question sur l'artillerie

j'ai testé mon nouveau leyte cet am, et on s'est posé la question avec mon partenaire sur une regle dans un wargame quelquonque simulant l'echauffement des pieces.
ça vous ditqq chose, à priori, meme à amirauté il y ont pas pensé.

J'ai jamais joué a ce genre de jeux ,mais a lire vos posts là dessus ,je suppose que c'tes suffisament precis pour prenre en compte ce genre de choses ...

Maintenant peut-etre qu'ils y ont pas songe sur le coup ,mais que si tu leurs dit ,ils le feront LOL

A mon avis ça compte peu.

Non ce qui pourrait compter le plus, c'est les gaz evacuer lors de la combustion de la douille, si la ventilation dans la tourelle fonctionne ou pas...

9a pourrait être beaucoup "mieux"

mais pour revenire a l'echauffement des pieces, celle de gros calibres, ayant un rechargement d'un ou deux obus par minutes, peu de chance pour que ça chauffe trop, et les autres... A voir avec les régles, si tant qu'elles existes.

Pour les calibres d'artillerie de la seconde guerre mondiale, l'échauffement est parfaitement négligeable.

Comme le dit Kaj, l'envahissement d'une tourelle par les fumée de retour est déjà plus problématique. Sinon la seul chose qui influence le tir en matière de température est la température de la poudre mais cela est pris en compte par l'officier chef de tourelle en correction de pointage.

patzekiller a écrit:

j'ai testé mon nouveau leyte cet am, et on s'est posé la question avec mon partenaire sur une regle dans un wargame quelquonque simulant l'echauffement des pieces.
ça vous ditqq chose, à priori, meme à amirauté il y ont pas pensé.

Il faut savoir ce que l'on souhaite dans une simulation...

Si on veut entrer dans les détails alors il faut aussi songer à bien d'autres facteurs: la fatigue des équipages (serveurs des pièces, direction de tir, ...), le stress ainsi que le moral.

Dans un autre domaine, il faut également songer à, entre autres multiples éléments, la visibilité qui diminue à cause de la fumée émise par les tirs et les cheminées (surtout durant les grandes batailles de la 1e gm), l'état de la mer, l'influence du camouflage des navires sur la précision des tirs, etc, etc, etc,...

Et on termine par l'incontounable âge du capitaine pour trouver le modificateur final...

Tout cela surtout pour dire que si on veut entrer dans les détails, il ne faut pas s'attarder que sur un détail mais sur l'ensemble des détails sous peine d'accorder à un seul détail une importance démesurée...

Il existe des simulations qui factorisent ce genre de détails* mais appliqués dans des batailles mettant plus de 10 navires en présence, cela peut rendre les scénarios bien fastidieux... Ceci dit, il y en a qui aiment...

*On peut songer à un malus sur l'efficacité des tirs et qui englobe tout à la fois la fatigue des équipages et l'échauffement des pièces lorsque les combats se prolongent...

gna gna gna

st a écrit:

*On peut songer à un malus sur l'efficacité des tirs et qui englobe tout à la fois la fatigue des équipages et l'échauffement des pièces lorsque les combats se prolongent...

Je me souviens qu'il était prévu ce genre de malus dans "Line of Battle" de chez Simulations Canada... (et réédité récemmrent par Omega Games)

Patzekiller, je n'ai jamais lu que l'échauffement des pièces d'artillerie de marine était un problème. A mon humble avis, celles-ci ont une cadence de tir et une réserve de munitions trop limitée pour cela.
Des périodes de tir intensif peuvent par contre user les pièces et réduire leur précision.
Le site www.navweaps.com indique dans ses bases de données sur les armes navales combien de coups une pièce peut tirer en moyenne avant de devoir être remplacée.

merci pour toutes ces infos, ne connaissant pas l'ambiance dans une tourelle d'artillerie principale, c'etait une simple question, et maintenant j'ai une reponse

...Mignons les P'Tilous sur ta photo Patz




Jef

mes jumeaux, ils tiennent la boite de leyte gulf que je venais de recevoir

L'échauffement du tube non pour les gros calibres, mais surement l'usure qui modifie la ballistique du projectile.
A la louche il me semble que la durée de vie d'un canon de marine devait être de 250 coups a peu près, après il devient beaucoup moins précis

C'est à peu près cela pour les plus gros calibres, les seuls gros canons de marine a avoir vraiment beaucoup tiré son ceux qui ont été mis sur rail durant 14-18, il a fallut les réaléser régulièremment pour refaire les rayures et leur fournir des obus légèrement surcalibré après.

Herve perrot a écrit:

L'échauffement du tube non pour les gros calibres, mais surement l'usure qui modifie la ballistique du projectile.
A la louche il me semble que la durée de vie d'un canon de marine devait être de 250 coups a peu près, après il devient beaucoup moins précis

J'allais dire 300. On a l'order de grandeur.
Au min, ca devait etre les canons des Litorio et co, entre 100 et 120 coups avant de devoir les changer.

A+
Arnaud