VICKERS WELLINGTON

AVANT-PROPOS

Une histoire aérienne militaire de la Grande-Bretagne

Royal Flying Corps (RFC) : les terriens prennent de la hauteur


Le Corps Royal Aérien est créé le 13 avril 1912 et disparaitra au sein de la RAF le 1er avril 1918.

Comme toutes les autres forces aériennes, elle est d'abord destinée à la reconnaissance et à la coopération pour voir au delà de la colline et balayer ce maudit brouillard de guerre. Ce n'est que par la suite que la force aérienne de l'armée de terre britannique va mener des missions de combat que ce soit la chasse ou le bombardement.

Quand le premier conflit mondial éclate, le RFC dispose de cinq squadrons, un muni de ballons d'observation et quatre volant sur avions. Son efficacité est d'abord limité en raison de problèmes tactiques et techniques. L'intégration de la photographie et de la télégraphie vont permettre aux aviateurs britanniques de donneur le meilleur d'eux-mêmes.

Faute de retour d'expérience suffisant, la RNAS et la RFC se marchent souvent sur le pied. Qui doit combattre au dessus du sol ? Qui au dit combattre au dessus de la mer ? Et comment faire pour les côtes ?

Le 17 août 1917 le général sud-africain Smuts remet un rapport où  il recommande une force aérienne unifiée pour régler de manière définitive les querelles et rivalités opérationnelles. Ce rapport aboutira l'année suivante pour une fusion d'abord provisoire mais qui ne va pas tarder à dévenir définitive.

L'expansion est remarquable : on passe de 2703 hommes en 1914 à 114000 hommes en 1919 avec 4000 avions et 150 squadrons.

De nombreux modèles d'avions vont être utilisés aussi bien des appareils français que des appareils britanniques.

L'organisation évolue souvent, on cherche, on tatonne car il n'y à aucun recul. Très vite le seul squadron est insuffisant, il faut un échelon supérieur. Successivement on trouve le wing puis la brigade ou la division.

Initialement on trouve un Military Wings et un Naval Wings mais cette situation est très provisoire car le second devient dès 1914 le RNAS.

En novembre 1914 les wings (re)naissent, le Military Wings disparaissant. Les unités stationnées en Grande-Bretagne dépendent d'un Administrative Wing, les unités déployées en France forment les 1er et 2ème wings (qui portent les numéros des armées soutenues), un 3ème est créé le 1er mars 1915, le cinquième voit le jour dès le 15 avril alors que le 6ème apparaît en août, les 7ème et 8ème en novembre.
La machine ne tarde pas à s'emballer avec pas moins de 54 wings en mars 1918.

Sous l'impulsion de Hugh Trenchard son chef d'août 1915 à janvier 1918 le RFC adopte une tactique très agressive très coûteuse en hommes et en matériel.

Principalement engagé dans le soutien des troupes au sol, le RFC va également devoir s'employer pour protéger le territoire national contre les zeppelins et les bombardiers lourds Gotha mais aussi pour mener des raids de bombardement sur l'Allemagne, annonçant ce qui se passera durant le second conflit mondial.

Royal Naval Air Service (RNAS)


Le RNAS à été officiellement créé le 1er juillet 1914 et à disparu le 1er avril 1918 soit moins de quatre années d'existence. On peut néanmoins considérer que la Fleet Air Arm of the Royal Air Force est son descendant direct, une entité qui repassera en 1939 sous contrôle de la Royal Nacy.

C'est en 1908 que la marine de Sa Majesté s'intéresse à l'aérien d'abord sous la forme d'un dirigeable puis sous la forme d'un plus lourd que l'air. Un premier pilote est qualifié en juin 1910 mais ce n'est pas grâce à la marine mais grâce au Royal Aero Club qui met à disposition deux avions, des instructeurs et un aérodrome.

Le 13 avril 1912 le RFC est créé en absordant le petit détachement naval et un bataillon aérien créé sous l'autorité des Royal Engineer. Il est organisé comme nous le savons maintenant en un Military Wing et un Naval Wing.

Des bases sont créés, des navires de soutien sont équipés pour soutenir le concurrent de l'avion à savoir l'hydravion. En 1913 pour la première fois des aéronefs participent à des manœuvres avec la flotte.

Le 1er juillet 1914 le Naval Wing devient le RNAS et quand le premier conflit mondial éclate il dispose de 93 avions, 6 dirigeables, 2 ballons et 727 hommes ainsi que 12 stations aériens.

Le 1er août 1915 le RNAS passe officiellement sous le contrôle de la Royal Navy. Ses unités vont d'abord combattre au dessus de la mer (patrouille maritime, reconnaissance, détection de mines, lutte contre les sous-marins) mais aussi au dessus de la terre avec des unités de chasse et même de bombardement stratégique ! C'est le début d'une interminable série de frictions avec le RFC.

Ces frictions ne sont pas que querelles d'égo et de primauté. Cela un impact sur la stratégie général et sur l'utilisation des ressources notamment en terme de personnel qualifié et de production aéronautique.

La suite est connue : le rapport Smuts et la décision de fusionner le RNAS et le RFC en une unité unique.

Au moment de la fusion le RNAS comprend 55066 hommes, 2949 avions 103 dirigeables et 126 installations au sol. Aux trois wings d'origine vont s'ajouter trois wings supplémentaires.

Les squadrons sont renumérotés, le numéro d'origine étant augmenté de 200. A cela s'ajoutera les squadrons déployés en Méditerranée qui passeront d'une lettre à un chiffre.

Outre la Mer du Nord, le RNAS va opérer sur le front français, en Méditerranée et au Moyen-Orient.

Outre les unités aériennes et les navires de soutien, le RNAS disposa d'un escadron d'automitrailleuses !

Fusion ! (La Royal Air Force première force aérienne indépendante du monde)


Très vite le RFC et le RNAS se marchent sur le pied ce qui obère l'efficacité des ailes britanniques. Il faut très vite trouver une solution et rapidement une s'impose : fusionner les deux services rivaux et regrouper sous une même autorité tout ce qui vole.

Suite au rapport Smuts de 1917 décision est prise de fusionner le 1er avril 1918 le RNAS et le RFC en une force aérienne unique. Le nom est facilement trouver :  RAF pour Royal Air Force.

C'est la première armée de l'air indépendante du monde et si cette fusion était initialement provisoire le temps du conflit à une époque où le RETEX n'existait pas, très vite il devient évident qu'on ne pourra pas revenir en arrière. Cela aurait des conséquences notamment pour l'aéronavale britannique qui va accumuler les retards, retards qu'elle peinera à effacer malgré les investissements du second conflit mondial.

Je ne vais pas me lancer dans une histoire exhaustive et détaillée de la RAF mais il semble important de balayer son histoire à grands traits pour cadrer l'article sur le Wellington. J'irai également plus loin jusqu'à l'époque contemporaine mais ça c'est parce que je suis généreux.

Elle est donc créée le 1er avril 1918. C'est la première force aérienne indépendante du monde et la première en terme d'effectifs. Ses effectifs sont drastiquement réduits avec le retour à la paix.

Dans un contexte de sous-invenstissement et de revendications venant de l'armée de terre et de la marine, la RAF doit trouver des missions pour survivre. Elle mène des missions de police coloniale en Irak ou même en Afghanistan.

En 1924 la FAA of RAF est créée. Elle passe sous contrôle opérationnel de l'Amirauté le 30 juillet 1937 et sous le contrôle plein et entier de la marine britannique le 24 mai 1939 devenant l'Air Branch of the Royal Navy.


Handley-Page Halifax B. Mark II et ci-dessous l'Avro Lancaster B. Mark II


Très vite sous l'influence de Douhet, elle adopte le bombardement stratégique mais entre la volonté et la pratique il y à un gouffre qui ne sera comblé que durant le second conflit mondial avec l'arrivée massive des Handley-Page Halifax et Avro Lancaster.

En 1936 les structures sont profondément modifiées avec la création des commands appelés à une immortelle célébrité notamment le trident Fighter/Bomber/Coastal Command, les autres commandements étant restés dans l'ombre.

Durant le second conflit mondial, la puissance de la RAF est accrue par l'arrivée massive d'unités venant du Commonwealth notamment du Canada.



La RAF joue un rôle clé en 1940 durant la Bataille d'Angleterre («Dans l'histoire des conflits humains jamais un si grand nombre d'hommes n'eut une telle dette envers un si petit nombre») en interdisant aux allemands tout espoir de prendre pied en Angleterre.

En attendant de reprendre pied sur le continent, les britanniques vont tenter d'affaiblir l'Allemagne en menant une campagne de bombardement stratégique en liaison avec les américains, les premiers opérant de nuit et les seconds de jour.


Hawker Typhoon Mark I

A partir du 6 juin 1944, la RAF mène des missions de reconnaissance, de supériorité aérienne et d'appui-feu, le «Achtung Jabo» ne cessant de terrifier la soldatesque allemande comme les hurlements des Stukas avaient traumatisé soldats britanniques et français au printemps 1940.

De haut en bas, les trois V-Bomber : Vickers Valiant, Handley-Page Victor et Avro Vulcan




Le second conflit mondial terminé, la RAF se réorganise et repense ses missions avec toujours l'appui-feu et les missions d'interdiction au profit des troupes au sol, quelques missions de police coloniale et surtout la dissuasion nucléaire avec les V-Bomber (Vickers Valiant, Handley-Page Victor et Avro Vulcan).

En 1968 le Bomber Command disparaît en fusionnant avec le Fighter Command pour former le Strike Command. En 1969 la dissuasion nucléaire passe sous le contrôle de la Royal Navy, des SSBN remplaçant des bombardiers jugés trop vulnérables.

Les aviateurs britanniques vont ainsi opérer en Corée (sous la forme de personnels détachés et non d'unités constituées), à Suez en 1956, à Oman en 1957, à Aden de 1963 à 1967, aux Malouines en 1982 en attendant une fois la Guerre Froide terminée de déclencher le feu de Wotan en Irak (1991), en Bosnie (1993-1996), au Kosovo (1999), en Afghanistan (2001), en Irak (2003) mais aussi en Libye en 2011.

Actuellement la RAF connait des difficultés en terme d'équipement et de recrutement, un état de fait qui concerne les autres forces armées britanniques et plus généralement les armées occidentales qui bénéficient certains de budgets accrus depuis un certain 24 février 2022 mais cela ne résout pas encore tous les problèmes.


Tornado GR.4A et Eurofighter EF-2000 Typhoon


En ce qui concerne l'équipement les Tornado ont été retirés du service, les Typhoon sont toujours là mais les F-35 peinent à arriver. L'avenir de la force de combat est incertain, le programme Tempest mené avec l'Italie, la Suède et le Japon peinant à démarrer tout comme le SCAF franco-allemand.


Lockheed F-35B Lightning II et Tempest


Affaire à suivre comme on dit.

Une histoire des bombardiers britanniques

En guise d'introduction

Dans cette partie je vais présenter les différents bombardiers britanniques qui ont précédé le Vickers Wellington. Pour qu'il n'y ait pas de querelles, je me baserai sur la date du premier vol : si il est largement postérieur à celui du Wellington je n'en parlerai pas.

Certains (et surtout une certaine)  pourraient se demander pourquoi je ne parle pas des avions de patrouille maritime l'ayant précédé.

C'est très simple : le Vickers Wellington à été conçu comme un bombardier et qu'il ne doit son utilisation comme avion de patrouille maritime aux circonstances du conflit.

Sans Bataille de l'Atlantique, nul doute qu'après l'arrivé en masse des Halifax et Lancaster, les bimoteurs auraient terminé leur carrière dans des missions de seconde ligne ou sur des théâtres d'opérations secondaires ce qui revient quasiment au même.

NdA naturellement les bombardiers seront présentés dans un ordre chronologique

Vickers Vimy


Ce bombardier lourd biplan bimoteur à effectué son premier vol le 30 novembre 1917. Destiné initialement au RFC, il va être utilisé par la RAF de 1919 à 1933 comme bombardier mais aussi comme avion de transport. Les 112 exemplaires produits vont être mis en service dans onze squadrons. Il à également été utilisé comme appareil commercial en Chine, en France, en URSS, en Espagne et en Grande-Bretagne.

Caractéristiques Techniques

Type : bombardier lourd biplan bimoteur triplace

Masse à vide 3222kg maximale au décollage 4937kg

Dimensions : longueur 13.28m envergure 20.75m hauteur 4.78m

Motorisation : deux Rolls-Royce Eagle de 300ch

Performances : vitesse maximale 160km/h distance franchissable 1400km plafond opérationnel 2100m

Armement : deux mitrailleuses de 7.7mm 1123kg de bombes

Avro 549 Aldershot


C'est un bombardier lourd biplan monomoteur ayant effectué son premier vol en octobre 1921 pour répondre à l'Air Ministry Specification 2/20. Dix-sept exemplaires seulement furent produits et leur carrière comme souvent à l'époque fût très courte (juillet 1924-mars 1926). Ici elle fût encore raccourcie par la décision des autorités de plus accepter des bombardiers lourds monomoteurs.

Aux deux prototypes s'ajoutèrent quinze exemplaires de série commandéés le 26 janvier 1923. ils furent mis en service par le N°99 Squadron qui remplaça ses appareils par des Handley-Page Hyderabad.

Caractéristiques Techniques

Type  : bombardier lourd monomoteur biplan triplace

Masse à vide 2862kg à pleine charge 4967kg

Dimensions : longueur 13.72m envergure 20.73m hauteur 4.65m

Motorisation : un Rolls-Royce Condor III de 650ch entrainant une hélice bipale
Performances : vitesse maximale 180km/h vitesse de croisière 148km/h distance franchissable 1006kg plafond opérationnel 4400m

Armement : une à trois mitrailleuses 910kg

Vickers Virginia


Ce bombardier biplan bimoteur est issu du Vimy. Effectuant son premier vol le 24 novembre 1922, il à été utilisé de 1924 à 1941 par la RAF même si les 124 exemplaires ont été remplacés à partir de 1938 ( !) par les Wellington, Hampden et Whitley. Au total dix squadrons ont été équipés. Pour l'anecdote, il à été utilisé pour de brefs essais de ravitaillement en vol qui n'ont pas aboutit dans l'immédiat.

Caractéristiques Techniques

Type : bombardier lourd biplan quadriplace

Masse à vide 4377kg maximale au décollage 7983kg

Dimensions : longueur 15.93m envergure 26.72m hauteur 5.54m

Motorisation : deux Napier Lion de 580ch chacun

Performances : vitesse maximale 174km/h distance franchissable 1585km plafond opérationnel 1500m

Armement : trois mitrailleuses de 7.7mm 1360kg de bombes.

Fairey Fawn


Répondant à l'Air Ministry Specification 5/21, ce bombardier biplan monomoteur biplace effectua son premier vol le 8 mars 1923 en vue de remplacer l'Airco DH.9A.

Produit à 75 exemplaires, cet appareil à été utilisé de 1924  à 1926 par les squadrons 11, 12 et 100 avant de passer à la Réserve (squadrons 503 et 62) jusqu'en 1929 quand il est définitivement retiré du service. Il à été remplacé par le Hawker Horsley et le Fairey Fox.

Caractéristiques Techniques

Type : bombarduer biplan monomoteur biplace

Masse à vide 1579kg maximale au décollage 2646kg

Dimensions : longueur 9.78m envergure 15.21m hauteur 3.63m

Motorisation : un moteur Napier Lion 12 cylindres de 468ch

Performances : vitesse maximale 183km/h distance franchissable 1050km plafond opérationnel 4220m

Armement : une à trois mitrailleuses 210kg de bombes

Handley-Page Hyderabad


Effectuant son  premier vol le 23 octobre 1923 (NdA tiens j'écris ces lignes 100 ans jour pour jour amusante coïncidence), ce bombardier biplan bimoteur quadriplace est issu du Handley-Page W.8.

C'est le dernier bombardier lourd à avoir été fabriqué en bois. Il remplace au sein de quatre squadrons le Vickers Vimy et l'Airco DH.10 Amiens.

Les 39 exemplaires sont restés en service de 1925 à 1933.

Caractéristiques Techniques

Type : bombardier biplan bimoteur quadriplace

Masse à vide 4042kg maximale au décollage 6164kg

Dimensions : longueur 18.03m envergure 22.86m hauteur 5.11m

Motorisation : deux Napier Lion de 500ch entrainant des hélices à quatre pales à pas fixe

Performances : vitesse maximale 175km/h distance franchissable 800km plafond opérationnel 4300m

Amement : trois mitrailleuses de 7.7mm 499kg de bombes en externe

Fairey Fox


Ce bombardier léger (utilisé également comme chasseur) est issu d'une initiative privée de la firme Fairey après l'échec du Fairey Fawn. Effectuant son premier vol le 3 janvier 1925, il ne fût commandé qu'à 28 exemplaires pour équiper une unité et encore grâce à l'appui de Hugh Trenchard. Cet appareil connu du succès à l'export en Belgique, au Pérou et en Suisse. Sa carrière s'acheva en 1945 en Suisse mais bien plus tôt au sein des autres utilisateurs.

Caractéristiques Techniques

Type : bombardier biplan biplace

Masse à vide 1324kg maximale au décollage 2345kg

Dimensions : longueur 9.37m envergure 11.56m hauteur 3.518m

Motorisation : un Hispano-Suiza 12 Ybrs de 800ch entrainant une hélice bipale à pas fixe

Performances : vitesse maximale 360km/h distance franchissable 1020km plafond opérationnel 10000m

Armement : deux mitrailleuses fixes, une mitrailleuse mobile et 100kg de bombes.

Hawker Horsley


Ce bombardier biplan biplace mis au point dans le cadre de l'Air Ministry Specification 26/23 effectue son vol inaugural en mars 1925. Produit à 124 exemplaires (dont 6 pour la Grèce et 2 pour le Danemark), il à été utilisé de janvier 1927 à 1935 par la RAF au sein de sept squadrons (11 15 25 33 36 100 et 504), le dernier vol ayant eu lieu le 7 mars 1938.

Caractéristiques Techniques

Type : bombardier biplan biplace

Masse à vide 2159kg maximale au décollage 3535kg

Dimensions : longueur 11.84m envergure 17.21m hauteur 4.17m

Motorisation : Rolls-Royce Condr IIIA de 665ch entrainant une hélice bipale

Performances : vitesse maximale 201km/h distance franchissable 1400km plafond opérationnel 4300m

Armement : une mitrailleuse fixe et une mitrailleuse mobile de 7.7mm 680kg de bombes ou une torpille

Boulton-Paul P.29 Sidestrand


C'est un bombardier biplan bimoteur à train fixe. Effectuant son vol inaugural en 1926, il fût produit à seulement vingt exemplaires mais quatre deviendront des Overstrand. Ces appareils en service de 1928 à 1936 n'équipèrent que le N°101 Squadron.

Caractéristiques Techniques

Type : bombardier bimoteur biplan multiplaces

Masse à vide 2889kg maximale au décollage 4627kg

Dimensions : longueur 14.02m envergure 21.92m hauteur 4.509m

Motorisation : deux Bristol Jupiter VIIIF de 460ch

Performances : vitesse maximale 224km/h distance franchissable 840km plafond opérationnel 6300m

Armement : deux mitrailleuses de 7.7mm 473kg de bombes

Equipage : trois ou quatre hommes

Handley-Page Hinaidi


Ce bombardier bimoteur biplan qui effectua son premier vol le 26 mars 1927 est issu de l'Hyderabad. Répondant à l'Air Ministry Specification 13/29, il à été produit à 36 exemplaires en service au sein des squadrons 10, 99,502 et 503 de 1929 à 1935. Certains appareils furent ensuite convertis en appareils de transport.

Caractéristiques Techniques

Type : bombardier bimoteur biplan quadriplace

Masse à vide 3647kg maximale au décollage 6532kg

Dimensions : longueur 18.03m envergure 23m hauteur 5.2m

Motorisation : deux Bristol Jupiter VIII de 440ch entrainant des hélices à quatre pales et pas fixe

Performances : vitesse maximale 198km/h vitesse de croisière 121km/h distance franchissable 1370km plafond opérationnel 4500m

Armement : trois mitrailleuses de 7.7mm et 657kg de bombes

Vickers Vildebeest/Vincent

Vickers Vildebeest et ci-dessous Vickers Vincent


Ces deux appareils quasiment identiques sont des bombardiers bi ou triplace pouvant également être utilisés pour le torpillage.

Ces deux biplans monomoteurs à train fixe décollant pour la première fois en 1928 pour répondre à l'Air Ministry Specification 24/25. Mis en service en 1933 il à été utilisé jusqu'en 1942 notamment en Extrême-Orient. Il à également été utilisé par la Nouvelle-Zélande, l'Espagne et l'Irak, la production étant de 209 exemplaires pour le Vildebeest et 197 pour le Vincent (qui est une version d'usage général du précédent). Au total 18 squadrons vont être équipés.

Caractéristiques Techniques

Type : bombardier biplan monomoteur

Masse à vide 2165kg maximale au décollage 3865kg

Dimensions : longueur 11.18m envergure 14.94m hauteur 4.47m

Motorisation : un Bristol Pegasus II-M3 de 635ch

Performances : vitesse maximale 230km/h distance franchissable 2010km plafond opérationnel 5800m

Armement : une mitrailleuse fixe et une mobile, 500kg de bombes ou une torpille

Hawker Hart


Effectuant son premier vol en juin 1928 c'était un bombardier léger biplan biplace qui fût décliné en un modèle plus évolué baptisé Hind (qui donna naissance à une version de coopération baptisée Hector). Le Hawker Audax est la variante coopération du Hart, le Demon une variante de chasse, le Hardy une version dite d'usage générale alors que le Osprey était une variante embarquée destinée à la chasse et à la reconnaissance.  

1004 exemplaires furent produits et utiliséés de 1930 à 1943 par la Grande-Bretagne, l'Egypte, l'Inde, l'Afrique du Sud, l'Estonie, la Rhodésie du Sud, la Suède, la Yougoslavie, l'Afghanistan, le Canada et la Perse.

Caractéristiques Techniques

Type : bombardier biplan monomoteur biplace

Masse à vide 1148kg maximale au décollage 2085kg

Dimensions : longueur 8.94m envergure 11.35m hauteur 3.18m

Motorisation : deux Rolls-Royce Kestrel IB de 525ch

Performances : vitesse maximale 298km/h distance franchissable 690km plafond opérationnel 6900m

Armement : une mitrailleuse fixe et une mitrailleuse mobile de 7.7m 240kg de bombes sous les ailes inférieures.

Handley-Page Heyford


Effectuant son premier vol le 12 juin 1930 c'est un bombardier bimoteur biplan à train fixe, le dernier de son espèce au sein de la RAF. Répondant à l'Air Ministry Specification B.19/27, il à été produit de 1933 à 1936 à 125 exemplaires, un chiffre plutôt honorable.

Cet appareil à équipé douze squadrons (squadron 7 9 10 38 58 78 97 99 102 148 149 166) mais à été rapidement éclipsé par le Whitley et le Wellington.

Déclaré obsolète en juillet 1939 il  été néanmoins utilisé jusqu'en 1941 comme remorqueur de planeurs, avion d'entrainement et pour des essais divers et variés.

Caractéristiques Techniques

Type : bombardier lourd bimoteur biplan quadriplace

Masse à vide 417kg maximale au décollage 7666kg

Dimensions : longueur 18m envergure 23m hauteur 5.33m

Motorisation : deux moteurs Rolls-Royce Kestrel de 525ch entrainant des hélices quadripales à pas fixe

Performances : vitesse maximale 229km/h distance franchissable 1480km plafond opérationnel 6400m

Armement : trois mitrailleuses de 7.7mm 1134kg de bombes

Fairey Hendon


Effectuant son premier vol le 25 novembre 1930, le Fairey Hendon est un bombardier monoplan bimoteur à train fixe répondant à l'Air Ministry Specification B.19/27 pour remplacer le Vickers Virginia, le Hendon étant opposé à l'Handley-Page Heyford et au Vickers type 150.

Produit à seulement quinze exemplaires (une deuxième commande de soixante appareils à été annulée au profit de l'Armstrong Whitworth Whitley) en 1939/37 il à été en service au sein du squadron 38 puis du squadron 115. Remplacé par le Vickers Wellington, il à été retiré du service dès janvier 1939, terminant sa carrière comme structure d'entrainement au sol.

Caractéristiques Techniques

Type : bombardier bimoteur monoplan à train fixe

Masse à vide 5794kg maximale au décollage 9072kg

Dimensions : longueur 18.52m envergure 31.02m hauteur 5.69m

Motorisation : deux Rolls-Royce Kestrel VI de 600ch entrainant des hélices bipales

Performances : vitesse maximale 245km/h vitesse de croisière 214km/h distance franchissable 2190km plafond opérationnel 6500m

Armement : trois mitrailleuses de 7.7mm et 753kg de bombes

Equipage : cinq hommes

Fairey Gordon


Ce bombardier biplan biplace à train fixe est issu du Fairey IIIF plus ancien. Effectuant son premier vol le 3 mars 1931, cet appareil à été produit à 186 exemplaires dont certains étaient une version navalisée le Fairey Seal.

Cet appareil à été utilisé par neuf squadrons de la RAF, par la FAA, l'Egypte, la Nouvelle-Zélande, le Brésil et la Chine.

Cet appareil va combattre en Irak en 1941 pour défendre l'école d'Habbaniya contre des insurgés irakiens. Ce ne sera pas la dernière fois que des avions d'entrainement vont être utilisés pour des missions de combat.

Caractéristiques Techniques

Type : bombardier biplan biplace à train fixe

Masse à vide 1588kg maximale au décollage 2679kg

Dimensions : longueur 11.20m envergure 13.94m hauteur 4.32m

Motorisation : un Armstrong Siddeley Panther Iia de 525ch entrainant une hélice bipale à pas fixe

Performances : vitesse maximale 233km/h vitesse de croisière 180km distance franchissable 970km plafond opérationnel 6700m

Armement : deux mitrailleuses et 227kg

Boulton-Paul Overstrand


Evolution du précédent, il effectua son vol inaugural en 1933, sa carrière durant de 1934 à 1941.

Produit à 28 exemplaires (dont quatre Sidestrand modifiés), ce biplan bimoteur à train fixe va peu à peu remplacer le Sidestrand au sein n°101 Squadron. Il fût brièvement utilisé par le n°144 Squadron en attendant la disponibilité du Bristol Blenheim.

Utilisé pour des essais de ravitaillement en vol avec le Vickers Virginia, il fût retiré des unités de première ligne à l'été 1938. Sa carrière se composa ensuite de missions d'entrainement, d'essais et de liaison.

Caractéristiques Techniques

Type : bombardier bimoteur biplan multiplace

Masse à vide 3600kg maximale au décollage 5412kg

Dimensions : longueur 14.02m envergure 21.95m hauteur 4.72m

Motorisation : deux Bristol Pegasus IIM-3 de 580ch

Performances : vitesse maximale 238km/h distance franchissable 877km plafond opérationnel 6500m

Armement : trois mitrailleuses de 7.7mm 680kg de bombes

Hawker Hind


Ce biplan biplace de bombardement est dérivé du Hawker Hart. Effectuant son vol inaugural le 12 septembre 1934, il répondait à l'Air Ministry Specification G.7/34 et à été mis en service en 1935 au sein de la RAF.

Appareil intérimaire, il doit permettre aux aviateurs britanniques d'attendre l'arrivée des Fairey Battle.

Le premier appareil de série décolle pour la première fois le 4 septembre 1935 et la mise en service est officiellement prononcée en novembre. Au total vingt squadron ont été équipés.

L'appareil à également été utilisé en Afghanistan, en Irlande, en Lettonie, en Perse, au Portugal, en Afrique du Sud, en Suisse, en Yougoslavie, au Canada et en Nouvelle-Zélande.

Il quitte les unités de première ligne dès 1937 étant remplacé par le Fairey Battle et le Bristol Blenheim. A partir de 1938 il est utilisé comme appareil d'entrainement secondaire après l'initiation réalisée par le Tiger Moth.

En septembre 1939 seul le squadron 613 (Auxiliary Air Force) est encre équipé mais pour peu de temps. En effet dès le mois de novembre, le Hawker Hector remplace le Hind.

Les Hind sud-africains ont été utilisés au combat au Kenya contre les italiens, les appareils yougoslaves contre les allemands et les italiens, les appareils iraniens contre les anglais et les soviétiques en 1941 et enfin les hinds afghans lors des révoltes tribales entre 1944 et 1947. le «royaume de l'insolence» utilisant le biplan britannique jusqu'en 1955.

Caractéristiques Techniques

Type : bombardier biplan biplace

Masse à vide 1449kg maximale au décollage 2112kg

Dimensions : longueur 8.92m envergure 11.35m hauteur 3.23m

Motorisation : Rolls-Royce Kestrel V de 640ch

Performances : vitesse maximale 298km/h distance franchissable 740km plafond opérationnel 8000m

Armement : une mitrailleuse fixe et une autre mobile, 230kg de bombes sous les ailes inférieures.  

Bristol Blenheim


Ce bimoteur à ailes basse effectua son premier vol le 12 avril 1935. Il est issu d'un appareil de transport produit sous l'impulsion de lord Rothermere qui posséda un appareil plus rapide que les chasseurs de la RAF de l'époque !

Mis en service en 1937 au sein de la RAF, il servit dans l'armée de l'air britannique jusqu'en 1944 mais jusqu'en 1958 par les finlandais. Il connu un grand succès à l'export avec la Finlande et la Yougoslavie (qui produisirent l'appareil sous licence), la Roumanie, la Grèce, la Turquie, l'Australie, le Canada, la Croatie (appareils ex-yougoslaves), la France, l'Inde, l'Indonésie, la Nouvelle-Zélande, la Pologne, le Portugal et l'Afrique du Sud.

Outre sa mission de bombardement, il fût utilisé pour la chasse lourde et pour la patrouille maritime au sein respectivement du Fighter et du Coastal Command. 4422 exemplaires furent produits et utilisés.

Caractéristiques Techniques

Type : bombardier léger bimoteur triplace

Masse à vide 4441kg maximale au décollage 6532kg

Dimensions : longueur 12.98m envergure 17.17m hauteur 3m

Motorisation : deux moteurs radiaux Bristol Mercury XV 9 cylindres de 920ch entrainant des hélices tripales

Performances : vitesse maximale 428km/h vitesse de croisière 319km/h distance franchissable 2350km plafond opérationnel 8310m

Armement : quatre ou cinq mitrailleuses de 7.7mm 540 à 800kg de bombes

Vickers Wellesley


Ce bombardier médian monomoteur répondant à l'Air Ministry Specification G.4/31 à effectué son premier vol le 19 juin 1935. Produit à 177 exemplaires de 1936 à 1938, il à été utilisé par la RAF de 1937 à 1944. Il à été également utilisé par l'Egypte et l'Afrique du Sud. Douze squadrons ont volé sur cet appareil.

Après avoir été utilisé au combat en Afrique orientale, en Egypte et au Moyen-Orient, il à été retiré des unités de première ligne en septembre 1942, étant utilisé jusqu'à la fin de sa carrière pour des rôles de l'ombre.

Caractéristiques Techniques

Type : bombardier monomoteur monoplan triplace

Masse à vide 3066kg maximale au décollage 5011kg

Dimensions : longueur 11.96m envergure 22.66m hauteur 4.66m

Motorisation : un Bristol Pegasus XX de 925ch

Performances : vitesse maximale 367km/h vitesse de croisière 290km/h distance franchissable 1960km plafond opérationnel 7800m

Armement : deux mitrailleuses de 7.7mm 910kg de bombes


Fairey Battle


Ce bombardier léger monomoteur triplace effectue son vol inaugural le 10 mars 1936 en réponse à l'Air Ministry Spécification P.27/32.

Mis en service en 1937 et utilisé jusqu'en 1949 il à été produit à 2201 exemplaires qui vont être utilisé par la Grande-Bretagne (vingt-six squadrons), l'Australie (366 exemplaires), la Belgique (16 exemplaires), le Canada (739 exemplaires), l'Inde (quatre exemplaires), l'Irlande (un exemplaire britannique interné), la Grèce (12 exemplaires), les unités polonaises en exil, l'Afrique du Sud (340 exemplaires), la Turquie (30 exemplaires).

L'appareil destiné à remplacer les Hawker Hart et Hind va vite décevoir ses utilisateurs en raison d'une vitesse trop faible et d'une maniabilité médiocre. Il subit de lourdes pertes lors de la Bataille de France. Il à également été utilisé en Afrique orientale et en Grèce.

A la fin de 1940 l'appareil est retiré des unités de première ligne et va désormais être employés pour l'entrainement et le remorquage de cibles.

Caractéristiques Techniques

Type : bombardier léger monomoteur monoplan triplace

Masse à vide 3015kg maximale au décollage 4895kg

Dimensions : longueur 12.90m envergure 16.46m hauteur 4.72m

Motorisation : un Rolls-Royce Merlin II de 1030ch entrainant une hélice tripale

Performances : vitesse maximale 414km/h distance franchissable 1600km plafond opérationnel 7600m

Armement : deux mitrailleuses de 7.7mm, 450kg de bombes en interne ou 680kg en externe

Armstrong Whitworth AW.38 Whitley


Ce bombardier bimoteur à ailes basses et  à la silhouette anguleuse effectua son premier vol le 17 mars 1936. Il répondait à l'Air Ministry Specification B.3/34, un appel d'offres qui donna également naissance à  l'Handley-Page Hampden et au....Vickers Wellington. 1814 exemplaires furent produits pour une carrière qui dura de 1937  à 1945.

En septembre 1939 il équipe sept squadrons soit 196 exemplaires en service, les Whitley étant les premiers à bombarder de nuit leurs cibles. Au total 24 squadrons furent équipés de cet appareil auxquels il faut ajouter 16 unités d'entrainement. Il fût brièvement utilisé par le squadron 734 de la Fleet Air Arm (FAA).

Il participe aux premières campagnes de bombardement britanniques au dessus de l'Allemagne mais à partir de 1942 il fût supplanté par des appareils plus modernes. Il fût désormais utilisé pour la patrouille maritime, au remorquage de planeurs, au transport et à l'entrainement.

Caractéristiques Techniques

Type : bombardier multiplaces bimoteur à aile basse

Masse à vide 8754kg maximale au décollage 15195kg

Dimensions : longueur 21.49m envergure 25.60m hauteur 4.57m

Motorisation : deux Rolls Royce Merlin X de 1145ch chacun

Performances : vitesse maximale 370 km/h distance franchissable 2660km (3900km au convoyage) plafond opérationnel 7900m

Armement : une mitrailleuse de 7.7mm Vickers K dans le nez et quatre mitrailleuses Browning en tourelle de queue, 3175kg de bombes

Equipage : cinq hommes

Handley-Page Hampden


Ce bombardier bimoteur à ailes basses qui effectua son premier vol le 21 juin 1936 répondait au même appel d'offres qui donna naissance au Whitley et Wellington. Surnommé The Flying Suitcase («la valise volante») pour son confort tout relatif, il fût produit à 1430 exemplaires et utilisé entre 1938 et 1943.

Outre la RAF, il fût utilisé par le Canada (160 exemplaires), l'URSS (don d'appareils utilisés par la RAF depuis l'URSS), l'Australie (un exemplaire pour évaluation) et donc la Grande-Bretagne avec quinze squadrons ainsi que des unités de seconde ligne.

Le Hampden participe aux premiers raids sur l'Allemagne dont le premier raid nocturne sur Berlin et le premier raid des 1000 avions sur Cologne. Il mena également des missions de mouillage de mines et de largage de tracts.

Caractéristiques Techniques

Type : bombardier bimoteur monoplan quadriplace

Masse à vide 5790kg maximale au décollage 10206kg

Dimensions : longueur 16.33m envergure 21;08m hauteur 4.55m

Motorisation : deux Bristol Pegasus XVIII de 1000ch entrainant des hélices à pas variable

Performances : vitesse maximale 395km/h vitesse de croisière 322km/h distance franchissable 2770km plafond opérationnel 5800m

Armement : quatre à six mitrailleuses de 7.7mm 1800kg de bombes ou des mines ou une torpille de 457mm

Equipage : quatre hommes.

Handley-Page HP-54 Harrow


Effectuant son premier vol le 10 octobre 1936, ce bimoteur lourd bimoteur à ailes hautes et train fixe est issu du HP-51. C'est un véritable appareil de transition destiné à faciliter l'expansion du Bomber Command.

100 exemplaires vont être produits en 1936/37 pour répondre à l'Air Ministry Specification B.29/35. Mis en service le 13 janvier 1937 il va équiper cinq squadrons (squadrons 37 75 115 215) puis ultérieurement deux nouveaux (93 et 271). quelques exemplaires vont équiper la FAA et la RCAF.

Retiré des unités de première ligne dès la fin de 1939 il va désormais être utilisé pour des missions de transport d'évacuation sanitaire. Son retrait du service correspond en mai 1945 avec la fin du conflit.

Caractéristiques Techniques

Type : bombardier lourd bimoteur monoplan

Masse  à vide 6169kg maximale au décollage 10433kg

Dimensions : longueur 25.04m envergure 26.95m hauteur 5.92m

Motorisation : deux Bristol Pegasus XX de 925ch entrainant des hélices tripales à pas variable

Performances : vitesse maximale 320km/h vitesse de croisière 262km/h distance franchissable 2060km plafond opérationnel 6900m

Armement : quatre mitrailleuses de 7.7mm charge militaire supérieure à 1400kg

Equipage : cinq hommes

Genèse du Vickers Wellington

Un bombardier à la structure particulière

Ecorché du Vickers Wellington


Les deux concepteurs du Wellington : Rex Pierson et Barnes Wallis


Le futur Wellington est dessiné dans le bureau d'étude Vickers installé à Brooklands dans la ville de Weybridge dans le Surrey. Le chef ingénieur est Rex Pierson mais l'histoire à surtout retenu le nom de Barnes Wallis (NdA avant de commencer cet article j'étais persuadé que c'était lui qui avait dessiné le Wellington) inventeur de la structure géodésique qui offre une structure aussi solide que légère.


Pas certain que ce Wellington puisse repartir au combat de sitôt.....

Ce choix se révélera payant pour la surêté et la sécurité des équipages. On ne compte plus le nombre de Wellington rentrés à leur base dans un état qui aurait conduit un appareil construit de manière plus conventionnelle au tapis. Cela payait au prix d'une certaine complexité en terme de production.

Répondant à l'Air Ministry Specification B.9/32 publiée en octobre 1932, le Vickers type 271 va affronter le Handley-Page Hampden, le Armstrong-Whitworth Whitley et le Bristol type 131, seuls les deux premiers étant produits en série. A noter que certaines sources attribuent au Whitley la spécification B.3/34.



Au début de la mise au point on étudié deux configurations moteurs, un avec moteurs radiaux Bristol Pegasus et un autre avec des moteurs en ligne Rolls-Royce Goshawk. Les deux projets sont présentés le 28 février 1933 et en septembre 1933 l'Air Ministry choisit la version à moteurs en ligne.

En août 1934, Vickers propose plutôt de privilégier une configuration à moteurs radiaux soit le Pegasus ou alors le Perseus. L'Air Ministry donne finalement son accord et impose d'autres changements comme des hélices à pas variable et des tourelles Vickers (nez et queue).

Durant le dévellopement le poids ne cesse d'augmenter que ce soit à vide (2.9 à 5.2 tonnes) ou maximal au décollage (13.8 tonnes ce qui paraissait beaucoup pour un bombardier moyen à l'époque).


Le prototype du Wellington

Le prototype (K-4049) décolle pour la première fois le 15 juin 1936 dix jours après le choix d'un nom de baptême qui du faire plaisir du côté français à savoir Crecy.

Le 15 août 1936, sa mise en production est acceptée mais le 8 septembre 1936 il est rebaptisé Wellington en référence à la ville de Nouvelle-Zélande et aussi au vainqueur de Waterloo. Le prototype sera perdu lors d'un vol d'essais le 19 avril 1937 ce qui était tout sauf une rareté à l'époque.

En décembre 1936 de nouvelles modifications sont demandées avec de nouvelles tourelles, une modification de la soute et les ailes hautes deviennent basses pour améliorer la visiblité du pilote notamment dans les vols en formation alors que les théories de Douhet n'ont pas été encore soumis à l'épreuve du feu. Au même moment une étude est demandée pour utiliser le Rolls-Royce Merlin en dépit du fait que ce moteur doit équiper les Hawker Hurricane et Supermarine Spitfire.

Avant le lancement de la production l'appareil est encore modifié avec un fuselage plus profond, un nez plus allongé et surtout l'équipage qui passe de quatre à cinq hommes soit l'inverse de ce que pratique l'Armée de l'Air à l'époque, son programme B5 devenant B4. La roue de queue devient retractable mais les hélices sont désormais à pas constant. En ce qui concerne les tourelles on demande le remplacement pour la tourelle ventrale du modèle Vickers par le Nash & Thompson.

Le premier appareil de série décolle pour la première fois le 23 décembre 1937. Quelques problèmes techniques sont répérés mais ils sont vite résolus.


Différentes variantes du Wellington...... .

180 Wellington Mk I sont ccommandés en août 1936 suivis de 100 autres en octobre 1937, appareils dont la production est sous-traitée à Gloster.

Les 100 suivants munis de moteurs Merlin deviennent des Wellington Mk II, ces 100 appareils étant suivis par 64 appareils qui seront produits par Armstrong-Whitworth. Le premier (L4250) effectue son vol inaugural le 3 mars 1939.

Cette variante disposant d'une hyrdraulique révisée, de circuits d'oxygène modifiés, d'un chauffage de cabine et d'un astrodôme. La production est retardée par le manque de moteurs Merlin et par des problèmes de stabilité qui vont imposer un allongement de la dérive.

Vickers s'étant engagé à produire un Wellington par jour, il faut au maximum simplifier la production ce qui n'est pas simple avec la structure géodésique. Néanmoins durant la guerre les différentes usines parviendront à des cadences qui certes seront loin d'égaler celles de l'industrie aéronautique américaine qui sont toutes sauf ridicules et infamantes.

En octobre 1943 le LN-514 sera produit en 23h50 minutes et décollera de l'usine de Broughton  24h48 minutes après le début de la construction (Cet appareil à survit au conflit, son sort final est inconnu mais selon certains il aurait été ferraillé en 1948).

Le Vickers Wellington rentre en service en octobre 1938 au sein Squadron 9 de la RAF. C'est le début d'une carrière de près de quinze ans qui allait s'achever en mars 1953. Le dernier des 11462 exemplaires sort d'usine le 13 octobre 1945 ce qui fait du Wellington le seul bombardier britannique produit du premier au dernier jour du second conflit mondial. Pas moins de seize variantes de combat et deux d'entrainement seront mis au point ainsi que deux dérivés, le Vickers Warwick et le Vickers VC.1 (NdA que je ne traiterai pas dans cet article car étant des dérivés et non des variantes).

NdA plus d'informations dans la partie idoine

Vickers


La société Vickers est créée à Sheffield en 1828. Cette fonderie produit d'abord des cloches d'église puis se diversifie avec des hélices, de l'acier à blindage, de l'artillerie en attendant des navires, des voitures, des chars, des torpilles et bien entendu des avions, une division aéronautique étant créée dès 1911.

En 1927 Vickers et Armstrong-Whitworth fusionne pour devenir Vickers-Armstrong. En 1928 la division aéronautique devient Vickers Aviation Ltd puis en 1938 Vickers Armstrong (Aircraft) Ltd produit jusqu'en 1970 16000 appareils parmi les lesquels on trouve le Wellington, le Warwick, le Wellesley ou encore le Valiant (l'un des trois V-Bomber).

En 1960 la division aéronautique de Vickers fusionne avec Bristol, English Electric & Hunting Aircraft donnant naissance à British Aircraft Company (BAC) qui sera nationalisé en 1977 devenant Bae.

CARRIERE OPERATIONNELLE

Une histoire du Wellington au combat

Le bombardement pour commencer

Vickers Wellington Mark I et leurs équipages

Quand la seconde guerre mondiale éclate le 3 septembre 1939, le Vickers Wellington est en service au sein de huit squadrons regroupés sous l'autorité du N°3 Group en l'occurrence les squadrons 9, 37,38,99,115,149,214 et 215, ces deux derniers étant des squadrons de réserve activés.


Vickers Wellington Mark I en vol

D'autres unités vont naturellement suivre et à la fin du conflit les Wellington auront mené 47409 opérations, largué 37941 tonnes de bombes pour le prix de 1332 appareils perdus !


Vickers Wellington Mark IC en vol

Le premier raid à lieu dès le lendemain 4 septembre 1939 quand quatorze Wellington des squadrons 9 et 149 décollent de leurs bases d'East Anglia en compagnie de Bristol Blenheim pour attaquer le trafic maritime ennemi, le cabinet de guerre britannique refusant de frapper les ports de crainte de provoquer des victimes civiles (NdA cela montre que l'idée du bombardement de terreur ou anti-cité sur les villes allemandes n'était pas forcément une chose admise au début de la guerre).


Vickers Wellington B. Mark II


L'impact de cette mission est négligeable en raison du mauvais temps et de la Flak. Deux appareils sont perdus ce qui fait de ces deux appareils les premiers avions alliés perdus sur le front occidental.

Le 3 décembre 1939 vingt-quatre appareils des squadrons 38 115 et 147 bombardent des navires allemands présents à Heligoland mais les bombes trop légères larguées de trop haut ne font aucun dégât sur les navires allemands.


Vickers Wellington B. Mark III


Le 14 décembre 1939 douze Wellington du squadron 99 attaque le trafic maritime allemand à basse altitude à Schillig et à Wilhelmshaven. Cinq appareils sont perdus, un autre endommagé s'écrasant à l'aterrissage à l'Angleterre, le tout pour des dégâts très faibles et un unique chasseur ennemi abattu.


Vickers Wellington B. Mark X


Quatre jours plus tard, le 18 décembre 1939, vingt-quatre bimoteurs des squadrons 9 37 et 149 attaquent la flotte allemande et les ports de Schilligs et de Wilhelmshaven. Douze appareils sont abattus par la chasse allemande et trois autres gravement endommagé sans compter les pertes humaines (57 morts), tout cela pour seulement quatre chasseurs abattus (deux Me-109 et deux Me-110, d'autres sont endommagés) sur les quarante-quatres engagés et des dégâts limités sur les cibles visées.


Vickers Wellington B. Mark X en vol

Ces lourdes pertes sont un choc pour les aviateurs qui doivent commencer à se demander si la théorie de Douhet est bien valable. Les britanniques répondront non et basculeront progressivement vers le bombardement nocturne jugé moins risqué. En attendant les usines et les lignes de communication seront privilégiées par rapport aux premières cibles visées.

Sur le plan plus technique ces pertes s'explique par les limitations de l'armement défensif des Wellington qui pouvaient se défendre des menaces venant par l'arrière et par devant mais étant vulnérables face aux attaques venant du dessus ou latéralement.

Déjà à cette époque les limitations de l'armement défensif fixe des bombardiers sautait aux yeux et que sans une escorte de chasse, les bombardiers étaient vulnérables. Hélas les américains vont longtemps persister à envoyer leurs B-17 et B-24 au dessus de l'Allemagne sans escorte de chasse (NdA pour être intellectuellement honnête les chasseurs n'avaient pas le rayon d'action nécessaire ce qui explique surement cela)


Vickers Wellington B. Mark IV

Le 2 avril 1940, deux squadrons du N°3 Group sont transférés temporairement au Coastal Command pour opérer au dessus de la Norvège. Basés désormais dans le nord de l'Ecosse ces Wellington vont mener dans la nuit du 11 au 12 avril un raid nocturne contre l'aérodrome de Solna près de Stavanger. C'est la première fois que le Wellington bombarde une cible terrestre !

Dans la nuit du 17 au 18 mai 1940, six Wellington bombardent des usines ferroviaires près de Cologne. Ils s'ent tirent sans perte.

Dans la nuit du 15 au 15 août 1940 un Vickers Wellington en mission de bombardement sur Milan est abattu par la DCA transalpine.

Dans la nuit du 24 au 25 août 1940 les britanniques attaquent pour la première fois la capitale allemande Berlin. Le Vickers Wellington participe à ce raid qui voit l'engagement de 95 appareils contre l'aéroport de Tempelhof et de 81 contre Siemenstardt. Si les dégâts sont limités en revanche sur le plan politique, l'impact est terrible.

Piqué au vif Hitler ordonne des raids de représailles sur Londres au détriment de l'assaut sur les aérodromes qui mettaient le Fighter Command au supplice.

Dans les nuits du 20 au 21 et du 24 au 25 octobre 1940 les Vickers Wellington bombardent Hambourg.

Dans la nuit du 17 au 18 février 1942, dix Vickers Wellington et trois Short Stirling bombardent Edem, Hambourg, Kessel et Aachen.

Le 17 mars 1942 un Vickers Wellington ne pouvant frapper la ville d'Essen largue ses bombes quelque part sur la Rhur. Les raids prévus les 18,19 et 21 mars 1942 sont abandonnés en raison du mauvais temps.

Dans la nuit du 31 mars au 1er avril 1942, quatre Vickers Wellington sont envoyés sur Essen pour une mission dee bombardement mais seulement deux larguent leurs projectiles pour des résultats là encore très decevants.

Dans la nuit du 10 au 11 avril 1942 254 bombardiers britanniques prennent à nouveau la ville d'Essen pour cible. Parmi eux on trouve 167 Vickers Wellington, sept d'entre-eux ne revenant pas à leur aérodrome.

Stuttgart est également une cible pour les bimoteurs Vickers. Les Wellington participent ainsi à un premier raid dans la nuit du 4 au 5 mai 1942 représentant plus de la moitié des appareils engagés (69 sur 121). Ils remette ça la nuit suivante avec 49 sur 77 appareils mis en œuvre.

Leur part décroit par la suite. C'est ainsi que dans la nuit du 21 au 22 novembre les Wellington ne représentent que 59 appareils sur 222 et que dans la nuit du 14 au 15 avril 1943 ils ne sont plus que 146 sur 462.

Le 30 mai 1942 les britanniques mènent le premier raid dit de 1000 avions sur Cologne, un raid essentiellement de propagande qui à vu l'engagement d'unités du Coastal Command et même des unités d'entrainement !

Sur les 1046 appareils effectivement engagés dans l'opération MILLENIUM 602 sont des Wellington, appareils issus du N°1 Group(156 appareils), du N°3 Group (134 appareils), du N°4 Group (9 appareils), du N°91 Group (Operational Training Group) (236 appareils), du N°92 Group (Opérational Training Group) (63 appareils) et du Flying Training Command (quatre appareils). 43 appareils sont perdus au total (NdA j'ignore les pertes spécifiques au Wellington).

Dans la nuit du 5 au 6 mars 1943, 442 appareils sont envoyés sur la ville rhénane d'Essen. Quatre Wellington sont perdus.

Dans la nuit du 26 au 27 juillet 1943, 787 bombardiers britanniques sont engagés dans l'opération GOMORRAH, un bombardement massif sur Hambourg. Parmi on trouve 74 Wellington. Ce raid à des conséquences épouvantables, la première «tempête de feu» qui provoque la mort de 18474 habitants, beaucoup étant asphyxiés dans les abris.

Dans la nuit du 18 au 19 novembre 1943 un nouveau raid à lieu sur Berlin. 990 appareils sont engagés mais signe des temps seulement 23 Wellington qui peu à peu à cédé la place aux Lancaster et autres Halifax. Ce raid voit le largage de 1600 tonnes de bombes.

Le Vickers Wellington va de plus en plus être utilisé pour des missions d'appui et de diversion. C'est le cas durant ce dernier raid où seize autres appareils sont engagés pour mener des missions de mouillage de mines dans une vaste zone entre le Texel (Pays-Bas) et Saint-Nazaire.

Dans la nuit du 24 au 25 novembre 1943 six De Havilland Mosquito et neuf Vickers Wellington sont utilisés pour des missions de largage de tracts au dessus de la France occupée.

Dans la nuit du 30 novembre au 1er décembre 1943, des Wellington sont utilisés en mission de brouillage radio (Radio Counter-Measures RCM) lors d'un raid sur Berlin pendant que quinze autres largues des mines dans un espace fort réduit entre Brest et Bayonne.

Ces missions RCM sont menées à nouveau dans la nuit du 5 au 6 décembre, du 9 au 10 décembre, du 11 au 12 décembre.

Dans la nuit du 19 au 20 décembre 1943 des Vickers Wellington mènent un raid au dessus de la France occupée.



Vickers Wellington du N°99 Squadron RAF

En 1942 les Vickers Wellington des squadrons 99 et 215 sont envoyés en Inde pour opérer sur le théâtre d'opération chinois et birman. Ces appareils seront remplacés à partir de 1944 par des Consolidated Liberator.

La patrouille maritime ou une nouvelle carrière pour le Vickers Wellington

Vickers Wellington GR Mark VIII

Avec l'arrivée des Halifax et des Lancaster, le Vickers Wellington est peu à peu déclassé sur le front occidental. Il participe certes aux premiers raids massifs sur l'Allemagne (notamment le premier raid de 1000 avions sur Cologne) mais peu à peu le bimoteur cède la place aux massifs quadrimoteurs.

Ce n'est pas totalement la fin de sa carrière de bombardier mais elle va passer davantage sur des fronts dits périphérique ou du moins extra-européens.

Il va poursuivre la guerre en Europe mais davantage au dessus des flots en traquant la navigation allemande, en traquant les U-Boot et en couvrant les convois. Le 6 juillet 1942 le premier navire à été coulé par un Wellington.



Le principal théâtre d'opérations est le Golfe de Gascogne ou pour les anglais Bay of Biscaye une vaste étendue d'eau entre la Bretagne et l'Espagne.

Cette zone devint capitale pour la sécurité maritime du Royaume-Uni suite à la défaite de la France qui offrit clés en main des ports bien placés à l'Allemagne que ce soit Brest, Lorient, Saint-Nazaire, La Pallice (extension du port de La Rochelle) et Bordeaux.


Un forceur de blocus

Ces ports furent utilisés pour récupérer les marchandises apportées par les forceurs de blocus, par les unités de surface lancés tels des enfants perdus dans une très incertaine guerre e de course mais aussi et surtout par les sous-marins qui s'évitaient un pénible et périlleux détour autour des îles britanniques.


Lorient et Saint-Nazaire


Les ports sus-nommés furent bientôt défigurés par des gigantesques bunkers de béton pour protéger des bombardements aériens les torpilleurs submersibles de l'U-Bootwaffe. Ces constructions jouèrent parfaitement leur rôle.

Par exemple à Lorient, la ville fût anéantie mais la base de sous-marine de Kéroman resta opérationnelle jusqu'au bout.

Dès le début les britanniques tentèrent de contrôler cette sorte de «mer intérieure» mais n'en possédaient pas les moyens faute d'avions suffisamment nombreux et efficaces.

Il faudra attendre pour cela 1942 pour que des appareils aussi variés que le Vickers Wellington, l'Armstrong Whitwhorth Whitley, le Short Sunderland ou encore le Bristol Beaufighter ne commencent à silloner le Golfe de Gascogne obligeant les U-Boot à prendre des mesures qui réduisirent progressivement leur efficacité opérationnelle.


Antennes du radar ASV et projecteur Leight-Light


Progressivement de nouveaux capteurs, de nouveaux équipements augmentèrent l'efficacité des avions notamment la combinaison radar ASV/projecteur Leight-Light.

Les allemands tentèrent naturellement de riposter en renforçant leurs moyens de reconnaissance et de chasse mais l'efficacité ne fût pas celle escomptée en raison d'une coopération calamiteuse entre la marine et l'armée de l'air.


Junkers Ju-88C

En 1943 les sous-marins naviguaient en meute dans le Golfe de Gascogne sous la protection de chasseurs bimoteurs Junkers Ju-88C pour échapper aux avions du Coastal Command. Cela généra de nombreux combats aériens au dessus de cette zone.

Le Golfe de Gascogne fût également l'occasion de voir les allemands déployer les premières armes air-surface guidées depuis des Dornier Do-217 pour frapper des navires britanniques de plus en plus nombreux.


Henschel Hs-293 largué par un Heinkel He-111

Néanmoins à partir de l'été 1943 les allemands ont définitivement perdu l'initiative dans le Golfe de Gascogne. Peu à peu ce ne sera qu'une lente agonie pour les sous-marins allemands.


Vickers Wellington Mark XII

Résultat quand le 6 juin 1944 les alliés débarqueront en Normandie, aucun U-Boot ne tenta de s'approcher de la flotte d'invasion qui plus est solidement protégée par un solide dispositif ASM.

Paradoxalement en 1944 des Vickers Wellington du Coastal Command seront envoyés comme bombardiers en Grèce pour soutenir le gouvernement royal grec contre les communistes dans le cadre de la guerre civile grecque.


Vickers Wellington Mark XIII


Outre l'Atlantique, l'Océan Indien va voir l'engagement de Vickers Wellington du Coastal Command pour des missions de patrouille maritime et d'assaut vers la mer, les appareils engagés étant issus des Squadrons 36 et 203.

L'Atlantique Sud va voir l'engagement de Vickers Wellington de patrouille maritime mais ces unités n'étaient pas britanniques mais sud-africaines (Squadron 26) et françaises (Squadron 344), la première opérant essentiellement depuis Tokaradi (Gold Coast actuel Ghana) et Pointe Noire (AEF) alors que la seconde décollait de Dakar (AOF).


Vickers Wellington Mark XIV

Et en détail cela donne quoi ? Vingt-cinq sous-marins allemands ont été envoyés par le fond (A ma connaissance aucun submersible italien ou japonais n'à été coulé par un Vickers Wellington) dans l'Atlantique et en Méditerranée.



Le 6 juillet 1942 le U-502 (type IXC) est victime d'un Vickers Wellington du N°172 Squadron RAF dans le Golfe de Gascogne. C'est la première victoire confirmée du système Leight-Light, un projecteur qui compensait les limitations du radar.


U-372

Le 4 août 1942 le sous-marin U-372 (Type VIIC) est coulé en Méditerranée par un Wellington (unité inconnue) en coopération avec les destroyers et destroyers légers HMS Sikh Zulu Croome Tetcott.

Le 27 septembre 1942, le sous-marin U-165 (type IXC) sombre suite au lancement de six charges de profondeur par un Vickers Wellington du Squadron 311 (Czech), l'appareil endommagé par un U-Boot surpris en surface s'écrasant en essayant de se poser sur la base aérienne de St Eval (Cornouailles).

Le 22 octobre 1942, le U-412, un sous-marin type VIIC est surpris au nord-ouest des îles Feroés par un Wellington du N°179 Squadron RAF qui ne lui laisse aucune chance. Résultat 41 morts et aucun survivant.

Le 19 février 1943 un Vickers Wellington du N°172 Squadron RAF envoie par le fond le U-268 (Type VIIC) et son équipage. Le même jour mais en Méditerranée au nord-est de Benghazi, un autre sous-marin de type VIIC est coulé en l'occurrence le U-562 qui à été victime d'un Wellington du squadron 38, du destroyer HMS Isis et du destroyer léger HMS Hersley. Comme souvent il n'y eut aucun survivant parmi les 49 membres d'équipage.

Le 3 juillet 1943 le U-126 (type IXC) est victime des charges de profondeur d'un  Vickers Wellington du N°172 Squadron RAF et ce au large du Cap Ortegal (Galice). Comme souvent il n'y à aucun survivant (55 morts).

Le 9 juillet 1943, le U-435 (type VIIC) est coulé à l'ouest de Figueira da Foz (Portugal) par un Vickers Wellington du N°179 Squadron RAF. Le même jour dans le Golfe de Gascogne, une unité du même type le U-232 est coulé par un Vickers Wellington.

Le 24 juillet 1943 le U-459, un sous-marin ravitailleur (type XIV) et attaqué au large du Cap Ortegal (Galice) par deux Wellington du N°172 Squadron RAF. Un appareil est abattu (cinq morts et un survivant) et 18 sous-mariniers tués. Il sera achevé par un Vickers Wellington du N°547 Squadron RAF qui sera lui aussi abattu.

Le 29 juillet 1943 c'est le U-614 un sous-marin type VIIC qui est victime d'un Vickers Wellington du N°172 Squadron RAF.

Le 18 août 1943 le sous-marin U-403 (type VIIC) est victime des charges de profondeur d'un Vickers Wellington du N°344 Squadron (French) RAF qui avait décollé de Dakar.

Le 2 septembre 1943 le sous-marin U-340 (type VIIC) s'échoue près de Tanger après avoir reçu un traitement de choc sous la forme des charges de profondeur du sloop HMS Fleetwood, des destroyers HMS Active et Witherington et celle d'un Vickers Wellington du N°179 Squadron RAF. Il y à seulement un mort et 48 rescapés, le navire étant sabordé.

Le 12 septembre 1943, le sous-marin U-617 (type VIIC) est forcé de s'échouer près de Melilla par des Vickers Wellington munis de Leight-Light. L'équipage est interné par les espagnols et l'épave achevée par des Hudson et des Swordfish venus de Gibraltar sans oublier l'artillerie du HMS Hyacinth et du HMAS Wollongom.

Le 21 octobre 1943 au large d'Alger le sous-marin U-431 (type VIIC) est surpris par un Vickers Wellington du N°179 Squadron RAF venu de Gibraltar.

Le 19 novembre 1943 le U-211 (type VIIC) est coulé à l'ouest des Açores par un appareil du N°179 Squadron RAF. Il y à cinquante quatre morts et aucun survivant.

Le 28 novembre 1943 au nord de Madère, un sous-marin type IXC le U-542 est surpris par un Vickers Wellington du N°179 Squadron RAF qui ne laisse aucune chance ni au submersible ni à son équipage (56 morts).

Le 13 janvier 1944, le U-231 (Type VIIC) est gravement endommagé par un Vickers Wellington du N°172 Squadron RAF. Le navire est sabordé ce qui sauve la vie de la majorité de l'équipage (7 morts 47 survivants).

Le 30 janvier 1944, le U-364 (Type VIIC) est coulé par un Vickers Wellington du N°172 Squadron RAF, l'appareil étant abattu.

Le 11 février 1944, le U-283 (Type VIIC) est coulé par un Wellington du N°407 Squadron RCAF. Il y à cinquante-quatre morts et aucun survivant.

Le 13 mars 1944 le U-575, un sous-marin type VIIC est coulé par l'action combinée de navires de surface (frégate HMCS Prince Rupert destroyer USS Hobson destroyer d'escorte Haverfield) et d'avions en l'occurence un Wellington du N°172 Squadron RAF, de deux B-17 des squadrons 206 et 208 un Grumman TBF Avenger embarqué sur le porte-avions d'escorte USS Bogue (CVE-9).

Le 4 mai 1944, le U-846 (type IXC) est victime des charges de profondeur lancées par un Vickers Wellington du N°407 Squadron RCAF.

Le 17 mai 1944 le U-616 achève brutalement sa carrière opérationnelle entamée le 2 avril 1942. Il est coulé en Méditerranée par les charges de profondeur des destroyers américains Nields Gleaves Ellyson Macomb Emmons et un Wellington du N°36 Squadron RAF.

Le 19 mai 1944, le sous-marin U-960 (type VIIC) est victime au large d'Alger d'un traitement de choc délivré de cinq destroyers (Benson Ludlow Madison Nilblack Woolsey) aidé par les Vickers Wellington du N°36 Squadron RAF ainsi qu'un Lockheed Ventura du N°500 Squadron RAF ce qui oblige le sous-marin à faire surface. Il doit être sabordé. Le bilan est de 31 morts et de 20 survivants.

Le 2 avril 1945 le U-381 (type VIIC) est coulé par un Vickers Wellington du N°304 Polish Bomber Squadron alors qu'il naviguait au sud-ouest de l'Irlande. Il y à 41 morts et aucun survivant.

Autres missions

Outre le bombardement et la lutte ASM, le Vickers Wellington va mener d'autres missions davantage liées à la guerre électronique et aux missions support.


Vickers Wellington DWI


La première c'est le dragage des mines magnétiques. Les Vickers Wellington DWI (Detonation Without Impact détonation sans impact direct) disposaient d'un disque de métal de 15m dans lequel on faisait passer un courant électromagnétique qui provoquait l'explosion des mines magnétiques.


Vickers Wellington Mark Ic équipé du système ACI (Air Control of Interception)

En 1944 un Vickers Wellington B. Mk XIV est utilisé pour guider des intercepteurs face aux Heinkel He-111 modifiés pour lancer des V-1. Cet ancêtre des AWACS dirigeait les Bristol Beaufighter et les De Havilland Mosquito sur les appareils à abattre avant le lancement de ces armes. Ce système resta à l'état expérimental, aucune interception réelle n'ayant eu lieu avant la fin des opérations par les allemands.

Comme beaucoup de bombardiers déclassés le Vickers Wellington aurait pu être utilisé comme remorqueur de planeurs. Seulement voilà la traction avait un impact négatif sur la structure du bimoteur ce qui explique que les essais menés n'ont pas débouché sur une utilisation pérenne.

Même chose pour le remorquage de....Spitfire par des Wellington. A une époque où l'île-forteresse était menacée par les germano-italiens les britanniques qui peinaient à envoyer des chasseurs modernes sur place imaginèrent convoyer des Supermarine Spitfire en les remorquant depuis Gibraltar (!) par des Wellington. A ma connaissance cela s'est limité à une timide expérimentation.

Unités équipées

Avant-propos

Dans cette partie je vais parler des différentes unités équipées de Vickers Wellington. Je parlerai de ce qui se passe avant et de ce qui se passe après. Quand l'unité connait une histoire à éclipse, je me concentrerai sur la période où opère le Wellington.

RAF (1) Bomber Command

N°9 Squadron (RAF)


Cette unité à connu une histoire à éclipse puisqu'elle à été active du 8 décembre 1914 au 22 mars 1915, du 1er avril 1915 au 1er avril 1918 (RFC), du 1er avril 1918 au 31 décembre 1919, du 1er avril 1924 au 13 juillet 1961, du 1er mars 1962 au 29 avril 1982, du 1er juin 1982 au 14 mars 2019 et depuis le 1er avril 2019.


Vickers Wellington Mark I

Quand l'unité est réactivée le 1er avril 1924, elle vola sur de vénérables Vickers Vimy qui sont remplacés en 1924 par des Vickers Virginia complétés par la suite par des Vickers Victoria. En 1936 ils sont remplacés par des Handley-Page Heyford.

Le 31 janvier 1939 l'unité commence sa transformation sur Vickers Wellington, l'unité opérationnelle en avril opérant sur cet appareils jusqu'en septembre 1942 quand des Lancaster vont remplacer les Wellington.

Plus précisément le 9ème escadre à utilisé des Mark I de janvier à décembre 1939, des Mark IA de septembre 1939 à septembre 1940, des Mark IC de février 1940 à octobre 1941 et de mai à juin 1942, des Mark II de mars à août 1941 et des Mark III de juillet 1941 à août 1942.

NdA Je n'ai pas l'information mais il est probable que les différents modèles ont cohabité au sein de l'unité.

N°12 Squadron RAF


Cette unité à été active du 14 février 1915 au 1er avril 1918 (RFC), du 1er avril 1918 au 27 juillet 1922, du 1er avril 1923 au 13 juillet 1961, du 1er juillet 1962 au 31 décembre 1967, du 1er octobre 1969 au 31 mars 2014, du 9 janvier 2015 au 14 février 2018 et depuis le 24 juillet 2018.

Quand elle est réactivée en 1924, l'unité vole sur des De Havilland DH.9A mais pour peu de temps car ils sont rapidement remplacés par des Fairey Fawn qui eux même cèdent la place à des Fairey Fox en 1926.

En 1931 l'unité est transformée sur Hawker Hart qui cèdent la place cinq ans plus tard aux Hawker Hind.

En 1938 l'unité reçoit des Fairey Battle avec lesquels elle va combattre en France durant la Campagne de France.

En novembre 1940 l'unité est transformée sur Vickers Wellington, le squadron utilisant des Mk II et des Mk III. En 1942 comme beaucoup d'unités de Wellington, elle est transformée sur Avro Lancaster.

N°14 Squadron RAF


Ce squadron de bombardement est actif du 3 février 1915 au 4 février 1919, du 1er avril 1920 au 1er juin 1945, du 1er juin 1945 au 31 mars 1946, du 1er avril 1946 au 17 décembre 1962, du 17 décembre 1962 au 30 juin 1970, du 30 juin 1970 au 1er juin 2011 et depuis le 14 octobre 2011.

Quand l'unité est réactivée le 1er avril 1920 _this is not a joke_ elle l'est pas rénumérotation du N°111 Squadron avec pour équipement des Bristol Fighters. Opérant en Palestine et en Transjordanie, elle reçoit des Airco DH.9 entre juin 1924 et janvier 1926.

Le Fairey IIIF remplace les Airco en novembre 1929 qui eux même cèdent la place aux Fairey Gordon en septembre 1932.

En mars 1938, le Vickers Wellesley remplace les Gordon et c'est avec cet appareil que l'unité va opérer en Afrique d'abord depuis l'Egypte puis depuis la Jordanie et enfin depuis Port Soudan pour attaquer les colonies italiennes d'Afrique Orientale. Un Supermarine Walrus arrive en juillet 1940 pour mener des missions de surveillance maritime.

En septembre 1940 l'unité est transformée sur Bristol Blenheim qui eux même vont céder la place au Martin Marauder en août 1942.

Transférée au Coastal Command le 24 octobre 1944, l'unité reçoit des Vickers Wellington B. Mark XIV. L'unité estt dissoute le 1er juin 1945.

N°15 Squadron RAF


Cette unité à été active du 1er mars 1915 au 1er avril 1918 (RFC), du 1er avril 1918 au 31 décembre 1919, du 24 mars 1924 au 15 avril 1957, du 1er septembre 1958 au 31 octobre 1964, du 1er octobre 1970 au 1er juillet 1983, du 1er septembre 1983 au 18 décembre 1991, du 1er avril 1992 au 31 mars 2017.

De 1924 à 1934 l'unité sert d'unité d'essais pour les nouveaux appareils avant de redevenir une unité de combat avec des Hawker Hart. Ce dernier est remplacé par des Hawker Hind pour permettre à l'unité de patienter en attendant l'arrivée de Fairey Battle qui est effective en 1938.

C'est avec ce monoplan vite déclassé que l'unité participe à la Campagne de France au sein de l'Advanced Air Strike Force (AASF) destinée à soutenir le Corps Expéditionnaire Britannique déployé sur le continent.

Après la défaite de la France l'unité est reconstituée sur Bristol Blenheim mais cet appareil est vite remplacé par le Vickers Wellington avec lequel l'unité va voler de novembre 1940 à mai 1941. Elle sera alors transformée sur Short Stirling que l'unité utilisera jusqu'en 1943 quand l'Avro Lancaster le supplante.

N°36 Squadron RAF


Cette unité est active et opérationnelle du 18 mars 1916 au 31 mars 1918 (RFC), du 1er avril 1918 au 13 juin 1919, du 1er octobre 1928 au 8 mars 1942, du 22 octobre 1942 au 4 juin 1945, du 1er octobre 1946 au 15 octobre 1947, du 1er juillet 1953 au 28 février 1957 et du 1er septembre 1958 au 3 novembre 1975.

L'unité renait le 1er octobre 1928 par rénumérotation du Coastal Defence Torpedo Flight qui vole sur Hawker Horsley. En 1930 l'unité rallie Singapour pour augmenter les défenses du «Gibraltar de l'Extrême-Orient» et ne 1935 reçoit des Vickers Vildebeest.

C'est avec cet appareil que l'unité va combattre le Japon avec des résultats facile à imaginer. L'unité est dissoute de facto le 7 mars 1942.

Elle est recrée le 22 octobre 1942 à Thanyavur (Inde) et reçoit des Vickers Wellington en décembre pour mener des missions de patrouille anti-sous-marine au large de Madras. Elle mène sa première mission de couverture de convois le 13 janvier 1943 er rallie l'Algérie en juin 1943.

Après avoir coulé plusieurs U-Boot comme nous l'avons vu, l'unité rentre en Grande-Bretagne en septembre 1944, combattant donc en Europe jusqu'à la fin du conflit.

N°37 Squadron RAF

Vickers Wellington Mark IC du N°37 Squadron

Cette unité est active en avril/mai 1916, du 15 septembre 1916 au 1er juillet 1919, du 26 avril 1937 au 31 mars 1946, du 15 avril 1946 au 1er avril 1947, du 14 septembre 1947 au 7 septembre 1967.

Recréée en avril 1937 avec un noyau fournit par le N°214 Squadron RAF, l'unité vole d'abord sur Handley-Page Harrow mais ces derniers sont vite remplacés par des Vickers Wellington (mai 1939).

Opérationnelle avec cette nouvelle monture juste au moment où éclate la seconde guerre mondiale, l'unité subit de lourdes pertes lors des premières missions de bombardement menées sur l'Allemagne.

En novembre 1940 l'unité rallie le Moyen-Orient pour combattre en Afrique du Nord mais aussi en Grèce puis à nouveau en Afrique du Nord. Le squadron est déployé en Italie en décembre 1943.

Le N°37 Squadron RAF réalise sa dernière mission sur Vickers Wellington le 13 décembre 1944 puis est transformée sur Consolidated Liberator.

N°38 Squadron RAF


Cette unité est opérationnelle de juillet 1916 à juillet 1919 et de septembre 1935 à mars 1967. Elle est recréée sur Handley-Page Heyford sur la base aérienne de Mildenhall. Elle reçoit des Fairey Hendon en novembre 1936 qui cèdent la place en décembre 1938 au Vickers Wellington.

L'unité qui dépend du N°3 Group va opérer au dessus de l'Allemagne et de la France. En novembre 1940 le squadron rallie la Méditerranée pour opérer en Afrique du Nord et dans les Balkans.

De janvier 1943 à décembre 1944 l'unité va utiliser des Vickers Wellington B. Mark VII munis d'un radar ASV pour mener des missions d'assaut aéromaritime.

A la fin 1944 cette unité retrouve la Grèce pour soutenir les royalistes dans la guerre civile contre les communistes.

En janvier 1945 elle reçoit des B.Mark XIV pour mener à nouveau des missions aéromaritimes. En juillet 1945 les Wellington sont remplacés par des Vickers Warwick qui eux même céderont la place à des Avro Lancaster en 1946.

N°40 Squadron RAF


Cette unité est opérationnelle du 26 février 1916 au 4 juillet 1919, du 1er avril 1931 au 1er avril 1947, du 1er décembre 1947 au 15 mars 1950 et du 28 décembre 1953 au 1er février 1957.

Reformé à RAF Upper Heyford avec des Fairey Gordon, l'unité reçoit des Hawker Hart en novembre 1935, l'unité est à l'origine de la recréation du N°104 Squadron en janvier 1936.

En mars 1936 les Hawker Hind remplacent les Hawker Hart.

Le 1er mai 1936 il intègre le N°1 Group et le Bomber Command. En juillet 1938 les Hind sont remplacés par des Fairey Battle plus modernes.

Déployé en septembre/octobre 1939 en France, l'unité rallie la Grande-Bretagne en décembre pour être transformée sur Bristol Blenheim Mk IV. C'est avec cet appareil que l'unité va combattre au dessus de la France.

Le 1er novembre 1940, les N°15 et N°40 Squadron intègrent le N°3 Group remplaçant les N°37 et N°38 Group envoyés au Moyen-Orient. Ils sont transformés sur Vickers Wellington au même moment.

En octobre 1941, l'unité rallie Malte puis l'Egypte en février 1942. En février 1943 les B.Mark I sont remplacés par des B.Mark III. Déployée en Italie en décembre 1943, l'unité combat au dessus de l'Italie et des Balkans et ce jusqu'en mars 1945 quand le Consolidated Liberator remplace le Wellington. Ce sera le retour en Egypte en octobre 1945 et l'arrivée de l'Avro Lancaster en janvier 1946.

N°57 Squadron RAF


Cette unité est activée du 8 juin 1916 au 1er avril 1918 (RFC), du 1er avril 1918 au 31 décembre 1919, du 20 octobre 1931 au 25 novembre 1945, du 26 novembre 1945 au 9 décembre 1957, du 1er janvier 1959 au 30 juin 1986, du 1er juillet 1992 au 14 mars 2002 et depuis le 1er octobre 2008.

Quand l'unité est réactivée en 1931 l'unité vole sur Hawker Hart qui sont remplacés en mars 1936 par des Hawker Hind. L'unité intègre en mai 1936 le N°1 Group.

En mars 1938 les Bristol Blenheim remplacent les Hind. L'unité est transférée au N°2 Group en janvier 1939, s'entrainant aussi bien au bombardement qu'à l'assaut aéromaritime. Envoyé en France au sein de l'AASF, l'unité va participer à la Campagne de France.
De novembre 1940 à septembre 1942 l'unité va voler sur Vickers Wellington avant d'être transformée sur Avro Lancaster.

N°69 Squadron RAF


Cette unité est opérationnelle du 10 janvier 1941 au 6 août 1947 et du 1er octobre 1954 au 1er juillet 1958.


Vickers Wellington Mark XIII

L'unité est recrée à Malte avec des bombardiers bimoteurs américains Martin Maryland. En mai 1942 des Baltimore et des Spitfire complètent l'unité. L'unité rentre en Grande-Bretagne en avril 1944 et c'est à cette époque que le Vickers Wellington arrive sous la forme de B.Mark XIII. L'unité va combattre en France et en Belgique.

N°70 Squadron RAF


Cette unité à été opérationnelle du 22 avril 1916 au 2 janvier 1920, du 1er février 1920 au 31 mars 1946, du 15 avril 1946 au 1er avril 1947, du 1er mai 1948 au 8 septembre 2010 et depuis le 1er octobre 2014.

Cette unité est recrée le 1er février 1920 par rénumérotation du N°58 Squadron RAF. L'unité vole sur Vickers Vimy qui sont remplacés par des Vickers Vernon dès le moins de décembre 1921 puis des Victoria en 1926. Les Vickers Valentia arrivent en novembre 1934. Cette unité s'est illustrée de décembre 1928 à janvier 1929 en réalisant le premier pont aérien d'évacuation de civils depuis Kaboul.

De retour en Egypte en août 1939, l'unité opère contre l'Italie avec ses Vickers Wellington. Elle opère en Grèce et en Syrie contre les forces de Vichy. Après avoir soutenu la 8ème Armée, l'unité est déployée à partir de décembre 1943 en Italie, bombardant la péninsule italique mais aussi les Balkans. En octobre 1945 le Liberator à remplacé le Wellington.

N°75 Squadron (RNZAF)


Cette unité de la Royal New Zealand Air Force (RNZAF) à été opérationnelle du 1er octobre 1946 au 13 décembre 2001 date à laquelle Auckland renonce à disposer d'une force d'avions de combat, les A-4 Skyhawk étant les derniers avions de combat kiwis, les F-16 n'ayant finalement jamais été livrés.

Pourquoi diable parler de cette unité ? Tout simplement parce que cette unité à pour origine une unité de la RAF.

Le N°75 Squadron est opérationnel du 1er octobre 1916 à juin 1919 avant d'être recréé le 15 mars 1937 depuis un flight du N°215 Squadron RAF. Il vole d'abord sur Vickers Virginia et Avro Anson puis sur Handley-Page Harrows avant qu'en 1939 l'Avro Anson ne soit le seul appareil utilisé.


Vickers Wellington Mark I

La seconde guerre mondiale bouleverse le destin de l'unité. A l'époque la Nouvelle-Zélande avait commandé 30 Vickers Wellington pour remplacer ses Vickers Vildebeest.

Elle propose à Londres de les mettre à disposition avec les pilotes en formation dans le cadre de la «solidarité impériale». Le N°75 (New Zealandd) Squadron RAF est opérationnel le 4 avril 1940.

L'unité va utiliser des Wellington puis des Short Stirling, des Avro Lancaster et enfin des Avro Lincoln avec lesquels le squadron aurait du combattre le Japon au sein de la Tiger Force. L'unité sera transférée à la Nouvelle-Zélande à l'automne 1946.

N°99 Squadron RAF


Cette unité à été active du 15 août 1917 au 1er avril 1918 (RFC), du 1er avril 1918 au 1er avril 1920, du 1er avril 1924 au 15 novembre 1945, du 17 novembre 1945 au 6 janvier 1976 et depuis novembre 2000.

Recréée en avril 1924 avec le Vickers Vimy, l'unité reçoit au mois de mai des Avro Aldershot puis en 1925 des Handley-Page Hyderabads, des Handley-Page Hinaidis en 1929 et enfin en novembre 1933 des Handley-Page Heyford.


Soute à bombes ouverte pour ce Vickers Wellington B. Mark X de l'unité

En octobre 1938 le squadron reçoit des Vickers Wellington. A noter que ce squadron à été à l'origine de la recréation des N°38 et N°149 Squadron. L'unité va opérer au dessus de l'Allemagne avant de rallier l'Inde en février 1942 pour combattre les japonais. L'unité va combattre en Asie jusqu'à la fin de la guerre.

N°101 Squadron RAF


Cette unité est opérationnelle du 12 juillet 1917 au 31 décembre 1919, du 21 mars 1928 au 1er février 1957, du 15 octobre 1957 au 4 août 1982 et depuis le 1er mai 1984.

L'unité est réactivée avec des Boulton-Paul Sidestrand qui sont remplacés en 1938 par des Bristol Blenheim. En 1941 le Blenheim cède la place aux Vickers Wellington (Mk Ic d'avril 1941 à février 1942 et Mk III de février  à octobre 1942) qui vont être utilisés jusqu'à l'arrivée au sein du squadron 101 des Avro Lancaster.

N°103 Squadron RAF


Cette unité à été opérationnelle du 1er septembre 1917 au 1er octobre 1919, du 10 août 1936 au 26 novembre 1945, du 30 novembre 1954 au 1er août 1956, du 1er août 1959 au 31 juillet 1963, du 1er août 1963 au 31 juillet 1975.

Cette unité est réactivée en août 1936 avec des Hawlker Hind qui vont équiper l'unité jusqu'en juillet 1938 quand arrive le Fairey Battle. C'est avec cet appareil que l'unité va opérer au sein de l'AASF en France.

Après notre déroute l'unité repliée en Grande-Bretagne va être transformée sur Vickers Wellington B.Mk Ic. Ces appareils vont être employés au dessus de l'Allemagne jusqu'en juillet 1942 quand l'unité est transformée sur Handley-Page Halifax qui céderont la place dès octobre 1942 au Lancaster.

N°104 Squadron RAF


Cette unité est active du 4 septembre 1917 au 31 juin 1919, du 7 janvier 1936 au 8 avril 1940, du 1er avril 1941 au 1er avril 1947, du 15 mars 1955 au 1er août 1956 et du 22 juillet 1959 au 24 mai 1963.


Vickers Wellington B. Mark II de l'unité

Elle reçoit des Vickers Wellington dès sa recréation. Opérationnelle en mai 1941, l'unité envoie un détachement à Malte en octobre 1941, ce détachement ralliant l'Egypte en janvier 1942. Si ce détachement devient le N°104 Squadron, la partie restée en Grande-Bretagne devient le N°158 Squadron RAF.

L'unité va opérer en Tunisie et en Italie, arrivant dans la péninsule italique en décembre 1943. Le Liberator remplace le Wellington en février 1945. L'unité retourne en Egypte en novembre 1945 où elle va remplacer ses B-24 par des Avro Lancaster.

N°108 Squadron RAF


Cette unité est opérationnelle de novembre 1917 à juillet 1919 et de janvier 1937 à mars 1945.

Recréée avec des Bristol Blenheim, l'unité devient le N°6 Group Training Squadron le 31 août 1939 a avant d'être absorbée au sein de la N°13 OTU en avril 1940, les Blenheim de l'unité se retrouvant en Finlande.

L'unité un temps en sommeil est réactivée le 1er août 1941 avec des Vickers Wellington, l'unité étant opérationnelle en septembre 1941. En novembre 1942, l'unité reçoit des Liberator qui vont cohabiter avec les Wellington jusqu'en juin 1942.

L'unité est à nouveau dissoute le 22 décembre 1942 mais recréée le 15 mars 1943 mais comme unité de chasse de nuit ce qui sort clairement du cadre de cet article.

N°109 Squadron RAF


Cette unité est opérationnelle du 1er novembre 1917 au 19 août 1918 puis du 10 décembre 1940 au 30 septembre 1945 et du 1er novembre 1945 au 1er février 1957.


Vickers Wellington Mark IC

Elle est réactivée depuis la Wireless Intelligence Devellopement Unit, une unité de guerre et de recherche électronique. Différents avions sont utilisés dont des Vickers Wellington Mk I et Mk Ic.

N°115 Squadron RAF


Cette unité est opérationnelle du 1er décembre 1917 au 1er avril 1918 (RFC), du 1er avril 1918 au 18 octobre 1919, du 15 juin 1937 au 1er mars 1950, du 13 juin 1950 au 1er juin 1957, du 21 août 1958 au 1er octobre 1993 et depuis le 1er octobre 2008.

Cette unité est recréée depuis le Flight B du N°38 Squadron avec des Fairey Hendon puis des Handley-Page Harrow. En mai 1939 l'unité reçoit des Vickers Wellington et au printemps 1940 durant les combats de Norvège, elle est prêtée au Coastal Command et entre dans l'histoire comme étant la première unité de bombardement britannique à mener un bombardement vers la terre en visant l'aérodrome de Solna près de Stavanger.

En 1942 l'unité bombarde l'Allemagne (Brême, Stuttgart, Francfort, Munich), l'Italie (Turin) et mène des missions de mouillage de mines au large du Havre, de Brest, de Saint-Nazaire, de Brest et dans le Golfe de Gascogne.

En mars 1943, l'unité est transformée sur Avro Lancaster.

N°142 Squadron RAF


Cette unité est active du 2 février 1918 au 1er février 1920 (RFC puis RAF), du 1er juin 1934 au 5 octobre 1944, du 25 octobre 1944 au 28 septembre 1945, du 1er février au 1er avril 1959 et du 22 juillet 1959 au 24 mai 1963.

Au moment de sa réactivation en juin 1934, l'unité vole sur Hawker Hart et Hawker Hind. En septembre 1939 quand le second conflit mondial éclate, l'unité vole sur des monoplans Fairey Battle avec lesquels elle va opérer au sein de l'Advanced Air Strike Force (AASF).

En novembre 1940 l'unité est convertie sur Vickers Wellington pour mener des opérations au dessus de la France et de l'Allemagne. Déployée en Afrique du Nord en décembre 1942, elle va combattre en Afrique du Nord et en Italie.

Le squadron est dissous le 5 octobre 1944 et reconstitué vingt jours plus tard en Grande-Bretagne sur Mosquito mais ceci est une autre histoire.

N°148 Squadron RAF


Cette unité est opérationnelle en 1918/1919, entre 1937 et 1940, en 1940, entre 1940 et 1942, entre 1943 et 1946, entre 1946 et 1955 et entre 1956 et 1965.

Cette unité est recréée le 7 juin 1937 avec des Hawker Audax et des Vickers Wellington. Elle disparaît le 8 avril 1940 au sein de la N°15 OTU.

N°149 Squadron RAF


Cette unité est opérationnelle du 3 mars 1918 au 1er août 1919, du 12 avril 1937 au 1er mars 1950 et du 14 août 1950 au 31 août 1956.

Recréé à partir du Flight B du N°99 Squadron le 12 avril 1937 et dépendant du N°3 Group RAF, elle vole d'abord sur Handley-Page Heyford, recevant des Vickers Wellington en janvier 1939, l'unité utilisant des Mark I, Mark IA et Mark Ic. L'unité sera transformée sur Short Stirling en novembre 1941.

N°150 Squadron


Cette unité est active en 1918/1919, entre 1938 et 1945 et entre 1959 et 1963.

L'unité vole sur Fairey Battle au sein de l'AASF. Après de lourdes pertes l'unité est évacuée vers la Grande-Bretagne le 20 mai 1940. Elle ne reçoit ses Vickers Wellington qu'en octobre 1940 pour mener des raids sur l'Allemagne et la France.


Vickers Wellington B. Mark X

Envoyé en Méditerranée en décembre 1942, il est basé à Blida (Algérie) pour frapper la Tunisie et la Sardaigne. Envoyé en Tunisie en mai 1943 puis en Italie en décembre 1943, le squadron y opérant jusqu'à sa dissolution en octobre 1944. Il sera reconstitué en décembre 1944 en Grande-Bretagne avec des Avro Lancaster.

N°156 Squadron


Cette unité est opérationnelle du 12  octobre  1918 au 9 décembre 1918, du 14 février 1942 au 25 septembre 1945.

L'unité est recréée en 1942  à partir du home echelon du N°40 Squadron. Dépendant du N°3 Group RAF, l'unité vole sur Vickers Wellington, étant transféré au N°8 Group en août 1942. C'est le premier escadron d'éclaireurs (Pathinder Squadron) qui va être transformé sur Lancaster en janvier 1943.

N°158 Squadron RAF


Cette unité est active du 9 mai 1918 au 20 novembre 1918 et du 14 février 1942 au 31 décembre 1945.

Elle est recréée par rénumérotation du N°104 Squadron du moins ce qu'il en restait en Grande-Bretagne. Il vole sur Vickers Wellington et bombarde l'Allemagne et l'Europe occupée. L'unité est transformée sur Handley-Page Halifax en juin 1942.

N°162 Squadron RAF


Cette unité est opérationnelle du 1er juin au 4 juillet 1918, du 4 janvier 1942 au 25 septembre 1944 et du 18 décembre 1944 au 14 juillet 1945.

Elle est recréée en Egypte avec une flotte mixte Bristol Blenheim/Vickers Wellington. Elle mène des missions de bombardement et de calibration radio. L'unité est dissoute à l'automne 1944 et reconstituée sur De Havilland Mosquito.

N°166 Squadron RAF


Cette unité de bombardement est active en 1918/1919, entre 1936 et 1940 et entre 1943 et 1945.

Elle est réformée le 1er novembre 1936 à partir du Flight B du N°97 Squadron avec pour monture des Handley-Page Heyford qui sont remplacés par des Armstrong-Whitworth Whitley en juin 1939.

Unité d'entrainement, elle est dissoute le 6 avril 1940, ses moyens étant absorbés par la N°10 Operational Training unit.

Elle est recréée le 27 janvier 1943 avec des surplus issus des N°142 et N°150 Squadron. Elle vole sur des Vickers Wellington B.Mark III et Mark X. Dès septembre 1943 l'unité va voler sur Avro Lancaster.

N°196 Squadron RAF


Cette unité est opérationnelle du 7 novembre 1942 au 16 mars 1946 après avoir existé une première fois du 9 août au 13 novembre 1917 en Egypte.

Dépendant du N°4 Group, les Vickers Wellington Mark III et Mark X vont mener des missions de bombardement et de mouillage de mines. En juillet 1943, l'unité est transformée sur Short Stirling.

N°199 Squadron RAF


Cette unité à été active entre 1917 et 1919, 1942 et 1945, 1951 et 1958. Recréée le 7 novembre 1942, l'unité qui volait sur Vickers Wellington va recevoir dès le mois de février des quadrimoteurs Short Stirling.

N°203 Squadron RAF


Cette unité est active de février 1914 au 21 janvier 1920, de 1929 au 31 décembre 1977 et enfin d'octobre 1996 au 14 septembre 2014.

Lors de sa réactivation en 1929, l'unité est transformée sur hydravions Supermarine Southampton, recevant des Short Singapore juste avant le début du second conflit mondial.

En 1940 l'unité à reçu des Bristol Blenheim pour opérrer au Moyen-Orient depuis l'aérodrome de Bassorah. En 1941 avec ses Bristol Blenheim Mk IV elle est engagée depuis l'Egypte en direction de la Libye et de la Crète, combattant les italiens et les allemands.

En 1942 l'unité est transformée sur Martin Baltimore et engagée en Syrie contre les unités fidèles à Vichy. En 1943 l'unité est envoyée en Inde et transformée sur Vickers Wellington. En novembre 1944 les Wellington sont remplacés par des Consolidated Liberator.

N°214 Squadron RAF


Cette unité est active de 1917 à  1920 et de 1935 à 1977. Elle est reformée le 16 septembre 1935 à partir du B Flight du N°9 Squadron RAF avec des Vickers Virginia Mark X qui sont remplacés par des Vickers Wellington juste au début du second conflit mondial. En 1942 l'unité est transformée sur Short Stirling.


Vickers Wellington B. Mark II

N°215 Squadron RAF


Cette unité est active en 1918/19, entre 1935 et 1940, entre 1940 et 1946, en 1947/48 et entre 1963 et 1967.


Vickers Wellington Mark I

L'unité est recréée temporairement à deux reprises en 1935 mais à chaque fois est absorbée au sein de la N°11 OTU, l'unité volant alors sur Vickers Virginia.

Le squadron est officiellement recréé en décembre 1941 avec des Vickers Wellington qui opèrent depuis Calcutta jusqu'à sa transformation sur des Consolidated Liberator, les variantes utilisées étant des Mark I, Mark Ia, Mark Ic et Mark X.

N°218 (Gold Coast) Squadron RAF


Ce squadron est actif du 24 avril 1918 au 24 juin 1919, du 16 mars 1936 au 10 août 1945 et enfin du 1er décembre 1959 au 23 août 1963.

L'unité est recréée avec des éléments du N°57 Squadron avec des biplans Hawker Hind. En 1938 l'unité est transformée sur Fairey Battle.  Elle participe à la Campagne de France au sein de l'Advanced Air Strike Force (AASF).


Vickers Wellington Mark IC

Evacuée vers la Grande-Bretagne en juin 1940, l'unité est reconstituée sur Bristol Blenheim avant de recevoir des Vickers Wellington en novembre 1940. En décembre 1941 l'unité est transformée sur Short Stirling.

N°244 Squadron RAF


Cette unité est opérationnelle du 25 juillet 1918 au 22 janvier 1919, du 1er novembre 1940 au 1er mai 1945.

Cette unité est recréée par la rénumérotation du «S» Squadron avec des Vickers Vincent de coopération. Elle participe à la révolte irakienne en mai 1941 avant d'être transformée sur Bristol Blenheim en avril 1942. Ces bimoteurs sont remplacés par des Vickers Wellington Mark XIII en février 1944, l'unité opérant au Moyen-Orient et dans l'Océan Indien.

N°311 (Czeckoslovak) Squadron RAF


Cette unité est opérationnelle du 29 juillet 1940 au 15 février 1946 est le seul escadron de bombardement tchèque de la RAF. Ces hommes sont soit venus directement de la Tchécoslovaquie occupée ou alors ayant combattu en France soit au sein d'unités aériennes ou alors d'unités terrestres.


Vickers Wellington Mark IC

Elle reçoit des Mark I et Mark Ia et Ic pour mener des raids sur l'Allemagne et la France, un appareil se posant suite à une erreur de navigation en France et étant capturé par les allemands.

L'unité va réaliser 1029 sorties sur 77 cibles, 1.13t de bombes explosives et 95438 bombes incendiaires. Les cibles visées étant situées en Allemagne, en Italie, en France et dans le Benelux, les principales villes visées étant Cologne, Hambourg, Kiel, Dunkerque, Brest et Boulogne sur Mer.

Suite à des pertes non compensables, l'unité est transférée au Coastal Command à la fin du mois d'avril 1942. Dépendant du N°19 Group RAF, il reçoit des Vickers Wellington Mark X en avril 1943 avant d'être transformé sur Consolidated Liberator en août 1943.

RAF (2) Coastal Command

Coastal Command Anti U-Boat Devices School


Comme son nom l'indique c'est une unité d'entrainement  à la lutte ASM qui à vu le jour en avril 1945 pourtant à une époque où la menace sous-marine allemande est pour ainsi dire résiduelle pour ne pas dire plus.

En réalité cette unité est l'héritière d'unités qui l'ont précédée. La première fût baptisée N°7 Operational Training Unit (N°7 OTU) mais son existence fût éphémère (15 juin au 1er novembre 1940), la N°7 OTU devenant la N°57 OTU.

Lui succède la N°7 (Coastal) Operational Training Unit opérationnelle du 1er avril 1942 au 16 mai 1944, l'unité devenant alors la N°4 Refresher Flying Unit  (16 mai au 5 octobre 1944), la Loran Training Unit (5 octobre 1944 au 20 avril 1945) avant d'adopter ce nom mais l'unité à une existence éphémère puisqu'elle est dissoute le 25 août 1945.

N°172 Squadron RAF


Ce squadron est opérationnel entre le 4 avril 1942 et le 4 juin 1945. Cette unité est créée depuis le N°1417 (Leight-Light) Flight, unité du N°19 Group Coastal Command et qui va servir à la fois d'unité opérationnelle et d'unité d'évaluation du Leight-Light, le projecteur qui joua un rôle clé dans la lutte contre les U-Boot.


Vickers Wellington Mark XIV

Cette unité qui va utiliser des Wellington Mk VIII, des Mk XII et Mk XIV réalise une première attaque le 4 juin 1942 contre le sous-marin italien Luigi Torelli. Le submersible transalpin est gravement endommagé mais parvient à se réfugier en Espagne après avoir échappé à deux attaques menées par des Short Sunderland. Le U-502 sera le premier sous-marin coulé par le Leight-Light le 5 juillet.

Durant le D-Day, l'unité couvre l'accès occidental à La Manche avant de se replier sur l'Ecosse et l'Irlande du Nord pour empêcher le passage des U-Boot en direction de l''Atlantique même si depuis le mois de mai 1943 la Bataille de l'Atlantique peut être considérée comme gagnée par les alliés.

N°179 Squadron RAF


Cette unité du Coastal Command est opérationnelle du 1er septembre 1942 au 30 septembre 1946 avec des Vickers Wellington Mk VIII avec seize appareils en ligne et quatre de réserve. Provisoirement six Armstrong-Whitworth Whitley de la N°3 OTU et du N°612 Squadron seront utilisés par l'unité.


Un Vickers Wellington de l'unité en vol

En novembre 1944 l'unité est transformée sur Vickers Warwick, une partie est convertie sur Avro Lancaster en février 1946 devenant le N°210 Squadron, le reste étant dissous le 30 septembre 1946.

L'unité à coulé au total onze U-Boot durant le conflit (NdA cinq identifiés pour moi si quelqu'un à les autres U-Boot je suis preneur) Elle à utilisé des Mark VIII (septembre 1942-septembre 1943), des Mark XIV (août 1943-novembre 1944).

N°221 Squadron RAF


Cette unité active une première fois du 1er avril 1918 au 1er septembre 1919 est à nouveau opérationnelle du 21 novembre 1940 au 25 août 1940 au sein du Coastal Command. Elle reçoit des Vickers Wellington et rallie le Moyen-Orient en janvier 1942. Elle va opérer en Méditerranée depuis l'Egypte jusqu'à sa dissolution.


Vickers Wellington Mark Ic

N°281 Squadron RAF


Cette unité est opérationnelle du 29 mars 1942 au 22 novembre 1942, du 22 novembre 1943 au 24 octobre 1945.

C'est un squadron de sauvetage en mer avec des Supermarine Walrus et des Avro Anson. Il est dissous le 22 novembre 1942 et absorbé par le N°282 Squadron. Il est recréé un an jour pour jour avec des Vickers Warwick pour mener des missions de sauvetage en mer depuis l'Irlande du Nord et l'Ecosse. Des Supermarine Sea Otter sont utilisés d'avril à octobre 1945 et des Vickers Wellington Mark XIII et XIV en septembre et octobre 1945.

N°294 Squadron RAF


Cette unité opérationnelle du 24 septembre 1943 au 8 avril 1946 sert de squadron de sauvetage en mer au Moyen-Orient, dans le Golfe Persique et en Mer d'Arabie. Elle utilise des Vickers Wellington (Mark XI et Mark XIII) et des Supermarine Walrus.

N°524 Squadron RAF

Cette unité du Coastal Command est opérationnelle du 20 octobre au 7 octobre 1943 et du 7 avril 1944 au 25 mai 1945. La première création étant un faux départ car censé permettre la mise en œuvre par la RAF d'hydravions américains Martin PBM Mariner mais la RAF ayant renoncé à utiliser cet appareil, le squadron est rapidement dissous.

Il est réactivé au printemps 1944 avec des Vickers Wellington Mark III (utilisés d'avril 1944 à janvier 1945) puis Mark XIV (décembre 1944-mai 1945).

L'unité prépare le débarquement de Normandie en s'attaquant au littoral français, les ports et les bases sous contrôle allemand sont prises pour cible, les S-Boot, les sous-marins et la navigation sont attaqués. Après l'opération OVERLORD, des missions semblables sont réalisées le long du littoral néerlandais.

N°547 Squadron RAF

Cette unité est opérationnelle du 22 octobre 1942 au 4 juin 1945 avec des Vickers Wellington Mark VIII d'octobre 1942 à mai 1943, des Mark XI de mai à novembre 1943 et des Mark XIII d'octobre à novembre 1943. L'unité est alors transformée sur Consolidated B-24 Liberator.

N°612 Squadron RAF


Ce squadron est opérationnel du 1er juin 1937 au 9 juillet 1945, du 10 mai 1946 au 10 mars 1957 et depuis 1997.

Il est créé au sein de l'Auxiliary Air Force (AAF) avec des Avro Tutor remplacés dès le mois de décembre par des Hawker Hector ce qui fait qu'il passe de la coopération à la reconnaissance.

En juillet 1939 l'unité est transformée sur Avro Anson et passe à des missions de reconnaissance maritime dès le début du second conflit mondial. En novembre 1940 les Anson sont remplacés par des Armstrong-Whitworth Whitley qui eux même cédent la place en novembre 1942 à des Vickers Wellington, les derniers Whitley quittant l'unité en avril 1943.

L'unité à utilisé des GR Mark VIII (novembre 1942-février 1943), des GR Mark XII (mai-juin 1943), des GR Mark XIV (juin 1943-juillet 1945).

N°621 Squadron RAF


Cette unité est opérationnelle du 12 septembre 1943 au 1er septembre 1946. Elle est créée à Port Reitz (Kenya) avec seize Vickers Wellington Mark XIII pour mener des missions de patrouille maritime et de lutte ASM dans l'Océan Indien.

En octobre 1943 elle est stationnée à Mogadishio puis à Aden en décembre 1943. Elle est réduite à huit appareils début 1945 faute d'activité ennemie. En novembre 1945 l'unité est convertie sur Vickers Warwick.

RAF (3) : Autres unités

Fighter Interception Development Unit RAF

Vickers Wellington Mark Ic (Air Control Interceptor)

Cette unité d'essais à été créée pour tester des moyens d'interception aéroportée. En clair voir si en mettant un radar dans un avion on obtenait de meilleurs résultats qu'avec les stations à terre. Il s'agissait probablement de réduire la vulnérabilité du réseau de détection patiemment construit par les anglais et qui allait jouer un rôle capital dans la Bataille d'Angleterre.

Officiellement créée le 5 avril 1940 avec des Bristol Blenheim, elle réalise sa première interception dans la nuit du 22 au 23 juillet 1940 avec un Dornier Do-17 abattu. Par la suite des Bristol Beaufighter, des Hawker Hurricane et des Hawker Tempest.


Heinkel He-111H-22

Le 23 août 1944 l'unité est rebaptisée Fighter Interception Development Squadron (FIDS). Elle est mobilisée dans le cadre de l'opération VAPOUR pour intercepter des Heinkel He-111H-22 du III./KG-53, des bombardiers modifiés pour permettre le lancement de V-1. Un Vickers Wellington est censé détecter les appareils et guider dessus des De Havilland Mosquito mais aucune interception réelle n'à été réalisée.

N°192 Squadron RAF


Cette unité est active du 5 septembre 1917 à décembre 1918, du 4 janvier 1943 au 22 août 1945, du 15 juillet 1951 au 21 août 1958.

Cette unité est réactivée par la rénumérotation du N°1474 Flight avec une flotte mixte Vickers Wellington (Mk Ic et III en janvier/février 1943, Mark X de janvier 1943 à mars 1945) et De Havilland Mosquito pour mener des missions de renseignement et de guerre électronique au dessus de l'Allemagne, du Golfe de Gascogne et en Méditerranée, menant des missions en solitaire ou en compagnie des bombardiers.

N°232 Squadron RAF


Cette unité à été opérationnelle du 20 août 1918 au 5 janvier 1919, du 17 juillet 1940 au 26 février 1942, du 10 avril 1942 au 31 octobre 1944, du 15 novembre 1944 au 6 janvier 1945 et du 6 janvier 1945 au 15 août 1946.

Cette unité à d'abord reformée comme unité de chasse, devant opérer en Extrême-Orient mais elle arrive trop tard pour faire face à la tornade japonaise. Elle est reconstituée sur Spitfire en Méditerranée pour combattre en Afrique du Nord et en Italie (avril 1944-octobre 1944).

Elle est recréée le 15 novembre 1944 en Grande-Bretagne avec des Vickers Wellington Mark XVI de transport et ce jusqu'à une nouvelle dissolution le 6 janvier 1945.

N°242 Squadron RAF


Cette unité est opérationnelle du 15 août 1918 au 15 mai 1919, du 30 octobre 1939 au 10 mars 1942, du 10 avril 1942 au 4 novembre 1944, du 15 novembre 1944 au 1er mai 1950 et du 1er octobre 1959 au 30 septembre 1964.

Cette unité est recréée  le 15 novembre 1944 comme squadron de transport avec des Vickers Wellington. Ils sont rapidement remplacés par des Short Stirling.

N°527 Squadron RAF


Cette unité opérationnelle du 15 juin 1943 au 15 avril 1946 et du 1er août 1952 au 21 août 1958 est un squadron de calibration, utilisant des appareils aussi variés que le Blenheim, le Hurricane, le Hornet Moth, le Spitfire, l'Airspeed Oxford et des Wellington d'avril 1945 à avril 1946 mais aussi des De Havilland Dominie. Ce squadron à absorbé les N°528 Squadron le 1er septembre 1944 et le N°526 Squadron le 1er mai 1945.

N°544 Squadron RAF


Ce squadron de reconnaissance photo est opérationnel du 19 octobre 1942 au 13 octobre 1945 avec des Avro Anson mais aussi des Vickers Wellington Mark IV (octobre 1942-mars 1943).

N°1 (Coastal) Operational Training Unit RAF

Appartenant au N°17 Group, cette unité à été opérationnelle du 1er avril 1940 au 19 octobre 1943.

Créée sous le nom de Coastal Command Land Plane Pilote School (Ecole de pilotage des avions terrestres du Coastal Command) le 1er novembre 1939, elle utilisait des Avro Anson, des Lockheed Hudson, des Bristol Beaufort et des Vickers Wellington.

Cette unité se spécialisera très vite sur le Hudson laissant à d'autres OTU les formations sur d'autres appareils.

Le 23 mars 1943, elle redevient une unité multimissions en entrainant des pilotes et des navigants sur Hudson, Liberator, B-17 et Halifax et ce jusqu'à sa dissolution.

Cette unité va voler sur Vickers Wellington Mk I Mk IA, Mk IC et Mk VIII.

N°3 (Coastal) OTU RAF

Vickers Wellington GR Mark XIV

Cette unité à été opérationnelle du 27 novembre 1940 au 4 janvier 1944 date à laquelle elle à été absorbée par la N°6 OTU RAF. Elle dépendait du N°17 Group. Elle à d'abord formé des pilotes sur Whitley et Wellington avant qu'en avril 1943 l'unité ne forme plus que sur Vickers Wellington.

Il y avait néanmoins des Avro Anson pour des entrainements plus spécifiques comme le maniement du Leight-Light.

L'unité à utilisé des Vickers Wellington Mk I, IA, IC, III, VIII, X, XI, XII,XIII et XIV.

N°5 (Coastal) OTU RAF

Dépendant du N°17 Group elle à été active du 1er août 1941 au 1er août 1945. Il reprend les missions de formation des équipages du Beaufort initialement menées par le N°3 (Coastal) OTU RAF.

L'unité va utiliser des Vickers Wellington Mark XII à partir de 1944 aux côtés d'appareils aussi variés que le Avro Anson, le Airspeed Oxford, le Faire Battle, le Bristol Blenheim, le Westland Lysander, le Handley-Page Hampden, Handley-Page Hereford, le Lockheed Hudson, le Miles Mentor, le De Havilland Moth Minor, le De Havilland Tiger Moth, le Bristol Beaufort, le Bristol Beaufighter, le Vickers Warwick, le Lockheed Ventura, le Hawker Hurricane et le Miles Martinet.

N°10 OTU RAF

Unité active de 1940 au 10 septembre 1946. Spécialisée dans l'entrainement à la navigation et au bombardement de nuit, elle passe sur Wellington en juin 1944.

N°15 OTU RAF

Créée en août 1940 au sein du N°6 Group RAF, il sert à former les équipages au bombardement de nuit sur Vickers Wellington. Cette unité réalise sept missions opérationnelles en 1942. Elle est dissoute en mars 1944.

N°16 OTU

Unité activée le 8 avril 1940 avec des Handley-Page Hampden et Herefords. Elle passe du N°6 Group au N°7 Group le 15 juillet 1940. Le 11 mai 1942, le N°7 Group devient le N°92 Group RAF, recevant des Vickers Wellington en avril 1942, appareils utilisés jusqu'à la dissolution de l'unité survenue le 1er janvier 1945.

N°17 OTU RAF

Unité créée au sein du N°6 Group RAF en avril 1940 pour l'entrainement sur Bristol Blenheim. Elle passe sur Vickers Wellington en avril 1943 et devient en mars 1947 le N°201 Advanced Flying School.

N°18 OTU RAF

Formée en juin 1940 au sein du N°6 Group, elle est issue de la Polish Training Unit. Elle utilise d'abord des Boulton-Paul Defiant puis à partir de 1942 des Vickers Wellington. Elle réalise la même année six sorties opérationnelles au sein du N°91 Group. L'unité est dissoute en janvier 1945.

N°19 OTU RAF

Formée en mai 1940 sur Armstrong-Whitworth Whitley, l'unité mène un raid sur Brême en juin 1942. Elle utilise le Wellington d'août 1944 à juin 1945, période à laquelle l'unité est dissoute.

N°20 OTU

L'unité voit le jour en mai 1940 et va utiliser le Vickers Wellington jusqu'à sa dissolution en juillet 1945.

N°21 OTU

Cette unité d'entrainement opérationnel à été formée en janvier 1941 avec dès le début des Vickers Wellington. Elle réalise des sorties opérationnelles en 1942 au dessus de l'Allemagne. Elle devient la N°202 Advanced Flying School RAF en mars 1947.

N°22 OTU

Unité d'entrainement opérationnel dépendant du N°6 Group et active d'avril 1941 à juillet 1945.

N°23 OTU

Unité activé d'avril 1941 à mars 1944 avec des sorties opérationnelles au dessus de l'Allemagne en 1942.

N°24 OTU

Cette unité à été créée en mars 1942 au sein du N°7 Goup RAF. Elle utilise d'abord Armstrong-Whitworth Whitley puis des Vickers Wellington en avril 1944 pour entrainer des équipages canadiens. Elle est dissoute en juillet 1945.

N°25 OTU

Cette unité du N°7 Group est créée en mars 1941 avec comme monture des Handley-Page Hampden. Elle reçoit des Vickers Wellington en avril 1942, ménant des raids opérationnels en Allemagne cette année. Elle est dissoute en février 1943.

N°26 OTU

Cette unité du N°7 Group est opérationnelle sur Vickers Wellington de janvier 1942 à mars 1946.

N°27 OTU

Cette unité est créée en avril 1941 au sein du N°6 Group. Elle forme des équipages australiens sur Vickers Wellington en 1942. La fin de la guerre entraine sa dissolution, dissolution effective en juin 1945.

N°28 OTU

Cette unité d'entrainement opérationnel dépendant du N°92 Group RAF est opérationnelle de mars 1942 à octobre 1944.

N°29 OTU

Cette unité d'entrainement opérationnel dépendant du N°7 Group est opérationnelle d'avril 1942 à mai 1945, menant quatre opérations en 1942.

N°30 OTU

Unité opérationnelle sur Vickers Wellington de juin 1942 à juin 1945, unité dépendant du N°93 Group.

N°76 OTU


Unité opérationnelle d'octobre 1943 à juillet 1945 avec des Vickers Wellington B. Mark III et B. Mark X.

N°77 OTU

Unité créée en octobre 1944 pour entrainer les équipages de Wellington au bombardement de nuit. Elle est dissoute en juillet 1945.

N°82 OTU

Unité opérationnelle de juin 1943 à janvier 1945 même si dès juin 1944 l'unité était sur le mode «activité réduite».

N°83 OTU

Unité opérationnelle d'août 1943 à octobre 1944.

N°84 OTU

Unité opérationnelle de septembre 1943 à juin 1945.

N°85 OTU

Unité opérationnelle de juin 1944 à juin 1945.

N°86 OTU

Unité opérationnelle de juin à octobre 1944.

N°104 OTU

Unité destiné à l'entrainement à des missions de transport. Elle est active de mars 1943 à février 1944.

N°105 OTU

Unité destiné à l'entrainement à des missions de transport. Elle est active d'avril 1944 à août 1945 même si à partir de septembre 1944, les Douglas Dakota ont remplacé les Vickers Wellington.

FAA

716 Naval Air Squadron

Unité de sauvetage en mer opérationnelle notamment de juin à septembre 1945 avec des hydravions amphibies Supermarine Sea Otter et un Vickers Wellington Mark I utilisé par les instructeurs pour évaluer les capacités des équipages de l'unité.

728 Naval Air Squadron

Cette unité à été créée le 1er mai 1943 comme Fleet Requirement Unit avec des Boulton-Paul Defiant et Fairey Swordfish. L'unité est absorbée par le 775 NAS le 4 juillet 1943 mais l'unité est recrée le 14 août 1943. L'unité cesse d'exister le 31 mai 1967.

Durant sa longue carrière l'unité à utilisée une flotte variée pour ne pas dire hétéroclite avec des Avro Anson, des Martin Baltimore, des Bristol Beaufighter, des Bristol Beaufort, des Hawker Hurricane, des Miles Martinet, des De Havilland Mosquito, des Airspeed Oxford, des Supermarine Seafire, des Fairey Swordfish, des Supermarine Walrus, des Vickers Wellington, des Westland Dragonfly, des Beechcraft Expediter, des Fairey Gannet, des North American Harvard, des De Havilland Heron, des Gloster Meteor, des De Havilland Sea Devon, des De Havilland Sea Hornet, des De Havilland Sea Vampire, des Short Sturgeon et des Westland Whirlwind.

758 Naval Air Squadron

L'unité est opérationnelle du 1er juillet 1939 à février 1941 et du 25 mai 1942 au 14 mai 1946. C'est une unité d'entrainement à la navigation et aux télécommunications. Elle à utilisé de nombreux modèles d'appareils différents dont des Vickers Wellington GR. Mk XI de septembre à décembre 1943 aux côtés d'appareils aussi différents comme le Hawker Osprey, le Blackburn Skua, le Blackburn Roc, le Percival Proctor, l'Airspeed Oxford, le De Havilland Tiger Moth, le Stinson Reliant, l'Avro Anson et le North American Harvard,

762 Naval Air Squadron

Cette unité de l'aéronavale britannique à été opérationnelle du 23 mars 1942 au 9 juin 1943 et du 15 mars 1944 au 8 décembre 1949.

C'était une unité d'entrainement avancée, le Wellington ayant été utilisé par l'unité d'août 1944 à avril 1945 aux côtés de Fairey Fulmar, de Miles Master, de Grumman Martlet (plus connu sous le nom de Wildcat), de Hawker Sea Hurricane, de Supermarine Spitfire, de Bristol Beaufighter, de Bristol Beaufort, d'Airspeed Oxford, de De Havilland Mosquito et d'Avro Anson.

765 Naval Air Squadron


Cette unité d'entrainement à été opérationnelle du 24 mai 1939 au 25 octobre 1943, du 10 février 1944 au 23 avril 1946 et du 14 février 1955 au 25 mars 1957.


Vickers Wellington B. Mark X

Elle à utilisé des Vickers Wellington GR. Mk XI d'août 1944 à octobre 1945, des T.Mk XVII d'octobre 1944 à octobre 1945 et des B.MkX de juillet 1945 à avril 1946.

Comme les unités précédement présentées, l'unité à utilisé des Fairey Seafox, des Fairey Swordfish, des Supermarine Walrus, des Blackburn Roc, des Vought Kingfisher, des Fairey Firefly, Airspeed Oxford, des Boulton-Paul Sea Balliol et des De Havilland Sea Devon.

Unités polonaises en exil

N°300 Polish Bomber Squadron «Land of Masovia»

L'insigne et ci-dessous un B. Mark X de l'unité

Cette unité est opérationnelle du 1er juillet 1940 au 2 février 1947 avec des Fairey Battle le temps qu'arrivent les Vickers Wellington (novembre 1940), des Mark Ic, Mark IV, des Mark III et des Mark X. Comme d'autres cette unité va mener des missions de bombardement et de mouillage de mines. Elle est transformée sur Avro Lancaster à partir du 5 mars 1944.

N°301 Polish Bomber Squadron «Land of Pomerania»


Cette unité est opérationnelle du 22 juillet 1940 au 7 avril 1943 et du 7 novembre 1944 au 10 décembre 1946.

Elle est mise sur pied avec seize Fairey Battle, des appareils totalement dépassés mais il s'agit bien entendu d'une situation (très) provisoire. Dépendant du N°1 Group RAF, il mène des raids sur la battelerie rassemblée notamment à Boulogne sur Mer pour perturber l'opération SEELOWE.

Le 20 octobre 1940 l'unité est retiré du front pour être transformée sur Vickers Wellington Mark Ic, l'unité bombardant Brême, Hambourg, Cologne, Brest, Berlin et Essen. Elle tente d'intercepter le Scharrnhorst et le Gneisenau lors de leur fuite à travers La Manche (opération CERBERUS) mais sans succès ainsi que des opérations de mouillage de mines.

Suite à des pertes non-compensables en raison d'un réservoir humain trop contraint, l'unité est dissoute le 7 avril 1943, le personnel remplumant le N°300 Polish Bomber Squadron qui avait déjà entamé sa conversion sur Avro Lancaster. Elle sera réactivée en novembre 1944 comme unité de transport sur Vickers Wellington.

N°304 Polish Bomber Squadron

L'insigne de l'unité et ci-dessous un GR. Mark XIV


Cette unité est active du 22 août 1940 au 18 décembre 1946. Dépendant du N°1 Group RAF, l'unité est opérationnelle sur Mark IC à partir du 24 avril 1941, la première mission ayant lieu sur Rotterdam en attendant de devoir bombarder l'Allemagne et la France occupée.

Transféré au Coastal Command le 10 mai 1942, il va opérer dans le Golfe de Gascogne même si des équipages étaient parfois «prêtés» à des unités du Bomber Command.

En juin 1943 des Vickers Wellington Mark XIII arrivent au sein de l'unité. L'unité revendique la destruction de plusieurs U-Boot (deux coulés et cinq endommagés) mais le seul certain est le U-381 coulé le 2 avril 1945.

Le 14 juin 1945, l'unité est transférée au Transport Command et reçoit des Vickers Warwick.

N°305 Polish Bomber Squadron «Land de Grande Pologne»


Cette unité est opérationnelle du 29 août 1940 au 6 janvier 1947 avec d'abord des Fairey Battle même si dès le mois de novembre, les Vickers Wellington arrivent, l'unité étant opérationnelle sur bimoteur en avril 1941.


Un Vickers Wellington de l'unité

En août 1943 le squadron est transféré à la 2nd Tactical Air Force qui doit être chargée d'appuyer les troupes mises à terre en Normandie. Elle reçoit des B-25 Mitchell et très vite des De Havilland Mosquito.

L'unité à utilisé des Mk Ic en novembre 1940, des Mk II (juillet 1941-août 1942), des Mk IV (août 1942-mai 1943) et des Mark X (mai-septembre 1943).

RAAF (Royal Australian Air Force)

N°458 Squadron RAAF

Un Wellington du squadron 458

Cette unité de l'armée de l'air royale australienne à été active du 8 juillet 1941 au 9 juin 1945. Elle est créée en Nouvelle-Galles du Sud avant de rallier la Grande-Bretagne au mois d'août. Elle est officiellement active le 25 août 1941 avec d'abord des australiens, britanniques, canadiens et des néo-zélandais.

Utilisant des Mark IV, le squadron dépend du N°1 Group RAF et mène sa première sortie en octobre 1941. Ses principales cibles ssont Emden, Anvers, Rotterdam en attendant d'autres bombardements en France et en Allemagne. Des missions de mouillage de mines sont également réalisées.

En janvier 1942 le squadron rallie le Moyen-Orient, le transfert étant chaotique avec la séparation entre les hommes et les avions, les appareils étant souvent confiés à d'autres unités. Il est à nouveau opérationnel en septembre 1942 pour mener des missions de patrouille maritime, de couverture de convois et de mouillage de mines.

L'escadron australien rallie la Tunisie en juin 1943, l'Algérie (Bône) en octobre 1943 pour participer au débarquement de Provence (opération DRAGOON) le 15 août 1944. En septembre, les Wellington sont déployés à Foggia puis à Gibraltar en janvier 1945.

Les Wellington étaient de type Mark IV d'août 1941 à  janvier 1942, Mark Ic de février  à avril 1942 et d'octobre à novembre 1942, des Mark VIII d'octobre 1942 à septembre 1943, des Mark III de juin 1943 à mai 1944 et des Mark XIV de février 1944 à juin 1945.

N°460 Squadron RAAF


Cette unité est opérationnelle du 15 novembre 1941 au 10 octobre 1945 et depuis le 2 juillet 2010.

Elle est créée à partir du C Flight du N°458 Squadron avec donc des Vickers Wellington Mark IV. Elle dépend du N°8 Group puis du N°1 Group. Elle réalise son premier raid sur Emden le 12  mars 1942, perfectionnant son entrainement sur des cibles françaises moins défendues . De juin  à octobre 1942 elle est transformée sur Halifax puis sur Manchester mais ces deux appareils ne seront pas utilisés à la différence des Avro Lancaster.

N°466 Squadron RAAF

L'insigne et ci-dessous un Vickers Wellington de l'unité


Ce squadron est opérationnel du 15 octobre 1942 au 26  octobre  1945. Il est créé en Grande-Bretagne avec des australiens en minorité, des pilotes et des rampants d'autres nationalités étant d'abord présents avant d'être progressivement relevés par des australiens.

La première mission à lieu en janvier 1943, l'unité alternant entre missions de bombardement et de mouillage de mines. Après avoir utilisé des Mark III (octobre-décembre 1942) et des Mark X (novembre 1942-septembre 1943), l'escadron est transformé sur Handley-Page Halifax.

RCAF  (Royal Canadian Air Force)

N°405 Squadron RCAF


Cette unité qui existe encore aujourd'hui sous un nom différent (405 Long Range Patrol Squadron) à été créée le 23 avril 1941 avec des Vickers Wellington. En avril 1942 l'unité est transformée sur Handley-Page Halifax.

En octobre 1942 elle passe du Bomber Command au Coastal Command. Il est de retour au sein du Bomber Command en mars 1943. Il sera alors transformé sur Avro Lancaster et utilisé jusqu'à sa dissolution survenue le 5 septembre 1945.

N°407 Squadron RCAF


Cette unité qui existe encore aujourd'hui sous un nom différent (407 Long Range Patrol Squadron) est créé le 8 mai 1941 sous le nom du N°407 Coastal Strike Squadron sur la base aérienne de Thorney Island.

Il vole d'abord sur Bristol Blenheim et opère au profit du Coastal Command. De septembre 1941 à mars 1943 il utilise le Lockheed Hudson. Le 29 janvier, l'unité devient un General Reconnaissance Squadron et est transformé sur Vickers Wellington pour mener essentiellement des missions de lutte ASM. Il est dissous le 4 juin 1945.

N°415 Squadron RCAF


Cette unité qui existe encore aujourd'hui sous un nom différent (407 Long Range Patrol Force Development Squadron) est formée à Thorney Island le 20 août 1941 avec des Handley-Page Hampden.

En octobre 1943 l'unité est transformée avec de nouveaux appareils, des Vickers Wellington et des Fairey Albacore pour traquer la «poussière navale» allemande (S-Boot, R-Boot). L'unité participe au Débarquement de Normandie en émettant des écrans de fumée protecteurs.

En juillet 1944 il est transféré au Bomber Command dépendant du N°6 Group (RCAF) et transformé sur Handley-Page Halifax B.Mark III. Il est dissous en mai 1945

N°419 Bomber Squadron RCAF


Cette unité qui existe encore aujourd'hui sous un nom différent (419 Tactical Fighter Training Squadron) à été créée à RAF Mildenhall  en 1941. Dépendant du N°3 Group du Bomber Command puis du N°6 Group il vole sur Vickers Wellington puis sur Handley-Page Halifax et enfin sur Avro Lancaster.


Chargement d'une bombe dans la soute de ce B. Mark III canadien

Il réalise ses premières opérations en janvier 1942 sur Wellington, les Halifax arrivant en novembre 1942 pour céder le pas aux Lancaster en avril 1944. L'unité est dissoute le 5 septembre 1945.

N°420 Squadron RCAF


Cette unité canadienne est opérationnelle du 19 décembre 1941 au 5 septembre 1945, du 15 septembre 1948 au 1er septembre 1956 et du 1er mai 1974 au 15 mai 1995.

Cette unité à été mise sur pied avec des Handley-Page Hampden puis des Avro Manchester avant de recevoir des Vickers Wellington pour combattre notamment en Afrique du Nord et en Méditerranée,  ces appareils étant utilisés de août 1942 à octobre 1943, participant aux débarquements en Sicile et dans la péninsule italique. Les Mk III ont été utilisés d'août 1942 à avril 1943 et des Mark X de février à octobre 1943.

A l'automne 1943 l'unité est transformée sur Handley-Page Halifax, terminant le conflit avec des Avro Lancaster qui auraient du être engagés dans la Tiger Force contre le Japon.

N°424 Squadron RCAF


Cette unité qui existe encore aujourd'hui sous un nom différent (N°424 Transport and Rescue Squadron) à été formée à RAF Topcliffe (Yorkshire du Nord) le 15 octobre 1942. Dépendant du N°4 Group RAF, l'unité vole sur Wellington B.Mark III puis Mark X.

Elle réalise ses premières opérations le 15 janvier 1943 sous l'autorité d'un N°6 Group RCAF. L'unité opère également depuis les bases aériennes de Leeming et de Dalton. Jusqu'à la fin du mois d'avril 1943 l'unité va bombarder Francfort, Stuttgart, Mannheim, Bochum, Hambourg, Cologne, Essen et Duisburg.

Le 10 avril 1943 l'unité est affecté au N°205 Group RAF formant avec d'autres unités le N°331 (RCAF) Medium Bomber Wing avec comme monture des B.Mark X tropicalisés. Les Wellington de l'unité vont participer à l'opération HUSKY (Débarquement en Sicile), AVALANCHE (débarquement en Italie).

Il effectue sa dernière mission en Italie le 5 octobre 1943 (bombardement de Grosseto) et quitte l'Italie le 15 octobre 1943. Retrouvant le Yorkshire le 6 novembre 1943, il rempalce ses WellIngton par des Halifax qui eux-mêmes cèdent la place à des Lancaster en janvier 1945. L'unité est dissoute le 15 octobre 1945.

N°425 Squadron RCAF


Cette unité qui existe encore aujourd'hui mais sous un autre nom (425 Tactical Fighter Squadron) était le premier escadron francophone de la RCAF. L'unité est formée le 22 juin 1942 sur l'aérodrome de Dishforth (Yorkshire) et vole dès le début sur Vickers Wellington. L'unité de bombardement réalise sa première mission sur Aachen (Aix-La-Chapelle) dans la nuit du 5 au 6 octobre 1942).

En 1943 le 425ème escadron rallie Kairouan en Tunisie pour participer à des missions de bombardements sur l'Italie et la Sicile. De retour en Grande-Bretagne, en novembre, l'unité passe du bimoteur au quadrimoteur, troquant ses Wellington contre des Halifax (première mission en février 1944), ces derniers cédant la place au Avro Lancaster en mai 1945. L'unité est dissoute le 5 septembre 1945.

N°426 Squadron RCAF


Cette unité qui existe encore aujourd'hui mais sous un autre nom (426 Transport Training Squadron) à été créée sur l'aérodrome de Disforth le 15 octobre 1942 avec le Vickers Wellington comme monture, l'unité dépendant du n°4 Group RAF. Elle réalise sa première mission dans la nuit du 14 au 15 janvier 1943 sur Lorient avec sept appareils. L'unité est ensuite transférée au N°6 Group.

En juin 1943 l'unité est transférée sur Avrol Lancaster puis en avril 1944 sur Handley-Page Halifax. Le 25 mai 1945 l'unité devient le 426 Transport Squadron.

N°427 Squadron RCAF


Cette unité qui existe encore aujourd'hui mais sous un autre nom (427 Special Operations Aviation Squadron) est créée le 7 novembre 1942, dépendant du n°6 Group RCAF avec comme monture des Vickers Wellington B.Mark III et Mark X, la première mission ayant lieu le 14 décembre 1942 sous la forme d'une mission de mouillage de mines dans la Frise.

En mai 1943 l'unité est transformée sur Handley-Page Halifax puis Avro Lancaster à la fin de la seconde guerre mondiale. L'unité est dissoute le 1er juin 1946.

N°428 Squadron RCAF


Cette unité qui existe du 7 novembre 1942 au 5 septembre 1945 et du 21 juin 1954 au 1er juin 1961.

Elle dépend d'abord du N°4 Group puis du N°6 Group qui regroupait sous commandement britannique les unités de bombardement canadiennes déployées en Europe. Elle dispose de Vickers Wellington Mk III et Mk X, la première mission étant un bombardement sur Lorient du 26 au 27 janvier 1943. En juin 1943 les Wellington sont remplacés par des Halifax.

N°429 Squadron RCAF


Cette unité qui existe encore aujourd'hui mais sous la désignation de 429 Transport Squadron voit le jour le 7 novembre 1942 sur l'aérodrome de East Moor. Dépendant du N°4 Group puis du N°6, l'unité est dissoute le 31 mai 1946.

Le squadron vole sur Wellington de novembre 1942 à août 1943, sur Halifax d'août 1943 à mars 1945 et sur Avro Lancaster de mars 1945 à mai 1946.

N°431 Squadron RCAF

L'insigne et un Vickers Wellington de l'unité

Cette unité est activée le 11 novembre 1942 avec des Vickers Wellington B. Mark X. Dépendant du N°4 Group RAF, l'unité est rattachée au N°6 Group RCAF à la mi-1943 et transformée sur Handley-Page Halifax. Son héritage perdure aujourd'hui au sein de la patrouille de démonstration Snowbirds.

N°432 Squadron RCAF

Cette unité est opérationnelle entre 1943 et 1945 et entre 1954 et 1961. Créée en mai 1943, l'unité dépend du N°6 Group RCAF avec des Vickers Wellington Mark X, ces bimoteurs étant remplacés par des quadrimoteurs Avro Lancaster en octobre de la même année.

SAAF (Armée de l'Air Sud-Africaine)

17 Squadron SAAF


Unité formée le 1er septembre 1939. Elle à utilisé durant le second conflit mondial des Vickers Wellington, des Junkers Ju-52/3m, des Bristol Blenheim Mk V, des Lockheed Ventura GRV et des Vickers Warwick GRV.

26 Squadron SAAF


Unité formée le 24 août 1942 sur la base aérienne de Swartkop (Afrique du Sud). L'unité est opérationnelle le 4 mai 1943 avec des Vickers Wellington Mk X et Mk XI depuis l'aérodrome de Tokoradi (Gold Coast auj. Ghana) et ce jusqu'à sa dissolution le 12 juin 1945.

Dépendant du N°298 Wing de la RAF, l'unité va couvrir des convois et traquer les U-Boot opérant dans l'Atlantique Sud.

Opérant d'abord avec des Lockheed Ventura  sur la côte est de l'Afrique du Sud, l'unité doit prémunir la région d'une possible menace japonaise. Cette menace s'étant évanouie, l'unité peut rallier l'Afrique de l'Ouest au printemps 1943 opérant avec des Wellington depuis Freetown puis Tokaradi.

Cette unité va opérer également depuis Pointe Noire (AEF), Robertsfield (Liberia), Ikeja (Nigeria), subissant des pertes non négligeables. Un appareil est perdu le 1er juin 1943, un autre le 7 novembre, un troisième le 2 décembre, un quatrième le 18 décembre, un cinquième le 3 février 1944, un sixième le 4 mars 1944.

En mars 1944 le squadron rejoint Dakar pour opérer avec les squadrons 95, 204 et 334. Un dispositif permanent est mis en place avec quatre appareils qui doivent balayer une zone entre Dakar et le Cap Vert. L'unité rentre à Tokaradi le 13 avril.

Un septième Wellington est perdu le 17 mai 1944. Quand ce mois se termine l'unité à effectué 1232 sorties, à volé 7694h.

Un huitième appareil est perdu le 3 octobre 1944, un neuvième le 16 octobre, un dixième le 17 janvier 1945 et un onzième et dernier le 10 mars 1945.

En mai 1945 les Vickers Wellington sont rendus à la RAF qui va les cannibaliser pour ses appareils en service. La fin des opérations est officiellement prononcée le 28 mai 1945. Le 30, le personnel rentre au pays et le squadron est officiellement dissous le 12 juin 1945.

28 Squadron SAAF


L'unité est formée le 1er juin 1943 à Almaza en Egypte. L'unité va opérer en Méditerranée jusqu'à la fin de la guerre au sein du N°216 Group RAF.

Il va utiliser une flotte mixte avec des Vickers Wellington, des Douglas C-47 Dakota, des Avro Anson, des De Havilland DH.89, des Avro York et des Lockheed Ventura.

France

Flottille 23F


L'unité à vu le jour le 1er décembre 1940 sous le nom de Flottille 2F issue de la fusion des escadrilles 1B et 5B. Ralliant Dakar en juin 1941, elle dispose de Martin 167F et de Lockheed Hudson. L'unité est connue sous le nom de N°344 Squadron RAF (French) et va utiliser des Vickers Wellington de septembre 1943 à janvier 1952, coulant un sous-marin allemand le U-403 le 18 août 1943. Elle devient la 2FB en janvier 1943 puis redevient la 2F le 1er janvier 1946.


Un Vickers Wellington français (NdA j'en connais un aux invalides qui doit se retourner dans sa tombe)

Après guerre l'unité va également mettre en œuvre des Dornier Do-24 et des Short Sunderland. En janvier 1950 elle quitte Dakar pour Port-Lyautey et en 1952 les Vickers Wellington et les autres appareils sont remplacés par des Avro Lancaster de patrouille maritime.

L'unité devient la Flottille 23F le 20 juin 1953, participant à la guerre d'Algérie avant de rallier Lann-Bihoué et de recevoir des Lockheed Neptune en 1961. L'Atlantic 1 est reçu en 1972 et l'Atlantique 2 en 1991.

En ce qui concerne davantage le Vickers Wellington, l'unité à utilisé dix Vickers Wellington Mk X, sept GR Mk XI, 28 GRMk III et deux Gr Mk XIV.  

Escadrille 55S


Cette escadrille d'entrainement à été opérationnelle de janvier 1948 au 1er septembre 1986 date de sa dissolution. Elle à utilisé des Caudron Goeland et des Vickers Wellington en 1949 et 1950 alors que l'unité était stationnée à Port-Lyautey au Maroc.

Autres unités équipées

-Escadrille 51S à Khouridja

-Escadrille 52S et 56S à Lartigue

Ces trois unités se sont partagés vingt Vickers Wellington utilisés pour l'entrainement
Grèce

Selon wikipedia, la Grèce à utilisé le Wellington au sein des N°13 Squadron et N°355 Squadron mais je n'ai pas trouvé la confirmation de cette utilisation.

VERSIONS

Bombardement

Type 271 : désignation du prototype du Vickers Wellington


Mark I

Type 285 (B.Mark I) : un prototype de pré-production propulsé par deux moteurs radiaux Bristol Pegasus X

Type 290 (B.Mark I) : première version de série propulsée par deux Bristol Pegasus XVIII de 1000ch et disposant de tourelles Vickers. 183 exemplaires produits

Type 408 (B.Mark IA) : appareils de série produits comme des Mk II pouvant recevoir des moteurs radiaux Pegasus ou des moteurs en ligne Merlin (même si seules les premiers furent réellement utilisés), train avant avancé de 8cm, tourelles Nash et Thompson. 187 exemplaires produits.

Type 416 (B.Mark IC) : Principale version de série produite à 2685 exemplaires. L'armement est renforcé, l'équipage est porté à six hommes (pilote, opérateur radio, navigateur-bombardier, observateur-mitrailleur avant, mitrailleur arrière et mitrailleur latéral)


B.Mark II

Type 406 (B.Mark II) : Identique  au Mk IC à l'exception de la motorisation qui est assurée par des Rolls-Royce Merlin de 1145ch. 401 exemplaires produits.


B.Mark III

Type 417 (B.Mark III) : Vickers Wellington motorisés par des Bristol Hercules III ou XI de 1375ch, tourelle de queue quadruple. 1519 exemplaires produits.


B.Mark IV

Type 424 (B.Mark IV) : Vickers Wellington propulsé par des Pratt & Whitney de 1200ch. Cette version produite à seulement 220 exemplaires produits. Elle à été utilisé par deux squadrons polonais et deux squadrons de la RAAF.

Type 442 (B.Mark IV) : version produite à 63 exemplaires. C'est une version destinée à la haute altitude avec un fuselage pressurisé. Ces appareils étaient propulsés par des Merlin R6SM de 1600ch. Ils ont été utilisés par le quadron 109. Il ne dispose pas d'une tourelle de nez et le cockpit à été redessiné.


B.Mark X

Type 440 (Wellington B. Mk X) : Cette variante produite à 3804 exemplaires est semblable au Mark III sauf que les moteurs sont des Bristol Hercules XVII de 1675ch. Version qui servit de base à celles destinée au Coastal Command.

Coastal Command


GR.Mark VIII

Type 429 (GR. Mark VIII) : Vickers Wellington Mark IC convertis pour le Coastal Command. 307 exemplaires dont 58 munis d'un projecteur Leight Light.

Type 458 (GR.Mark XI) : version maritime du B. Mark X avec tourelle de nez standard et radar ASV mk II, pas de mitrailleuses latérales. 180 exemplaires produits.


GR.Mark XII

Type 455 (GR. Mark XII) : Version du B.Mark X armés de torpilles, avec un radar ASV Mk III en radome sous le nez. Une mitrailleuse simple dans le nez. 58 exemplaires produits.


GR.Mark XIII

Type 466 (GR.Mark XIII) : Version du B.Mark X avec une tourelle de nez standard et un radar ASV Mk III, pas de mitrailleuses latérales. 844 exemplaires produits.


GR.Mark XIV

Type 467 (GR.Mark XIV) : Radar ASV Mk III et roquettes RP-3 sous les ailes. 841 exemplaires produits.

Transport

Wellington C.Mark XIV : conversion de B.Mark IA en variante de transport non armée pouvant embarquer dix-huit soldats


C.Mark XVI

Wellington C.Mark XVI : version de transport de Mark IC avec également dix-huit soldats

Entrainement

Type 487 (Wellington T. Mark VIII) : conversions de bombardiers avec un Air Intercept Radars, deux moteurs Bristol Hercules XVII.

Type 490 (Wellington T.Mark XVIII) : version d'entrainement, appareils neufs contrairement à la variante précédente. 80 exemplaires produits.

Wellington T. Mark XIX : conversion de Mark X utilisés pour l'entrainement à la navigation. Appareils utilisés jusqu'en 1953.

Type 619 (T.Mark X) : conversions d'après guerre par Boulton-Paul. Tourelle avant retirée et intérieur réaménagé. Certains vendus à la France et à la Grèce.

Autres

Type 298 (Wellington Mk II) : prototype avec deux Rolls-Royce Merlin de 1145ch

Type 299 (Wellington Mk III) : prototypes deux appareils.

Type 410 (Wellington Mk IV) : prototype de la version B.Mark IV.

Type 416 Wellington (II) : le premier prototype à été modifié avec un canon de 40mm Vickers S en position dorsale



Type 418 Wellington DWI (Detection Without Impact) Mark I : conversion de quatre Mark IA avec un disque de 15m de diamètre générant un courant magnétique via un moteur à essence Ford V-8 et un générateur électrique Mawdsley. Officiellement DWI signifiait Directional Wireless Installation (installation sans-fil directionnelle).

Type 419 Wellington DWI Mark II : évolution du précédent avec un DH Gispy Six à la place du moteur. Onze exemplaires. Appareils utilisés par la N°1 General Reconnaissance Unit, RAF pour nettoyer l'Estuaire de la Tamise et le Canal de Suez.

Type 407 & 412 Wellington Mk V : trois exemplaires produits pour les opérations à haute altitude.

Wellington Mk VI : Un Mark V avec Merlin-60. Prototype d'une version haute altitude.

Type 449 Wellington Mark VIG : version de série du type 431. Deux exemplaires produits.

Wellington Mark VII : un appareil utilisé pour tester le 40mm Vickers S en tourelle

Type 435 Wellington Mark IC : un Wellington utilisé pour tester le système Turbinilite (puissant projecteur censé être utilisé pour aider la chasse de nuit).

Type 437 Wellington Mark IX : un Mark IC convertit en appareil de transport

Type 439 Wellington Mark II : un Mark II convertit avec un canon de 40mm Vickers S

Type 443 Wellington Mark V : un Wellington utilisé pour tester le Bristol Hercules VIII.

Type 445 Wellington (I) : un appareil utilisé pour tester le turboréacteur Whittle W2B/23 installé dans la queue de l'appareil

Type 454 & Type 459 Wellington Mark IV : prototypes avec ASV Mark II et ASV Mark III respectivement, propulsés par des Bristol Hercules VI et XVI respectivement.

Type 470 & 486 : deux Vickers Wellington Mark II avec un Whitle W2B et W2/700 respectivement pour expérimentations.

Type 478 Wellington B.Mark X : un Vickers Wellington utilisé pour tester le Bristol Hercules 100

Type 602 Wellington B.Mark X : un Wellington utilisé pour tester le turbopropulseur Rolls-Royce Dart

Wellington Mark III : un Vickers Wellington utilisé pour tester le remorquage de planeurs



CARACTERISTIQUES TECHNIQUES (Mark IC)


Design

Bombardier bimoteur propulsé par des moteurs radiaux entrainant des hélices De Havilland. Il disposait d'un dérive unique avec un équipage composé de cinq hommes.

Certaines versions disposaient d'une double-commande pour l'entrainement. Les derniers modèles disposaient d'un chauffage et d'un système de dégivrage.

L'armement se composait d'une tourelle avant, d'une tourelle arrière et d'une tourelle ventrale retractable. Ultérieurement des mitrailleuses latérales furent embarquées.

Le fuselage était produit avec 1650 éléments en duralium complétés par du bois et de la toile.

Masse : à vide 8417kg maximale au décollage 12927kg

Dimensions : longueur 19.69m envergure 26.26m hauteur 5.31m


Le Vickers Wellington était propulsé par deux Bristol Pegasus


Motorisation : deux Bristol Pegasus XVIII de 1050ch

Performances : vitesse maximale 378km/h distance franchissable 4100km plafond opérationnel 5500


Antennes du radar ASV Mark II

Electronique :

L'efficacité du Vickers Wellington à été décuplée par l'utilisation de radars embarqués, les ASV Mk II  et Mk III principalement parfois associé au projecteur Leight-Light.

Le radar ASV Mk II est le premier radar de veille surface embarqué sur un aéronef. Appelé également type 286, il à été produit sous licence au Canada et aux Etats-Unis. Il pouvait détecter un navire de 1.6 à 64.4km.

En revanche les sous-marins étaient plus difficiles à détecter ce qui explique qu'en Europe il à été rapidement remplacé par le Mark III.

Ce dernier était une adaptation du radar centimétrique H2S. Pourquoi un tel choix ? Tout simplement parce que les allemands avaient déployé le premier détecteur d'alerte radar baptisé Metox dont la portée était supérieure à celle du radar.

L'ASV Mk III était insensible au Metox mais pouvait être détecté par le Naxos mais à cette époque l'U-Bootwaffe était à l'agonie donc cela ne changeait pas grand chose. Il pouvait détecter un navire de 1.6km à 160.9km !


Que la lumière soit et la lumière fût

Le Leight-Light était lui un projecteur de 610mm de diamètre d'une puissance de 22000 candela. Il pouvait répérer facilement un sous-marin en surface ce qui obligea les U-Boot à faire surface de jour pour recharger ses batteries avec la nécessité de devoir plonger immédiatement en cas d'apparition aérienne ennemie.

Différentes photos concernant l'armement du Wellington




Armement : nombre variable de mitrailleuses Browning en calibre .303. Les premiers modèles disposaient de deux dans la tourelle de nez, deux en tourelle dorsale, deux en tourelle ventrale et deux en tourelle de queue. Ultérieurement certaines versions disposaient de quatre mitrailleuses dans la tourelle de queue et deux latérales. 2000Kg de bombes.


Equipage au repos et en action


Equipage : cinq hommes  pilote, opérateur radio, navigateur-bombardier, observateur-mitrailleur avant et mitrailleur arrière.