- Citation :
- Toujours assez étonnant de voir que certains croient encore que les
croiseurs de batailles étaient des navires vulnérables à cause de leurs
dispositions (et épaisseur) de blindage....
Absolument on est face à un double problème de conception et d'utilisation
Pour exploser le Hood a-t-il été percé par un obus de gros calibre ou non ? on ne peut pas dire qu'il était surgavé de munitions ...
Il en va de même pour le Lion et du Tiger dont les tourelle Q furent littéralement décalottée par des obus de 305 mm
Les explosions catastrophiques sur les CdB britanniques ont toutes pour origine le percement d'un blindage conçu pour résister le plus souvent à un calibre 152 voir plus sur des zones très particulières. Que les règles élémentaires de sécurité n'aient pas été respectée
peut-être (on a peut être insisté aussi sur cet argument pour protéger le
concept CdB quant à ses vices réels) mais à la base on retrouve le faible nombre d'impacts et le perçage des zones les plus sensibles du navire
- Citation :
- (3 invincible, 3 indefatigable, 2 +1 lion, 1 tiger) étaient vulnérables aux
obus de 283-305 (qui pouvaient percer leurs blindages)....et alors ????
Là tu cites tous les croiseurs de batailles britanniques sauf trois
Ce
qui coula les croiseurs de batailles anglais au jutland, c'est pas
le manque d'épaisseur de blindage (ou la mauvaise position de celui-ci) !
Je pourrais te répondre que si ce blindage n'avait pas été percé (par des obus d'un calibre auquel ils étaient sensé pouvoir résister) les navires n'auraient pas sauté (Indefatigable touché par du 11 pouces)
Ton argumentation est quand même contestée par le fait qu'après guerre les brits et les japonais n'eurent de cesse de renforcer le blindage horizontal de leur CdB et de leur navires de ligne. Alors même que les premiers résultats des tests de l'USN et de l'Army sur les bombardements aériens n'avaient pas rendu tous leurs résultats.
Le gros problème de croiseurs de bataille c'est qu'on leur fit rencontrer une artillerie contre laquelle ils ne pouvaient au final pas grand chose le cas exemplaire étant le Hood; mais aussi l'Invincible premier de la série et quasi prototype.
Tu donnes l'exemple du Roma; c'est spécieux car ce bâtiment fut coulé par un engin totalement inconnu en 1935 à savoir un engin guidé de 2000 livres arrivant sous un angle supérieur à 75°
Et contre çà on avait rien prévu
On pourrait étendre cet exemple à l'Arizona (bombe de 2000 livres largée en vol horizontal)
Le Yamato a périt sous un déluge et surtout du fait d'une 20 aine de torpilles frappant sous la cuirasse, et là on aborde la question de l'obsolescence du cuirassé face à la frappe aérienne.
Mais là tu cites des actions aériennes avec des munitions aériennes frappant quasi à la verticale ou bien largement sous la flottaison
Le all or nothing il faut le savoir est la résultant d'un constat. A quoi bon disposer une cuirasse mince juste bonne à être percée par les obus de plus en plus performants et perforants ? Cette cuirasse permettant en outre aux obus de détonner à leur rencontre.
C'est toujours étonnant ...
Mieux valait offrir de gros blindages aux zones vitales et rien ailleurs. Il y a moins à craindre d'un obus qui perce sans détonner plutôt que d'obus qui détonne et déclenche une forte ignition.