Film: Le crabe tambour?

Eric a écrit:

bruno a écrit:

Pour le film, je l'avais enregistré sur cassette, mais ne le retrouve plus. J'aimerai bien pouvoir le récupérer et le regarder de nouveau.

Sache qu'il existe en DVD maintenant.

après pas mal de recherches, j'ai réusii à le trouver, et en soldes, en plus!!! Vraiment super,,je me re'longe dedans avec délice !!!

Merci pour le son du cor

un p'tit lien:

http://livre.fnac.com/a1765027/Georges-Fleury-La-vraie-vie-du-crabe-tambour?Mn=-1&Ra=-1&To=0&Nu=1&Fr=0

en fait dans la vie vraie, le commandant a survécu à son cancer (ça sert d'avoir été au keuneu ).

un de mes livres favoris (grand prix de l'académie Française), comme la 317 ième section (avec le frère adjudant Wilsdorff obligé d'abandonner son lieutenant mourrant "ça veut dire quoi dégueulasse, c'est la guerre c'est tout"); des films au niveau (réalisés par leur auteur). livre plus vendu en librairie: honteux !!!!!
livre riche , dense "adieu vieille Europe que le diable t'emporte" qui se préoccupe aussi bien de la destinée humaine que de l'écologie.

Un film magnifique pour Jean Rochefort notamment
"Je prends, à gauche 25"
Toute la sobriété du service en qq mots
La filmographie et les romans de SCHOEN sont tous liés.

A lire et à voir également "Là Haut" qui éclaire magnifiquement le destin du lieutenant vietnamien du 5ème Bawouan que l'on entre aperçoit dans "Dien Bien Phu"

"Pour le bien du service et l'honneur des armes de la France"

pascal a écrit:

[…] "Je prends, à gauche 25"
Toute la sobriété du service en qq mots […]

Sobriété nécessaire : c'est la concision indispensable des commandements à la passerelle : pas de fioriture, palabre ni de formule de politesse… net, précis et sans ambiguïté.
D'où l'impression, parfois ressentie, d'une attitude cassante et hautaine ?

Dans ce même esprit, on peut écouter la scène qui suit de peu la précédente. Le commandant restitue la manœuvre à l'officier de quart ; ce dernier se croit obligé de l'en remercier ; et de s'excuser de son erreur. Réplique de Rochefort : « Vous n'avez pas à vous excuser et à dire merci devant un supérieur. C'est un de nos privilèges ».

Intriguée par l'emploi de ce terme (qui, dans le langage courant, désigne un avantage, comme les acquis sociaux ou bien encore comme des dispositions inégalitaires… … et la Nuit du 4 août, alors, à quoi a-t-elle servi ?), je pense avoir (enfin) compris ce qu'il signifie. En fait : « … prérogatives ». Car, tout simplement, remercier (et, éventuellement demander pardon ?) est un acte de commandement.

Invité a écrit:

Merci pour le son du cor

un p'tit lien:

http://livre.fnac.com/a1765027/Georges-Fleury-La-vraie-vie-du-crabe-tambour?Mn=-1&Ra=-1&To=0&Nu=1&Fr=0

en fait dans la vie vraie, le commandant a survécu à son cancer (ça sert d'avoir été au keuneu ).

un de mes livres favoris (grand prix de l'académie Française), comme la 317 ième section (avec le frère adjudant Wilsdorff obligé d'abandonner son lieutenant mourrant "ça veut dire quoi dégueulasse, c'est la guerre c'est tout"); des films au niveau (réalisés par leur auteur). livre plus vendu en librairie: honteux !!!!!
livre riche , dense "adieu vieille Europe que le diable t'emporte" qui se préoccupe aussi bien de la destinée humaine que de l'écologie.

en fait, je n'aime pas ce livre, baucoup trop romance et arranges a mon gout. il manque le "vrai"
Le Livre biographique "mon ame a Dieu, mon corps a ma Patrie, mon Honneur a moi" est nettement superieur a mon sens, et issue d'entretien avec Pierre Guillaume lui meme.

Bill a écrit:

[…] ce livre, beaucoup trop romancé et arrangé à mon goût. Il manque le "vrai" […]

C'est évidement un roman. Guillaume en personne a toutefois participé au tournage du film.
En dépit d'une ambiance "marine" (relativement) bien restituée, on ne peut manquer d'y noter plusieurs invraisemblances. Notamment quelques anomalies chronologiques ou de "vie intérieure".

Bien qu'assise sur la guerre d'Indochine et sur le putsch d'Alger, l'histoire pourrait être un peu plus "hors du temps". Mais l'auteur a glissé quelques jalons pour en fixer les dates :

* l'âge de Pierre le médecin lors de la mission d'assistance au pêches (cinquante ans),
* la charge au clairon (sur le Fleuve) en 1948,
* le retour en "jonque" vers 1955…
* le putsch en avril 1961…

Cela permet de situer l'épisode du Jauréguiberry, au début des années 1970 (le roman a été écrit vers 1975, et le film tourné en 1977).

En 1974/1975 me semble-t-il puisqu'on y évoque la chute de Saïgon intervenue au printemps 75, le film datant de 77

Starling a écrit:

En 1974/1975 me semble-t-il puisqu'on y évoque la chute de Saïgon intervenue au printemps 75, le film datant de 77

C'est en effet, l'un des jalons disponibles.
Au cours de sa conversation avec le docteur (Rich), le chef (Dufilho) précise (en parlant du "vieux" — Rochefort) : « Ça fait douze ans qu'il n'a pas pris la mer… depuis le putsch d'Alger… » ; donc 1961 + 12 = 1973.

bonsoir
j'ai trouvé ça:
http://www.avoir-alire.com/le-crabe-tambour-la-critique

warburton a écrit:

[…] j'ai trouvé ça:[…]

  Vu !   

La chronologie du film (hors les flash back) est encadrée par deux éléments :

* au début du film (le jour de l'appareillage) le docteur "Pierre" (Rich) précise (en voix off) : « Nous sommes le 24 janvier » ; au même moment on entend aux infos TV : « … on croit rêver ! Onoda a seulement dit : "Je suis un soldat" une histoire d’honneur et de discipline poussée jusqu’à (l’absurde ?) » ; allusion au dernier soldat nippon à déposer les armes, le 9 mars 1974.
* à la fin du film (au retour à Lorient) le commandant par intérim annonce à Claude Rich la chute de Saigon. Donc on est le 30 avril 1975.

Or la mission ne s'est déroulée qu'en l'espace de trois mois (… au maximum ; dans la vraie vie : un mois et demi !). Il y a donc eu une extension du temps.
Probablement voulue par le réalisateur, car ça doit rester une fiction.

merci
je n'avais pas fait de commentaire, mais pour moi ce "critique" est un   .
il serait souhaitable - pour le moins - qu'il s'abstienne de parler de ce qu'il ne peut pas comprendre.

Moi je dirais que la critique est orientée et non impartiale; c'est celle d'un anticolonialiste; anti -clérical; cela sent l'idéologie.

warburton a écrit:

[…]  pour moi ce "critique" est un  : Censuré: .
il serait souhaitable - pour le moins - qu'il s'abstienne de parler de ce qu'il ne peut pas comprendre.

Tout simplement parce que la marine lui est étrangère (comme à la plupart de nos compatriotes).
Il ne peut connaître la marine, faite de patience et de… durée ! Ce qu'essaye justement de faire ressentir le film, dans sa durée (2 heures !).
Et, d'ailleurs, les anecdotes (témoignant des superstitions indigènes) de ce vieux marin "breton" (note) sont assez représentatives de l'ambiance des longues missions.

Note : Même si Dufilho n'est pas du tout breton dans la vraie vie. Il est amusant de noter sa description anthropomorphique de la "pointe bretonne" : si la fin est conforme à la réalité (le menton de la Cornouaille, la presqu'île de Crozon…) il en décrit le "front" comme les "côtes du nord" ; or à l'époque les Côtes du Nord étaient le département aujourd'hui renommé Côtes d'Armor. Ce "front" breton (dur comme la tête des ses habitants) est en fait celui du Léon.

Bonjour à toutes et à tous.

Je ressort ce sujet passionnant car le film fut projeté hier soir 31 janvier 2021, sur la chaîne OCS Géant, canal 30 sur canal-sat
C'est avec plaisir que j'ai revu ce film pour la énième fois, c'est un film vrai, authentique, les acteurs sont parfaits d'autant que le vrai crabe tambour, le LV Pierre Guillaume est également présent dans le film comme figurant, je ne suis pas marin, mais aviateur, en son temps j'ai eu la chance de suivre en volant sur Alouette II, la marche des T53 de la force Alpha dans le pacifique sud en 1968, certaines images du film font revivre la mémoire après plus de 50 années.
Je pense également au "Jojo" construit par un ancien membre de mon club (aujourd'hui décédé), il était à bord lors des missions de la force Alpha.
Que des souvenirs pour nous tous.

JCC

Je l'ai en DVD et je l'ai revu il y à deux jours, un seul mot sublime ! "Vous avez entendu ? Six ordres pas un de plus je les ai comptés, ça c'est le vieux il y à que le vieux pour manœuvrer comme ça six !"

Que de souvenirs ; l’arsenal et la rade des années 70

L’appareillage

https://www.youtube.com/watch?v=g6k_2UF8p0U
Sur cet extrait ; A noter que le metteur en scène a dû organiser  le déroulé de sortie de rade en marge du poste de manœuvre général ou les pros dont  le pilote  sont à la manœuvre dans le zig zag du chenal , c'est-à-dire entre la sortie base marine au péristyle et la citadelle.  Comme il  était impossible de le faire en pleine rade, il a fallut  ces 3 minutes de dialogue  filmé dans le Scorff de l’arsenal uniquement quand les remorqueurs de la DP ont la main sur un « Jojo » à 1 nds , dès lors  les ailerons de veille peuvent être occupés par les comédiens et pas après . D’où les quelques toutes pitites incohérences de montage ne pouvant être relevées que par un riverain. Ceci dit cette séquence  a certainement nécessité réglages et préparation préalable au cordeau avec le commandant,  l’équipage ainsi qu’avec l’amirauté pour bien caler les séquences A69 et SOUM de 1200 tonnes .

Décomposition

- de 13 à 21’ cimetière à bateaux de kerhervy il me semble

- à 45’ , sur la gauche je me demande si c’’est pas le « Marcel Le Bihan » , au fond ancien pont de chemin de fer de Eiffel remplacé récemment puis un radeau cible du Gerbam

- à 1’37 cheminée d’une F67 je pense ( sommes dans l’arsenal sur le  scorff rive droite)

- à 1’45 rive gauche deux avisos dont le Bourdais  

- à 1’56 sémaphore de la citadelle , ( sommes juste sortis de la rade là)

- à 1’59 on croise l’A69 Détroyat qui rentre d’essais ( sommes à nouveau dans la rade avant le coffre où les AE se capelaient pour venir régler leurs compas avant le départ vers l’outre-mer )

- à 2’16 coffre de rade donc ,  île Saint Michel en face , citadelle au fond (sommes dans la rade)

- à 2’22 qd Jean Rochefort dit à gauche 25 (sommes dans l’arsenal sur le scorff) on aperçoit un BSL dans le bassin 1 ( Rhône) et les anciennes grues Titan , Wellman et le bureau d’études

- à 3’11 on croise un 1200 tonnes Narval qui rentre ; salut , puis berloque tribord sommes dans la passe ouest , Groix en face , et c’est parti pour enfourner

https://www.youtube.com/watch?v=QB7UBVbEPNk

ici "magnifique", mieux que Prévert !

Je ne peux que vous recommander l excellent livre d Elizabeth Escalle,a qui il a dicte ses Memoires;adresse de l auteur pour la dedicace,56 rue du rendez vous 75012 Paris.Leur fiston sert dans "la Royale".