Bonjour,
Une analyse anglaise intéressante, merci !
Que l'on peut compléter par la lecture de "1944-1954 - Sous-marins français - la décennie du renouveau" par Olivier Huwart (Marines Éditions).
L'ouvrage revient sur deux des principales innovations soulignées dans les articles :
- la coque épaisse bilobée ("en forme de 8") trouve son origine dans les projets de sous-marins Walter à turbines. Du fait de sa densité élevée (1,45), le peroxyde d'hydrogène devait être stocké le plus bas possible, d'où le lobe inférieur. La forme de coque avait été reprise sans modification pour les types XXI, sans autre justification que l'urgence. Elle n'a pas été reconduite après la guerre et présentait en fait une faiblesse structurelle à la jonction des deux lobes, peut-être à l'origine de la perte de l'U-2326 devant Toulon.
- La disposition du poste central, ou plutôt son absence, avec l'éloignement entre le commandant et les autres intervenants se révéla très incommode à l'usage sur le Roland Morillot. Plus que d'une recherche d'amélioration opérationnelle, elle découlait de la méthode de construction par tronçons pré-armés chez différents industriels et assemblés sur cale le plus rapidement possible.
Je lis aussi que les membrures de la coque épaisse étaient bien extérieures pour le lobe supérieur, mais intérieures pour le lobe inférieur, contrairement à l'article. Point qui mériterait d'être vérifié.