FRANCE CUIRASSES CLASSE RICHELIEU

NIALA a écrit:

[…] Ce n'est pas tout à fait cela, on a fait des gargousses de 380 mm avec celle de 330 mm existantes, donc je suppose qu'on a vidé la poudre des gargousses de 330 mm dans des enveloppes de 380 mm.

Possible. Mais ce sont des sacs relativement souples ; à 2,50 cm des bords intérieurs de la culasse, leur rayon devait être suffisant pour assurer une propulsion convenable de l'obus (aux défauts près, signalés avant). Mais peut-être pas pour atteindre la portée nominale de la pièce.

faudrait que je relise le livre de robert dumas

si mes souvenir sont bon , s'est la qualité des poudres qui était différente . se sont des bonne sœur qui les avaient reconditionnés !

bonjour j ai trouvé ses vidéos peut être ont elles déjà était mise en ligne ici !

https://www.youtube.com/watch?v=7F3DA3IaIJY

https://www.youtube.com/watch?v=oHc5cQ1LSfo

https://www.youtube.com/watch?v=z9ulYTGLvMU

https://www.youtube.com/watch?v=7eLBGbmEyq0

https://www.youtube.com/watch?v=mUPxJ1WRuWw

Intéressant pour les néophytes, les sujets sont tellement connus; mais toujours plaisants à regarder néanmoins.
Cf mon avatar

valdechalvagne a écrit:

[…] j'ai trouvé ces vidéos peut-être ont-elles déjà été mises en ligne ici !
[…]

[…]

La quatrième vidéo de la listre concerne le Jean Bart (vers 1950) ; elle comporte une séquence de ravitaillement à la mer (Jean Bart comme ravitailleur non spécialisé) des torpilleurs Alsacien et Lorrain.

Une photo couleur, ou colorisée



https://www.facebook.com/asoc.foronaval/posts/pfbid02QKVpDKxSzTzV44WaSD7jvcM6GFwAJaxwSkfwqtGnkUPyYUdhcScPMo5trB6TjtAJl

Belle photo que je ne connaissais pas.

ClaudeJ a écrit:

Une photo couleur, ou colorisée […]

Probablement colorisée, car la teinte "grise" des ponts n'est pas réaliste.

le noir et blanc

Merci Val, cette photo est superbe !

de rien !!!

valdechalvagne a écrit:

faudrait que je relise le livre de robert dumas

si mes souvenir sont bon , s'est la qualité des poudres qui était différente . se sont des bonne sœur qui les avaient reconditionnés !

Je me permets de revenir sur la vieille remarque de "Val".

Ces braves et dévouées religieuses s'étaient très probablement contentées de coudre les gargousses - en soie ou en coton, selon ce qu'elles avaient sous la main! -, car le transvasement des charges de poudres - travail beaucoup trop dangereux! - était, lui, du domaine des seuls "armuriers" spécialisés - les gars du service des poudres à bord du bâtiment -.

Deux solutions, dès lors possibles, soit ils s'étaient contentés de verser la dose prévue pour les munitions de 34 cm dans les nouvelles gargousses de 38 cm, avec, comme le faisait, justement, remarquer DB, comme résultat, une moindre portée; soit, ils avaient complété les dosages requis pour le 38 cm, en récupérant du rab de poudre dans les gargousses de 340 mm, et en diminuant, de fait, la quantité de poudre et le nombre de gargousses "disponibles" au calibre de 38 cm.

Il conviendrait de vérifier, mais, à ma connaissance, il n'y avait très probablement pas à Dakar, à l'époque, la moindre poudrerie militaire en capacité de pouvoir produire la poudre propulsive (aux caractéristiques bien spécifiques!) pour de telles pièces de marine. La batterie de l'ile de Gorée n'était, elle, armée que de deux (vieilles) pièces de 24 cm sous tourelle, avec un stock de munitions et gargousses qui, amené de Métropole, roupillait depuis un long bail dans ses magasins!

Loïc Charpentier a écrit:

valdechalvagne a écrit:

faudrait que je relise le livre de robert dumas

si mes souvenir sont bon , s'est la qualité des poudres qui était différente . se sont des bonne sœur qui les avaient reconditionnés !

Je me permets de revenir sur la vieille remarque de "Val".  

Ces braves et dévouées religieuses s'étaient très probablement contentées de coudre les gargousses - en soie ou en coton, selon ce qu'elles avaient sous la main! -, car le transvasement des charges de poudres - travail beaucoup trop dangereux! - était, lui, du domaine des seuls "armuriers" spécialisés - les gars du service des poudres à bord du bâtiment -.

Deux solutions, dès lors possibles, soit ils s'étaient contentés de verser la dose prévue pour les munitions de 34 cm dans les nouvelles gargousses de 38 cm, avec, comme le faisait, justement, remarquer DB, comme résultat, une moindre portée; soit, ils avaient complété les dosages requis pour le 38 cm, en récupérant du rab de poudre dans les gargousses de 340 mm, et en diminuant, de fait, la quantité de poudre et le nombre de gargousses "disponibles" au calibre de 38 cm.  

Il conviendrait de vérifier, mais, à ma connaissance, il n'y avait très probablement pas à Dakar, à l'époque, la moindre poudrerie militaire en capacité de pouvoir produire la poudre propulsive (aux caractéristiques bien spécifiques!) pour de telles pièces de marine. La batterie de l'ile de Gorée n'était, elle, armée que de deux (vieilles) pièces de 24 cm sous tourelle, avec un stock de munitions et gargousses qui, amené de Métropole, roupillait depuis un long bail dans ses magasins!

une petite réponse trouver ( j ai pas copier le livre ) mais sa vien du livre de R.Dumas

http://www.air-defense.net/forum/topic/20502-le-cuirass%C3%A9-richelieu-et-ses-tracas/

D'après ce que je crois comprendre, le problème était inhérent à la composition des poudres propulsives chargées dans les gargousses SD21, conçues pour les perforants de 38 cm, de même qu'à la conception de ces derniers. Il semblerait - c'est une hypothèse! - que les essais de tir menés (à "l'air libre" ?) sur le polygone de Gâvres n'avaient pas permis d'identifier le "défaut", conséquence d'une augmentation importante de la pression (+ 500kg/cm², soit +15%), en fonction de l'élévation de la T° ambiante (dans la tourelle!).

Citation :

A la suite de ces incidents, une enquête est ouverte le 8 octobre 1940 et rendue le 10 avril 1942 ( Jordan et Dumas pages 149 à 150 ) : il est établi que les obus peuvent résister à une pression de 3200kg/cm2 alors que la pression avec les gargousses SD21 atteint 3700kg/cm2 dès que la température de la tourelle atteint 40°C

L’obus de 380mm présente 4 cavités à sa base pour y loger des cartouches de gaz toxiques (jamais employées) qui ne résistent pas à la pression de la gargousse SD21 et projettent des fragments dans le reste de l’obus qui explose alors.
Avec les gargousses SD 19, le problème ne se pose pas (mais le tir devient alors imprécis car la balistique change)
La solution trouvée consiste à remplir les cavités avec du ciment (Jordan et Dumas page 150 )

une petite correction, ce sont des gargousses de 330 mm et non 340 mm qui ont été réutilisés.

david a écrit:

une petite correction, ce sont des gargousses de 330 mm et non 340 mm qui ont été réutilisés.

Exact!
34 cm L/45 Modèle 1912/1912 M, cuirassés classe Bretagne.
330 mm L/50 Modèle 1931, Dunkerque et Strasbourg.

Photo du Jean Bart , Casablanca. Je n'ai pas de légende donc je ne sais pas à quelle occasions elles ont été prises. (Archives familiales)

Le Jean Bart est intact le télépointeur est monté sur la tour donc on est après septembre 1941 et avant l'attaque américaine du 8 novembre 1942.

Toujours à bord du Jean Bard, mon grand-père à droite de la photo, pourriez vous me dire devant quel poste pose-t-il ? Peut être de l'artillerie?

Je ne suis pas trop compétent en matiére d'artillerie, je pense qu'il s'git d'un affut double de 90 mm, la DCA du Jean Bart installée au dernier moment avant son départ de Saint Nazaire a évolué au fur et à mesure de l'arrivée de quelques pièces récupérées, en tout cas on est avant le 8 novembre 1942, tout est encore en bon état à bord.
D'autres sont plus à meme de donner des précisions sur ces canons.

on devine la tour avant du Jean Bart, les tourelles étants légèrement décaler je dirais que c'est l'affut double de 90 mm bas Babord. D'apres de Robert Dumas sur le Jean Bart l'affut double de 90 mm de droite a été installé en avril 1942 alors que le gauche est à bord du navire depuis St Nazaire

Un peu plus loin dans l'album, cette photo qui semble être la vue opposée de celle postée précédemment, on est toujours sur le Jean Bart, cela pourrait il être une inauguration? on semble voir un cordon entre les deux canons du milieu? on distingue également d'autre navires en arrière plan.

Bonsoir, 

En face du Jean Bart sur la dernière photo on aperçoit un croiseur de 7600 tonnes de la classe La Galissonnière, il a 3 anneaux à la première cheminée, ce qui limite les possibilités au La Galissonnière ou à la Gloire; le la Galissonnière étant en gardiennage à Toulon en cette période de 1942 il ne peut s'agir que du Gloire; celui ci était à Casablanca entre le 25 septembre et le 17 octobre 1942. C'est donc durant cette période que cette photo a été prise.

C'est très très précis ! Merci Alain c'est tout juste si je n'ai pas l'heure à laquelle a été prise la photo !
Une idée sur la célébration réunissant tout l'équipage?

Toujours sur Le Jean Bart, celle ci malheureusement n'est pas de très bonne qualité.