La Boudeuse en vente

Bonjour,
La vente du trois mats la Boudeuse. Acheter, ce serait une super occaz de récupérer un batiment de prestige après le désarmement de la Jeanne.
2 millions d'Euros c' est pas excessif dommage que l'on ait pas de sou.

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Le trois-mâts goélette d'exploration La Boudeuse qui avait quitté Fécamp en octobre dernier doit interrompre sa mission pour cause d'endettement massif, a annoncé mercredi à l'AFP son capitaine Patrice Franceschi.

Le voilier de 42 m construit en 1916, seul trois-mâts français d'aventure à continuer d'écumer les océans, devait effectuer une mission de deux ans sur les rivages maritimes et fluviaux d'Amérique Latine et de Polynésie, dans le cadre du Grenelle de la mer. Il doit quitter ce mercredi le Venezuela pour rejoindre la base navale de la Marine Nationale de Fort de France en Martinique où il sera mis en vente au prix de 2 millions d'euros.
La Boudeuse avait monté cette expédition avec le soutien actif du ministre de l'environnement Jean-Louis Borloo qui, dans le cadre de son Grenelle de la mer, avait signé une "lettre de mission" au capitaine du trois mâts (comme Louis XVI à La Pérouse) lui demandant au nom du gouvernement de se consacrer jusqu'en 2012 "aux études scientifiques et humaines concernant la biosphère, le réchauffement climatique, la protection de l'environnement et le développement durable".
"Nous avons 400.000 euros de dettes et l'argent promis par le ministère, 500.000 euros en janvier dernier, n'est pas arrivé. Nous devons définitivement affaler les voiles", a déclaré à l'AFP Patrice Franceschi.
Si Patrice Franceschi reste discret dans ses propos après cette déconvenue, dans son entourage à Paris et sous couvert de l'anonymat, les mots sont durs contre le ministre d'Etat: "il n'a pas tenu ses engagements... Il s'est servi à bon compte de la Boudeuse pour faire la pub de son Grenelle de la mer... "
Le ministère de l'Ecologie a réagi mercredi assurant qu'il avait "tenu ses engagements" vis-à-vis de la mission d'exploration du voilier La Boudeuse.
"Je regrette sincèrement l'arrêt de cette mission scientifique et d'exploration pour laquelle je me suis personnellement engagé", a indiqué le ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, dans un communiqué.
"Le ministère du Développement durable réaffirme avoir tenu tous ses engagements" pour accompagner ce projet", précise le texte.
Selon le ministère, qui estime avoir apporté à cette mission un "soutien significatif" sous la forme d'aides logistiques et de mise à disposition de militaires de la Marine Nationale, "aucune demande de subvention de 500.000 euros n'a été déposée auprès des services de l'État".
En revanche, souligne le texte, l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) a, à la demande du ministère, accordé un premier soutien de 50.000 euros en 2009 et avait décidé d'un versement supplémentaire de 150.000 euros en 2010.
Bruno Franceschi, interrogé par France Info, a de son côté déclaré que "M. Borloo a fait tout ce qu'il pouvait. Si ça se termine comme sela, c'est sans doute qu'il n'y avait pas d'autre solution".
Depuis son départ de Fécamp, le navire et son équipage - dont cinq militaires mis à disposition de Franceschi pendant deux ans par la Marine Nationale -, dont le capitaine salue la fidélité dans son dernier message, s'est contenté de quelques missions en Guyane française, notamment sur le fleuve Maroni et chez les orpailleurs clandestins.
Avec des scientifiques, il devait poursuivre son périple sur les fleuves Orénoque au Venezuela, puis sur le Parana en Uruguay, avant de franchir les canaux de Patagonie et rejoindre le Pacifique. Telle était la lettre de mission du gouvernement français qui s'était publiquement engagé et à plusieurs reprises par la voix de M. Borloo, dans cette expédition.

GD

L'Etat ne va pas non-plus récup tous les navires "de prestige" non-plus, argent ou pas.
Financer des missions, subventionner en partie, oui, mais pas de propritiété, d'ailleurs, ce serait contre-productif, plus aucun civil ne naguiguerait dessus si elle serait versée à l'Ecole Navale en complément de l'Etoile et la Belle Poule

Requin a écrit:

L'Etat ne va pas non-plus récup tous les navires "de prestige" non-plus, argent ou pas.
Financer des missions, subventionner en partie, oui, mais pas de propritiété, d'ailleurs, ce serait contre-productif, plus aucun civil ne naguiguerait dessus si elle serait versée à l'Ecole Navale en complément de l'Etoile et la Belle Poule

Je suis d'accord avec toi Requin, mais je pense que la marine française pourrait se payer quelque chose de plus prestigeux quand-meme, que La Belle Poule et l'Etoile car elles font pales figure à coté des autres voiliers des autres marines, je ne sais pas quelque chose comme le Bélem que je le trouve assez beau contrairement aux deux autres mer...