La Galissonniere, 1958

Je ne suis pas sûr de tout comprendre dans l'argumentation de Cotentin

Pour ce qui est de la norme aéronautique actuellement en vigueur, voici l'arrêté du 27 juin 2000 modifié, publié par la DGAC, Service de l'information aéronautique.

Epellation des lettres, page 24. Je lis entre autres :
Alfa - même si on trouve fréquemment Alpha, par ex. sur Wikipedia
Charlie - jamais vu Charly (mais je ne suis pas radio...)
Hotel - jamais vu Hostel. Hotel et Hostel sont du reste deux réalités différentes en anglais : Hotel veut dire hôtel, et hostel une version plus "cheap" genre auberge de jeunesse ou foyer de travailleurs.
Zulu



D'accord avec DB sur la raison d'être du code.

Oui mais en 2000, alors que je parle des années 60, c'est à dire 40 années avant, avant les normes d'aujourd'hui, Internet et tout le modernisme qui nous entoure, ne parlons pas de Wikipédia, c'est utile certes mais chacun y met ce qu'il veut tant qu'il n'est pas contredit.
J'ai passé mon brevet de pilote en 1960 et celui d'opérateur radio aéronautique en 1961, ce texte (l'arrêté du 27 juin 2000)  n'existait pas.

Remettons les choses dans l'ordre, il y avait avant tout la prononciation qui devait être comprise par tous, quelque soit le pays d'origine, alors cessons d'être franchouillards et croire que nous seuls français avons raison.

Mais nous sommes de plus en plus loin du sujet.

Pendant ce temps, je travaille sérieusement avec JJMM qui a besoin des origines des documents, afin de peaufiner ses dessins que nous admirons tous.

JCC

Bien d'accord sur W...a dont je ne me sers que pour débroussailler un sujet.

Dalhia, je note ceci dans votre dernier message.

De plus, la marine met en œuvre ses propres aéronautes

C'est exact, mais depuis combien d'années, à mon époque , 1960 et un petit peu plus, ,les mécanos sont formés à Rochefort, l'ancienne école commune à L'air et la marine, seuls les ateliers différaient pour cause d'aéronef différents.
Les officiers pilotes, passaient pas Salon de Provence (Ecole de l'air)
Les officiers mariniers pilotes, par Cognac (école de l'armée de l'air)
L'école de chasse commune était la Base aérienne de Tours
L'école des pilotes de transport est la base aérienne d'Avord
L'école des contrôleurs aériens était le CICOA de Dijon (Base aérienne 102)
La sécurité (sol) Base aérienne de Cazaux).
La base aérienne commune pour les campagnes de tir était Solenzara, idem pour les armées de l'air Belge et la Luftwaffe

Seule la transformation sur Avion de Combat marine se faisait au sein de l'aéro, puis ensuite aux états unis, mais les aviateurs y passaient aussi (aux US)

N'oublions pas les hélicos, à l'époque la seule école, terre, air, mer, était la Base Aérienne de Chambéry.

il y a une trentaine d'année voir un petit peu plus, cela à changé, quoi que les machines sont pratiquement les mêmes aujourd'hui, Rafale pour le combat, Falcon pour la surveillance et les liaisons rapides, le NH 90 pour l'ALAT et la marine, etc. Tous les hélicos passent aujourd'hui par l'armée de Terre à Dax.

Pour certains travaux sur aéronef, il est nécessaire et obligatoire d'avoir une qualification reconnue et incrite sur un document, j'ai les "qualif"; Alouette III (marine), mais aussi Etendard IV, P et M , mais également "Crusader" ceci suite à des missions à l'étranger, ou nous recevions et remettions en condition de vol ces machines, de même nos amis marins avaient des "qualif" Mirage, c'était un travail en commun et en équipe.

Bonne soirée.

JJMM attendes ses documents

JCC

Cotentin a écrit:

enfin l'apparition d'une nouvelle arme contre les sous marin, le Malafon, genre de petit planeur propulsé par deux micro fusées en bout d'aille et emportant une torpille courte de type L4.

Bonjour,

En fait, deux accélérateurs à poudre situés sous l'empennage de l'engin.

Je me demande la fonction des "bouts d'aile". Je pensais à de simples saumons, mais j'ai aussi vu sur un site ami des photos avec des traces de fumée qui en sortaient. Des traceurs ?

Citation :

[…] Je me demande la fonction des "bouts d'aile". Je pensais à de simples saumons, mais j'ai aussi vu sur un site ami des photos avec des traces de fumée qui en sortaient. Des traceurs ?

Effectivement ce sont des stabilisateurs actifs du planeur qui servaient également (par leur fonction fumigène) de marqueurs visuels.

Bon j'ai tenté tout de même ce dessin du La Galissonnière avec sa première proue et poupe déjà légèrement modifiée toutefois.



Le livre de R. Dumas & J. Moulin ne précise pas les dates précises avant 1964 des (très) nombreuses modifications ou adaptations, notons que je situe ici la période des essais avec le sonar remorqué de première monte, assimilable au SOREL (?) avec un système de mise à l'eau made in USA, il ne porte pas de numéro particulier (est-ce SQS 10 ?), il y aura ensuite encore un autre modèle DUBV23, puis le DUBV 40Y, puis le 43 A et enfin B.
Egalement présents les sonars de coque MCS-4A & MCS-38 et l'ancre en puits (installée en 65/67) qui a été un casse tête pour les boscos et la passerelle lors de ses remontées. Il manque encore le TACAN.
Pas facile de s'y retrouver sauf à posséder les écrits de toute cette période de mise au point, mais il n'a pas mesuré de suite, et il faudra attendre octobre 1967 pour voir sa dimension finale de 132,80 m !

JJMM a écrit:

Bon j'ai tenté tout de même ce dessin du La Galissonnière avec sa première proue et poupe déjà légèrement modifiée toutefois.[…]

Modifiée, par rapport aux autres EE. Mais d'origine, dès construction, sur le T56.

Citation :

[…] […] je situe ici la période des essais avec le sonar remorqué de première monte, assimilable au SOREL (?) avec un système de mise à l'eau made in USA, il ne porte pas de numéro particulier (est-ce SQS 10 ?), il y aura ensuite encore un autre modèle DUBV23,[…]

… qui n'était pas remorqué, mais en bulbe d'étrave.

Citation :

[…] puis le DUBV 40Y, puis le 43 A et enfin B.
Également présents les sonars de coque MCS-4A & MCS-38 […]

MCS ne désigne pas des sonars, mais des mécanismes de hissage de dôme ; pour le MCS 3*, il faut lire "3B" et non "38"

Citation :

[…] et l'ancre en puits (installée en 65/67) qui a été un casse tête […]

Effectivement, il y a eu cette expérimentation d'ancre "de quille" ; mais il me semble qu'elle se situe plus tôt que 1965. Encore que…

Citation :

[…] il faudra attendre octobre 1967 pour voir sa dimension finale de 132,80 m !

D'après le schéma ci-après (en date de 1963) cette longueur est obtenue par la greffe de l’étrave longue, soit dès 1962. En tout cas pour l'étrave. Car il est possible que la proue version MSR2/DUBV 43 soit plus longue que celle d'origine.

Parfaite précision merci !!

L'ancre de quille dont il a été question sur le La Galissonnière a été une expérimentation menée au profit des SNLE de la classe LE REDOUTABLE.
Sans doute, en effet, vers 1965.

Ci-après, schémas du La Galissonnière (dans ses fonctions de ravitaillement à la mer). Datent du début des années 1980. Sans mortier de 305. Et avec mazout.

Ces schémas sont "grossiers" dans les détails, mais intéressants pour les proportions, avec les hauteurs et les distances  de certains repères caractéristiques.