23 avril 1974, les trois navires se retrouvant à la mer le 26 avril. Plus lent, le BSL part avant les navires de combat. Ils contournent l'Afrique par l'ouest avec des escales à Dakar, Abidjan, Simonstown puis à la Réunion du 3 au 7 juin. L'EE repart vers les Comores puis arrive à Djibouti le 21 juin. Il multiplie les escales dans l'ouest et l'est de l'Océan Indien. Après le ravitaillement à la Réunion, l'escorteur reprend la mer le 1er novembre pour manoeuvrer avec le groupe "Saphir" qui assure la relève (porte-avions Clemenceau, fregate Tourville, l'EE Bouvet, pétrolier La Saone et Aber wrac'h). Le Jaureguiberry et le Duquesne quittent definitivement la Réunion le 3 novembre, ils transitent par Le Cap et Port Gentil puis par Tema et Dakar avant de regagner Toulon le 10 décembre 1974.
A l'issu d'une Iper consécutive à son sejour à l'Océan Indien, le Jaureguiberry reprend la mer en avril puis jusqu'à la mi-mai au CEF. Au cours de la croisière de printemps (28 mai-11juin), il participe à l'exercice "Prairial" et à la mise en condition du sous marin Junon

Après une nouvelle Iper du 7 juillet au 10 octobre 1975, il participe à l'exercice "Ile d'Or" du 5 au 22 novembre
Au début de l'année 1976, il participe à la mise en condition du sous marin Daphné puis après une nouvelle Iper en avril, il participe à l'exercice "Dawn Patrol" du 3 au 18 mai 1976. Il participe egalement à la revue navale du 12 juillet entre Nice et Toulon. Bâtiment d'alerte, le Jaureguiberry appareille de Toulon le soir du 13 novembre pour assister le dragueur de mines Acanthe en difficulté par mer force 7 à 80 miles au sud de Toulon. Il prend en remorque le 14 et le ramène en rade des Vignettes.


Le Jaureguiberry termine sa carrière comme vedette de cinema....... En effet appareillant de Toulon le 10 janvier 1977 pour Lorient où il arrive le 19 janvier pour embarquer 6 acteurs et 15 techniciens qui vont tourner à bord, des sequences du film de Pierre Schoendorffer "Le Crabe Tambour.
LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 5937

Parallèlement, il va mener une mission d'assistance à la pêche sur les bancs de Terre Neuve. Le navire est modifié : hublots tournants à la passerelle, tuyauteries de vapeur pour deglacer les ponts, une poutrelle prolonge l'étrave pour installer une caméra . Des canots pneumatiques, des vétements spéciaux et des pelles à neige. Il appareille de Lorient le 24 janvier et retrouve l'ER Le Picard en Iroise le lendemain. DE superbes images sont réalisées depuis un Super Frelon et l'escorteur rapide. Il rentre le 25 janvier et refait une sortie le 26. Les séquences sur l'appareillage sont tournées à Lorient du 26 au 28 janvier et quitte Lorient le lendemain. 15 des 17 chalutiers presents sont assistés.
Pour le cinéma, l'un des derniers classiques de Fecamp, le Shamrock III à aussi participer aux prises de vue. Le Jaureguiberry rentre à Lorient le 14 mars 1977.Le "Crabe tambour" sort sur les ecrans en décembre 1977 et l'équipage sera invité à la première à Toulon. Il quitte Lorient le 21 mars pour rentrer sur Toulon le 25 mars.
La dernière cérémonie des couleurs à lieu le 27 juin 1977, il est desarmé puis condamné le 16 septembre 1977 (Q580). Le Senit 2 est demonté et installé sur le Clemenceau. Il sert de cible et est coulé le 30 mai 1986 au large des îles de Levant

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18°) LE D638 LA GALISSONNIERE

QUI ETAIT-IL ?
Roland-Michel Barrin, marquis de La Galissonnière


Né à Rochefort le 10 novembre 1693, il entra aux gardes-marine en novembre 1710 et fit campagne au Canada l'année suivante sur le Héros. Enseigne de vaisseau en novembre 1712, il servit sur des bâtiments affectés à des missions de transport vers les Antilles ou le Canada. Lieutenant de vaisseau en mars 1727, il commanda en 1734 le Dromadaire aux Antilles et en 1737 le Héros au Canada. Capitaine de vaisseau en avril 1738, il commanda le Rubis à Louisbourg en 1739 puis l'année suivante l'Espérance à Constantinople. Commandant le Tigre à Toulon en 1741, il passa en 1744 à Brest sur la Gloire dans l'escadre de Roquefeuil qui devait appuyer le débarquement en Angleterre du prétendant Charles-Édouard Stuart. Commissaire général d'artillerie à Rochefort en 1745, il reçut en février 1746 le commandement du Juste et du Sérieux chargés d'escorter dans l'Atlantique les vaisseaux de la Compagnie des Indes, mission qui le mena jusqu'au Brésil et aux Antilles. Nommé en mai 1747 gouverneur général du Canada, il rejoignit son poste en septembre sur le Northumberland et développa dans ce pays une politique active d'expansion territoriale et de lutte contre l'influence anglaise en particulier dans la vallée de l'Ohio, en direction de la Louisiane, vers les grands lacs et vers l'Acadie. Il se soucia également de développer le peuplement et la vie économique (agriculture, forges, constructions navales), faisant preuve de réelles qualités d'administrateur. Rentré en France en décembre 1749, il fut nommé commissaire du roi pour le règlement des frontières entre les colonies françaises et anglaises d'Amérique, ce qui lui donna l'occasion de rédiger des mémoires dans lesquels il montra une remarquable lucidité sur la politique anglaise en Amérique du Nord et sur les richesses potentielles du Canada. Théoricien de la colonisation, il exposait des vues qui font de lui un lointain prédécesseur de Bugeaud et de Lyautey. Chef d'escadre en février 1750, directeur du Dépôt des cartes et plans de la marine, il donna libre cours à son goût pour les sciences et organisa les missions astronomiques confiées à Chabert en Amérique du Nord, à Bory au Portugal et à Madère, à l'abbé de La Caille au cap de Bonne-Espérance et dans l'océan Indien. Membre de l'Académie de marine et de celle des sciences en 1752, il conseilla le ministre Rouillé puis commanda en 1754 le Sage et une escadre d'évolutions chargée d'entraîner officiers et équipages. Promu lieutenant général en septembre 1755, La Galissonnière reçut au début de l'année suivante le commandement de l'escadre en armement à Toulon qui devait conduire à Minorque les 12000 hommes du maréchal de Richelieu. Parti le 10 avril, escortant avec douze vaisseaux et cinq frégates un convoi de 176 bâtiments, il arriva le 18 à Ciutadella où le débarquement eut lieu sans incident. L'escadre s'établit en croisière devant Port-Mahon, laissa échapper cinq vaisseaux anglais qui s'y trouvaient et livra, le 20 mai, à l'escadre anglaise de Byng un combat mollement mené de part et d'autre. La Galissonnière n'osa pas exploiter le désordre qui s'était mis dans la ligne ennemie et ne poursuivit pas son adversaire en retraite vers Gibraltar. Minorque capitula le 29 juin et La Galissonnière rentra à Toulon le 18 juillet. Malade, il partit pour Fontainebleau et mourut en chemin à Nemours le 26 octobre 1756. Son cousin Athanase-Scipion, né à Saint-Bonnet-de-Rochefort le 19 décembre 1739, entra aux gardes en septembre 1755, fit campagne aux Indes avec d'Aché sur l'Illustre et fut blessé au combat du 10 septembre 1759. Enseigne en janvier 1761, lieutenant de vaisseau en mars 1772, il effectua plusieurs missions aux Antilles et aux Indes, commanda en 1779 la Blanche et fut fait prisonnier. Capitaine de vaisseau en avril 1780, il fut nommé en septembre 1784 directeur des constructions navales à Versailles et mit en oeuvre la nouvelle politique de rationalisation des types de navires décidée par Castries. Commandant le Léopard à Saint-Domingue en 1789, il quitta le service au début de la Révolution et mourut à Avessac (Loire-Atlantique) le 19 septembre 1805.

LES NAVIRES AYANT PORTE LE NOM DE GALISSONNIERE
Trois bâtiments de la Marine ont porté le nom de La Galissonnière :

Une corvette cuirassé (1872-1894) mis sur cale à Brest en 1868, lancé en 1872. Elle commenca sa carrière par un tour du monde en 1874, puis elle termina sa carrière à Diego-Suares. Elle est désarmé le 24 décembre 1894.
(Caractéristiques : 4500 Tx ; 2350 CV ; 6 canons de 240mm + 4 canons de 120mm)

Un croiseur (1933-1942) mis sur cale à Brest en 1931, lancé en 1933. Il fut sabordé à Toulon le 27 novembre 1942. Renfloué par les allemands, il servit sous le n°FR12.
(Caractéristiques : 7600 Tx ; 84000 CV ; 9 canons de 152mm + 7 + 4 tubes lance-torpilles)

Un escorteur d'escadre (1955-1992) Mis sur cale à l'arsenal de Lorient en novembre 1958, lancé le 12 mars 1960, il est admis au service actif le 9 juillet 1962 en qualité de navire d'expérimentations. Désarmé le 20 avril 1990, sa coque (Q682) sert de brise-lames, depuis 1991, sur le plan d'eau de l'Ecole Navale, au Poulmic.

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MessageSujet: Re: LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56   LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 EmptyLun 15 Jan 2007, 18:18

HISTORIQUE
L'escorteur d'escadre du programme de 1956 est commandé à l'Arsenal de Lorient et sera construit dans la forme de Lanester. Baptisé d'abord Killer, T56 puis T56-1, le D638 faillit être baptisé Valbelle avant finalement d'être nomé Galissonnière le 11 juillet 1956.
Le montage commence le 4 novembre le même jour que l'Aviso-Escorteur Amiral Charner. Le 12 mars 1960, le Le Galissonnière et l'Amiral Charner sont sortis de la forme.

Les essais du D638 ont lieu à partir du 25 juin 1960. Il sort 8 fois entre le 12 juillet et le 9 août puis ressort de nouveau du 8 novembre au 20 décembre. Il est armé definitivement le 15 novembre 1960. Les essais se poursuivent à Lorient sauf un passage à Brest du 10 au 16 janvier 1961 pour l'embarquement de matériel et des munitions. L'artillerie de 100 mm est testée au mois d'août. L'EE est absent de Lorient du 18 août au 19 septembre pour une croisière dans les pays chauds (Dakar, Santa Cruz de Tenerife, Mers el Kebir, Haifa et de nouveau Mers El Kebir) pour tester le materiel en particulier le sonar. L'escorteur quitte de nouveau Lorient du 8 novembre au 6 décembre, se rendant à Toulon du 22 novembre au 2 décembre pour embarquer du matériel de detection ASM puis de retour dans le Morbihan, il poursuit ses essais, coupé par la cérémonie de parrainage à Rochefort le 25 mai.
Finalement, le La Galissonnière quitte definitivement Lorient le 3 juillet pour Toulon où il arrive le 7. L'EE est admis aus service actif comme bâtiment d'experimentation à compter du 9 juillet 1962. il est affecté à Premar III.
L'escorteur commence sa vie monotone de navire d'essais. il est indisponible du 30 juillet au 29 septembre 1962.

L'année 1963 voit le navire en action de janvier à juillet et d'octobre à décembre tandis que l'année suivante en 1964, il assure des experimentations de janvier au mai. Il est ensuite indisponible du 19 mai à novembre pour la première partie de la refonte ASM avec la mise en place du DUBV23. La refonte se termine le 10 janvier et il est disponible le 18 janvier. Il est absent de Toulon du 29 juin au 15 juillet 1965 pour évaluer en Atlantique le DUBV23. Il est ensuite indisponible pour la 2ième partie de la refonte ASM (première partie) du 15 juillet au 20 octobre 1965. Les activités reprennent de novembre à décembre. Il réalise la 2ième étape de la refonte ASM du 15 janvier au 15 juillet 1966. Il est en essais en juillet et août. Disponible le 24 août, il sort de nouveau en septembre, en octobre et en décembre.

Le début de l'année 1967 commence par des sorties pour experimentation du 5 janvier au 3 février puis est indisponible pour refonte ASM du 6 fevrier au 1er mai puis sort du 6 mai au 4 juin avant d'entrer le lendemain dans une nouvelle refonte ASM jusqu'au 5 octobre (installation du sonar remorqué DUBV43). Il est de nouveau en activité de septembre à novembre.

Le 27 janvier 1968, le sous marin Minerve disparait au cours d'un exercice avec un Bréguet Atlantic.. Les bâtiments de l'Escadre à la mer depuis le 25 janvier pour la croisière d'hiver sont rappelés pour participer aux recherches. La Galissonnière sort du Toulon et apporte le precieux concours de ses sonars (DUBV23 et DUBV43). Les chances de retrouver des survivants s'amenuisent rapidement et on s'oriente vers la recherche de l'épave. Le La Galissonnière sort à trois reprises entre le 29 janvier au 22 février.
C'est pendant les recherches du sous marin Minerve que l'EE est rattaché à la 4ième DEE mais les capacités opérationelles du La Galissonnière sont faibles.
L'escorteur quitte Toulon du 15 mars au 1er avril pour une experimentation en Atlantique. Le La Galissonnière escorte du 7 au 21 juin la 1ère Escadrille de Sous marins lors de sa croisière en Adriatique et en Mer Ionienne avec une escale à Kotor. Il poursuit ses evaluations en septembre et en octobre avant de participer à l'exercice "Medat" du 16 au 18 décembre 1968.

En ce début d'année 1969, l'EE sort de nouveau au profit de la CEPASM (Centre d'Etudes Pratiques Anti Sous Marines) avant d'être en Iper du 24 février au 6 mars. Du 16 avril au 16 mai, il est en stage CEF pour acquerir la valeur militaire qui lui fait défaut. Il participe au cours de cette période à l'exercice franco-italien "Ida" du 6 au 8 mai puis l'exercice franco-americain "Transitex" du 4 au 7 juin. Il est ensuite indisponible du 30 août au 4 octobre avant d'executé, l'exercice franco-espagnol "Faron 4" du 14 au 28 octobre, "!baghera" les 18 et 19 décembre et enfin l'exercice franco-americain "Méditerranée" du 9 au 17 décembre.
L'année 1970 commence par une participation en compagnie de l'escorteur rapide L'Alsacien à l'exercice "Fair Game" en compagnie de navires americains.

Il est ensuite absent de Toulon du 26 fevrier au 6 avril 1970 pour une mission aux Etats Unis. il execute ensuite l'exercice "Transitex" du 5 au 10 mai puis "Dawn Patrol" au cours de la croisière de printemps (3-30 juin) puis sort 4 fois en juillet pour tester son sonar remorqué DUBV43. La fin de l'année 1970 est marquée par les exercices "Murcie" du 15 au 26 octobre et par un exercice de groupe du 8 au 11 décembre.

Il commence l'année 1971 par une mission de surveillance maritime du 4 au 10 janvier puis réalise deux "Passex" : un avec des navires allemands et un avec des navires italiens au cours de la croisière d'Hiver (2-19 février 1971). Il escorte ensuite le sous marin pakistanais Mangro jusqu'à Dakar jusqu'à Dakar, il est de retour à Toulon le 27 avril.
De fin mai à août, il ne chôme pas avec successivement un exercice ASM le 27 mai 1971, des tirs d'artillerie avec les écoles du 18 mai au 1er juin suivit de l'escorte du Clemenceau le 2 juin, des essais de sonars remorqués du 2 au 4 juin avant des essais Malafon (7-8 juin). C'est ensuite deux exercices "Meditex" et "Constellation" du 11 au 19 juin. Il reprend ensuite entrainement et essais interrompus la revue navale du 19 juin 1971. Ce sont enfins des tirs de 100mm le 21 juillet, des essais MAD le 22 juillet puis de nouveaux essais de sonars remorqués fin juillet.
L'unité administrative est dissoute du 18 octobre 1971 au 1er janvier 1973. Le 2 novembre 1971, il entre en grand carénage et depend pour cela de la DCAN_Direction des Constructions et Armes Navales_ de Toulon du 2 novembre 1971 au 11 decembre 1972
Les essais ont lieu durant le premier trimestre de 1973, l'escorteur passant ensuite au CEF du 24 avril au 12 juin avec la nouvelle corvette Aconit. Lors d'une sortie, ces deux navires manoeuvrent avec la Jeanne d'Arc de passage en Méditerranée.


Du 5 au 9 octobre, l'escorteur est en escale à Barcelone quand il reçoit l'ordre de rejoindre la Méditerranée orientale. Il à pour tache de protéger le paquebot Avenir qui evacue d'Egypte les ressortissants français alors que la guerre du Kipour fait rage. . L'EE est de retour à Toulon le 19 octobre. Il participe ensuite à l'exercice "Iles d'Or" du 7 au 17 novembre.

Au cours de la croisière d'hiver du 4 fevrier au 1er mars, les deux escadre se retrouvent au large de l'Espagne pour un exercice avec la marine espagnole ( Escuadras 74") entre les 7 et les 10 fevrier.

Le Galissonnière est absent de Toulon du 22 juin au 16 fevrier 1975 pour assurer à Brest la protection des SNLE car la 8ième DEE qui en théorie assure ce rôle (Vauquelin, Maillé Brézé et Casabianca) est reduit au dernier nomé. Il est en Iper du 12 mai au 15 juin. En octobre, il assure la mise en condition du sous marin Flore puis en novembre à l'exercice "Iles d'Or" du 5 au 15 novembre.

L'escorteur est disponible après Iper le 12 janvier puis après une nouvelle Iper du 1er au 28 mars, il participe à "Dawn Patrol" du 3 au 18 mai 1976.
Il participe ensuite à la revue navale du 12 juillet entre Nice et Toulon
Il entre de nouveau en Iper le 25 septembre 1976 et le reste jusqu'au 23 avril. il est en essais jusqu'au 8 juin, date de sa disponibilité
C'est ensuite un nouvel exercice "Iles d'Or" du 16 au 26 novembre 1977.

Le bâtiment reprend la mer du 2 au 8 janvier puis mène une croisière avec le reste de la 4ième DEE du 10 fevrier au 4 mars. Au cours de cette croisière, est réalisé l'exercice "Focol" avec des escales à Heraklion et Venise.
A son tour, il est detaché dans la Zone Militaire de l'Océan Indien (ZMOI). La Galissonnière quitte le Var le 9 mai, franchit le canal de Suez le 14 et arrive à Djibouti le 18. Il y relève le Tartu. Du 23 au 27 mai, il mène une Surmar dans le golfe d'Aden. Il réalise 3 sorties du 2 au 18 juin puis enchaine avec une croisière aux Seychelles du 22 juin au 7 juillet. Il prend ensuite la mer à 7 reprises entre la fin juillet et le mois de septembre. Nouvelle phase de patrouilles entre le 2 et le 28 octobre. Il quitte definitivement Djibouti le 2 novembre, passe le canal de Suez le 6 novembre et est de retour à Toulon le 11 novembre.Il est remplacé par la frégate Duquesne.
Après cette longue mission, il entre en Iper le 20 novembre 1978 et jusqu'au mois d'avril 1979. il est en essais du 7 mai et jusqu'à la fin du mois .Le mois de juin est consacré à l'entrainement de groupe et à la mise en condition d'un sous marin. Le bâtiment est de nouveau en Iper du 17 septembre au 9 novembre puis participe à l'exercice "Iles d'Or" du 14 au 23 novembre.

L'année 1980 est particulièrement intense avec tout d'abord le pistage du porte-helicoptères Moskwa au début janvier, une nouvelle mission de pistage (opération "Caravage") du 7 au 15 fevrier suivi d'une Iper du 15 février au 7 mars. C'est ensuite l'exercice "Gardenia" avec le BDC (Bâtiment de Debarquement de Chars) Dives du 21 au 28 mars à l'invitation de la marine italienne puis "Dawn Patrol" du 5 au 17 mai puis dès le lendemain, la mission "Surmed Rialto" en Adriatique et sur les côtes tunisiennes du 18 mai au 8 juin avec la frégate Duquesne.

C'est ensuite une nouvelle mission dans l'Océan indien où il doit relever le Dupetit Thouars. Il quitte Toulon le 12 août 1980 et arrive à Djibouti le 23 août. Il mène une tournée aux Comores puis est de retour à Djibouti le 22 septembre. Deux fois en octobre et deux fois en novembre, il réalise une Surmar dans le golfe d'Aden. Il quitte Djibouti le 28 novembre et arrive à Toulon le 18 decembre. Il est indisponible jusqu'au 18 janvier 1981.

Le début de l'année 1981 est marquée par une mission de pistage du 26 au 31 janvier puis après de courtes sorties sur les côtes de Provence, l'escorteur est en Iper du 16 mars au 23 juin. Les essais ont lieu du 24 au 27 juin puis passe au CEF du 7 septembre au 8 octobre. Il participe ensuite à "Iles d'Or" du 14 au 26 novembre.

L'année 1982 commence par une remise en condition en janvier puis une indisponibilité en fevrier. Du 28 fevrier au 6 mars, il piste des navires soviétiqueset participe à l'exercice "Sardinia" avec la marine italienne.
Le 14 juillet 1982, il participe à la revue navale en rade de Toulon puis comme nombre de navire français se rend sur les côtes libanaises. Le La Galissonnière va relever le Guepratte (Olifant 8") et pour cela est equipé de deux canons de 20mm et embarque des menbres du commando Hubert http://www.netmarine.net/forces/commando/hubert/index.htm.
Les longues patrouilles sont interrompues par des escales à Larnacca et à Beyrouth. Il est de retour à Toulon le 23 janvier.
Du 16 au 25 mai, il participe à l'exercice "Distant Drum"
Le 8 juin 1983, il quitte definitivement Toulon pour Brest où il arrive le 17, la corvette Dupleix le rempalce dans l'Escadre de la Méditerranée.. A son arrivée, il est affecté à la 8ième DEE de l'Escadre de l'Atlantique. Desormais, il accomplit les missions d'escorteurs ASM : soutien aux SNLE et surveillance du Rai ld'Ouessant. Il est en Iper du 15 septembre 1983 au 20 mai 1984, il est de nouveau disponible le 14 juin. Le seul grand exercice de l'année c'est "Vendemiaire" du 21 septembre au 4 octobre.

L'année 1985 est marquée par trois missions de surveillance sur le Rail (6-11 janvier), une sortie d'escadre "Okoumé" du 27 janvier au 25 mars puis occupe le reste de l'année par diverses missions et entrainement.

Il subit une nouvelle Iper de janvier à mai 1986 puis effectue un stage au CEF au mois de septembre.

Le La Galissonnière est absent de Brest du 27 janvier au 20 février 1987, il se rend en Ecosse pour un stage ASM de trois semaines au Joint Maritime Course de la Royal Navy. Après diverses sorties, l'EE est en Iper du 30 novembre 1987 au 26 février 1988 puis participe à la fin de l'année à l'exercice "Morgane".

Du 15 janvier au 28 février, il se rend avec l'Escadre de l'Atlantique dans les Antilles et au Bresil dans le cadre de la sortie "Melusine" et manoeuvre avec le SMD Agosta puis avec le SNA Rubis du 24 juin au 7 juillet. Il est pouvert au public pour les commemorations du bicentenaire de la revolution ("Penfeld en liberté le 13 juillet). C'est ensuite l'exercice "Sharp Squail" du 8 au 20 septembre 1989 puis un exercice de protection du trafic maritime en Manche, Mer du Nord, Baltique et les aterrages des îles britanniques avec 10 marines. Les navires français croisent en Manche et en Atlantique jusqu'au 18 septembre.

Il effectue une sortie de groupe du 22 fevrier au 1er mars 1990 suivit de l'exercice d'escadre "Margaux" du 5 au 15 mars 1990. La dernière sortie de groupe à lieu du 20 mars au 4 avril puis la dernière sortie individuelle pour un stage de commandants du 6 au 9 avril.
Le Galissonnière est desarmée le 20 avril 1990 par la DCAN de Brest. Après cette opération, la coque de l'EE reste amarrée en rade-abri. Début 1991, elle sert de brise-lame sur le plan d'eau de l'école navale au Poulmic. L'escorteur est condamné en avril 1992, devenant le Q682. Le 31 mai 2006, la coque à été tranférée au cimetière marin de Landevennec

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Voilà c'est la fin de cet article sur les escorteurs d'escadre et bientôt de nouvelles classes, de nouveaux navires seront postés

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MessageSujet: Re: LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56   LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 EmptyMar 23 Jan 2007, 00:15

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MessageSujet: Re: LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56   LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 EmptyJeu 08 Mar 2007, 15:38

Voilà j'ai repondu au diktat et à la position sectaire de netmarine en supprimant toutes les images provenant de ce site. Je suis tout simplement ecoeuré par cette attitude, je pensais que l'on tirait dans le même sens et je pensais ne pas faire de mal en utilisant leurs images mais bon c'est la vie
Pour être honnête, cela m'à mis un gros coup au moral et je pense que je vais arrêter les articles sur la marine Evil or Very Mad Evil or Very Mad
pour net marine : LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 Dedo LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 Dedo LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 Dedo LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 Dedo LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 Dedo LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 Dedo LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 Dedo LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 Dedo LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 Dedo LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 Dedo LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 Dedo LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 Dedo LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 Dedo LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 Dedo LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 Dedo LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 Seriofue LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 Seriofue LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 Seriofue LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 Seriofue LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 Seriofue LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 Seriofue LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 Seriofue LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 Seriofue LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 14_6_12 LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 14_6_12 LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 14_6_12 LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 Demon29 LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 Demon29 LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 Demon29

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MessageSujet: Re: LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56   LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 EmptyJeu 08 Mar 2007, 17:18

ils tiennent à garder l'exclu c'est tout.
Surtout que ce n'est pas eux qui ont pris les photos lol!
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ils les vendent surout puisqu'ils commercialisent des CD de photos......... Boulet Boulet

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MessageSujet: Re: LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56   LES ESCORTEURS D'ESCADRE (5) HISTORIQUE (3) T53R ET T56 EmptyJeu 08 Mar 2007, 18:29

dans ce cas là pourquoi est- il possible de les enregistrer sur le pc. C'est un peu bète de leur part:lol!: lol! lol!
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