Guerre des mines en dessins

Une série de planches sur la guerre des mines depuis 1955 :






























La suite, Technique de chasse des mines a déjà été mise en ligne ici :
https://forummarine.forumactif.com/t8144-la-guerre-des-mines-actuelle-et-future

Recherches, textes et dessins sauf insignes (c) JJMM

En rapport avec le tableau "Historique & légende des différents modèles de mines", deux vieux ouvrages "incontournables", commis, l'un en 1880, par le major H. de Sarrepont Hennebert...

Les torpilles : art militaire sous-aquatique

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96574021/f11.image

puis, par le même, alors promu lieutenant-colonel  ,  en 1884...

Les torpilles

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65249558?rk=21459;2

... dans lesquels on constate que la désignation "torpille", attribuée à l'américain Fulton - inventeur de la torpille dite à l'ancre, qui n'était autre qu'une mine à orin -, en référence au poisson, la raie électrique, torpedo ou torpille -, s'est longtemps rapportée aussi bien aux mines sous-marines (torpilles dormantes, mouillées, etc;) qu'aux torpilles automobiles, avec leur célèbre ancêtre, la torpille Whitehead, mise au point, entre 1864 et 1866, à l'arsenal naval autrichien (!) de Fiume, où Whitehead œuvrait, alors, en tant que directeur.

au dessinateur. J'en ai appris plus avec ces dessins qu'au cours de ma carrière de surfacier
à Loïc pour ces références historiques

Starshiy a écrit:

au dessinateur. J'en ai appris plus avec ces dessins qu'au cours de ma carrière de surfacier

D'autant qu'il s'agit d'un domaine, quand, dans la MN, ce n'était pas la spécialité (laquelle ?) de l'intéressé, qui n'était, jamais, traité (encore, moins, chez les Pingouins, sauf pour les Armaés (armuriers de l'Aéronavale), pour ce qui concernait les seules torpilles "embarquées" dans les aéronefs de lutte anti-sous-marine, Alizé, P2V6/7, Atlantic).

Les "ouvrages" techniques (didactiques) sur les méthodes de déminage en mer ne courent, hélas, pas les rues. Il y a deux-trois ans de çà, nous nous y étions intéressés, ici-même, plus ou moins, du temps des WW1/WW2... perso, j'en avais sérieusement bavé pour tenter de dénicher les profondeurs moyennes de mouillage des mines à orins!

Sur le plan de la terminologie, il est parfois difficile de donner un nom précis. Les soviétiques, (puis les Russes?) avaient dans leur arsenal un engin lancé de sous-marin qui était dans son principe une mine mais qui se mettait en place tout seul, permettant au sous-marin de rester à distance de sécurité. Faut-il alors parler de mine auto-mouvante ou de torpille porte-mine?
Là est la question

Starshiy a écrit:

Sur le plan de la terminologie, il est parfois difficile de donner un nom précis. Les soviétiques, (puis les Russes?) avaient dans leur arsenal un engin lancé de sous-marin qui était dans son principe une mine mais qui se mettait en place tout seul, permettant au sous-marin de rester à distance de sécurité. Faut-il alors parler de mine auto-mouvante ou de torpille porte-mine?
Là est la question

Cette "incertitude" de définition est vieille de 150 ans! Nos torpilles (automobiles) "modernes" & les mines "subaquatiques" faisaient partie de la même famille, celle des "torpilles" - pesked, en breton, poisson, prononcé pècheceuteen morbihanais! -. C'est pour cette raison qu'il est intéressant de se référer aux vieux grimoires, car la mine "statique", notamment le modèle à orin (la plus usitée) n'avait fini par se distinguer que très tardivement, de la mine mobile, la torpille automobile!

Repris contact hier avec les plus jeunes de mes petits enfants, ils nous avaient bien manqués !
Merci les amis, je mentirais en disant avoir lu toute la littérature de la guerre des mines, mais je me suis plongé dans la recherche en allant consulter des ouvrages à la médiathèque et sur la toile.
J'ai trouvé un livre d'occasion intéressant sur ce sujet dans la Marine nationale de 1914 à nos jours par Hubert de Blois, il y a 5 ans de cela ...
Tout avait commencé par le dessin d'un MSC pour un copain de Forbin,  le Pâquerette mais je ne savais pas du tout comment cela fonctionnait, je n'ai jamais embarqué sur un dragueur, j'en voyais à Toulon, dont ceux sous cocon, des types D.
Mécanicien vapeur, nous n'avions pas été instruits sur les systèmes Pescara de ces derniers et de l'AE Cdt Bory,  restés célèbres pour leur fragilité et leur bruit infernal,  (même au cours de chouf), j'ai passé pas mal de temps sous la flottaison dans les chaufferies,  sauf sur le Duperré,  comme mazoutier.
Je suis content d'avoir pu vous faire partager cette saga, le futur est passionnant aussi !